Les principales pathologies respiratoires Flashcards
Qu’est ce que l’asthme ?
L’asthme est une maladie inflammatoire des voies
aériennes,Il évolue sous forme de crises pendant lesquelles se produisent, en plus de l’inflammation:
- un rétrécissement du diamètre des bronchioles
- une sécrétion excessive de mucus bronchique qui rétrécit encore plus la voie aérienne.
Signes spécifiques
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage:
- les antécédents : date d’apparition de la première crise, AAG, autres maladies;
- les hospitalisations antérieures
- les traitements habituels ;
- les allergies ;
- le(s) facteur(s) déclenchant(s) ;
- l’heure de début de la crise
- la fréquence des crises pendant l’année et la période des dernières crises;
- le traitement entrepris et ses effets.
Signes spécifiques
Rechercher ou apprécier :
• les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble respiratoire;
• un sifflement et un effort à l’expiration;
• des pauses respiratoires
• les signes généraux des troubles et des détresses
circulatoires ou neurologiques.
Conduite à tenir pour l’asthme
En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de:
- Mettre impérativement en position assise
- Laisser au repos strict,
- Administrer de l’O2, par inhalation si nécessaire.
- Répéter l’administration du spray bronchodilatateur après avis médical.
- Tenter de calmer et rassurer la victime.
- Permettre à la victime de se pencher en avant,
- Prendre la température corporelle.
- Demander un renfort médicalisé dès la constatation des signes de gravité
Qu’est ce que l’œdème aigu du poumon ?
L’œdème aigu du poumon (OAP) est une détresse le plus souvent d’origine cardiaque: la pompe cardiaque n’arrive plus à expulser le sang des ventricules vers l’aorte, Le liquide
composant le sang (plasma) passe alors dans les alvéoles pulmonaires et perturbe les échanges gazeux en réalisant une véritable « noyade interne ».
Ce type d’OAP survient souvent la nuit.
L’OAP peut également être d’origine lésionnelle suite à une destruction des alvéoles par des produits chimiques ou à l’occasion d’une infection sévère.
Signes spécifiques pour un OAP
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage:
• les antécédents du malade:
• les hospitalisations et éventuels séjours en réanimation;
• les traitements habituels ;
• le traitement déjà entrepris et ses effets;
• le(s) facteur(s) déclenchant(s)
• une douleur thoracique dont on précise l’heure
d’apparition (cause ou conséquence de l’OAP) ;
• l’horaire de début et l’évolution de la crise.
Signes spécifiques pour un OAP
Rechercher ou apprécier :
• les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble respiratoire;
• une toux;
• des crépitant ou ronflements, parfois des sifflements respiratoires;
• la présence de mousse aux lèvres avec écume
blanchâtre ou rosée, signe majeur de gravité;
• une hypertension artérielle ou, en cas de gravité extrême une hypotension;
• la régularité du rythme cardiaque par la prise du pouls;
• la température corporelle;
• les signes des troubles ou des détresses circulatoire ou neurologique.
Conduite à tenir pour un OAP
En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de:
- Mettre impérativement en position assise, jambes
pendantes, toute victime consciente, ce qui diminue la quantité de sang qui revient au cœur et donc le travail de ce dernier. - Laisser au repos strict, interdire tout effort.
- Administrer de l’O2, par inhalation
- Demander un moyen médicalisé.
- Aider à la prise du traitement, après avis du médecin coordinateur
qu’est ce que La décompensation d’une
insuffisance respiratoire chronique ?
L’insuffisance respiratoire chronique (IRC) survient à la suite de maladies qui ont détruit une partie importante des surfaces d’échange respiratoire (obstruction bronchique par cancer, infections, maladies respiratoires notamment postabagiques
ou professionnelles), d’ablations pulmonaires
chirurgicales ou d’un traumatisme thoracique.
Lorsqu’un événement vient dérégler cet équilibre respiratoire fragile on parle de décompensation d’une IRC.
Que veut dire BPCO ?
La broncho-pneumopathie chronique obstructive
Qu’est ce que La broncho-pneumopathie chronique obstructive ?
la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), souvent post-tabagique, se manifeste au début par une toux avec des glaires le matin. Cette bronchite chronique s’aggrave progressivement, notamment en cas de poursuite du tabagisme,
Signes spécifiques pour un IRC
Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage:
- les antécédents du malade:
- les hospitalisations et éventuels séjours en réanimation;
- le traitement habituel et notamment l’apport d’O2 à domicile: débit, durée journalière;
- le(s) facteur(s) déclenchant(s) :
- l’horaire de début et l’évolution de la crise;
- le traitement déjà entrepris et ses effets,
Signes spécifiques pour un IRC
Rechercher ou apprécier :
• les signes généraux de la détresse ou d’un trouble
respiratoire;
• la saturation en oxygène basse (< à son taux habituel) ;
• une augmentation de la toux et des crachats;
• la température;
• les signes des troubles ou des détresses:
- circulatoire: hyper tension artérielle,
- neurologique: en particulier une agitation, une
somnolence ou un coma, signes non seulement de
l’hypoxie cérébrale mais aussi de l’excès de CO2 dans le sang.
Conduite à tenir pour un IRC
En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de:
- Mettre impérativement la victime en position assise
- Laisser au repos strict, interdire tout effort.
- Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire
- augmenter le débit de 1 à 2 l/min en cas de simple
gêne respiratoire; - augmenter le débit à 9 l/min au masque à haute
concentration en cas de détresse respiratoire.
L’œdème des voies aériennes supérieures
Un œdème dangereux, réduisant le diamètre des voies aériennes supérieures et donc le passage de l’air, peut se produire dans certains cas:
- allergie, on parle alors d’un œdème de Quincke;
- infection (épiglottite, laryngite) ;
- piqûres d’insecte dans la région de la bouche, du pharynx ou du larynx ;
- brûlures par des gaz chauds;
- traumatisme.