La croissance économique Flashcards

1
Q

Donner la définition de la croissance de François Perroux

A

l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels

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2
Q

Qui distingue croissance (phénomène tendanciel de LT) et fluctuations économiques (variations conjoncturelles)

A

R. Solow (#1987)

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3
Q

Taux de croissance annuel moyen sur la période 1945-1973 USA

A

4

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4
Q

Taux de croissance annuel moyen sur la période 1945-1973 RU

A

3

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5
Q

Taux de croissance annuel moyen sur la période 1945-1973 FR

A

5,6

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6
Q

Taux de croissance annuel moyen sur la période 1945-1973 JAP

A

9

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7
Q

Taux de croissance annuel moyen sur la période 1870-1913 FR

A

1,6

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8
Q

Taux de croissance annuel moyen sur la période 1870-1913 JAP

A

2,5

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9
Q

Taux de croissance annuel moyen sur la période 1870-1913 RU

A

2

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10
Q

Taux de croissance annuel moyen sur la période 1870-1913 ALL

A

3,8

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11
Q

Croissance assimilée généralement à ?

A

Taux de variation du PIB en %

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12
Q

France, moyenne annuelle pour les années 1980

A

1,8

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13
Q

France, moyenne annuelle pour les années 1990

A

1,5

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14
Q

France, moyenne annuelle pour les années 2000

A

0,8

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15
Q

Pourquoi l’augmentation du PIB ne signifie pas forcément une richesse supplémentaire pour les habitants ? Que faut il utiliser dès lors ?

A

Si le PIB augmente moins vite que la population alors la richesse par habitant baisse. On utilise alors le PIB/hab comme indicateur de croissance

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16
Q

Pourquoi pour certains PED, le PIB ne constitue pas une bonne mesure ?

A

C’est la VA produite par les habitants, il ne tient pas en compte des ressources transférées entre nations alors que pour certains PED ces ressources sont importantes, il est nécessaire de prendre le Revenu National Disponible brut.

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17
Q

Quel problème la convention PIB ne prend t-il pas en compte ?

A

L’économie domestique n’est pas évaluée dans le PIB rendant difficile les comparaisons internationales (certains pays on des activités non évaluées importantes)

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18
Q

Quel problème crée le PIB en incluant la consommation de capital fixe (amortissement) ?

A

l’amortissement en capital fixe n’est pas une valeur nette crée mais un indicateur brut. Même problème avec l’investissement net, qui est le seul à participer à la croissance.

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19
Q

Qu’est ce que la croissance potentielle ?

A

consiste à rapprocher le niveau réel de l’activité de ce que l’on pourrait atteindre en utilisant pleinement les facteurs de production disponibles

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20
Q

Qu’est ce que l’écarte relatif ? (out gap) ?

A

Ecart entre PIB observé et PIB potentiel, permet de mesurer la distance qui sépare temporairement une économie du niveau de référence

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21
Q

Qui donne une définition de la croissance potentielle ?

A

Sébastien Doisy : “ la croissance maximale compatible avec une inflation stable “

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22
Q

Que se passe-til si la croissance observée est superieure à la croissance potentielle ?

A

Il y a inflation (voir Doisy) On chercher à utiliser davantage de produits que l’économie n’est capable de fournir => Les prix augmentent D>O. La croissance potentielle est celle que l’on pourrait atteindre sans déclencher d’accéleration de l’inflation

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23
Q

Facteur à CT et MT qui pourraient favoriser l’augmentation de la croissance potentielle?

A

Taux d’investissement et taux d’emploi. Accroissement de l’investissement ou augmentation de la durée d’utilisation des équipements ou baisse du chômage structurel ou augmentation des taux d’activité permettent d’augmenter le niveau de la production nationale

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24
Q

Facteurs à LT qui pourraient favoriser l’augmentation de la croissance potentielle ?

A

Evolutions technologiques et amélioration de la qualité des facteurs (augmentation du capital humain).

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25
Q

Que peut-on dire de l’UE et de sa croissance potentielle?

A

Trop faible par rapport aux USA. Essentiellement un problème d’offre. Pour augmenter la croissance potentielle cela suppose d’inscrire dans la durée une politique visant à agir sur les caractéristiques structurelles de l’économie. Le Conseil européen de mars 2000 (Lisbonne) s’inscrit dans cet objectif en souhait faire de l’Europe l’économie de la connaissance la plus dynamique au monde. Cela passe par une amélioration de l’emploi (taux d’emploi et taux de chômage) et par le progrès technologique. Il s’agit aussi d’agir sur le niveau moyen de formation de la m.o. (taux de scola). Mais cela s’est soldé sur un échec.

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26
Q

Pourquoi peut-on dire que la croissance soutenue et durable est un phénomène récent ?

A

Emerge avec la RI au début du XIXe siècle

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27
Q

Quel économiste et historien a effectué des travaux pour l’OCDE sur des phases de croissance mondiale ?

A

Angus Maddison

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28
Q

Que peut-on dire sur la progression du revenu par habitant ?

A

La progression entre 1500 et 1820 du revenu par habitant serait 30 x inferieure à celle constatée entre 1820 et nos jours

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29
Q

Quelle est l’année du décollage économique ?

A

1820

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30
Q

Caractériser et définir dans le temps la première période du trend de croissance

A

A. Maddison : 1820-1870, mise en place d’un capitalisme libéral dans les pays développés. La croissance européenne représente 2/3 de celle du monde. Cela s’explique par la RI en provenance du RU (commencement fin XVIIIe) qui fait passer à des formes modernes de production fondées sur le machinisme, l’usine, la recherche de l’innovation et la relation salariale

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31
Q

Caractériser et définir dans le temps la deuxième période du trend de croissance

A

A. Maddison : 1870-1913 : conjonction entre la 2e révolution industrielle autour d’innovations majeures comme le moteur à explosion ou l’electricité et par le rattrapage de certains pays à industrialisation tardive comme ALL dans un contexte de “première mondialisation” des échanges et de marchés des capitaux (Expression de Suzanne Berger)

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32
Q

Caractériser et définir dans le temps la troisième période du trend de croissance

A

A. Maddison : 1913-1950, ralentissement relatif du rythme de croissance alors même qu’il y a des gains de productivités élevés du fait de l’extension de la production de masse (Taylorisme) en raison du contexte historique 2 GM et crise de 1929

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33
Q

Caractériser et définir dans le temps la quatrième période du trend de croissance

A

A. Maddison : 1950-1973 Age d’or de la croissance avec le trend le plus élevé. Ce sont les 30 glorieuses selon le titre du livre de Jean Fourastié (1979), période exceptionnelle par sa durée et haut niveau de croissance économique

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34
Q

Caractériser et définir dans le temps la cinquième période du trend de croissance

A

A. Maddison : 1973 - , période qui apparait moins comme une période de crise qu’un retour au trend observé depuis 2 siècles. Le taux de croissance du PIB en Europe entre 1820 et 1998 a été de 2,13% / an +- identique au taux de croissance entre 1973 et 1998 : 2,11%/an

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35
Q

Titre, année et nom du rapport de A. Maddisson

A

L’économie mondiale : une perspective millénaire, OCDE (2001)

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36
Q

Qui distingue des étapes dans la croissance économique ? Quelles sont-elles ?

A

Walt Withman Rostow, chaque pays passe par une série d’étapes similaires, et les écarts entre nations dépendent du moment où s’effectue le décollage économique. 5 étapes de la croissance économique (1960) :
- société traditionnelle
- les conditions préalables au décollage économique
- le décollage ou take off
- la maturité
-l’ère de la consommation de masse
Croissance quasi absente de la première étape, elle apparait lors de la 2e quand des changements structurels interviennent comme dans l’agriculture où les gains de productivité s’élèvent. Etape décisive : take off, moment où la croissance devient un phénomène auto entretenu. Forte hausse de l’investissement, mise en place d’institution politiques et sociales favorables à l’expansion, développement des secteurs moteurs dans l’industrie. Durant les deux dernières étapes, production et consommation de masse, taux de croissance continue à s’élevr

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37
Q

Quand est-ce que le take off anglais débute?

A

1783-1802

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38
Q

Quand est ce que le take off français débute?

A

1830-1860

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39
Q

Quand est ce que le take off allemand débute?

A

1850-1873

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40
Q

Qui critique W.W. Rostow ? Pourquoi ? Raisons ?

A

Alexander Gerschenkron, cela suppose un processus unique de croissance valable dans tous les pays. Plus un pays connait un retard important par rapport au précurseur (l’Angleterre), + les caractéristiques de ce décollage économique s’éloigne du modèle britannique.
Dans les pays d’industrialisation tardive, les taux de croissance observés sont généralement plus importants (USA, ALL, JAP fin XIXe) pour trois raisons :
- politique volontariste pour combler le retard
- bénéficie de l’avance technologique des pays précurseurs (copie technologique)
- politique commerciale aggressive (pour profiter du pv d’achat élevé des pays précurseurs et protection du marché intérieur)

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41
Q

Quelle est la célèbre courbe qui prend en compte les inégalités (ordonnée) et le revenu (abscisse) ?

A

C’est la courbe de Simon Kuznets, en U inversé, les inégalités ont tendance à s’accroitre durant le processus de développement dans une première phase puis, ont tendance à décroitre dans les sociétés développés. Les inégalités de revenu sont dans un premier temps inéluctables pour permettre l’accumulation de capital, l’épargne d’un petit groupe à revenus élevés est nécessaire durant la phase de décollage. En revanche, dans les sociétés développées, la mise en place progressive d’un système de protection sociale et la dynamique de la société de consommation ont tendance à diminuer les inégalités tout en favorisant la croissance. Mais, durant les 30G, on constate que la courbe de Kuznets n’est plus vérifiée dans l’ensemble des pays développés. La relation n’est pas mécanique, dépend du contexte institutionnel et politique.

42
Q

Qui confirme la relation de Kuznets ? En quoi nuance-t-il cela ?

A

Jean Luc Gaffard en 2012, la période de croissance forte qui a suivi la SG mondiale s’est accompagnée d’une très forte baisse des inégalités. C’est ce que Paul Krugman appelle la “grande compression”.
En revanche, sur la période récente, les inégalités sont à la hausse, il s’interesse notamment aux USA avec sur la période 1993-2000 : 1% des ménages les plus riches ont capité 45% de la croissance. 2000-2006, 1% des ménages les plus riches ont capté 73% de la croissance.

43
Q

Durant quelles décennies se développe le club de Rome ?

A

1960 et 1970

44
Q

Quels sont les économistes membres du club de rome ? Que font-ils ?

A

Dennis Meadows, directeur du MIT (à l’époque). Ils construisent un modèle du monde pour faire apparaitre les tensions sur les ressources naturelles disponibles. Publication d’un premier compte rendu en 1972 “ Halte à la croissance “ pour mettre en garde face à l’épuisement à un rythme élevé des ressources naturelles.

45
Q

Que dit le deuxième rapport du CdR ?

A

intitulé “stratégie pour demain”, il donne des moyens d’action appropriés à chacun des 10 grandes régions du monde.

46
Q

Que dir le troisième rapport du cdR ?

A

intitulé, “ Nouvel ordre économique mondial “ (1976), connu sous le nom de RIO, traite de l’élimination des inégalités qui existent dans le système des relation actuelles entre nations et groupes sociax.

47
Q

Pourquoi l’inquiétude soulevée par le cdr est-elle passée au second plan ?

A

Aves les deux chocs pétroliers et le ralentissement de la croissance entre 1980 et 1990, les préoccupations ont changé.

48
Q

Citer quelques catastrophes qui ont pu alerter l’opinion publique

A

La crise du pétrole en 1974, la marée noire d’Amoco Cadiz en 1978 au large de la Bretagne, l’explosion d’une usine chimique à Bhopol en Inde en 1984, l’explosion d’un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine en 1986

49
Q

En quoi la question de la couche d’ozone a-t-elle était résolue ?

A

Elle a été résolue par l’interdiction des CFC (chloro-fluoro-carbones) notamment utilisés dans les appareils frigorifiques

50
Q

En quoi peut-on dire que les discussions récentes en matière d’environnement sont des échecs ?

A

Les conférences de Copenhague en 2009, de Caucun en 2010 et de Rio en 2012, n’ont abouti sur aucun dispositif contraignant prenant la suite du protocole de Kyoto (engagements qui prennent fin en 2012)

51
Q

Quel ancien président de la banque mondiale face au changement climatique qui menaces toutes les populations dans leur accès à l’eau, la production de vivres, l’accès à la santé, les sols, l’environnement…

A

Nicholas Stern

52
Q

Pourquoi peut-on dire que la question du rapport entre croissance économique et environnement n’est pas nouvelle ?

A

La loi de la population de Malthus et l’état stationnaire de Ricardo. Constitue une première prise en compte des contraintes naturelles qui pèsent sur la croissance. + Tard, Stanley Jevons publie en 1865, “The Coal Question” sur la question charbonnière, où il s’interesse aux conséquences pour la GB de l’épuisement des mines de charbon.

53
Q

Lors de quelle conférence des nations unies met-on en avant le concept d’éco-développement ? Qui va populariser ce terme ?

A

Lors de la conférence de Stockholm en 1972, il sera ensuite popularisé par Ignacy Sachs

54
Q

En quelle année et qui propose une définition du développement durable (sustainable development) ?

A

En 1987, le rapport présidé par Gro Harlem Bruntland propose la définition suivante : “le développement durable est un développment qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations future à répondre aux leurs “ Rapport qui servira de base à la conférence de Rio de 1992 (sommet de la terre).

55
Q

Quelles sont les deux conceptions de la soutenabilité ?

A

Soutenabilité faible ou forte

56
Q

Qu’est ce que la soutenanbilité faible ?

A

Conception qui considère que les capitaux (humains, naturels, physiques) sont substituables. Il faut laisser le marché agir en impulsant une politique environnementale adaptée, ce qui permettra d’assurer la croissance soutenable. Cela passe en autre par des incitations appropriées : taxation, réglementation des marchés et quotas d’émissions. C’est une conception optimiste qui repose sur la courbe de kuznets environnementale cad, en début de période de croissance, la dégradation de l’environnement va de paire avec l’augmentation de la production, puis l’impact négatif régressera avec la croissance qui se poursuivra.

57
Q

Qu’est ce que la soutenabilté forte ?

A

conteste la substituabilité des trois types de capitaux et souligne la spécificité du capital naturel. Il est necessaire de mettre en place des contraintes dans la gestion de ce capital. Notamment en limitant les prélèvements des ressources naturelles à leur capacité de régénération. Limiter les émissions de produits polluants à la capacité d’absorption de la nature. Limiter les prélèvements des ressources non renouvelables. Approche sceptique à l’égard du marché comme moyen de gestion du capital naturel. La marchandisation risquant de provoquer des excès.

58
Q

Quel mouvement remet en cause l’idée de développement durable ?

A

Certains courants de l’opinion en viennent même à l’idée de développement durable et se prononcent en faveur de la “ décroissance soutenue “ en se réclament des travaux de l’économiste Nicholas Georgescu-Roegen. Auteur de La décroissance. Entropie, écologie, économie (1995). Il faut remettre en question notre conception de la production et de la consommation, en finir avec le productivisme, mettre l’accent sur la qualité de vie plus que la quantité de B et S que l’on peut acquérir.

59
Q

Croissance intensive

A

les facteurs de production sont utilisés de manière plus efficace, la production augmente plus rapidement que la quantité de facteurs. Repose sur des rendements d’échelle croissants. La croissance repose donc sur des gains de productivité

60
Q

Croissance extensive

A

L’augmentation du PIB est proportionnelle à la hausse de la productivité des facteurs utilisés. Pour doubler la production, il faut multiplier les quantités de L et de T par 2. Les rendements sont constants.

61
Q

Qui donne une définition de la croissance ?

A

François Perroux

62
Q

Caractériser la baisse de la durée du travail en France

A

Depuis la fin du XIXe, on est passé de 3000 à 1461 heures par an entre 1896; 2004. Cette baisse du temps de travail et le temps partiel viennent contrebalancer l’augmentation du nombre d’actifs en France depuis 2 siècles. La croissance à LT ne s’explique donc pas par une augmentation de la quantité de travail mais par une plus grande efficacité. La

63
Q

La productivité horaire à été multipliée par….

A

16 entre 1896 et 1996

64
Q

Par qui a été introduite la notion de capital humain ?

A

Théodore William Schultz (#1979)

65
Q

Par qui a été précisé la notion de capital humain?

A

Gary Becker (#1992)

66
Q

Qu’est ce que le capital humain ?

A

Stock de compétences valorisables économiquement, intégrés par les individus, il s’agit de connaissances acquises par l’éducation, l’expérience mais aussi par le savoir faire contribuant à améliorer la santé et de façon générale l’efficacité productive.

67
Q

Qu’est ce que le capital naturel ?

A

[] des ressources naturelles et + largement des caractéristiques de la nature

68
Q

Qu’est ce que le capital physique produit ?

A

correspond aux machines, aux outils, aux bâtiments (=CF)

69
Q

Qu’est ce que le capital social et institutionnel ?

A

correspond aux relations sociales et aux institutions servant de cadre à l’activité économique

70
Q

Définition générale du PT

A

[] des innovations entrainant une amélioration qualitative des facteurs de production mais aussi des méthodes de production, de l’organisation du travail ou du marché.

71
Q

Comment mesure-t-on la productivité globale des facteurs ?

A

Rapport entre le production et le volume total de facteurs utilisé

72
Q

Comment les néoclassiques définissent-ils le PT ?

A

[] des élément qui permettent d’augmenter la production à volume de L et de K inchangé. Pour Robert Solow (#1987), c’est le résidu c’est à dire la part inexpliqué de la croissance ne fois que l’on a pris en compte l’augmentation des facteurs de production.

73
Q

Comment appelle-t-on aussi le résidu ?

A

C’est le PT autonome, comme un 3e facteur distinct du capital et du travail, indépendamment des comportements économiques des agents.

74
Q

Comment qualifier l’approche d’un PT exogène ?

A

C’est la “mesure de notre ignorance” selon Moses Abamovitz

75
Q

Travaux menés sur la croissance et le PT ?

A

Jean Jacques Carré, Pierre Dubois et Edmond Malinvaud, en 1972 reprennent la méthodologie de R. Solow (#1987) dans la croissance française. Montrent que si la croissance s’explique par la seule augmentation du volume des facteurs alors elle aurait été de 1% et non de 5% en moyenne. Ils intègrent d’autres variables comme le niveau d’instruction, âge de la main d’ouvre et le rajeunissement du capital mais il reste encore 1 résidu : une part de la croissance inexpliquée par l’augmentation du volume des facteurs de 2,5 points (soit la moitié de la croissance)

76
Q

Quelles interpretations sur le ralentissement de la productivité globale des facteurs à la fin des 30G et baisse de la productivité du capital ?

A

Pour l’Ecole de la régulation, le ralentissement des gains de productivité serait à l’origine de l’affaiblissement de la croissance.
Pour Paul Dubois, le ralentissement de la croissance implique une baisse de la productivité du capital car le capital est un stock, le renouvellement n’est pas soumis au même rythme que la conjoncture : la baisse de la productivité du capital ne signifie pas qu’il devient - efficace mais qu’il est moins utilisé en période de crise.

77
Q

Pourquoi peut-on dire qu’une innovation n’entraine pas toujours une augmentation de la productivité des facteurs et donc de la croissance ?

A

C’est le paradox de Solow (#1987), “les ordinateurs sont partout sauf dans les statistiques de productivité”. Il y a en effet des lenteur dans la mise en place au sein d’une organisation du travail, elle doit être modifiée en profondeur pour en bénéficier réellement.

78
Q

Quelle étude confirme le résultat du Paradoxe de Solow ?

A

Une étude menée par Philippe Azkenazy montre que dans les différentes branches de l’économie américains dans les années 1980, leur différence de productivité demeurait expliquée par la capacité à combiner innovation et changement organisationnel.

79
Q

Quel pays a fondé sa stratégie sur le R&D (innovation) ?

A

La Finlande, avec 1% en 1990 et3,49% de son PIB en 2003, consacré à la R&D.

80
Q

Quelles sont les limites à la croissance pour D. Ricardo ?

A

Pour D. Ricardo, l’économie tend vers un état stationnaire c’est à dire un niveau maximal de production au delà duquel le taux de croissance est nul. Cette analyse repose sur la loi des rendements décroissants. L’augmentation de la production pour faire face à l’accroissement de la population oblige à mettre en culture des terres moins fertiles ce qui a pour effet de faire baisser les rendements de la terre et donc provoque une augmentation de la rente versée aux propriétaires fonciers. Cela provoque également une augmentation des salaires conformément à la théorie ricardienne de la rente différentielle. L’augmentation des salaires provoque 1 répartition des revenus défavorables au profit.Il baisse régulièrement ce qui fait baisser l’investissement et donc fait avancer la croissance vers 0. La solution est une politique libre échangiste pour retarder cela (baisse du prix naturel du travail). Théorie reprise par T.R. Malthus : la baisse tendancielle de la croissance s’explique par la loi de population.

81
Q

Pourquoi peut-on dire que Smith envisage une croissance indéfinie ?

A

Dans la recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), il analyse la division du travail, source de croissance des richesses. Celle ci crée des gains de productivité, source de croissance durable. La taille du marché qui s’accroit est rendu possible par la baisse des couts de production (cercle vertueux) qui débouche sur l’accroissement des marchés qui incite les entreprises à investir et à augmenter encore la division du travail pour y répondre. Il perçoit les gains apportés par le PT mais ses analyses se limitent au secteur manufacturier.

82
Q

Qui va continuer en quelque sorte l’oeuvre de Smith ?

A

Allyn Young, étend la division du travail entre les branches. Raisonnement qui repose sur l’apparition de nouvelles méthodes productives appelées méthodes détournées de production qui divise le processus de productif en davantage d’étapes. Par exemple : créant des marchés de sous-traitance. A chaque étape les couts baissent avec l’augmentation de la taille des marchés, source d’économies d’échelle. C’est un processus cumulatif favorable à la croissance : plus la division du travail augmente entre branches, plus apparaissent des opportunités de création de nouveaux marchés davantage spécialisés donc plus efficaces.

83
Q

Pourquoi le modèle de Solow apparait comme une référence dans les études économétriques ?

A

Car il permet l’intégration du PT dans un cadre néoclassique. Il reprend l’idée propre aux classiques d’une convergence vers l’état stationnaire en l’absence de PT.

84
Q

Quelles sont les principales hypothèses du modèle de R. Solow (1956)

A
  • le produit national est donné par une fonction de production Cobb-Douglas à facteurs substituables ;
  • les prix des biens et des facteurs sont flexibles
  • les rendements d’échelle sont constants ;
  • la totalité de l’épargne est investie ;
    la productivité marginale du k est décroissante donc la production croit moins vite que le stock de capital ;
  • le PT est exogène c’est un résidu.
85
Q

Quels caractères présente la croissance chez R. Solow ?

A
  • La croissance est stable et équilibrée en raison des hypothèses de flexibilité des prix et de substituabilité des facteurs : les mécanismes de marché ajustent les prix aux quantités de facteurs disponibles.
  • Si le PT est nul, la population stable et le taux d’S constant alors la croissance économique tend vers 0. La production augmente moins vite que le stock de capital, or celui ci se déprécie, il faut donc consacrer une part toujours plus grande de l’investissement brut à amortir le capital, jusqu’à un seuil où la croissance est nulle car la totalité de l’investissement sert à l’amortissement.
86
Q

Comment l’économie peut elle reculer provisoirement le passage à l’état stationnaire dans le modèle de Solow ?

A

En augmentant sa population ou son taux d’épargne mais cela ne modifie pas le mécanisme. Seule une hausse continue du facteur résiduel, le PT peut expliquer que la croissance se maintienne durablement. Une croissance durable s’explique par un facteur dont one ne connait pas la cause : le PT exogène apparait donc comme une “ manne tombée du ciel “

87
Q

Sur quelles hypothèses repose le modèle Harrod-Domar ?

A
  • Rigidité du coefficient de capital (il faut augmenter dans la même proportion la quantité de travail et de capital pour produire davantage car les facteurs sont complémentaire)
  • pour produire plus, il faut investir avec 2 effets :
  • effet revenu sur la D : selon le multiplicateur keynésien qui dépend de la propension à S (ou à C puisque les 2 sont complémentaires)
  • effet de capacité, c’est à dire une augmentation de l’offre dans une proportion fixée par le coefficient de capital.
88
Q

Pourquoi peut-on observer une croissance déséquilibrée dans le modèle d’Harrod-Domar ?

A

Car rien ne garantit que l’augmentation de la demande et de l’offre se compensent car le taux d’épargne et le coefficient de capital sont des variables indépendantes.

89
Q

Pour le plein emploi est-il aussi improbable dans le modèle Harrod Domar ?

A

Car il dépend d’une 3e variable indépendante, l’augmentation de la population active.

90
Q

Pourquoi faut-il que l’Etat intervienne ?

A

Il faut que l’Etat intervienne pour maintenir l’économie au voisinage d’un sentier de croissance de plein emploi.

91
Q

Pourquoi pour le modèle HD, la croissance est-elle instable ?

A

Car les déséquilibres ont tendance à s’accentuer. Ex : une croissance supérieure aux prévisions d’équilibre incite les entrepreneurs à investir d’avantage pour répondre à la demande imprévue, ce qui augmenter ecore la demande en raison de l’effet multiplicateur et donc le déséquilibre initial. La croissance est, selon l’expression d’Harrod, “ sur le fil du rasoir “ car un léger déséquilibre a tendance à s’accentuer irrémédiablement.

92
Q

Pourquoi doit on relativiser l’instabilité de la croissance pour Nicolas Kaldor ?

A

Il constate que le taux d’S global dépend du partage entre salaires et profits, car les salariés ont un taux d’S inférieur à celui des détenteurs de K. Une faible croissance entraine le sous-emploi, et une répartition des revenus plus favorable aux profits ; cela augmente le taux d’S global, donc la croissance. A l’inverse une croissance trop rapide et inflationniste réduit la part des profits et donc le taux d’S global. L’Etat doit donc mener une politique des revenus judicieuse pour conduire la croissance vers sont niveau d’équilibre et de plein emploi.

93
Q

Qui a élaboré le modèle AK ?

A

Kenneth Arrow et Marvin Frankel

94
Q

Présenter le modèle AK

A

Le stock de capital agrège le capital humain, physique, intellectuel. C’est un modèle néoclassique sans rendements décroissants. L’analyse d’Arrow repose sur l’apprentissage par la pratique : “lorsque les individus accumulent du capital, l’apprentissage par la pratique crée du progrès technique qui tend à accroitre la Pm du K.” Philippe Aghion et Peter Howitt. La fonction de production est de type Y = AK où A correspond à la PmK. Dans la version de Frankel, le modèle suppose une concurrence parfaite et une substituabilité des facteurs de production et une croissance à LT qui dépend tu taux d’S comme dans le modèle HD. La croissance est aussi liée aux externalités positives qui résultent des connaissances générées par les firmes à l’occasion de l’accumulation du capital. Si les externalités positives l’emportent sur les rendements décroissants propres à chaque facteur capital, on aboutit à une croissance explosive. Si les externalités positives sont inférieures à l’effet des rendements décroissants le taux de croissance à LT est nul, on aboutit aux même conclusions que le modèle de Solow. Si l’effet des externalités de connaissance est égal à l’effet des rendements décroissants on retrouve le modèle d’Harrod-Domar, avec un croissance sur le fil du rasoir. A la différence du modèle HD, une hausse du taux d’S augmenter le taux de croissance de façon permanente.

95
Q

Qu’est ce que la croissance endogène ?

A

Explication de la croissance par des variables internes au modèle et non par une variable exogène inexpliquée comme le PT autonome. Théories apparues dans les années 1980, remise en cause du modèle de Solow (#1987) par Paul Romer et Robert Lucas (#1995). Théorie qui garde un cadre néoclassique avec des agents supposés avoir des anticipations rationnelles. Ces théories refusent l’idée d’un épuisement naturel de la croissance vers un état stationnaire. Grace aux rendements croissants et externalités positives.

  • Les facteurs de la croissance mis en avant par ces modèles comme la technologie ou le k humain ne perdent pas de leur efficacité au cours du temps, pas plus qu’ils ne s’usent contrairement au k physique. Ils peuvent donc être accumulés et ces facteurs gagnent en efficacité car ils ont des rendements croissants : il est plus facile d’acquérir de nouvelles connaissances si l’on possède déjà un stock élevé de connaissances. La croissance de pays au niveau technologie élevé et la mo qualifiée sera donc supérieure à celle de pays moins développés, ce qui expliquerait la divergence de la croissance au Nord et au Sud aujourd’hui.
  • Externalités positives : dans la croissance quand les investissements d’un agent bénéficient à d’autres agents que que et effet done lieu à une relation marchande. Les investissement publics dans le recherche ou la santé ont des externalités positives car ils améliorent le capital humain et les connaissances utilisées par les entreprises.
96
Q

Quels sont les 3 grands modèles de croissance endogène ?

A

— Paul Romer : la croissance repose sur le caractère endogène du PT, généré par l’investissement dans la R&D. Les découvertes réalisées grâce à la recherche développement bénéficient à tous donc ces investissements sont source d’externalité positive
— Robert Lucas met en avant l’accumulation de k humain dans l’explication de la croissance endogène car c’est un facteur dont l’efficacité est cumulative (les compétences ne s’usent pa et qui est source de rendements croissants.
— Robet Barro, le niveau des dépenses publiques est une source de croissance endogène, puisque les investissements publics entrainent des externalités positives, comme l’avait déjà remarqué A. Smith. L’Etat est inefficace pour agir sur la conjoncture économique par le déficit public. En revanche, une augmentation des dépenses publiques s’avère efficace pour améliorer la croissance, en fixant un niveau optimal tek que le budget soit durablement équilibré et que les externalités positives engendrées par les dépenses publiques soient supérieures à l’impact négatif des prélèvements publics sur l’activité économique.

97
Q

Le modèle de Barro (1990)

A

Centré sur la variété des biens. L’innovation provoque une croissance de la productivité en créant de nouvelles variétés de biens (inputs intermédiaires notamment) qui conduisent à une spécialisation accrue des travailleurs. Les nouvelles variétés proviennent des investissements en recherche/développement induits par le souci de s’approprier une rente de monopole. Les innovations sont considérées comme non rivales mais excluables. Chaque innovation suppose des couts irrécupérables cela implique que les marchés ne sont pas parfaitement concurrentiels mais caractérisés par une concurrence monopolistique.

98
Q

Le modèle d’Aghion et Howitt

A

qualifié de néoschumpétérien, centré sur le processus de destruction créatrice. Les innovations améliorent la qualité et rendent obsolètes les biens et les techniques de production antérieurs. Une croissance plus rapide implique généralement un taux de renouvellement des firmes plus élevé parce que le processus de destruction créatrice génère l’entrée de nouveaux innovateurs et la sortie des innovateurs précédents. L’innovation a deux inputs : les dépenses d’innovation de l’innovateur privé et le stock de connaissances publiquement disponibles qui résulte de l’action des innovateurs précédents. L’effet de Gerschenkron : les pays qui sont loin de la frontière technologique mondiale obtiennent un gain plus importants grâce aux innovations.

99
Q

Qui insiste sur le contexte favorable à l’exploitation économique des inventions ?

A

David Landes montre que la civilisation occidentale a connu à partir du XVIe siècle un contexte favorable à l’exploitation économique des inventions alors que d’autres civilisations avaient développé auparavant des compétences techniques supérieures comme la Chine + Kenneth Pomeranz.

100
Q

Qui montre que le développement d’innovations est plus rentable si leur exploitation économique est protégée par des brevet ?

A

Douglas North #1993, méthode appelée cliométrie combinant analyse quantitative de la croissance et recherches sur les facteurs institutionnels. Le décollage économique de l’Angleterre s’expliquerait par son avance institutionnelle et l’adoption précoce de lois protégeant la propriété : 1ere loi sur les brevets d’invention en 1623 contre 1791 en France.

101
Q

Quels sont les deux modèles de capitalisme qui ont su rapidement tirer profit des nouvelles technologies de l’info et de la communication ?

A

Pour Robert Boyer :

  • le capitalisme américain grâce à sa grande flexibilité de son marché du L et dynamisme de ses entreprises
  • Capitalisme scandinave : flexibilité interne des entreprises