Crises économiques (Benvenuti) Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’une crise au sens large ?

A

Période de dépression ou de stagnation durable de l’activité économique

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2
Q

Qu’est ce qu’une crise au sens strict ?

A

Processus de retournement du cycle, arrivé en son point le plus haut, qui interrompt la phase d’expansion et précipite l’économie dans une phase de dépression.

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3
Q

Qu’est ce qu’une dépression ?

A

Phase du cycle durant laquelle on assiste à une contraction cumulative de l’activité. Baisse de la demande et de la production, entrainant une baisse des revenus réels et conduisant à une hausse chu cômage. Sa durée peut être longue. Exemple :1930

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4
Q

Qu’est ce qu’une recession?

A

Phase du cycle durant laquelle, on assiste à un ralentissement de l’activité économique ou stagnation de la production, cette baisse de production est limitée par son ampleur et sa durée. L’admnistration économique américaine considère qu’il y a récession quand le PIB réel stagne ou baisse pendant au moins 2 trimestrers consécutifs. A la différence d’une dépression qui est une contraction cumulative et forte de l’activité économique. Exemple : Milieu des années 1970.

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5
Q

Donner quelques interprétations des crises pour les économistes canoniques

A
  • JB Say : impossibilité des crises généales ;
  • Ricardo : acceptation de la loi des déboiuchés et la baisse des profits qui doit conduire à un état stationnaire ;
  • Sismondi et Malthus qui acceptent l’hypothèse de crises de débouchés ;
    • Malthus : S > C
    • Simondi : inégalités des revenus
  • Keynes reprendra les hypothèses de ces derniers contre la vision des Klassiques
  • Marx : processus d’évolution à LT du mode de production capitaliste qui conduira à la chute du capitalisme.
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6
Q

Qu’est ce qu’un site de Juglar ?

A

C’est un cycle majeur mis en avant par Clément Juglar qui énonce le concept de fluctuation économique il a publié à la suite d’une étude descriptive menée aux États-Unis en Angleterre et en France en 1162. Son hypothèse principale c’est que le retournement de tendance est un mécanisme interne endogène et non exogène à l’activité économique. Il va répertorier des séries de mouvements autour d’un cycle centré sur une période de 8 à 10 ans et va distinguer deux phases et deux brefs moments de retournement : l’expansion qui est une forte croissance liée à une forte demande, vient ensuite le premier retournement qui est moment bref brutal lié à une surchauffe. On arrive alors à la phase numéro 2 qui est caractéristique d’une dépression lorsque l’offre est supérieure à la demande, il y a baisse des indicateurs économiques une baisse des prix et des salaires. Cela permet une un assainissement de l’économie. Vient ensuite une reprise, le retournement numéro deux qui annonce une nouvelle phase d’expansion avec un nouveau cycle.

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7
Q

Qu’est ce qu’un Cycle de Kitchin ?

A

Cycle mineur mis en avant pas Joseph Kitchin En 1923 où il étudie les fluctuations des taux d’intérêt et des prix de gros aux États-Unis sur la période 1890 1922. Il énonce l’idée de cycle mineur d’une durée de 40 mois, avec deux phases, la phase d’accélération et de décélération. Ces phrases seraient liées à la gestion des stocks des entreprises. Quand les entreprises stockent elles produisent plus, quand les entreprises liquident, elles produisent moins, il y a donc une baisse de la production. On considère qu’il y a deux Kitchin dans un Juglar.

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8
Q

Combien de cycles Juglar de 1837 à 1937 ?

A

Alvin Hansen détect 12 juglar de 8,33 années

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9
Q

Quelles sont les différentes formes d’inflation ?

A

Les différents niveaux d’inflation :
Stabilité des prix : taux d’inflation inférieur à 2% ;
Inflation rampante : 3 à 4% par an ;
Inflation ouverte : 5 à 10% de hausse (avec des pointes à 20%) ;
Inflation galopante ou hyperinflation : plus de 20%.

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10
Q

Analyse de Schumpeter ?

A

Joseph Aloïs Schumpeter va étudier les cycles d’innovation comme un processus discontinu grappe. Il distingue deux chefs d’entreprise, les innovateurs et les imitateurs qui vont se livrer une concurrence de un pitoyable. Lorsque les profits diminuent et que le risque augmente il y a alors épuisement de la gloire de ce qui a des répercussions sur l’activité économique qui rentre alors dans une période de récession de dépression jusqu’à ce qu’une nouvelle vague apparaisse. Pour lui, l’évolution de l’activité passe par une phase d’expansion, de récession, de reprise etc Il reconstitue le cycle de Kondratieff en termes de croissance et de progrès technique. Il y a récurrence de vague et de cycles longs. Il va distinguer plusieurs recycle :

– 1789 – 1848 : révolution industrielle du vapeur

– 1848 – 1896 : chemins de fer et l’acier

– 1896 1939 : automobile, électricité et industries chimiques.

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11
Q

Quel est le déclenchement de la crise des années 1970 ?

A

Crise des années 1970, succède une période faste, celle des 30 glorieuses de croissance de la productivité et de la production important. Le chômage est faible l’inflation est rampante. La rupture ce déroule au début des années 1970, alors que la croissance est encore très forte, à l’époque les marchés pétroliers sont contrôlés par les multinationales américaines et britanniques “cet major », la production est élevée et le prix est bas. Cela est stimulé par une croissance et une production de 4000 cherchant à répondre à une croissance forte. En 1960 la création de l’OPEP à Bagdad où les membres contrôlent 80 % de la production de pétrole brut mondial de dispose pas de pouvoir réel sur la fixation des prix et l’utilisation qui sont entre les mains regroupe pétroliers. La guerre israélo-arabe du Kippour en 1973 conduits les pays arabes producteurs de pétrole a utilisé comme arme économique et politique le pétrole. Cela est favorisé par une nationalisation en Irak en Algérie et en Syrie qui vont décider de réduire. Les exportations de pétrole faisant ainsi baisser l’offre. De plus un embargo à l’encontre des alliés Israël vaporisait une offre < à la demande, faisant augmenter le prix du pétrole de trois dollars en 1973 à 15 $ en 1974 (le baril). C’est ce que l’on peut appeler une stratégie de cartel. À la fin de 1973, le choc pétrolier freine la croissance économique mondiale avec une inflation par les coûts qui aggravent le déficit commercial. Mais le choc pétrolier n’explique pas à lui seule la crise économique. On remarque une baisse de la productivité et une déstabilisation du système monétaire qui accélère l’inflation. Le choc pétrolier est un détonateur plus qu’un acteur majeur de la crise.

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques de la crises des années 1970 ?

A

_ Les caractéristiques de la crise de 1970 :_

– l’inflation ne fléchit pas, elle s’accélère avec un taux annuel moyen de 10,5 % en France sur la période 1973 – 1979. Cela est dû notamment au premier choc pétrolier, à une croissance des salaires supérieurs à la productivité du travail. L’inflation qui conduit l’employeur a augmenté les prix pour ne pas baisser les profits.

– Les agents économiques anticipent une façon encore plus forte et augmente donc leur consommation au détriment de l’épargne. Le taux d’intérêt est faible lié à l’inflation.

– La croissance fléchit sans baisse du PIB pendant plusieurs années. Augmentation du chômage dans tous les PDEM. Inflation plus stagnation égale stagflation.

– Le pouvoir d’achat ne diminue pas et au contraire il augmente. Le taux d’épargne diminue ce qui soutient la consommation jusque la fin des années 1970.

– Le deuxième choc pétrolier de 1979 liées à une crise sociale en Iran avec l’élimination du schah provoquent l’arrêt des exportations de l’Iran alors que la demande est importante, augmentation du prix du pétrole de l’OPEP passant de 13 $ à 34 $ en 1980. Mais les et des PDEM ont débuté des politiques de conversion énergétique avec le développement du nucléaire. Le deuxième choc a donc un impact plus, parce que les pays exportateurs de pétrole achètent des biens industriels aux PDEM. Cela donc que compensent les effets négatifs.

– L’augmentation du nombre de producteurs et les différents au sein de l’OPEP conjugué à une faible croissance de la consommation de pétrole provoque un contre-choc en 1984, qui s’accentue en 1985 avec la baisse du cours du dollar. Ce contre-choc favorise la désinflation et diminue les exportations vers les pays producteurs de pétrole. La seconde moitié des années 1980 : reprise économique avec une baisse du chômage provisoire. Mais au début des années 1990, la désinflation se confirme une nouvelle récession débouche sur une augmentation du chômage. La reprise sera réelle à la fin des années 1990.

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13
Q

Analyse de Marx.

A

L’analyse de Marx a pour point de départ l’analyse des rapports de production capitaliste, l’exploitation des prolétaires. Les capitalistes extorquent une plus-value, le but étend de réaliser le taux de profit le plus important. La concurrence entre les capitalistes et les conflits entre producteurs et capitaliste concernant le partage de la valeur ajoutée qu’on voit aucune baisse tendancielle du taux de profit. Cela est également dû à la faiblesse de la demande du à l’antagonisme de classes. Les capitalistes sans pression sur les salaires, ils ne doivent pas augmenter. Cette concurrence entre capitaliste conduit à une tendance à une surproduction, leur étant supérieure à la demande. Ce qui aggrave la situation des capitalistes, qui voit le taux de profit diminuer provoquant une sur accumulation du capital. Cela débouche sur une situation de crise il y a place des prix de la production et de pouvoir d’achat. Une partie du capital est sacrifiée, dévalorisé, certaines entreprises vont disparaître. Le capital constant et déprécié alors qu’au contraire à la plus-value augmente. La composition organique du capital diminue donc le taux de profit va augmenter à nouveau. Les crises affaiblissent le capitalisme mais n’engendre pas nécessairement sa chute cela provoque néanmoins des mutations. Ces crises prouvant qu’une augmentation du chômage, un processus de concentration et de centralisation du capital. À terme les crises sont de plus en plus graves et violentes. La seule solution est la révolution, l’organisation du prolétariat pour renverser le capitalisme à un mode de production communiste.

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14
Q

Quels sont les 4 grands mécanismes d’une crise financière ?

A

Slon Charles Kindleberger, dans histoire de la spéculation financière (1994) ;

  1. Déplacement : de nouvelles perspectives de profit apparaissent cimme au début ou à la fin d’une guerre, des récoltes importantes, l’application généralisée d’innovations… Cela provoque le déplacement de capitaux vers de nouvelles activités. Si volume des nouvelles activités > à celui des anciennes, on entre alors dans une phase de boom.
  2. Boom : phase alimentée par le crédit bancaire, accroissement de l’offre de monnaie et innovations financières. Situation de “ paradoxe de la tranquillité “ selon Minsky. Les affaires vont bien, ça va ontinuer.
  3. Euphorie ; forte spéculation, surestimation des rendements, montée de l’endettement… Apparition de bulles spécultives, le prix d’un actif s’écarte de sa valeur d’équilibre. La bulle se traduit par des anticipations auto-réalisatrices (Merton) et éclate quand ces anticipations se retournent. Ces bulles s’accompagnent d’une hausse des prix, des taux d’intérêt et de la vitesse de circulation de la monnaie.
  4. La détresse financière : phase durant les plus expérimentés commencent à vendre, se rendant compte qu’on est en présence d’une bulle spéculative qui est en train de se dégonfler. Les cours se stabilisent puis baissent. La baisse nourit la baisse. Course à la liquidité : paniques et faillites. Crise financière.
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15
Q

Quelles sont les 3 crises financières possibles ?

A
  1. Crise d’insolvabilité : défaillance de gros emprunteurs et de certains Etats. Exemple : 1980’ dont le Mexique en 1982 avec la suspension de la charge de sa dette. Débouche sur une crise financière car dévalorisation des créances des banques privées auprès des Etats.
  2. Crises bancaires : faillites d’institutions financières, de gros établissements ou faillites à la chaine. Exemple aux USA sur la période 1983-1989 avec les Caisses d’Epargne, sauvées par Reagan. Exemple de la crise et faillite de Barings en 1995.
  3. Crises de change : effondrement des cours d’une ou plusieurs devises. Exemple en 1992-93 avec le SME, la livre anglaise et la lyre sont affaiblies et sortent du SME. Elargissement des marges de fluctuations +- 15 %.
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16
Q

Quel est le contexte des crises financières à partir des années 1980 ?

A
  1. libéralisation des flux de capitaux
  2. désintermédiation et essor des marchés financiers
  3. concentration des acteurs
  4. diversification des activités
17
Q

Caractéristiques de la crise de 1987

A
  • Effondrement des cours boursiers sur l’ensemble des places financières aux Etats-Unis le 19 oct 1987.
    • La reprise américaine en 1982 a provoqué des mouvements spéculatifs sur le cours du dollar et des taux d’intérêts. Les taux de change des monnaies deviennent très instablees.
  • Accords su Louvre le 22 février 1987, les PDEM s’entendent pour stabiliser le dollar et mettre en place des zones cibles.Les interventions des banques centrales se multiplient ce qui provoque une hausse de la masse monétaire d’où risque inflationniste. La Bundesbank décide d’augmenter le taux Lombard (taux de réescompte). Cette hausse attire les capitaux en Allemagne.
  • Les USA annoncent que le dollar va flotter “ benign neglect “, il va donc chuter.La bulle spéculative se dégonfle, les détenteurs de titres américains retirent des capitaux et on assiste alors à un krach boursier et une chute des cours. Les BC réagissent (≠ 1929) et injectent massivement des liqidités pour soutenir les banques et les opérateurs.
  • Croissance économique dopée en 1988 mais la croissance des liquidités conduit à une relance de la spéculation vers l’immobilier. Naissance d’une nouvelle bulle au JAP et explosion début 1990.
18
Q

Donner deux exemples de crises régionales

A
  1. Crise Mexicaine de 1994 : crise bancaire et crise de change. Dévaluation du Peso par rapport au dollar avec une importante fuite des capitaux = “ effet tequila “. La crise financière provoque une crise sur la sphère réelle. Baisse de l’investissement, du PIB et de l’emploi.
  2. Crise asiatique de 1997 : éclate après 15 ans de croissance très forte en Asie du Sud-Est et en Chine (8-12%). 2 milliards d’individus accèdent à une consommation + importante, incitant les capitaux à entrer en Asie. Les banques et le FMI n’ont jamais envisagé la fin du boom d’où un contrôle prudentiel inexistant. Mais pays connait de la corruption, la démocratie est bafouée avec l’interpénétration entre Etat, firmes et banques font que la libéralisation produite est effectuée dans une opacité totale. Il y a une concurrence pour prêter entre banques, les financements à CT s’envolent, les firmes s’endettent énomèment. Risque aggravé par la fixité de la monnaie par rapport au dollar. Garanti des prêts internationaux mais contraignant car interdit des dévaluations compétitives.
    La thailande connait un grave déficit commercial, l’obligeant à dévaluer le Baht en juin 1997. Production d’un effet domino qui va concerner l’ensemble de l’Asie puis l’Amérique Latine. Les capitaux s’en vont à l’étranger car méfiance du pays sur sa capacité à assumer sa dette… La méfiance peut provoquer le défaut que l’on craint car rend impossible de rembourser à échéance. Prophétie auto-réalisatrice. Le FMI va intervenir avec 100 mllliards de dollars mais ne conduit pas à une resorbtion totale, le PIB des pays de cette région diminue de 6 à 10%. Le chômage et la pauvreté s’envolent. Crises politique dont renversement du dictateur indonésien. Perte des banques et baisse de importations provoquant une dépression et freinage de la croissance américaine. Les capitaux refluent vers l’europe avec une accélération du boom.
  3. La crise Russe de 1998 : baisse du prix des matières premières due à une chute de la demande par rapport à l’offre sur les marchés asiatiques qui menace la Russie. Chute de la demande en pétrole Russe. L’Etat est rongé par la corruption, incapable de faire rentrer l’impôt. Cela amène donc des doutes sur la solidité de sa dette. Chute des recettes à l’exportation aggrave le climat de méfiance. Un krach se produit sur le marché des GKO (titres de créances négociables à CT emis par l’Etat Russe à partir de fev 1993. Le rouble est dévalué de 60%. L’Etat russe émet avec des taux de plus en plus élevés, cela va attirer les capitaux, forte demande de ces titres mais augmente la charge d’intérêt. Aout 1998 : krach sur le marché des GKO : l’Etat russe ne parvient plus à rembourser et entre en cessation de paiement.
19
Q

Qu’est ce que l’effet balançoire ?

A

La valeur de l’obligation monte lorsque les taux d’intérêt baissent. Exemple après la crise Russe : les capitaux se reportent vers les obligations ce qui fait baisser le taux d’intérêt et augmenter le cours de obligations, faisant baisser le cours des actions.

20
Q

Quels sont les mécanismes de la crise des subprime ?

A
  • Etat Unis, les subprime ont été créés en 2000, développement en 2004. Le terme désigne “ en dessous du premier choix “. Prêts accordés aux ménages américains qui ne présentent pas assez de garnatis pour accéder à un prêt normal dit “ prime “, il s’agit d’un prêt accordé à un acheteur potentiel après l’étude de son dossier et de ses capacités à rembourser le crédit. A la différence des prêts primes qui sont standardiés : taux fixe et durée de 30 ans, les subprime sont déstinés à une clientèle peu fortunée (écartés normalement du crédit normal de l’immobilier). C’est un crédit hypothécaire accordé après examen du dossier, les prêts sont dits non-conventionnels : taux d’intérêt n’est pas fixe et très bas que les 2 premières années (teaser rate) puis prendant les années suivantes (jusque 40 ans), le remboursement est fait à taux variable, le taux devient prohibitif du fait d’une prime de risque par les banques aux ménages pauvres (Gregory Mankiw).
  • Ces crédits on connu un essor entre 2004 et 2007 notamment dû à la legislation américaine “ community reinvestment act “ qu oblige les banques à accorder des prêts à des clients non solvables avec évaluation de leur performance. Les demandeurs de crédit sont mal informés avec des contrats longs et complexes. Les offreurs (brokers) rémunérés selon le volume des crédits accordés. Forte hausse des prix à cause d’une demande croissante qui est stimulée en retour par les subprime. De plus facilité d’expulsion des ménages qui ne remboursent pas. Essor à mettre en relation avec les 3D de Henri Bourguinat.
  • De plus, baisse des taux d’intérêt de la FED après les attentats du 11 septembre 2001 qui selon Patrick Artus a favorisé l’apparition de nouvelles bulles. Tittrisation facteur essentiel du développement des subprime. Transformaiton d’un crédit hypothécaire qui par nature est non néociable en un titre financier que l’on peut vendre et acheter sur le marché financier. Ces titres négociables ont été vendus à des zinzins. Cela a permis de mettre hors bilan les créances douteuses. Cette mise hors bilan n’a pas incité les banques à évaluer les risques de défaut de paiement.
21
Q

Quelles sont les 7 étapes de la titrisation ?

A
  1. Emission d’un crédit par un Broker
  2. Cession du crédit à un fond commun de placement (mise hors bilan)
  3. Titrisation de ce crédit hypothécaire transformé en titre financier (MBS)
  4. Titres financiers assemblés au sein d’un ppol de titre (CDO) divers et hierarchisé en tranches de risques, du + au - pour diluer le risque
  5. Vente des titres à des zinzins, fonds d’investissement et hedge funds (fonds spéculatifs) avec des efets de levier très élevés.Taux de rentabilité très élevé
  6. Création d’une assurance pour couvrir le risque de non paiement (CDS)
  7. Création d’un billet de trésorerie, titre de créance échangeable adossé à ces créances titrisés (ABCP). Possibilité de faire addoser ces créances à un autre opérateur.
22
Q

Quel rôle les banques et fonds d’investissement ont ils joué ?

A

Rôle majeur. Les banques sont souvent devenues des groupes financiers multispécialisés sur tous les métiers de la finance. Banques de dépôt, d’investissement, assurance… Multiplication des innovations financières et développement d’un système bancaire parallèle en finançant les edge funds au côté des fonds de pension et fonds mutuels. = Shadow bank-note system.

1er semestre 2007, échéance d’un grand nombre de crédits subprime. Début de l’engrenage. Multiplication des défauts de paiement passant de 10 à 25 % en 2008. Multiplicaiton des saisies et ventes donc in fine baisse des prix de revente. Krach boursier en 2007 qui se transmet ensuite en GB, ESP.

Au printemps 2007, les agences de notation Moody’s, S&P et Fitch qui avaient jusque là sous-évalué les risques pris par les bnques (car sont aussi les clients) dominuent leurs note sur les ABS MBS CDO. Crise de la titrisation et faillite de News Century Financial spécialisé dans le subprime. Crise engendre une crise bancaire et financière. Faillites de Hedge funds, crise de méfiance qui provoquera un blocage sur le marché interbancaire. Pertes évaluées à + de 1000 milliards de dollars dont 500 pour les banques. (Michel Aglietta)

A partir du premier semestre 2007, les banques réintègrent dans leur bilan les titres et créance douteuses pour éviter la faillite d’entreprises partenaires. Diminution du ratio de FP qui tombe au dessous de 8% (ratio Cooke, réglementaire ) Comme il est sous 8%, elles vendent une partie des actifs pour accroitre les FP mais provoque une baisse du prix de ces actifs. Le montant des actifs étant calculé à la valeur de marché, dévalorisation des titres vient accélérer la baisse du ratio des FP donc vente de nouveau, baisse des prix… D’où la mise ne place de Bâle II.

23
Q

Comment expliquer l’apparition d’une crise interbancaire ?

A

Chaque jour : opérations de compensation des débits de certaines banques sur d’autres. Opérations qui reposent sur la confiance car elles se prêtent entre elles. Confiance tuées en 2007 avec révélation d’actifs toxifs dans le système bancaire et financier.

Faillite de Lehman Brothers en sept 2008 aggrave le climat de suspicion sur le marché interbancaire. Crise va s’étendre aux assurances et banques d’affaire. Faillite qui provoquera la panique sur le marché boursier

24
Q

Quelle hypothèse de K. Marx est abandonnée par Robert Boyer ? Quelles sont celles gardées ou modifiées ?

A

L’idée d’une baisse tendancielle des taux de profit dans La théorie de la régulation, une analyse critique (1987). Les modes de production qui débouchent sur des formations économiques et sociales concrètes. Les cycles longs qu’ils remplassent pas l’idée de périodes stabilisées (exemple des 30G), phases de transition et de rupture (crises économiques). Prise en compte des mécanismes économiques et le cadre dans lequel ces mécanismes se produisent.

25
Q

Quelle est la notion centrale de l’école de la régulation ? Que comprend-t-il ?

A

Notion centrale de mode de régulation qui remplit trois fonctions majeures :

  • Rend compatible et non opposé les unités de décisions décentralisées ;
  • Permet de comprendre la reproduction des rapports sociaux de production ;
  • Soutient ou oriente les régimes d’accumulation.

Il comprend deux éléments qui s’ajustent de manière dynamique :

  • Le régime d’accumulation : détermine l’organisation de la production, l’horizon temporel des différentes décisions de formation du capital, la répartition du revenu, la composition de la demande effective, l’articulation entre secteur capitaliste et non capitaliste de l’économie… (entreprises publiques, administrations, coopératives)
  • Les formes insitutionnelles : visent à codifier les rapports sociaux comme le rappor de concurrence : concurrentiel et monopoliste. Le rapport monétaire maonnaie marchandise (MAM) ou monnaie de crédit. Le rapport salarial qui peut être concurrentiel ou conventionnel. Le rapport à l’économie mondiale : ouverture et intéfration. Le rapport à l’Etat : passif ou interventionniste.
    1. la forme du rapport salarial (+- concurrentiel, +- flexible, +- protégé)
    2. le régime monétaire (type de monnaie, façon dont elle est gérée, politique de crédit…)
    3. les formes de la concurrence (+- oligopolistique…)
    4. Types d’intervention de l’Etat
    5. Type d’insertion de l’économie nationale dans l’économie internationale
26
Q

Quelle type de crise peut on connaitre dans l’optique de l’Ecole de la régulation ?

A
  • De régulation : on est dans un mode de régulation donné et à l’intérieur de ce mode, se produit une crise de régulation qui permet d’assurer la reproduction à un moment délicat de son évolution. On reste dans ce mode, on le réforme
  • De la régulation: crises le splus profondes qui exigent le passage d’un mode de régulation à un autre.
27
Q

Quelles grandes crises sont étudiées par l’Ecole de la régulation ?

A
  1. 1848 : considéré dans le cas de la France comme le dernier grand déséquilibre qui puise son origine dans l’agriculture. Mode de régulation concurrentielle, reposant sur un régime de croissance extensive. La croissance de la production repose sur croissance quantitative des facteurs de production. Ne favorise par les gains de productivité. Le PT apparait comme une donné exogène, la forme marchande domine dans les rapports sociaux qui sont marqués par une généralisation des pratiques concurrentielles. La monnaie marchandise est la norme. Rapports entre Lrs et employés se déploient sur le marché du travail gouverné par la loi de l’offre et de la demande. L’économie mondiale apparait comme un marché que l’on pénètre ou dont on se protége par des mesures protectionnistes. L’Etat intervient peu dans le domaine économique et social qui est régulé pour l’essentiel par le marché. La crise de surproduction O>D permet de réaliser ajustements nécessaires dans le cadre d’un mode de régulation. La chute des prix est le symptome de la crise conduisant à un engrenage dépressif puis à une réorganisation de l’économie.
  2. La crises des années 1930 : en apparence semblable aux autres crises. Par contre, son ampleur et son issue va conduire au passage d’un mode de régultion concurrentiel à un mode de régulation monopoliste qui s’épanouira après la seconde guerre mondiale. Régime d’accumlation intensive (facteurs plus performants, mieux utilisés) : fordisme et taylorisme. L’innovation devient un processus insitutionnalisé au sein des grandes entreprises, la concurrence devient oligopolistique. Le crédit règle la création monétaire. La relation entre employeurs et employés reposent de plus en plus sur des conventions collectives.Les économies deviennent de plus en plus interdépendantes et tendent à s’intéfrer à l’économie mondiale. Les Etats mènent une politique économique active et maitrisent plus ou moins bien l’inflation pour réaliser une régulation sans crise autour du trend de croissance. Fin des années 1960, situation se dégrade chômage massif et durable. L’Etat ne parvient plus à maitirser les grands équilibres. Rigidités critiquées… Un pays ne peut pas mener à contre temps sa politique conjoncturelle par rapport aux autres (France en 1982). Crise de la régulation. Plusieurs étapes : 1973-1985 : premier chox pétrolier à la nouvelle politique monétaire en 1980 et reflue du dollar en février 1985. Nouvelle stabilisation depuis cette date jusqu’au nouvel ébranlement de la crise subprime.
28
Q

Qu’est ce que la surcapitalisation ?

A

Les auteurs néoclassiques et néolibéraux n’admettent pas la possibilité de crise économique globale considérant que le marché s’autorégule, qu’il est efficace et qu’il conduit à une croissance maximale sans déséquilibre durable et pour le bien de tous. Eventuellement des déséquilibres peuvent surgir liés à des interventions excessives de l’Etat, à ses réglementations contre productives ou à la présence d’oligopoles (syndicats) qui contrarient le libre jeu du marché. Le marché est foncièrement autorégulateur. Exceptions : Malthus et Sismonde de Sismondi. Hayek s’inscrit dans une démarche marginaliste, il énonce cependant la possibilité de crises mêmes durables liées à une surcapitalisation et provoqué par des politique monétaires inappropriées. Cette analyse est présente dans prix et production (1931), refuse la théorie quantitativiste de la monnaie et la neutralité de la monnaie (exogène). Il s’appuie sur les travaux de K. Wicksell et la distinction qu’opère se premier entre le taux d’intérêt naturel (réel) c’est à dire celui qui assure l’équilibre entre épargne et investissement et le taux d’intérêt monétaire, offert par les banques à travers les crédits. Il peut se produire des situations où le taux d’intérêt monétaire est inférieur au taux d’intérêt naturel. Risque que l’investissement soit supérieur à l’épargne. Il s’appuie sur Eugène Bohm-Bawerk, le capital est un détour de production, un allongement de la période de temps qui sépare la fabrication des biens de production et de celle des biens de consommation. Bohm-Bawerk ajoute que ce détour permet ensuite de fabriquer une quantité supérieure de biens de consommation. Hayek considère que plus le détour est long, plus la production sera à forte intensité capitalistique (K/L élevé) et plus les gains de productivité seront importants.

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Q

Quelle situation distingue F. Hayek ?

A
  • Nouvelle répartition voulue par les ménages (type idéal d’une économie cène) : consommer moins, épargner plus.
  • Répartition nouvelle provoquée par une politique monétaire de l’Etat et des banques (centrale) qui en injectant de la monnaie provoque une baisse du taux d’intérêt monétaire au dessous du taux d’intérêt naturel (ou réel). On aboutit à la situation où I > S, crise qui peut être durable. Ce qui est essentiel ce n’est pas la qualité émise, offerte mais son utilisation, comment sera-t-elle utilisée ? Investir ou acheter des biens de consommation durables ? Dans le cas d’une épargne volontaire de la population, le déséquilibre n’est que temporaire. Il se résorbe quand la répartition effective rejoint la répartition désirée garce à une variation des prix relatifs. Les ménages consomment moins dans le cadre d’une épargne volontaire ce qui va engendrer une hausse relative des prix des biens d’équipement par rapport à ceux des biens de consommation. Les capitaux se dirigent alors vers les biens de production jusqu’à ce que la rentabilité entre la production de biens de consommation et celle des biens de production s’égalise.
30
Q

Qu’est ce que l’effet accordéon de Nicolas Kaldor ?

A

L’effet accordéon de N. Kaldor : la hausse de la demande de biens d’équipement provoque une augmentation de leur prix relatif et conduit à en produire plus. Dans le cadre d’une situation de plein emploi, cette situation ne correspond pas aux souhaits des ménages qui sont rationnés en biens de consommation. Comme l’offre de biens de consommation devine inférieure à la demande, le prix augmente et la production diminue. Dans ces conditions, les investissement réalisés auparavant se transforment en surinvestissement à laquelle Hayek donne le nom de surcapitalisation. On est en présence donc d’équipements en surnombre qui coexistent avec une pénurie des biens de consommation. Ces équipement sont immobilisé et représentent un gaspillage de ressources. Les prix des biens d’équipement devenus trop nombreux vont alors baisser tandis que les prix des biens de consommation ont augmenté. Situation où l’inflation a déformé les prix relatifs ce qui a provoqué le surinvestissement. Un faible taux d’intérêt favorise et accentue la substitution du capital au travail. Ce surinvestissement provoque du chômage et va se traduire par le maintien d’activités non rentables. Les analyses d’Hayek condamnent l’excès de crédit qui selon lui explique la dépression des années 1930. Théories reprises lors de la stagflation des années 1970. Hayek récuse toute politique de relance et refuse l’idée d’une banque centrale, préconisant une «dénationalisation de la monnaie». Il s’oppose au monétarisme standard (Friedman) puisqu’il écrit qu’il n’est pas nécessaire d’accroitre la quantité de monnaie pour accompagner la hausse de la production. Les gains de productivité permis par l’allongement du détour de production engendre une baisse des prix qui augmente la masse monétaire en valeur réelle.

31
Q

Qu’est ce qu’un cycle de Kondratieff ?

A

Cycles Kondratieff (cycles longs) en 1926 : Nicolaï Kondratieff a été directeur d’un institut de la conjoncture économique. Il publie deux articles dans lesquels il suggère l’existence de vagues successives d’une cinquantaine d’années marquées par une phase A de hausse et une phase B de baisse des prix et des taux d’intérêts. Ces vagues et ces phases ne relèvent plus d’un problème de conjoncture mais sont appréhendées comme une conséquence de la structure économique capitaliste. L’objectif est double :

Montrer à partir de l’étude de divers séries de prix, l’existence d’une fluctuation longue.

Montrer sa corrélation avec des variables réelles comme la production et tenter de montrer que les conjonctures des grands pays industrialisés de l’époque sont en phase.

Il recherche donc à partir de là une dynamique prix-production à partir de la structure de l’économie capitaliste.

Conclusion : il existe une corrélation entre les deux grands types de variables prix et production. Il étudie la dynamique des prix entre 1789 et 1920, montrant des phases de hausse et de baisse des prix d’environ 25 ans. Après 1920, on note une période de hausse puis de baisse des prix allant jusqu’à la seconde guerre mondiale puis une période de hausse des prix pendant les trente glorieuses (inflation rampante). Lorsqu’il étudie l’évolution de la production entre 1789 et 1920, il dégage un trend, une hausse du volume de la production mais, observe aussi des points de retournement de tendance pour des périodes plus courtes. Il élabore une théorie du cycle long et observe une concordance entre évolutions des prix et de la production pour la grande majorité des cas. Pour expliquer ce résultat Kondratieff évoque un cycle de l’investissement à long terme et une contrainte majeure imposée par le marché des fonds prétables. Les grands investissements ne sont pas assurés d’une manière continue car ils exigeraient des conditions qui ne sont pas toujours réalisées. Il faut une forte propension à épargner (E/R), une offre abondante de capitaux à taux d’intérêt faible, accumulation de capitaux par les groupes financiers industriels et faible niveau des prix qui incite à l’épargne. L’expansion économique dans la phase A augmente la pénurie des capitaux se qui provoque la hausse des taux d’intérêt jusqu’au moment où le retournement s’opère. La rentabilité du capital investit devient trop faible par rapport à son cout financier (effet boomerang).

32
Q

Pourquoi peut-il avoir des déséquilibres durables ?

A

Rigidités réelles : dans les analyses en termes de salaire d’efficience et de contrat implicite. Elles signifient qu’il peut être rationnel pour les employeurs de fixer un prix qui ne correspond pas à l’équilibre concurrentiel.

Rigidités nominales : reposent sur l’hypothèse que les prix nominaux ne s’ajustent pas automatiquement aux variations de la demande, ils sont visqueux. Exemple de Gregory Mankiw et son analyse l’évolution des prix de certains biens en terme de cout de menu ou cout de catalogue. Image qui renvoie à la carte d’un restaurant dont les prix ne changent pas systématiquement selon le nombre de tables occupées. Les prix sont difficiles à modifier et la modification est couteuse surtout les prix résultent de contrats qui ne s’ajustent pas simultanément. Les firmes s’achètent et se vendent des biens entre elles : biens de production et consommation intermédiaire. A partir de là, elles ne peuvent pas déterminer spontanément leur juste prix mais doivent attendre que les autres firmes aient établi les leurs. Etalement dans le temps. Il en va de même sur le marché du travail. Ces décalages ont pour conséquence que les prix ne s’ajustent pas spontanément. Gregory Mankiw tente de montrer que ces imperfections liées à des comportements rationnels et les externalités négatives provoquées par ces comportements individuels ont pour conséquence que de faibles pertes pour les entreprises sont susceptibles de provoquer des effets importants sur le plan macroéconomique (décalage temporaire). Les déséquilibres résultent de la lenteur du système à s’adapter dans le cadre d’une économie visqueuse et d’informations imparfaites. On observe des retards d’ajustement et des perturbations durables. Nécessité de politiques macroéconomiques.

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Q

Comment la crise va devenr une crise systémique ?

A

Quand la crise financière va contribuer fortement à une crise de l’économie réelle mais n’est pas le seul facteur.

  • Les banques réduisent brutalement les crédits accordés effet crédit crunch.
  • Faillite de Lheman Brothers est un moment important : crise de liquidité qui conduit à un krach boursier. De plus éclatement de la bulle immobilière et baisse des prix de l’immobilier contribue à une diminution de la valeur des patrimoines des ménages : effet de richesse négati (NEK). Baiss de la consommation : récession.
  • Les entreprises subissent la baisse de la deamnde déjà fragilisées par la baisse des crédits, crise de liquidité et perte d’une partie des avoirs placés en bourse. Baisse de l’investissement et augmentation des faillites. Accélérateur et multiplicateur fonctionnent en sens négatif.
  • Crise qui devient cumulative ave hausse du chômage, revenus salariaux touchés Baisse de solvabilité des ménages, augmentation des impayés et dans les crédits à la consommation.
  • Activation des CDS crédit default swap, assurances sur les défauts de paiement. Nouvelle charge pour les banques et compagnies d’assurance et donc dégradation des actifs détenus.
  • Dégradation avec cercle vicieux : incertitude, crédit crunch, baisse de la conso, investissement et chômage, baisse de pouvoir d’achat, baisse de l’investissement…
34
Q

Quelle analyse développe Fischer à propos de la crise financière ?

A

Irving Fisher explique la dépression des années 1930 par deux facteurs :

  • Le surendettement et la déflation : expliqué par l’effet de levier, le taux de rentabilité économique du capital est supérieur au taux d’intérpet de l’emprunt, les entreprises sont incitées à s’endetter. Plus elles s’endettent, plus la rentabilité financière est importante, au bénéfice des actionnaires. Mais si la dette atteint un niveau trop important, elle donne naissance à une bulle spéculative, réajustement des anticipations, les prêteurs s’inquiètent des risques de non remboursement. Les emprunteurs commencent à prendre conscience des limites du processus. La dépression s’installe. Volonté de se désendetter de la part des emprunteurs, vente des actifs parfosis à bas prix. Le cours baisse de facto. Les producteurs de biens primaires ou agricoles endettés augmentent la production mais fait baisser le prix encore plus. O > D donc aggravation de la dette, processus qui s’étend à toutes les institutions : banques, entreprises et administrations. Préconisation d’une réflation pour éviter l’effondrement général, politique monétaire de relance et role majeur de preteur en dernier ressort de la BC.
35
Q

Quelle analyse porte Minsky ?

A

Iman Minsky, dans John Maynard Keynes (1975) essaie d’établir une synthèse entre Fisher et Keynes, il va distinguer 3 types de financement dans le capitalisme :

  1. Le Hedge finance (financement prudent) : les emprunts doivent être couverts par les recettes (E=R)
  2. Speculative finance (financement spéculatif) ; les emprunts doivent être couverts sur une longue période. Quand un chef d’entreprise investit, l’investissement devient un pari sur l’avenir.
  3. Financement ponzi : on entre dans une crise de surendettement puiisque l’on emprunter pour payer les dettes accumulées. Sous-estimation des risques “ paradoxe de la tranquillité “. Quand les emprunteurs et prêteurs prennent conscience de leurs comportements soit on diminue l’investissement pour ajuster au montant des FP ou des capacités d’autofinancement ou alors, la rentabilité du capital chute excluant toute possibilité d’investissement.

Pendant les 30 G : stabilité financière très grande, suite à la drepression des années 1930. Limitations et contrôle des mouvements des capitaux à l’échelle mondiale, politique de réglementation des activités bancaires.

Dès 1960 : on perçoit les prémices de l’instabilité financière à l’échelle mondiale . Spéculation croissante, montée de l’endettement, crise de la dettes dans les années 1980. Mouvement de déréglementation et de globalisation financière s’accélère…

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Q

Comment M. Aglietta appellet-til l’irrationalité substantielle des acteurs ?

A

” aveugement au désastre “