Benvenuti Croissance Flashcards

1
Q

Qu’est ce que la croissance ?

A

Augmentation continue de la quantité de biens et de services (volume) produits par habitants dans un espace économique donné.

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2
Q

Qui évoque les 30 piteuses ?

A

Nicolas Baverez (à partir des années 1970)

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3
Q

Bonheur national brut ?

A

Jean Tinbergen : PIB - nuisances

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4
Q

Comment l’INSEE prend elle en compte la notion de bien être ?

A

Utilisation d’un indice synthétique de bien être de Louis Osberg, moyenne pondérée de 4 indicateurs : Insécurité économique, les inégalités et la pauvreté, accumulation du capital, flux de consommation

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5
Q

Qu’est ce que le développement pour François Perroux ?

A

” combinaison de changements mentaux et sociaux d’une population qui la rende apte à faire croitre cumulativement et durablement son produit net “

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6
Q

Quelle autre notion est utilisée pour le développement ?

A

” élargissement de l’éventail des possibilités ouvertes à l’Homme “ A. Sen “ capabilities “

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7
Q

IDH ?

A

Indicateur de développement humain crée en 1991 par Sen, il prend en compte 3 critères :
- PIB / hab
- Esperance de vie à la naissance
Niveau d’instruction (taux de scolarisation et taux d’alphabétisation des adultes)

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8
Q

IPH ?

A

Indice de pauvreté humaine

  • probabilité de décès avant 40 ans
  • taux d’alphabétisation des adultes
  • Accès à l’eau
  • Pourcentage d’enfants de moins de 5 ans souffrant de problèmes pondéraux
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9
Q

ISDH

A

Indicateur Sexo-spécifique de Développement Humain même base que l’IDH mais se concentre sur les disparités hommes / femmes

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10
Q

D’autres indicateurs ?

A

Epargne nette ajustée prise en compte de la variation du capital humain, économique et naturel d’un pays, à l’issu d’un cycle de production. Négatif : déclin de la richesse totale notamment pour les pays qui dépendent de matières non renouvelables (M)

Empreinte écologique : provient des ONG, but = évaluer l’impact de la consommation d’une population donnée selon la surface de sols et océan nécessaire pour la produire et pour assimiler les déchets que cette consommation génère.Si l’empreinte dépasse la biocapacité cad la capacité de la terre à produire ses ressources et absorber ses rejets, cela signifie que les capacités de la planètes sont dépassées. Calcul opéré en hectare global par personne. Auj, il faudrait 1,3 planètes pour absorber l’impact des activités humaines. USA : 9,4 h/p FR 4,9 h/p Inde 0,9…

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11
Q

définition du PT pour Paul Krugman?

A

” modification du rapport entre la production et ce qui sert à la produire (inputs & outputs) “

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12
Q

Quelles sont les étapes de la RD

A
  1. Recherche fondamentale : découvertes qui élargissent le champ des connaissances scientifiques
  2. Recherche appliquée conduit à une invention c’est à dire à un procédé brevetable.
  3. Le développement : conception et mise au point d’un prototype, phase d’innovation, si faisable alors
  4. Phase de développement : production en série et mise sur le marché. Apparition de nouveaux produits et procédés de fabrication.
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13
Q

Schumpeter

A

Business Cycles en 1939 et Capitalisme socialisme et démocratie en 1942.
5 types d’innovations :
- bien nouveau
- nouvelle méthode de production
- nouveaux marchés
- nouvelle matière première
- nouvelle organisation (pas dans l’orga du travail mais par exemple les monopoles, SA…)

La mise en place d’innovations suppose des entrepreneurs innovateurs, le rôle est d’intéger dans le processus économique les inventions et d’exploiter les potentialités offertes par le marché ou de nouvelles sources de matières premières.Ces innovateurs sont peu nombreux, rares, souvent des hommes neufs. Les ressources qui permettent à l’entrepreneur d’innover sont fournies par les banques. Le banquier prend un risque. Mais l’entrepreneur reste le personnage central avec une volonté de vaincre, un gout du risque (briser les routines). Il considère que les innovations apparaissent en grappe (processus discontinu) avec un cycle. 2 types d’innovateurs : imitateurs ou au sens stricte.

Phase A : forte croissance économique qui s’accompagne de bouleversements dans les structures économiques. L’entrepreneur innovateur conquiert de nouveaux marchés et obtient des profits grace au monopole. Ces profits sont progressivement perdues avec l’arrivée d’autres entrepreneurs. L’économie rentre dans une phase de récession à cause de la diffusion de l’innovation (et concurrence des entrepreneurs). Les faillites se multiplient (baisse de la masse monétaire et baisse des prix). Un nouvel équilibre va apparaitre sur une nouvelle base à partir de destructions créatrices. Apparition d’une nouvelle grappe permettra de relancer la machine.

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14
Q

Quels sont les effets du PT pour Pascal Combemale et Arnaud Perienty ?

A

Dans “ La productivité “ (1994), les deux auteurs donnent 3 arguments :

  • le PT permet de créer des emplois mais entraine un bouleversement dans la nature des emplois crées. Difficulté de reconversion et nécessité de mener des formations professionnelles
  • LA reconversion des entreprises pour s’adapter au PT implique des délais et couts pour le L et K qui peuvent être importants. Déversement non immédiat .
  • Affectation des gains de productivité est essentielle : partage salaire et profit. 1980’ : bénéfice du K -> investissements de productivité qui sont peu créateurs d’emplois (Voir N. Kaldor)
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15
Q

Que montrent Paul David et Daniel Sichel ?

A

Ils montrent qu’il faut du temps pour que les entreprises apprennent à se servir d’une nouvelle technologie et que l’accélération de la baisse du prix des ordinateurs est en corrélation avec la croissance économique mondiale.

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16
Q

Robert Solow et son modèle de croissance en 1956 ?

A

Robert SOLOW et son modèle de croissance en 1956 qui tente de mesurer la contribution de chaque facteur à la croissance. Plusieurs travaux statistiques ont été réalisés pour déterminer les facteurs de croissance de différents pays et comparer les résultats.

Jean-Jacques CARRE, P. DUBOIS, E. MALINVAUD: «La croissance française 1896-1963» (1972)
Plusieurs facteurs:

	Le volume de l’emploi
	La durée du travail
	La qualité du travail 
Migrations professionnelles 
Le volume du capital net (capital après amortissement)
Rajeunissement du capital
Intensité de la demande
Résidu (ce qu’il reste)

E. DENISON: «pourquoi les taux de croissance diffèrent?» (1967)
Il reprend les mêmes facteurs mais ajouteles facteurs de taille:

Rendements croissants
Structure des prix
Ouverture des frontières

Il cherche à expliquer les résultats différents obtenus par les divers PDEM.
Quelques résultats:

En France:
Le résidu qui explique 50% de la croissance entre 1951-1969
Volume du capital net
Les migrations professionnelles
La qualité du travail
Le rajeunissement du capital
DENISON donne des indications convergentes pour les différents pays et qui vont dans le sens de l’étude précédente.
Le résidu: SOLOW est le premier à signaler son existence, il représente ce qui ne s’explique pas directement par une augmentation quantitative des deux facteurs de production (K,L).
Il met en relation le résidu avec le progrès technique qui permet une combinaison productive plus efficace et en vient alors à l’idée d’un surplus global de productivité lié à la combinaison des facteurs qu’il oppose aux approches dans lesquelles on considérait l’influence séparée des deux facteurs(L,K).
Dans ces études là, l’importance du résidu de SOLOW est confirmée car dans les PDEM cela peut représenter plus de 50% de la croissance. Cela alors que sont pris en compte des effets qualité des facteurs de production comme l’âge, le sexe, la qualification et le rajeunissement du capital.

17
Q

Modèle de Solow

A

SOLOW: modèle ayant pour point de départ la fonction de Cobb-Douglass qui vise à répondre au modèle post-keynesien, dépasser certaines limites de WALRAS en dynamisant un modèle économique statique en s’aidant d’un schéma de croissance équilibré.

6 hypothèses:

Facteurs de production substituables (à la différence d’Harrod et Domar)
Le coefficient de capital K/Y est variable (à la différence des Keynésiens) à la hausse ou à la baisse permettant un équilibre avec les autres paramètres.
La fonction de production est à rendement d’échelle constant.
Productivité marginale du capital est décroissante.
Le nombre de travailleurs et leurs apports augmentent selon un taux exogène donné.
Toute l’épargne est investie ce qui conduit à un modèle gouverné par l’offre (JB. SAY).
Spécialiste des néoclassiques B. GUERRIEN.
Si on admet ces hypothèses alors, l’équilibre résulte de la substitution des facteurs c’est-à-dire de la variation du capital par tête avec k = K/L quel que soit les valeurs du taux d’épargne et de la croissance du nombre de travailleurs. A l’arrivée, la croissance est équilibrée à taux constant puisque le coefficient de capital étant ajustable à volonté, on constate la vérification permanente de l’égalité: croissance du coefficient de capital (K/Y) = taux d’épargne (S/R) divisé par le nombre de travailleurs et de leurs apports.

18
Q

Croissance endogène

A

Pour les économistes de la croissance endogène repose sur 4 sources:

Accumulation de connaissances - apprentissage par la pratique: K. ARROW «learning by doing», l’expérience favorise des gains de productivité. Cela favorise une diffusion des connaissances à l’ensemble des producteurs. Il en résulte des effets externes provoquant des rendements croissants donc une hausse de la productivité.
Paul ROMER affirme que s’est en produisant qu’une économie multiplie les expériences et donc accumule les expériences avec un cercle vertueux: plus la croissance est forte, plus l’accumulation de savoirs et d’expériences et forte et donc plus la croissance sera forte. Il insiste sur l’idée que l’accumulation des connaissances induit des effets externes. En produisant une entreprise accumule des connaissances qui la rend plus performante mais qui sont utilises aussi aux entreprises qui l’entoure. Effet d’imitation ou grâce à une main d’œuvre dont le savoir faire a été accru qui peut changer d’entreprise (Turn-Over). L’accumulation des connaissances possède à la fois une productivité privée pour l’entreprise qui l’a pratiquée mais aussi pour l’ensemble de la société.

L’accumulation de capital technologique avec ROMER qui s’inspirant de SCHUMPETER considère que l’innovation et la recherche développement sont les véritables composantes du facteur résiduel. Il tente d’illustrer ça: plus les efforts de R&D sont importants, plus la croissance est élevée. Réciproquement: plus la croissance est élevée plus les efforts en R&D seront importants. Les biens qui sont réalisés par la R&D ont la propriété des biens collectifs, du fait que leur cout est indépendant du nombre d’utilisateurs. Il considère que l’intervention de l’Etat est nécessaire mais dans le long terme notamment par la mise en place de brevets qui vont donner au moins provisoirement la caractéristique d’un bien privé. Il peut être vendu sous la forme d’une licence.
Mise en place d’un brevet assure à l’entreprise un monopole provisoire qui elle-même lui procure une rente de monopole. (Price Maker)
C’est un système créateur d’une dynamique, au bout d’un certain temps, l’innovation tombe dans le domaine public et de nouvelles innovations vont apparaitre qui vont être supérieures.
Voir: W. BAUMOL: théorie du marché contestable.

L’accumulation du capital public: R. BARRO cherche à montrer que la dépense publique est directement productive est qu’il faut donc la considérer comme l’un des facteurs de production. Il souligne à partir de là que le secteur public contribue à la croissance notamment à travers les dépenses d’éducation qui contribuent à accroitre le capital humain à travers la R&D et d’une manière plus directe avec les infrastructures de transport et de communication.
Ces dépenses ont un effet cumulatif positif, elles permettent de stimuler la croissance ce qui provoque (sans avoir à augmenter le taux d’impôt) un accroissement des recettes fiscales.
Accroitre la dépense publique qui stimulera la croissance… Cercle vertueux.

L’accumulation de capital humain: les théoriciens de la croissance endogène refusent de considérer la croissance démographique comme une variable exogène. Pour eux, la mobilité du facteur travail est à mettre en relation avec l’accumulation et la mobilité du capital humain.
L’analyse en termes de capital humain Garry BECKER, dans les années 60 produit la théorie du capital humain selon laquelle l’éducation et la formation professionnelle sont conçus comme des investissements que des individus parfaitement informés et rationnels cherchent à optimiser les rendements –les profits.
Dans cette lignée, intervient Rober LUCAS: le capital humain est un facteur endogène de croissance. La croissance économique est liée pour une bonne part aux efforts individuels et sociaux de formation qui sont liés à la capacité d’épargner et donc à un renoncement d’une consommation présente pour investir dans l’éducation dont on attend des satisfactions futures bien plus grandes. La croissance est endogène et cumulative puisque la capacité de mobiliser une épargne pour la formation d’une économie dépend pour une bonne part du niveau de la production et de la croissance économique – qui elle-même stimule cette épargne. On aboutit à une intervention de l’état puisque l’accumulation du capital humain résulte de stratégies individuelles mais aussi d’une stratégie plus globale, celle de la collectivité. L’accumulation du capital humain a des effets externes positifs puisque le niveau d’éducation d’un individu stimule non seulement sa propre productivité mais aussi celle de ses propres partenaires. C’est l’effet de réseau (Lucas): un niveau d’éducation acquis pas un individu est d’autant plus efficace qu’il permet d’interagir avec d’autres personnes ayant ce niveau. La productivité sociale d’une formation est supérieure à sa productivité privée.

19
Q

Définition de E. Bohm Bawerk

A

Eugène BOHM-BAWERK donne une définition de l’investissement: «l’investissement concerne l’ensemble des biens directs ou intermédiaires qui, à travers des détours productifs féconds et moyennant une dépense de temps ont la vertu de rendre plus production le travail.»
Si on se réfère à ces définitions, on peut intégrer d’autres dépenses que celles qui portent sur des biens matériels parce qu’elles ont pour but de transformer le processus de production et son efficacité.
On donne le nom d’investissement immatériel.