Crises économiques (Benvenuti) Flashcards
Qu’est ce qu’une crise au sens large ?
Période de dépression ou de stagnation durable de l’activité économique
Qu’est ce qu’une crise au sens strict ?
Processus de retournement du cycle, arrivé en son point le plus haut, qui interrompt la phase d’expansion et précipite l’économie dans une phase de dépression.
Qu’est ce qu’une dépression ?
Phase du cycle durant laquelle on assiste à une contraction cumulative de l’activité. Baisse de la demande et de la production, entrainant une baisse des revenus réels et conduisant à une hausse chu cômage. Sa durée peut être longue. Exemple :1930
Qu’est ce qu’une recession?
Phase du cycle durant laquelle, on assiste à un ralentissement de l’activité économique ou stagnation de la production, cette baisse de production est limitée par son ampleur et sa durée. L’admnistration économique américaine considère qu’il y a récession quand le PIB réel stagne ou baisse pendant au moins 2 trimestrers consécutifs. A la différence d’une dépression qui est une contraction cumulative et forte de l’activité économique. Exemple : Milieu des années 1970.
Donner quelques interprétations des crises pour les économistes canoniques
- JB Say : impossibilité des crises généales ;
- Ricardo : acceptation de la loi des déboiuchés et la baisse des profits qui doit conduire à un état stationnaire ;
- Sismondi et Malthus qui acceptent l’hypothèse de crises de débouchés ;
- Malthus : S > C
- Simondi : inégalités des revenus
- Keynes reprendra les hypothèses de ces derniers contre la vision des Klassiques
- Marx : processus d’évolution à LT du mode de production capitaliste qui conduira à la chute du capitalisme.
Qu’est ce qu’un site de Juglar ?
C’est un cycle majeur mis en avant par Clément Juglar qui énonce le concept de fluctuation économique il a publié à la suite d’une étude descriptive menée aux États-Unis en Angleterre et en France en 1162. Son hypothèse principale c’est que le retournement de tendance est un mécanisme interne endogène et non exogène à l’activité économique. Il va répertorier des séries de mouvements autour d’un cycle centré sur une période de 8 à 10 ans et va distinguer deux phases et deux brefs moments de retournement : l’expansion qui est une forte croissance liée à une forte demande, vient ensuite le premier retournement qui est moment bref brutal lié à une surchauffe. On arrive alors à la phase numéro 2 qui est caractéristique d’une dépression lorsque l’offre est supérieure à la demande, il y a baisse des indicateurs économiques une baisse des prix et des salaires. Cela permet une un assainissement de l’économie. Vient ensuite une reprise, le retournement numéro deux qui annonce une nouvelle phase d’expansion avec un nouveau cycle.
Qu’est ce qu’un Cycle de Kitchin ?
Cycle mineur mis en avant pas Joseph Kitchin En 1923 où il étudie les fluctuations des taux d’intérêt et des prix de gros aux États-Unis sur la période 1890 1922. Il énonce l’idée de cycle mineur d’une durée de 40 mois, avec deux phases, la phase d’accélération et de décélération. Ces phrases seraient liées à la gestion des stocks des entreprises. Quand les entreprises stockent elles produisent plus, quand les entreprises liquident, elles produisent moins, il y a donc une baisse de la production. On considère qu’il y a deux Kitchin dans un Juglar.
Combien de cycles Juglar de 1837 à 1937 ?
Alvin Hansen détect 12 juglar de 8,33 années
Quelles sont les différentes formes d’inflation ?
Les différents niveaux d’inflation :
Stabilité des prix : taux d’inflation inférieur à 2% ;
Inflation rampante : 3 à 4% par an ;
Inflation ouverte : 5 à 10% de hausse (avec des pointes à 20%) ;
Inflation galopante ou hyperinflation : plus de 20%.
Analyse de Schumpeter ?
Joseph Aloïs Schumpeter va étudier les cycles d’innovation comme un processus discontinu grappe. Il distingue deux chefs d’entreprise, les innovateurs et les imitateurs qui vont se livrer une concurrence de un pitoyable. Lorsque les profits diminuent et que le risque augmente il y a alors épuisement de la gloire de ce qui a des répercussions sur l’activité économique qui rentre alors dans une période de récession de dépression jusqu’à ce qu’une nouvelle vague apparaisse. Pour lui, l’évolution de l’activité passe par une phase d’expansion, de récession, de reprise etc Il reconstitue le cycle de Kondratieff en termes de croissance et de progrès technique. Il y a récurrence de vague et de cycles longs. Il va distinguer plusieurs recycle :
– 1789 – 1848 : révolution industrielle du vapeur
– 1848 – 1896 : chemins de fer et l’acier
– 1896 1939 : automobile, électricité et industries chimiques.
Quel est le déclenchement de la crise des années 1970 ?
Crise des années 1970, succède une période faste, celle des 30 glorieuses de croissance de la productivité et de la production important. Le chômage est faible l’inflation est rampante. La rupture ce déroule au début des années 1970, alors que la croissance est encore très forte, à l’époque les marchés pétroliers sont contrôlés par les multinationales américaines et britanniques “cet major », la production est élevée et le prix est bas. Cela est stimulé par une croissance et une production de 4000 cherchant à répondre à une croissance forte. En 1960 la création de l’OPEP à Bagdad où les membres contrôlent 80 % de la production de pétrole brut mondial de dispose pas de pouvoir réel sur la fixation des prix et l’utilisation qui sont entre les mains regroupe pétroliers. La guerre israélo-arabe du Kippour en 1973 conduits les pays arabes producteurs de pétrole a utilisé comme arme économique et politique le pétrole. Cela est favorisé par une nationalisation en Irak en Algérie et en Syrie qui vont décider de réduire. Les exportations de pétrole faisant ainsi baisser l’offre. De plus un embargo à l’encontre des alliés Israël vaporisait une offre < à la demande, faisant augmenter le prix du pétrole de trois dollars en 1973 à 15 $ en 1974 (le baril). C’est ce que l’on peut appeler une stratégie de cartel. À la fin de 1973, le choc pétrolier freine la croissance économique mondiale avec une inflation par les coûts qui aggravent le déficit commercial. Mais le choc pétrolier n’explique pas à lui seule la crise économique. On remarque une baisse de la productivité et une déstabilisation du système monétaire qui accélère l’inflation. Le choc pétrolier est un détonateur plus qu’un acteur majeur de la crise.
Quelles sont les caractéristiques de la crises des années 1970 ?
_ Les caractéristiques de la crise de 1970 :_
– l’inflation ne fléchit pas, elle s’accélère avec un taux annuel moyen de 10,5 % en France sur la période 1973 – 1979. Cela est dû notamment au premier choc pétrolier, à une croissance des salaires supérieurs à la productivité du travail. L’inflation qui conduit l’employeur a augmenté les prix pour ne pas baisser les profits.
– Les agents économiques anticipent une façon encore plus forte et augmente donc leur consommation au détriment de l’épargne. Le taux d’intérêt est faible lié à l’inflation.
– La croissance fléchit sans baisse du PIB pendant plusieurs années. Augmentation du chômage dans tous les PDEM. Inflation plus stagnation égale stagflation.
– Le pouvoir d’achat ne diminue pas et au contraire il augmente. Le taux d’épargne diminue ce qui soutient la consommation jusque la fin des années 1970.
– Le deuxième choc pétrolier de 1979 liées à une crise sociale en Iran avec l’élimination du schah provoquent l’arrêt des exportations de l’Iran alors que la demande est importante, augmentation du prix du pétrole de l’OPEP passant de 13 $ à 34 $ en 1980. Mais les et des PDEM ont débuté des politiques de conversion énergétique avec le développement du nucléaire. Le deuxième choc a donc un impact plus, parce que les pays exportateurs de pétrole achètent des biens industriels aux PDEM. Cela donc que compensent les effets négatifs.
– L’augmentation du nombre de producteurs et les différents au sein de l’OPEP conjugué à une faible croissance de la consommation de pétrole provoque un contre-choc en 1984, qui s’accentue en 1985 avec la baisse du cours du dollar. Ce contre-choc favorise la désinflation et diminue les exportations vers les pays producteurs de pétrole. La seconde moitié des années 1980 : reprise économique avec une baisse du chômage provisoire. Mais au début des années 1990, la désinflation se confirme une nouvelle récession débouche sur une augmentation du chômage. La reprise sera réelle à la fin des années 1990.
Analyse de Marx.
L’analyse de Marx a pour point de départ l’analyse des rapports de production capitaliste, l’exploitation des prolétaires. Les capitalistes extorquent une plus-value, le but étend de réaliser le taux de profit le plus important. La concurrence entre les capitalistes et les conflits entre producteurs et capitaliste concernant le partage de la valeur ajoutée qu’on voit aucune baisse tendancielle du taux de profit. Cela est également dû à la faiblesse de la demande du à l’antagonisme de classes. Les capitalistes sans pression sur les salaires, ils ne doivent pas augmenter. Cette concurrence entre capitaliste conduit à une tendance à une surproduction, leur étant supérieure à la demande. Ce qui aggrave la situation des capitalistes, qui voit le taux de profit diminuer provoquant une sur accumulation du capital. Cela débouche sur une situation de crise il y a place des prix de la production et de pouvoir d’achat. Une partie du capital est sacrifiée, dévalorisé, certaines entreprises vont disparaître. Le capital constant et déprécié alors qu’au contraire à la plus-value augmente. La composition organique du capital diminue donc le taux de profit va augmenter à nouveau. Les crises affaiblissent le capitalisme mais n’engendre pas nécessairement sa chute cela provoque néanmoins des mutations. Ces crises prouvant qu’une augmentation du chômage, un processus de concentration et de centralisation du capital. À terme les crises sont de plus en plus graves et violentes. La seule solution est la révolution, l’organisation du prolétariat pour renverser le capitalisme à un mode de production communiste.
Quels sont les 4 grands mécanismes d’une crise financière ?
Slon Charles Kindleberger, dans histoire de la spéculation financière (1994) ;
- Déplacement : de nouvelles perspectives de profit apparaissent cimme au début ou à la fin d’une guerre, des récoltes importantes, l’application généralisée d’innovations… Cela provoque le déplacement de capitaux vers de nouvelles activités. Si volume des nouvelles activités > à celui des anciennes, on entre alors dans une phase de boom.
- Boom : phase alimentée par le crédit bancaire, accroissement de l’offre de monnaie et innovations financières. Situation de “ paradoxe de la tranquillité “ selon Minsky. Les affaires vont bien, ça va ontinuer.
- Euphorie ; forte spéculation, surestimation des rendements, montée de l’endettement… Apparition de bulles spécultives, le prix d’un actif s’écarte de sa valeur d’équilibre. La bulle se traduit par des anticipations auto-réalisatrices (Merton) et éclate quand ces anticipations se retournent. Ces bulles s’accompagnent d’une hausse des prix, des taux d’intérêt et de la vitesse de circulation de la monnaie.
- La détresse financière : phase durant les plus expérimentés commencent à vendre, se rendant compte qu’on est en présence d’une bulle spéculative qui est en train de se dégonfler. Les cours se stabilisent puis baissent. La baisse nourit la baisse. Course à la liquidité : paniques et faillites. Crise financière.
Quelles sont les 3 crises financières possibles ?
- Crise d’insolvabilité : défaillance de gros emprunteurs et de certains Etats. Exemple : 1980’ dont le Mexique en 1982 avec la suspension de la charge de sa dette. Débouche sur une crise financière car dévalorisation des créances des banques privées auprès des Etats.
- Crises bancaires : faillites d’institutions financières, de gros établissements ou faillites à la chaine. Exemple aux USA sur la période 1983-1989 avec les Caisses d’Epargne, sauvées par Reagan. Exemple de la crise et faillite de Barings en 1995.
- Crises de change : effondrement des cours d’une ou plusieurs devises. Exemple en 1992-93 avec le SME, la livre anglaise et la lyre sont affaiblies et sortent du SME. Elargissement des marges de fluctuations +- 15 %.