Lecture Flashcards

1
Q

1.1. La gestion des opérations : du PODC au PODC-ADI

A

La gestion des opérations consiste à comprendre, établir, gérer et améliorer les systèmes opérationnels d’une entreprise ou d’un réseau d’entreprises afin de procurer de la valeur ajoutée au client, aux organisations et à la société.
Dans ce contexte industriel dynamique, les entreprises sont ainsi de plus en plus contraintes à passer d’une logique de « vendre ce qui est produit » à « produire ce qui sera vendu ». Cela redéfinit les modes de production, la transformation et l’intégration des processus internes et externes, et nécessite la suppression des opérations non génératrices de valeur pour le client.
Il ne s’agit plus seulement de gérer les opérations, mais de constamment les remettre en question ; c’est-àdire de viser l’amélioration, la différenciation et l’innovation (PODC-ADI) et, par le fait même, d’assurer la survie et la prospérité de l’organisation. la GOP moderne s’intéresse aussi aux Pourquoi ? Comment ? Combien mieux que nos concurrents ? Comment mieux que tous ?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

1.2. La gestion des opérations : une définition synthèse

A

La gestion des opérations consiste à comprendre, établir, gérer et améliorer les systèmes opérationnels d’une entreprise ou d’un réseau d’entreprises afin de procurer de la valeur ajoutée au client, aux organisations et à la société.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

L’efficience désigne

A

L’efficience désigne le rapport entre ce qui est réalisé (les résultats obtenus sous forme de biens produits ou les services livrés) et les intrants et ressources mis en œuvre pour y arriver.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

L’efficacité fait référence

A

au degré de réalisation d’un objectif souhaité ou à l’utilité d’une action. Il s’agit donc du rapport comparatif entre les résultats obtenus et les résultats attendus.
Il ne faut donc pas confondre l’efficience avec l’efficacité. Ainsi, « une méthode de travail est efficace si elle permet de réaliser entièrement l’objectif initial et elle est efficiente si un minimum de ressources est utilisé pour l’atteinte de cet objectif » (OQLF, 2006).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Plusieurs auteurs se sont intéressés à la structuration des organisations afin de comprendre comment ces dernières s’adaptent pour mieux répondre à leur environnement d’affaires. Tous proposent que la structuration de l’entreprise – et des entités organisationnelles qui soutiennent la gestion des opérations – soit contingente à divers facteurs, dont :

A
  • L’environnement (ou la variabilité de l’environnement d’affaires),
  • le mode de production
  • la stratégie poursuivie ;
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Une définition intéressante de la structure organisationnelle, qu’il définit comme « la somme totale des moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination de ces tâches ».

A
  • la structure divisionnelle : La division de la structure est établie en fonction des produits (un produit = une division), des régions, des marques de commerce, etc. Cela implique la duplication des fonctions dans chacune des divisions.
  • la structure matricielle : La division de la structure par produit ou par projet est transversale à diverses fonctions de l’entreprise, et l’on retrouve une mise en commun des ressources assignées par projet. Les gestionnaires se retrouvent toutefois sous l’autorité du chef de projet (horizontal) et du responsable de l’unité administrative (vertical).
  • la structure fonctionnelle : La division de la structure par fonction se fait par regroupement autour de domaines spécialisés en matière de savoir-faire et avec une préoccupation d’interdépendances minimales entre les activités
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

La fonction opération transversale aux autres fonctions de l’organisation :
• La recherche et le développement (R-D)

A

 la veille concurrentielle est axée sur le suivi des concurrents actuels ou potentiels (effectuée par le service des ventes) ;
 la veille commerciale est axée sur la connaissance des clients et de l’évolution de leurs demandes / besoins, mais également sur celle des fournisseurs, de leurs produits et de leurs prix (effectuée par le service des approvisionnements) ;
 la veille juridique est axée sur les réglementations et les changements législatifs sur le plan national ou international (effectuée par le service juridique) ;
 la veille environnementale est axée sur les facteurs politiques, sociaux et culturels, mais de plus en plus sur les questions relatives à l’impact environnemental des opérations, etc. (effectuée par le service des opérations).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

• La conception

A

 Notons par ailleurs que les préoccupations relatives à la gestion des activités tout au long du cycle de vie du produit sont prises en compte dès la conception du produit, et ce, jusqu’à la fin de sa vie utile (Desai et Mital, 2003). En effet, dès la conception, le produit peut être designé en tenant compte des opérations subséquentes comme l’assemblage ou le désassemblage en vue d’une réutilisation, d’une modification avant d’être réutilisé ou du recyclage (voir l’exemple suivant). Il faut cependant noter que les entreprises mettent généralement l’accent sur les activités de ventes (c’est-à-dire la conception pour l’assemblage ou la fabrication).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

• L’ingénierie

A

 Notons que dans certaines entreprises, l’ingénierie, procédé qui met au point les méthodes (d’optimisation) de travail, est parfois appelée « service de méthodes » et relève de la fonction opération

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

• La vente

A

 Au cours des dernières décennies, nous sommes passés d’une logique de « tout ce qui est produit est vendu » à une logique de « tout ce qui est vendu est produit ». Cette réalité oblige les services des ventes et de la production à une collaboration et à une coordination plus serrées, afin d’être capables de réagir rapidement à la demande, d’anticiper les besoins des clients et de s’ajuster en conséquence, tant sur le plan de l’offre que sur ceux des approvisionnements et de la fabrication préalables à la mise en place de cette offre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

• La gestion des ressources humaines (RH)

A

 Tous les aspects de la gestion des RH sont intimement reliés aux opérations, le recrutement des employés en fonction de postes à combler, la sélection en fonction de compétences spécifiques, la formation en fonction d’exigences de production établies, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

La gestion des opérations consiste à

A

La gestion des opérations consiste à comprendre, établir, gérer et améliorer l’utilisation des composantes du système opérationnel d’une entreprise ou d’un réseau d’entreprises : fournisseurs, intrants, ressources, transformation, extrants, clients, contrôle et contraintes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Les dimensions du système opérationnel : le FIRTEC3

A

L’acronyme désigne les éléments (fournisseurs, intrants, ressources, transformation, extrants, clients, contrôle, contraintes) qui serviront de référence pour l’analyse et l’optimisation du système opérationnel
Plus précisément, le diagramme FIRTEC3 peut être utilisé pour :
1. spécifier les limites d’un système opérationnel ;
2. analyser un système opérationnel de façon structurée et détaillée ;
3. concevoir toutes les composantes d’un système opérationnel ;
4. permettre de bien comprendre le processus de transformation d’un produit ou d’un service ;
5. servir de référence pour les employés ou pour l’optimisation du système opérationnel ;
6. servir de support de communication et de formation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Il faut faire la distinction entre un intrant et une ressource

A

. Un intrant est destiné à être transformé alors que ce sont les ressources qui permettent d’exécuter la transformation. Ainsi, les matières premières ou les composants (souvent classés sous matériel) ne sont pas des ressources. De la même manière, l’information (données brutes ou données traitées) est un intrant alors que le système d’in-formation est une ressource permettant de transformer cet intrant en extrant (p. ex., analyses, rapports).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Voici les étapes nécessaires à l’élaboration d’un modèle FIRTEC3.

A
  • Choisir le processus de transformation à l’étude et le degré de détails requis.
  • Déterminer les frontières du processus : quel est le déclencheur du pro-cessus (la première étape) et quelle est la finalité du processus (la dernière étape). Les limites doivent cadrer directement avec le processus à l’étude.
  • Reconnaître les ressources nécessaires au processus de transformation.
  • Identifier les fournisseurs et les intrants du système opérationnel.
  • Identifier les clients et les extrants du système opérationnel.
  • Cerner les mécanismes de contrôle requis pour assurer la performance du processus.
  • Cerner les principales contraintes (internes et externes) ayant une influence sur la réalisation du processus
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

La notion de valeur fait référence à

A

ce qui est valorisé, sur le marché, par le client.

La valeur représente ce qui est important aux yeux du client et ce qu’il est prêt à payer pour acquérir un produit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

L’analyse de la valeur des produits: une démarche synthèse

A

« L’analyse de la valeur est une méthode de compétitivité, organisée et créative, visant la satisfaction du besoin de l’utilisateur, par une démarche spécifique de conception, à la fois fonctionnelle, économique et pluridisciplinaire »
• Déterminer quelles sont les fonctions du produit (analyse fonctionnelle). Rechercher et caractériser les fonctions offertes par un produit pour satisfaire les besoins de son utilisateur cible.
• Identifier les caractéristiques actuelles du produit et se demander si elles sont indispensables.
• Se demander si les spécifications retenues sont justifiées.
• Déterminer un coût cible, soit le coût maximum d’un produit (incluant les coûts reliés au développement, à la prise de commande et à la production du produit concerné), de telle sorte que le client soit satisfait de sa valeur et que le producteur obtienne un retour sur l’investissement (ROI) satisfaisant.
• Chercher des substituts moins onéreux au produit ou aux fonctions du produit.
• Voir à standardiser ce produit (ou ses composants) pour l’utiliser dans un plus grand nombre de cas. Cela permettrait de réduire son prix de revient, d’acquisition et d’utilisation.
• S’assurer de le produire de façon plus efficiente.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

La chaîne de valeur : le modèle initial

A

Porter (1985) propose de modéliser l’entreprise par un ensemble d’activités principales et un ensemble d’activités de soutien :
• un ensemble d’activités principales interdépendantes et organisées autour des compétences stratégiques (cette notion sera abordée dans le chapitre 3) de l’entreprise, qui contribuent directement à la valeur ajoutée au produit (la logistique en amont et en aval, les opérations/production, les ventes et la mise en marché/commercialisation et les services après-vente) ;
• un ensemble d’activités de soutien, secondaires, mais nécessaires au bon fonc-tionnement de l’entreprise, qui contribuent indirectement à la valeur ajoutée au produit (infrastructure corporative/de direction, gestion des ressources humaines, développement/gestion technologique et approvisionnement).
Pour atteindre l’efficience, examiner chaque activité de la chaîne de valeur afin de déterminer si elle génère réellement une valeur pour le client.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Les défis et les enjeux de la GOP

A
  • La complexification et la gestion du cycle de vie des produits : multiplicité des technologies intégrées dans un produit et multiplication des compétences requises pour supporter le cycle de vie du produit, depuis les activités de conception jusqu’à la fin de vie utile.
  • Le cycle de vie des produits de plus en plus court : l’accroissement du nombre de compétiteurs sur le marché crée un rythme constant d’innovation et des lancements continuels de nouveaux produits. Le temps de réponse est toujours plus court et cela crée de la pression sur les entreprises et les réseaux d’affaires, et ce, à tous les niveaux de la chaîne de valeur (concep-tion, design, ingénierie, approvisionnement, fabrication, distribution, etc.).
  • La volatilité de la demande : l’internationalisation et l’interconnexion des marchés de plus en plus exposés aux secousses et aux perturbations mon-diales ainsi que le comportement des clients qui est imprévisible dans le temps.
  • Les exigences pour une personnalisation des produits : l’explosion de la diversité des produits et l’offre de produits de plus en plus personnalisée ont des répercussions directes sur la gestion des entreprises. Cela requiert une flexibilité des opérations afin de concilier le « sur mesure » et l’atteinte de la productivité (notion abordée à la section 3.3).
  • L’augmentation et la diversification de la concurrence : l’accroissement de nouveaux acteurs originaires de pays émergents (Chine, Inde, Brésil, etc.) sur tous les marchés oblige les entreprises à se différencier constamment.
  • La mondialisation des marchés et la diversification des modes de produc-tion : les multinationales et les filiales étrangères ont décuplé au cours de la dernière décennie.
  • La délocalisation et l’augmentation constante de la sous-traitance et de l’impartition visent non seulement les activités de soutien, mais aussi de plus en plus d’activités clés comme la recherche et le développement, les services d’ingénierie, les projets de conception de produits, etc
  • La pression accrue sur la réduction des coûts : la difficulté, d’une part, de réduire les coûts de développement et, d’autre part, de maîtriser les coûts d’exploitation (p. ex., augmentation du nombre d’intrants et leurs coûts, la complexification des produits et des modes de production, l’augmentation du coût de la logistique, etc.).
  • La valorisation des préoccupations environnementales : dans le cycle de vie des produits, les pressions sociales et les nouvelles législations doivent être prises en compte. La révision de la conception des produits, des modes de production, de distribution, d’utilisation et de récupération est une préoccupation de plus en plus présente.
  • L’omniprésence des technologies (de l’information, des communications, de la production) : la multiplication des flux d’information dans les réseaux d’affaires, les exigences de visibilité sur les transactions demandent un mécanisme de prise de décision beaucoup plus rapide.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Afin de demeurer rentable et viable à long terme, l’organisation doit conserver ses acquis, mais aussi :

A
  • innover continuellement ;
  • constamment remettre en question le positionnement de son offre de produits et son système opérationnel ;
  • adapter son approche managériale qui découle de sa stratégie organisation-nelle et opérationnelle.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

La compétitivité : compétences de base et compétences distinctives

A
  • En GOP, les compétences de base et les compétences distinctives permettent à l’entreprise de se positionner dans un marché et de se démarquer de la concurrence dans ce même marché en offrant des produits et services aux caractéristiques distinctives.
  • Les compétences de base sont les compétences organisationnelles minimales requises dans toute organisation afin d’être en mesure d’assurer la gestion de ses opérations dans un secteur d’activités déterminé
  • La notion de compétence distinctive, quant à elle, fait référence aux caractéristiques propres à une organisation et qui lui confèrent un avantage concurrentiel qui se traduit par une offre de produits à valeur ajoutée supérieure à celle de ses concurrents
  • Ces caractéristiques peuvent se refléter sur la performance du produit, le prix, la qualité, la flexibilité, l’offre, le service à la clientèle, la disponibilité (localisation), le design, le facteur temps, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

La stratégie organisationnelle est définie comme

A

un plan à long terme, ancré dans la mission et conçu en vue de l’atteinte des objectifs de l’organisation. Elle répond à la question « Quoi faire ? ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

La stratégie fonctionnelle, quant à elle, est spécifique aux

A

La stratégie fonctionnelle, quant à elle, est spécifique aux différentes fonc-tions de l’organisation, dont le marketing, la R-D, les RH, etc. Par rapport à la fonction opérations, il s’agit de la stratégie opérationnelle, qui consiste à définir, planifier, mettre en oeuvre et optimiser l’utilisation du système opérationnel afin de permettre à l’entreprise d’atteindre les objectifs fonctionnels visés.
Les tactiques sont les méthodes et les actions appliquées pour réaliser les stratégies envisagées. Elles répondent à la question « Comment faire ? » et doivent s’adapter aux changements constants de l’environnement d’affaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Le modèle QVALITÉ-IF

A

Cet acronyme permet de retenir les principaux objectifs opérationnels à atteindre pour satisfaire les attentes des clients sur le plan de la qualité exigée, en volume suffisant, selon des méthodes administratives adéquates, au lieu de livraison convenu, avec des interrelations efficaces, dans les temps promis, de la façon la plus économique, pour des produits toujours innovants, tout en ayant un système opérationnel flexible, afin de permettre à l’entreprise de s’ajuster aux changements du marché.
Cette notion de QVALITÉ-IF est fondamentale en GOP dans la mesure où tout système opérationnel doit tout d’abord prioriser certaines dimensions et ensuite viser l’excellence de celles-ci ; sans quoi, la compétitivité de l’entreprise pourrait être remise en cause.
Le modèle QVALITÉ-IF peut être utilisé comme modèle diagnostic, notamment pour identifier le problème opérationnel chronique à résoudre et définir un mandat SMA2RTI en lien avec les orientations stratégiques de l’entreprise

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

La productivité et la performance : quelques définitions

A

La productivité est le caractère productif d’une activité, soit le rapport entre les résultats (extrants) et les facteurs de production (intrants directs et ressources associées). C’est une des mesures de la compétitivité. La compétitivité est la capacité d’une entreprise de se distinguer de ses concurrents en offrant des produits de façon plus efficace et efficiente tout en rencontrant les dimensions QVALITÉ-IF.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

L’amélioration de la productivité

A

L’amélioration de la productivité ne s’improvise pas, elle s’inscrit dans une démarche structurée qui commence par l’identification de problèmes ou d’occasions d’amé-lioration. Le gestionnaire devra alors établir les indices de productivité pour les différentes opérations, en fonction des objectifs d’amélioration. Il poursuivra sa démarche par l’élaboration et la mise en place des méthodes d’amélioration et, finalement, la mesure de l’effet sur la productivité. Les résultats devront être communiqués et servir de base dans une perspective d’amélioration continue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Les éléments qui influencent la productivité

A

La productivité est touchée par plusieurs éléments : les pratiques de gestion, la gestion de la qualité, les technologies et les innovations, les méthodes de travail, le capital, les investissements de l’entreprise et l’environnement de travail

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

La transposition de ces processus en cartographie permet

A

permet d’avoir une repré-sentation visuelle du fonctionnement de l’organisation, des interrelations entre les différentes fonctions ou les clients, des types d’activités, de l’enchaînement des macroprocessus qu’on retrouve dans la chaîne de valeur aux procédures réalisées au quotidien, etc

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

L’excellence opérationnelle est atteinte lorsque

A

L’excellence opérationnelle est atteinte lorsque toute l’organisation coordonne ses efforts afin de réaliser sa stratégie et lorsque la culture de l’organisation conduit à l’amélioration continue de sa performance et des conditions de travail de ses employés. On n’atteint pas l’excellence opérationnelle par coïncidence. On la poursuit de manière délibérée et assumée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

L’excellence signifie

A

L’excellence signifie le degré de perfection supérieur d’une chose. Le terme « opérationnel » renvoie au FIRTEC3 d’une organisation. L’excellence opérationnelle est une philosophie d’entreprise (composée de multiples approches et outils) qui permet de mener l’ensemble de son système opérationnel vers un degré exceptionnel de performance.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

La gestion de ces coûts fait partie d’un ensemble plus vaste que Juran appelle la triade de la qualité

A

planification de la qualité, contrôle de la qualité et amélioration de la qualité. La planification de la qualité établit une direction et des processus afin de produire de bons produits ; le contrôle de la qualité évalue la performance des opérations quotidiennes en comparant les résultats actuels avec les objectifs (et corrige la situation si nécessaire). Enfin l’amélioration de la qualité identifie les problèmes reliés à la qualité, leurs causes ainsi que la solution à apporter.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

. La définition de la capacité

A

La capacité de conception, aussi nommée capacité théorique, est la quantité maximum de biens ou de services qui peut être créée dans une période donnée par un système opérationnel optimal.
Cependant, pour connaître la capacité réelle (capacité effective, capa-cité normalisée) d’un système, il faut tenir compte des arrêts prévus pour la maintenance, la mise en route, les pauses, etc.
La production réelle est la production réalisée dans une période donnée en tenant compte de divers facteurs qui ne sont pas planifiés.
Dans un contexte d’entreprise de services, ce ne sont pas nécessaire-ment les pannes qui limitent ce qui est réellement fait, mais plutôt la demande des clients ; on parle alors d’utilisation réelle.
Finalement, il y a la capacité tampon, qui est la production de biens en réserve en prévision des variations aléatoires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Les objectifs de l’aménagement

A
  • Améliorer les conditions de travail
  • Améliorer et simplifier les processus
  • Améliorer l’utilisation des ressources
  • Mieux servir les clients
  • Mieux gérer la qualité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Les types d’aménagement

A

aménagement fixe ou stationnaire ;

  • aménagement fonctionnel ;
  • aménagement centré sur le produit ;
  • aménagement cellulaire.
35
Q

Les principaux types de production sont

A
  • La production continue : elle correspond à une production de grand volume d’un seul type. Citons par exemple des usines de traitement qui fonctionnent généralement non seulement de façon continue, mais sur des produits liquides ou en vrac tels que les produits pétroliers, les céréales, le sucre, etc.
  • La production en semi-continu (production en série) : elle correspond à la fabrication d’une grande quantité de biens ou de services standard grâce à une organisation à la chaîne du travail où chacun des postes de la chaîne effectue une partie du travail, l’un à la suite de l’autre, en série. Les postes sont dits « connectés », car contrairement à la production en continue, il s’écoule un très court laps de temps entre chaque poste. L’organisation des postes de travail pour un tel type de production est souvent appelée une « chaîne de production ». Généralement, dans une production en série, le lot de manutention est d’une unité, c’est-à-dire que dès que le travail est terminé sur un poste, l’unité est acheminée au poste suivant.
  • La production par lot (en interrompu) : elle correspond à un système où sont fabriqués plusieurs produits différents regroupés par lot de produits ayant des caractéristiques similaires. Ce type de production est décrit comme étant une production en interrompu, car lorsqu’un produit est terminé, on arrête la production pour préparer la production du produit suivant. Cela est particulièrement avantageux lorsque le temps de réglage est non négligeable. Dans une production par lot, les unités sont souvent déplacées plusieurs unités à la fois (p. ex., à l’aide de bacs ou d’étagères sur roulettes) dans un aménagement par fonction. L’équipement utilisé et le nombre d’unités transférées dans un lot dépendent de la dimension, du poids, de la demande, etc., de ces articles. Lorsque la taille des lots de production est élevée pour satisfaire une demande élevée et que la production se fait par lot, on parle de production de masse par lot dans un aménagement cellulaire ou avec chaîne de production multiproduit.
  • La production à l’unité : il s’agit d’une production où chaque lot de produc-tion est d’une unité. Par exemple, lorsque chaque produit ou chaque client à servir diffère des autres. Certains auteurs qualifient ce type de production de « personnalisée ».
36
Q

Les types de stocks

A

Ceux-ci sont regroupés en sept types : matière première, composants, produits encours (PEC), produits finis, stocks de transit, stock tampon et, finalement, les stocks pour l’entretien, les réparations et les opérations (ERO).
Les stocks de matières premières sont les intrants tels qu’ils ont été reçus du fournisseur (p. ex., papier blanc, farine, etc.) et qui seront transformés.
Les pièces ou modules préparés par le fournisseur et qui seront assemblés dans les produits finis (tiroirs à insérer dans un meuble, moteur ou volant à insérer dans un véhicule) sont des composants
Les stocks incluent aussi les produits finis qui sont prêts à la vente ou à la livraison chez le client. Parmi les stocks les moins connus se trouvent les stocks en transit, qui sont de passage dans un lieu, tels que des boîtes et des palettes dans un centre de transbordement, sur un bateau, dans un camion, etc
Ainsi, pour certains postes, particulièrement les postes goulots, il est préférable de prévoir un stock tampon.
Finalement, il y a, tout aussi méconnus mais incontournables, les stocks pour l’entretien, les réparations et les opérations, dits stocks ERO. Ce sont généralement tous les stocks qui n’entrent pas dans la constitution du produit.

37
Q

L’historique du juste-à-temps (JAT) et le lien avec l’approche Lean

A

L’approche du juste-à-temps (JAT) consiste entre autres à minimiser les stocks et les encours de production. Elle constitue un élément des systèmes épurés (Lean) puisqu’elle vise à éliminer toute source de gaspillage. Elle est parfois représentée par les sept « 0 » qui représentent les sept éléments qu’il faut réduire au minimum : « 0 » stock, « 0 » délai, « 0 » panne, « 0 » défaut, « 0 » papier, « 0 » manutention, et par une taille de lot de manutention unitaire de presque « 0 ». Évidemment, il est utopique de penser qu’il est possible d’atteindre tous ces « 0 ». Ce sont des objectifs qui aident à cibler ce qu’il faut réduire.
La base du JAT repose sur trois concepts clés en lien avec la gestion des stocks : les flux tirés, le takt time et une taille de lot unitaire là où le flux est grand.

38
Q

La méthode des deux casiers

A

La méthode des deux casiers est une méthode de réapprovisionnement avec signal visuel simple, mais qui demande de calculer le point de commande au préalable
Les employés s’ap-provisionnent d’abord dans le premier casier (A). Lorsque celui-ci est vide, ils utilisent des articles dans le deuxième casier (B). Celui-ci contient la quantité qui correspond au point de commande, c’est-à-dire la quantité qui est censée s’écouler pendant le temps de réapprovisionnement. À cette quantité, on ajoute parfois un stock de sécurité s’il y a une variation importante de la demande et des délais de réapprovisionnement. Le casier A contient tout le reste du stock pour cet article. Dès que le casier A est vidé et qu’on prend des articles dans le casier B, un signal est transmis au système de réapprovisionnement. Cela signifie qu’il est temps de passer une commande de cet article.
Ce système a simplifié la transmission des besoins de réapprovisionnement au gestionnaire des stocks. En effet, avant l’implantation d’un tel système, la prise de décision n’était pas centralisée. Il arrivait parfois que le gestionnaire ne soit pas mis au courant que le stock d’une pièce était au point de commande ou à l’inverse que deux personnes transmettent la même information, ce qui avait comme conséquence la duplication de la commande.

39
Q

Le kanban

A

Le kanban est un mot japonais qui signifie fiche ou carte. Les kanbans sont uti-lisés dans un système à flux tirés afin d’indiquer les besoins en matière et en pièces au fournisseur. Le système de flux tirés est basé sur le principe que seuls les articles requis par un poste lui seront transmis lorsqu’il en fera la demande ou du moins lorsque ce sera requis comme nous le verrons dans un prochain exemple.
La figure 7.12 illustre un système de kanbans qui indique au poste fournisseur ce qui est requis, en spécifiant l’article, la quantité et le poste de travail client qui en a besoin. Le kanban est retourné avec le bac d’articles pour indiquer à quel poste de travail le bac doit être manutentionné. Ce concept s’applique aussi bien entre deux postes de travail qu’entre deux entreprises. Il existe généralement deux types de kanbans. Le kanban de « réquisition » et celui de « production ».

40
Q

L’intégration des nouvelles technologies RFID

A

Depuis plus de 30 ans, le code à barres, véritable symbole de la distribution moderne, ne cesse de faciliter le quotidien des industriels et des distributeurs au bénéfice des consommateurs. Des produits de consommation courante aux médicaments, des outils de bricolage aux appareils électroménagers, la grande majorité des produits commercialisés sont étiquetés au moyen d’un code à barres. Héritières des codes à barres, les étiquettes RFID […] permettront aussi le développement de nouveaux services pour le consommateur, directement dans le magasin, mais aussi dans sa vie quotidienne […]. Elles permettront de relever les nouveaux défis du commerce moderne. »
Ces derniers sont constitués d’un émetteur radio miniature équipé d’une puce mémoire. Lorsqu’un lecteur interroge un transpondeur qui passe dans son périmètre de portée, il renvoie automatiquement l’information inscrite sur sa puce mémoire.
voici quelques avantages :
• l’élimination de contact visuel comme exigence pour la lecture ;
• la possibilité de lire automatiquement de multiples transpondeurs simultanément ;
• la possibilité de lire et d’écrire automatiquement sur un même transpondeur
• une capacité de mémoire plus importante ;
• une identification unique pour chaque produit ou objet tagué.

41
Q

La PCPS dans le secteur manufacturier

A

Le processus de planification à moyen et court termes dans le secteur manufacturier se réalise en quatre étapes :
la planification globale (connue aussi sous l’appellation de planification inté-grée ou encore agrégée), qui couvre un horizon de planification variant entre 3 à 18 mois, généralement 1 an
la planification détaillée réalisée à partir du plan directeur de production (PDP) qui est issu du plan global. Elle couvre un horizon de planification de quelques mois, généralement deux à trois mois divisés en semaines. Le PDP représente le QUOI (produit), le QUAND (moment où le produit est requis) et le COMBIEN (quantités requises pour chaque produit fabri-qué).
la planification des besoins de matières (PBM) est issue du PDP. Il s’agit de déterminer pour chacun des composants, des sous-assemblages et des matières premières du produit quand lancer la production ou l’ap-provisionnement en tenant compte des délais de fabrication ou des délais d’approvisionnement (selon qu’ils sont fabriqués ou achetés), et en quelle quantité (lotissement).
La dernière étape du processus de planification est l’ordonnancement de la production. L’ordonnancement consiste principalement à assigner les tâches aux ressources, à déterminer la séquence de traitement des produits et à établir le programme (calendrier) de production et les charges de travail.
Le processus de planification dans les services se décline de la même manière que celui du manufacturier. La différence majeure provient de la phase de PBM, qui n’est généralement pas prise en compte, car la majorité des services sont intangibles. Il existe cependant certains cas particuliers qui nécessitent une PBM (restaurants, hôpitaux).

42
Q

Les stratégies d’élaboration du PGP

A

9.4.1. La stratégie de nivellement.
La stratégie de nivellement (nivelage, équilibrage) a pour avantage principal de stabiliser les emplois et d’éviter les variations du taux de production (la pro-duction mensuelle varie légèrement à cause du nombre de jours ouvrables qui n’est pas le même chaque mois). Les employés ne subissent pas la pression des variations de production, particulièrement durant les mois où la demande est élevée, ce qui a pour conséquence de faciliter les opérations. L’inconvénient majeur se situe sur le plan des coûts engendrés par une telle stratégie. Comme l’illustre la figure 9.3, lorsque la demande est faible (janvier à mars, juillet et août), on procède au stockage des produits, ce qui génère des coûts d’entreposage substantiels
9.4.2. La stratégie synchrone
La stratégie synchrone consiste à satisfaire la demande de chacune des périodes de l’horizon de planification. Cette stratégie présuppose la disponibilité d’une grande capacité de production et une certaine flexibilité pour s’ajuster aux variations de la demande. L’avantage principal de cette stratégie est d’éviter de maintenir des stocks et de prévenir les pénuries grâce à l’ajustement entre la production et la demande ; cependant, une telle pratique, si elle est axée principalement sur la variation de l’effectif, augmente les dépenses associées aux embauches et aux licenciements. Dans le cas où les variations sont très marquées, il devient difficile, voire impossible, d’appliquer cette stratégie puisque la flexibilité requise est trop importante. De plus, il est évident que cette stratégie est difficilement acceptée dans un environnement syndiqué qui favorise la stabilité des emplois. Cela se révèle souvent un enjeu politique important, notamment en ce qui a trait aux subventions gouvernementales.
9.4.3. Les stratégies mixtes et l’arbitrage des coûts
Lorsqu’on fait varier un seul facteur de production, il s’agit de stratégies « pures ». On peut, par exemple, déterminer un PGP en faisant varier uniquement le niveau de main-d’oeuvre afin de satisfaire la demande de chaque période. Cela, sans jamais avoir recours aux autres options telles que les heures supplémen-taires, la sous-traitance ou les commandes en souffrance. Il est évident que de telles stratégies ne sont pas optimales, car on ne permet pas la combinaison et l’optimisation des différents facteurs de production. Les stratégies mixtes sont des stratégies qui utilisent une combinaison judicieuse et optimale des facteurs de production. Le choix de ces facteurs découle généralement d’une analyse d’arbitrage des coûts, des avantages et des inconvénients de chacun afin de minimiser le coût total de production. On détermine un plan acceptable en ce qui a trait au respect des contraintes et des politiques de l’entreprise.

43
Q

Deux approches sont possibles pour élaborer un PGP

A

9.5.1. L’approche de modélisation mathématique
L’approche de modélisation mathématique consiste à déterminer un PGP optimal en fait de minimisation du coût total de production. Il existe plusieurs types de modélisations mathématiques, les plus communément utilisées sont la programmation linéaire, la programmation linéaire en nombre entier ou encore la programmation linéaire mixte ; celle-ci a pour caractéristique particulière le fait que les variables de décisions sont un mélange de variables continues, entières et binaires (0 ou 1). Les modèles de programmation linéaire sont des modèles normatifs qui prescrivent la meilleure solution lorsqu’il s’agit de minimiser les coûts ou de maximiser les profits.
9.5.2. L’approche heuristique
L’approche heuristique consiste à déterminer un PGP non optimal, mais dont le résultat se rapproche de la solution optimale avec une procédure axée sur l’analyse d’arbitrage entre les différents coûts (entreposage, sous-traitance, temps supplémentaire, embauche et licenciement, etc.). Par exemple, le recours aux heures supplémentaires peut être limité par l’organisation (maximum de cinq heures par semaine par employé) ou le recours à la sous-traitance (comme dans le cas de Transport Hervé Lemieux) est rejeté pour des raisons de qualité de service.
La comparaison des différentes stratégies et des coûts totaux obtenus permet de réaliser des arbitrages et de choisir celle qui correspond le mieux aux politiques et aux contraintes de l’entreprise.
Le but ultime est d’obtenir une planification globale qui permet de minimiser les coûts de l’entreprise et d’optimiser l’utilisation des facteurs de production en faisant une analyse d’arbitrage des frais d’exploitation et en comparant diverses stratégies (nivellement, synchrone et mixte), pour finalement choisir celle qui respecte les politiques et contraintes de l’entreprise. La planification globale de laquelle découlent le plan directeur et la planification en besoin de matières (pas dans tous les cas) permet au planificateur d’élaborer, à court terme, un calendrier de fabrication ou des opérations (le suivi des produits dans le temps, début et fin). Il peut aussi bâtir un calendrier de charges de travail pour réaliser le suivi des ressources dans le temps, le début et la fin des tâches, les temps d’inoccupation des ressources (ou temps mort), etc.

44
Q

L’ordonnancement se décline en trois activités principales :

A

• La planification :
o –vérifier la disponibilité du matériel, des machines et des ressources humaines ;
o –réaliser l’affectation des commandes de la manière la plus efficiente possible (en tenant compte de ressources limitées) ;
o –déterminer un ordre de passage (séquence d’exécution en fonction des règles de priorités identifiées) ;
o –élaborer le calendrier de production et celui des charges de travail.
• L’exécution :
o –lancer les ordres de travail.
• Le suivi et le contrôle de la production :
o –suivre l’état et la progression des commandes ;
o –s’assurer de l’expédition des commandes et particulièrement de celles qui sont critiques ;
o –prendre les mesures correctives au besoin ;
o –relancer l’étape de l’affectation si nécessaire.

45
Q

L’ordonnancement dans les services

A

Une des différences entre le secteur manufacturier et celui des services est que dans la plupart des services, le service est consommé pendant qu’il est donné. Si l’ordonnancement est mal planifié, les clients seront insatisfaits. Il peut arriver que la main-d’oeuvre offrant le service doive réagir et user de beaucoup de tact pour réduire l’insatisfaction de ceux-ci. Puisque l’ordonnancement a des consé-quences directes sur la productivité et, dans ce cas, la satisfaction des clients, un ordonnancement non adéquat engendrera des retards, des coûts supplémentaires et une sous-utilisation des ressources. Puisqu’il y a plusieurs types d’entreprises de service et que chacune a ses particularités, les techniques d’ordonnancement sont généralement adaptées à la situation. Cependant, dans la majorité des cas, l’ordonnancement dans les services se traduit par l’élaboration d’un calendrier d’ho-raire de travail

46
Q

La gestion des flux logistiques : du flux poussé au flux tiré

A

11.4.1. Les flux logistiques poussés
Dans le cas des flux poussés, les prévisions de la demande constituent l’élé-ment déclencheur du processus. Dans ce cas, chaque étape de transformation est déclenchée par la disponibilité d’intrants au niveau des postes en amont.
11.4.2. Les flux logistiques tirés.
Dans le cas des flux tirés, l’approche est très différente. Le déclenchement de toute activité ne peut être effectué que si un poste en aval (client) en fait la demande. L’adoption du kanban ou la méthode en doubles casiers sont des moyens de mettre en oeuvre cette approche logistique qui vise par ailleurs à réduire les stocks au minimum dans la chaîne, voire à atteindre le « zéro stock »
Si les flux poussés et les flux tirés représentent deux modèles extrêmes, il existe bien entendu des modèles intermédiaires où une partie des flux logistiques est poussée et une autre tirée. Il s’agit de gestion des flux poussés-tirés (push-pull) ou flux tendus. Ce modèle équivaut à un flux tiré, mais permet de réduire au minimum les stocks de composants et de produits encours dans la chaîne d’approvisionnement.
L’étape suivante d’amélioration des flux est alors de fonctionner en juste-à-temps (JAT), non seulement au sein de l’entreprise, mais tout au long de la chaîne d’ap-provisionnement. Dans ce cas, la chaîne d’approvisionnement (à commencer par certains de ses maillons) commence à fonctionner avec des flux logistiques synchrones. Ainsi, la livraison de composants/modules/systèmes est tirée par la demande et répond précisément aux ordres de fabrication. Les produits sont livrés juste au moment de leur utilisation, sans entreposage tampon, du quai de réception au poste de travail. De cette façon, il est possible de réduire, voire d’éliminer les stocks. Si cette approche est enviable, elle demande toutefois une maîtrise de flux, de la qualité de produits, et une fiabilité des opérations et des fournisseurs.

47
Q

Définition La qualité

A

Les caractéristiques d’un bien ou d’un service qui satisfont les besoins et les attentes des clients. Kano et al. (1984) introduisent la notion de surpassement et proposent une définition de la qualité qui comprend cet élément : les caractéristiques d’un bien ou d’un service qui satisfont les besoins et surpassent les attentes des clients à un prix qu’ils jugent avantageux.

48
Q

Définition Standards de qualité

A

Normes à respecter pour la fabrication d’un bien ou pour la réalisation
d’un service.

49
Q

Définition Contrôle de qualité

A

Vérifier, avec des moyens appropriés, la correspondance des biens ou services avec les spécifications préétablies lors de leur conception (conforme aux standards).

50
Q

Définition Contrôle statistique des processus

A

Méthode dynamique de contrôle permettant de comprendre, mesurer et corriger les processus de façon proactive en suivant leur comportement dans le temps.

51
Q

Définition Gestion de la qualité totale

A

Mobilisation et implication de toute l’organisation pour satisfaire les besoins de son marché.

52
Q

Définition Cercles de qualité

A

Petits groupes constitués de volontaires de l’entreprise sous supervision du gestionnaire qui identifient, analysent et règlent des problèmes afin d’améliorer la performance de leur secteur (en dehors des heures de travail).

53
Q

Définition Toyota Production System (TPS)

A

Philosophie d’entreprise intégrant des méthodes de gestion et des outils permettant de revoir les façons de faire d’une organisation (incluant ses relations avec les fournisseurs) afin de rencontrer les besoins des clients, au bon moment et en bonne quantité tout en étant efficient et efficace.

54
Q

Définition Assurance qualité

A

Ensemble des actions préétablies et systématiques grâce auxquelles il est possible de s’assurer qu’un bien ou un service est conforme aux exigences données relatives à la qualité (ISO).

55
Q

Définition Gestion des processus d’affaires (BPM/BPI)

A

Intégration des processus et de la technologie afin d’atteindre l’efficacité et l’efficience en affaires.

56
Q

Définition Approche Six Sigma

A

Approche de qualité qui combine une philosophie de gestion qui vise l’excellence en éliminant les variations dans les processus, une méthodologie rigoureuse (définir, mesurer, analyser, améliorer, contrôler) et des outils statistiques qui poursuivent un objectif précis de 3,42 défauts par million d’opportunités.

57
Q

Définition Approche Lean

A

Méthode d’amélioration qui vise à maximiser la valeur pour les clients tout en minimisant les gaspillages dans les activités de la chaîne de valeur.

58
Q

Définition Approche Lean – Six Sigma

A

Méthode d’amélioration qui combine la réduction des erreurs et des gaspillages, l’augmentation de la vitesse et la précision des processus afin de rencontrer les besoins des clients.

59
Q

Définition Excellence opérationnelle

A

L’excellence opérationnelle est une philosophie d’entreprise qui permet de mener l’ensemble de son système opérationnel vers un degré exceptionnel de performance. Elle est en mesure d’aligner les composantes de sa stratégie organisationnelle, ses facteurs de compétitivité, sa stratégie opérationnelle, son FIRTEC3 dans une démarche continuelle d’amélioration (composée de multiples approches et outils).

60
Q

Définition La capacité

A

La capacité est définie comme étant le nombre d’extrants pouvant être réalisés par un système opérationnel donné durant une période de temps précise et lorsqu’il fonctionne dans des conditions préétablies.

61
Q

Définition Goulot d’étranglement

A

Le goulot ou « goulet » est le poste de travail (ou la ressource) qui limite le taux de production du système. C’est donc généralement le poste où le temps de travail requis est le plus élevé de la chaîne de production (ou de tout système de production). Le temps maximum, qui correspond au poste goulot, est dénommé « temps de cycle ».
6

62
Q

Définition Organisation scientifique du travail

A

L’organisation scientifique du travail consiste à concevoir et à mettre en place des systèmes, des structures, des méthodes et des procédures qui sont nécessaires pour atteindre, dans des conditions optimales (ressources financières, humaines et techniques), un objectif spécifique. Cette approche repose sur deux concepts : l’étude des méthodes et la mesure du temps.

63
Q

Définition Étude des méthodes

A

L’étude des méthodes consiste à éliminer toutes opérations inutiles et à développer la méthode la plus sécuritaire, la plus rapide et la plus efficace en vue d’élever la productivité (inspiré de Kanawaty, 1989).

64
Q

Définition Aménagement fixe ou stationnaire

A

Ce type d’aménagement est utilisé pour réaliser un produit unique ou pour des produits qu’il est préférable de ne pas déplacer pendant la transformation (maisons, avions, bateaux…). Ce sont les ressources qui se déplaceront pour contribuer à la transformation. Elles gravitent autour du produit.

65
Q

Définition Aménagement fonctionnel

A

Ce type d’aménagement est favorisé lorsqu’il y a transformation de petites quantités d’un même produit et que l’entreprise offre un grand nombre de produits variés. Les ressources et les installations sont regroupées selon leur fonction.

66
Q

Définition Aménagement centré sur le produit

A

L’aménagement centré sur le produit est communément appelé « aménagement produit ». Dans ce cas de figure, l’aménagement des équipements est fait selon la série des opérations du processus de transformation et selon le déplacement continu des produits d’un poste de travail à l’autre. Le meilleur exemple de ce type d’aménagement est une chaîne de montage.

67
Q

Définition Aménagement cellulaire

A

Le regroupement des ressources se fait selon les exigences technologiques des produits ; on cherche à créer des familles de produits ou de pièces qui nécessitent toutes le même type d’équipement et d’expertise, d’où l’appellation cellule de travail.

68
Q

Définition Stock

A

Les stocks peuvent être définis comme des matières premières, des composants et des produits placés dans des entrepôts ou des magasins en attente d’une utilisation future. Ils permettent d’offrir aux clients le niveau de service visé par l’entreprise à un coût avantageux par celle-ci.

69
Q

Définition Niveau de service

A

Dans cet ouvrage, le niveau de service correspond au pourcentage d’occasions où le client (interne ou externe) obtient ce qu’il a demandé ou trouve sur les tablettes du magasin ce qu’il venait y chercher. Ainsi, un niveau de service de 95 % signifie que le client obtient 95 fois sur 100 ce qu’il vient chercher. Le niveau de service peut s’appliquer à l’ensemble des articles ou sur des articles en particulier.

70
Q

Définition Coûts d’achat

A

Les coûts d’achat sont directement reliés à la valeur des articles achetés. Ils sont le résultat de la multiplication du coût d’une unité par le nombre d’unités achetées.

71
Q

Définition Coûts de passation de commande

A

Les coûts de passation de commande incluent les coûts de main-d’œuvre et de tous les autres frais reliés au processus d’achat, de la détermination des besoins jusqu’à la réception de la commande.

72
Q

Définition Coûts d’entreposage

A

Les coûts d’entreposage sont évalués de différentes façons : les coût de renonciation (coûts d’opportunité), les coûts reliés à l’infrastructure de l’entreposage et de son fonctionnement et les coûts de détention des stocks.

73
Q

Définition Coûts de pénurie

A

Les coûts de pénurie correspondent aux pertes d’argent découlant d’un manque de stocks. Ils se classent en deux catégories : internes et externes à la compagnie.

74
Q

Définition SIG

A

Le SIG est un système de gestion centralisé capable de couvrir l’ensemble des activités de l’entreprise, à travers un système informatique unique et cohérent. Il organise l’ensemble des processus et des flux d’information internes, mais aussi les échanges avec les clients, les fournisseurs et tous les partenaires de l’entreprise.

75
Q

Définition Kanban

A

Terme japonais qui signifie « signal». Dans un système de kanban-RFID, le signal de reconstitution des stocks est automatiquement saisi quand le casier est vide. Les produits sont livrés en conséquence.

76
Q

Définition Planification globale

A

La planification globale consiste à déterminer la capacité à moyen terme (horizon de planification variant entre 3 et 18 mois) dont l’objectif est de déterminer la combinaison optimale des facteurs de production tels que : le taux de production mensuel, le niveau de main-d’œuvre en temps régulier et temps partiel, l’utilisation éventuelle d’heures supplémentaires, le recours au stockage pour une utilisation future, le recours à la sous-traitance et aux commandes en souffrance (backorders) en accord avec le client, etc., afin de satisfaire les prévisions de la demande exprimées en unités équivalentes, pour chacune des périodes (généralement des mois) de l’horizon de planification, et ce, en minimisant les coûts.

77
Q

L’importance de la qualité des prévisions utilisées

A

La qualité du processus de planification dépend en grande partie de la qualité des prévisions utilisées. Si le processus d’élaboration des prévisions est défaillant, cela peut engendrer un PGP non adéquat qui entraînera surplus ou pénurie. Cela a des conséquences sur l’augmentation des coûts de l’entreprise et l’image de marque de celle-ci.

78
Q

Définition La gestion de la chaîne d’approvisionnement (GCA)

A

Il s’agit de la gestion de la chaîne de valeur étendue par l’intégration de l’ensemble des processus intra et interorganisationnels et des relations entre les différents acteurs d’affaires autour de la réalisation d’un produit (biens et services), depuis l’utilisateur final jusqu’au fournisseur initial, qui fournit les biens, services et informations en vue de satisfaire les clients, tout en maximisant l’efficience du système.

79
Q

Définition Effet coup de fouet

A

Le terme « effet coup de fouet » symbolise l’amplification et les oscillations de la demande lorsqu’elle est transmise le long de la chaîne d’approvisionnement. L’« effet coup de fouet » fait ainsi référence à un phénomène relativement simple : pour absorber des variations non prévues de la demande, les entreprises ont tendance à garder des surplus de stocks par précaution

80
Q

Définition Gestion des opérations (GOP)

A

La gestion des opérations consiste à comprendre, établir, gérer et améliorer les systèmes opérationnels d’une entreprise ou d’un réseau d’entreprises afin de procurer de la valeur ajoutée au client, aux organisations et à la société.

81
Q

Définition Que veut dire l’acronyme FIRTEC3 ?

A

Fournisseurs, intrants, ressources, transformation, extrants, clients, contrôle, contraintes (internes et externes)

82
Q

Définitions Transformer

Fabriquer et Réaliser

A

Transformer Procéder à l’ensemble des opérations successives aboutissant à la réalisation matérielle d’un bien de base (généralement associé à l’industrie primaire/extraction).
Fabriquer
Procéder à l’ensemble des opérations successives aboutissant à la réalisation matérielle d’un bien. Il s’agit de la transformation des matières premières, des composants, des modules, des systèmes en produits finis (généralement associé à l’industrie secondaire/transformation).
Réaliser
Accomplir l’ensemble des opérations successives permettant d’exécuter un service généralement associé à l’industrie tertiaire.

83
Q

Définitions Indicateur de performance

A

Indicateur de performance Indice mesurable et quantifiable servant à évaluer et à comparer une action
à un moment précis.
Résultats Livrables clés provenant de la transformation (extrants).
Facteurs de production
Intrants directs
Matières premières, composants, biens, informations ou individus destinés à être transformés.
Ressources associées
Coûts, heures de main-d’œuvre, heures-machines, associés aux ressources ou aux moyens utilisés pour soutenir le processus de transformation.