Crise économique (Montoussé) Flashcards

0
Q

Quel est généralement le premier pays qui connait une crise ?

A

Selon Henri Guitton, c’est le “pays guide” c’est à dire le pays dominant. L’Angleterre au XIXe

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1
Q

Quel est le point de départ des crises de l’ancien régime ?

A

Selon Labrousse, “les économiques ont les crises de leurs structures”.
Il étudie le cas français entre 1788-89 et arrive à une conclusion, les crises qui frappent les sociétés d’ancien régime sont d’origine frumentaire. La variation du prix du blé frappe l’ensemble des activités et sont responsables de la plupart des révoltes et révolutions. Le point de départ c’est une mauvaise récole qui peut être due aux accidents climatiques qui provoque une pénurie ou une augmentation du couts des denrées.

La crise touche d’abord le monde rural avec une augmentation du prix qui ne compense pas l’effet de baisse des quantités donc baisse des recettes, baisse des embauches et baisses des salaires, augmentation du chômage.

La diminution du pouvoir d’achat rural provoque une crise industrielle qui fait baisser l’emploi et la rémunération dans l’industrie.

La crise de sous production agricole provoque une crise de surproduction industrielle.

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2
Q

Donner des exemples de crises au XIXe

A

1825 : spéculation sur les activités minières en Amérique Latine. Debut du cdf et RI du textile, panique boursière, baisse des prix.

1836 : Cdf / Métallurgie, spéculation à cause d’un problème d’approvisionnement dans le textile anglais, flambée du prix du coton.

1847 : Grande famine d’Irlande (spéculation et faillites de compagnies de Cdf et de Banques). Crise aggravée par les mécanismes de l’étalon or (Banking act en 1844)

1857 : USA (mines)

1866 : Faillites en Angleterre

1873 : Krach Allemagne, Autriche

1882 : France, Krach de l’union générale

1890 : Angleterre, faillite de Baring (banque d’angleterre qui agit et sauve)

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3
Q

Crise de 1873

A

Ce que l’on appelle la “ grande dépression “ avec un ralentissement de la croissance. Pour la première fois, le centre de la crise vient de l’Europe. Des marchés de Berlin et de Vienne dopés par les indemnités versés par la France à l’issue de la guerre de 1870. Crise se propage rapidement en Angleterre.

Déflation importante, baisse des prix de gros, baisse des profits. Le chômage augmente même si pas de statistiques officiels.

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4
Q

Crise de 1929

A

Un Krach boursier vient mettre fin à une forte période de spéculation.

Augmentation de la production industrielle et du revenu national de 50% entre 1922 et 1929 aux USA. La production d’automobiles + 33% entre 1923 et 1929. Chômage faible (2%).
Gains de productivité dans l’industrie avec Taylorisme et fordisme.

Les bases d’une consommation de masse se mettent en place avec une augmentation du revenu et la baisse des prix de certains biens industriels. Le recours à la vente par crédit se développe avec l’automobile.
Mais augmentation du revenu limitée et faible. La prospérité ne concerne qu’un petit nombre se secteurs (automobile, industrie électrique).
De nombreux secteurs issus de la RI restent largement en dehors du progrès.

De plus, faibles taux d’intérêt.

Tous ces éléments contribuent à forger les bases d’un mouvement spéculatif. La spéculation provoque une hausse de l’endettement afin d’acheter des titres. Les banques prêtent à 12% alors qu’elles empruntent à 5%.

Tant que les cours montent, tout le monde est gagnant. Mais, si retournement alors faillites des entreprises, emprunteurs et créanciers.

Krach le 24 octobre 1929. Baisse de la production industrielle américaine de 50%. Baisse des prix de gros de 30% Contraction du commerce international et augmentation du chômage.

L’idée d’une régulation étatique s’impose peu à peu :

New Deal F. Roosvelt.
Front Populaire France.

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5
Q

Combien de cycles peut-on distinguer entre 1960 et 1980 (fin)

A

On peut distinguer 5 cycles selon Monique Pouet (1993) :

  • Milieu à fin 1960
  • Fin 1960 - 1973 (1er cp)
  • 1er cp - 2e cp
  • 2nd cp - contre choc de 1986
  • ccp - Fin 1980
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6
Q

Caractériser le premier chox pétrolier

A

JC. Asselain : génère des effets inflationnistes mais provoque aussi un ralentissement de l’activité par des mécanismes déflationnistes.
Ces deux éléments se conjuguent pour provoquer la stagflation.

Il considère que le choc pétrolier a eu un impact important sur le dérapage inflationniste.

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7
Q

Quels auteurs constestent l’idée que le choc pétrolier de 1973 a été l’élément principal ?

A

Lorenzi / Pastré / Tolédano

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8
Q

Synonyme de stagflation ?

A

Infession pour Truffin

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9
Q

Depuis quelle année le dollar flotte-t-il ?

A

1971

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10
Q

En quoi peut on dire que la politique de Paul Vockler à la tête de la FED a été déterminante dans le 2e choc pétrolier ?

A

Il se ralie aux thèses monétaristes et donc propose des objectifs quantitatifs de croissance de la masse monétaire. Ces objectifs sont différents des optiques de soutient de croissance par une volonté de contrôle a tout prix de l’inflation en augmentant les taux d’intérêt. On passe de taux d’intérêts négatifs à des taux réels positifs.

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11
Q

Pourquoi peut on dire que l’augmentation du cour du dollar est une mauvaise nouvelle pour les autres pays ?

A

Cela provoque une augmentation des couts. La progression des taux d’intérêts impose aux autres pays de mener une politique monétaire restrictive. On ne peut pas mener une politique à contre courant comme en France en 1982. Echec.

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12
Q

Quand aura lieu la reprise après le deuxième choc pétrolier?

A

Fin 1980 , on observe une reprise des 4 indicateurs retenus par N. Kaldor dans son carré magique qui sont de nouveau dans le vert. Croissance, Désinflation se poursuit. Echanges extérieurs. Chômage baisse.

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13
Q

Quelques mots sur les années 1990-2000

A

Récessions aux Etats-Unis en 1990, par crainte d’une inflation alors on augmente le taux d’intérêt. La croissance se poursuit cependant en europe. La croissance repart en 1993 aux USA alors que l’europe, le Japon rentrent en récession.

La croissance américaine est dopée par les NTIC avec une politique monétaire pragmatique menée par Alan Greenspan. Cela donne naissance à une bulle qui va éclater en 2001.

En europe, crise du SME 1992-1993.

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14
Q

En quoi peut on dire que les crises de surproduction sont impossibles chez Say ?

A

Les crises de surproduction sont impossible. Loi des débouchés. L’achat d’un produit ne peut être fait qu’avec la valeur d’un autre produit. Impossibilité des cris générales. Plus la production augmente, + la demande augmente. “ Un produit terminé offre dès ce instant un débouché pour tout le montant de sa valeur “. On doit donc laisser l’économie librement agir.

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15
Q

Quels auteurs rejettent la vision de Say ?

A

Malthus avec une des toutes premières analyses de la demande effective.L’égalité entre O et D n’est pas toujours réalisée.

Sismondi “ la consommation n’est point la conséquence directe de la production “ Les crises proviennent de la répartition des richesses. Les capitalistes cherchent à produire au plus faible cout au détriment d’une pénalisation de la consommation.

16
Q

Vision néoclassique de la crise

A

Pour Walras, l’économie est en équilibre général sur l’ensemble des marchés O et D s’équilibrent en fonction des quantités et des prix.

Dans la “ théorie du déséquilibre “ : Malinvaud. Des déséquilibres peuvent se produire car il y a des rigidités des prix. Il tente de synthétiser Keynes et Walras. Les rationnement des agents sur certains marchés conduisent à modifier O et D sur d’autres.

17
Q

Analyse du cycle à l’équilibre

A

Face à la régularité des crises, l’école néoclassique à gardé l’idée d’un équilibre initial sur lequel se produit des chocs exogènes parfois purement aléatoires. Ragnard Frisch est une précurseur des analyses des cycles à l’équilibre.
Il étudie la manière dont l’économie peut réagir à la suite de chocs.

Distingue impulsion et propagation. Reprend une formule de Wicksell : “si vous frapper un cheval à bascule avec un bâton, le mouvement du cheval sera très différent de celui du bâton”.
Un coup frappé sur un cheval à l’équilibre provoque un mouvement d’oscillation. La longueur du cycle est fonction de la structure du cheval. L’intensité et l’amplitude des fluctuations sont déterminées par l’importance de l’impulsion.

Un parallèle peut être fait avec l’économie. Des chocs exogènes vont provoquer des fluctuations en fonction de la structure économique. L’équilibre est une situation normale.

18
Q

La NEC tente de prolonger la théorie des chocs à l’équilibre, comment ?

A

Il s’agit de comprendre pourquoi et non pas seulement comment le cheval à bascule réagit au coup de Bâton. Abraham Frois.

Le problème est lié aux informations imparfaites. L’agent modifie O et D ce qui aboutit à une situation non optmale.

19
Q

Qui théorise sur les chocs monétaires ?

A

Lucas avec 4 chocs monétaires qui vont déterminer des façons de réagir des agents selon le caractère passager ou non de la hausse des prix. L’augmentation concerne seulement les prix qui l’intéresse ou tous les prix ?!
Le cycle résulte de la réaction des entreprises à l’accroissement des prix qu’elles anticipent comme une augmentation des prix relatifs. Réagissent en augmentant leur O puis se rendent compte de l’erreur commise et réajustement de la production à un niveau normal.

20
Q

Qu’est ce que la TCR (théorie du cycle réel)

A

Emerge dans les années 1980. L’impact de chocs réels sur une économie à l’équilibre suffit à produire des caractéristiques cycliques proches de celles de l’économie américaine.

Origine des chocs sont divers :

  • Variation de la productivité
  • Baisse ou augmentation des dépenses gouvernementales…

Si l’effet de substitution intertemporelle est suffisamment fort alors un choc faible peut avoir des conséquences importantes.

Kydland et Prescott. Long et Plosser (à l’origine de l’appellation cycle réel)

Premiers modèles :

L’impact d’un choc de productivité à des conséquences sur l’offre et la demande. Le travailleur peut en cas d’accroissement décider de consommer plus ou modifier l’offre de travail en faisant un arbitrage entre présent et futur. Travailleur plus aujourd’hui pour avoir plus de loisirs demain. Impact dépend du niveau de l’effet de substitution intertemporel.

Pour les entreprises, le même mécanisme avec une variation de l’offre de biens qui nécessite des délais de production et investissement.

Un cycle est donc la manifestation d’un processus d’adaptation d’une économie à l’équilibre.

21
Q

Cycle selon Hayek ?

A

Il s’appuie sur le principe du détour de production dans “ prix et production “ en 1931. Il emprunte ce terme à Bohm Bawerk : la production a deux buts :

  • créer des biens de consommation pour être consommés.
  • créer des biens de production pour fabriquer des biens de consommation.

Il reprend la distinction de Wicksell entre :

  • taux d’intérêt naturel : confrontation entre épargne et demande de capitaux
  • taux d’intérêt monétaire : en fonction de l’importance de la masse monétaire

La structure dépend des prix relatifs des 2 biens. L’augmentation de l’épargne provoque une baisse des taux d’intérêt et augmente le processus de production avec une utilisation plus importante du capital (cout faible).

22
Q

Comment se déroule un cycle chez Hayek ?

A

L’augmentation de l’épargne volontaire provient d’un choix de consommation entre une consommation présente et une consommation future. Cette épargne abondante provoque une baisse des taux d’intérêt qui incite à investir et donc à allonger le détour productif.

Une création monétaire provoque une baisse du taux d’intérêt et favorise également l’investissement qui vient allonger les détours productifs. Mais les ménages ne baissent pas leur consommation, les prix des biens de consommation augmentent car l’offre est inférieure à la demande. Cela va provoquer de l’épargne et un excès de biens de production alors que les biens de consommation sont rares (= coup d’accordéon de Kaldor). C’est le démarrage de la crise.

Le cycle se retourne quand les autorités monétaires décident de baisser la création monétaire (inflation). L’accordéon se referme. Baisse du processus de production et augmentation de la non rentabilité de l’investissement. Crise.

Hayek préconise une monnaie dénationalisée.

23
Q

Explication de Marx (endogène)

A

Crise est une composante inéluctable du système économique. Loi de la baisse tendancielle du taux de profit. L’appareil productif est constitué de biens de productions et de biens de consommation. La plus value est intégralement dépensée en biens de consommation. L’équilibre résulte d’une demande de bien de consommation égale à une demande en biens de production.

La croissance équilibrée n’est donc possible qu’au prix d’un rapport harmonieux entre les producteurs des différentes sections.

Taux de profit pl / c + v

La composition organique connait une progression rapide pendant la croissance. Les salaires progressent peu. Le PT conduit à une augmentation du nombre d’équipement par travailleur. Le taux de plus valeur augmente avec le progrès technique.

Le taux de profit baisse à LT. Crises : déclin inéluctable du capitalisme.

Expansion : demande de L augmente, baisse u chômage (armée) donc hausse des salaires et l’exploitation est rendue plus difficile. Augmentation de la composition organique du capital. Baisse des profits.

24
Q

Quelles sont les sources des fluctuations économiques pour Keynes ?

A

Le cycle économique est lié aux variation de l’efficacité marginale du capital.

Dans la dernière phase du Boom, les taux d’intérêt augmentent en raison de la demande de monnaie, les agents expriment leur préférence pour la liquidité.

L’efficacité marginale du capital se retourne quand la désillusion s’abat sur le marché surévalué et trop pessimiste. Contraction de l’investissement aggravée par un taux d’intérêt élevé.

Pour Keynes, l’élément le plus important dans cette crise est la baisse de l’efficacité marginale du capital qu’il est difficile d’enrayer. Une baisse des taux d’intérêt est favorable mais ne suffit pas. La baisse de l’efficacité marginale du capital a des répercutions sur la propension à consommer qui provoque une baisse des cours des actions et une baisse de la consommation des ménages (effet de richesse).

Il faut attendre que les conditions de la restauration de l’efficacité marginale soient réunies pour que la reprise se produise.

L’Etat doit intervenir pour baisser le taux d’intérêt et restaurer l’efficacité marginale du capital.

25
Q

Qu’est ce que l’efficacité marginale du capital ?

A

Il s’agit d’une actualisation des recettes futures qui dépend du cout de l’investissement actuel, du volume de fonds que rapporte l’investissement et de la distribution des revenus dans le temps. Si Emk > Tx i% : Good.

26
Q

Qu’est ce que l’oscillateur de P. Samuelson ?

A

C’est la combinaison entre l’effet multiplicateur et l’effet accélérateur.

Yt = Ct + It + G
Ct = CYt-1 La consommation dépend du revenu de la période précédente
It = b(Ct - Ct-1) L'investissement repose sur un mécanisme d'accélération. 

Le multiplicateur : la dépense d’un agent génère un revenu pour un autre, une dépense et un revenu…

/\ Y = (1/1-c) /\I

Il est d’autant plus grand que la PmC est importante.

Accélérateur : Aftalion et Clark

Les variations de l’investissement sont + amples que celles de la demande. Il n’existe pas de capacités de production inemployées, il faut donc augmenter le capital nécessaire pour faire face à l’augmentation de la demande.
Le coefficient de capital est stable au cours du temps.

27
Q

Qu’est ce que le modèle de la toile d’araignée ?

A

Mécanisme de Cobweb.
Exemple de cycle généré par les mécanismes de prix. Idée : les marchés présent une certaine rigidité. P et Q ne s’ajustent pas immédiatement. L’Offre a besoin d’un délai pour réagir aux variations des prix.

La décision de production est prise par exemple en fonction des prix de la période t mais le produit n’arrive que plus tard. La demande est supposée dépendre du prix de la période courante.

O = fonction croissante du prix
D = fonction décroissante du prix.

Si O > D alors P1 < P0
Les entreprises vont offrir moins à la période 2. O2 dépend de P1. Mais va provoquer O < D donc augmentation du prix + ∞.

28
Q

Le modèle de Goodwin

A

Il transpose l’analyse des cycles avec le modèle proie - prédateur. L’évolution de deux populations antagonistes suit un cheminement cyclique (autour d’une valeur d’équilibre). Si le nombre de prédateurs augmente alors cela fait baisser le nombre de proies qui provoque une baisse des prédateurs et in fine une augmentation du nombre de proies.

2 classes antagonistes qui luttent pour la répartition des revenus :

Salaire

Profit

Cette répartition va provoquer un cycle économique.

Une baisse du chômage provoque une augmentation des salaires. Si elle dépasse les gains de productivité alors les profits diminuent. La baisse de l’investissement provoque un ralentissement de la croissance et une augmentation du chômage. Les salaires réels baissent ce qui rétablit les profits, l’investissement et donc la croissance.

29
Q

Quels sont les auteurs qui vont incister sur le rôle de la monnaie?

A

C. Juglar et Hawtrey

C. Juglar : l’origine des crises se trouve dans le comportement des banques. En période d’expansion, les banques accordent plus facilement des crédits qui vient aliment le feu de la croissance. Quand elles baissent les crédits alors cela provoque un retournement de conjoncture.

Pour lui la crise est normale et salutaire, mécanisme de “ liquidation “, d’assainissement du système économique “ comme dans les maladies [les crises] préparent un état meilleur en rejetant en dehors tout ce qui était impur “.

Hawtrey. La crise est à l’origine du régime de l’étalon or. “ le cycle est un phénomène purement monétaire “. Lorsque les banques disposent de liquidités, les taux sont faibles, cela stimule les emprunts. Les principaux artisans de la reprise sont les grossistes et marchands car ils recherchent à accroitre leurs stocks, en profitant de la baisse du taux d’intérêt. Demande aux fabricants.
Expansion.

Les contraintes de l’étalon or provoquent un retournement car les banques voient une masse monétaire en circulation trop importante, il faut que la masse corresponde au stock d’or dont les banques disposent.

Forte croissance économique –> augmentation de la masse monétaire en circulation –> augmentation du taux d’escompte de la BC –> baisse des crédits –> dépression

30
Q

Explication de Fisher

A

Surendettement et déflation = crise de 1929. Dans la phase de croissance, les profits anticipés sont nettement supérieurs aux taux d’intérêt. L’effet de levier accroit la rentabilité des capitaux empruntés. Cela peut provoquer un sur endettement, les impératifs de remboursement à CT deviennent trop important, retournement des anticipations, liquidation brutale de la dette, dépression, liquidation des actifs pour faire face aux échéances, contraction de la masse monétaire, baisse de vitesse de circulation de la monnaie, baisse des prix, accroissement de la valeur de la dette relative des entreprises, baisse du profit.

La déflation aggrave la situation de surendettement :

” chaque dollar de dette encore impayé devient plus lourd […] plus les débiteurs remboursent, plus ils doivent “

31
Q

Analyse de Minsky

A

Reprend l’idée du surendettement et montre comment le financement de l’économie se modifie au cours du temps :

  • hedge finance : couverture intégrale de la dette par les revenus ( financement prudent )
  • spéculative finance : seuls les intérêts sont couverts mais pas le capital
  • Ponzi finance : du nom du banquier spéculateur du XVIIIe, opérations dites de “cavalerie” : les emprunts servent à rembourser la dette.

Dans la phase ascendante, les opportunités de profit poussent les emprunteurs à s’endetter, cela peut se traduire par une évolution de la structure de financement prudent vers spéculative. L’apparition d’une structure Ponzi provient de la hausse du taux d’intérêt. Les agents sont obligés de céder une partie de leurs actifs pour honorer leurs dettes. Baisse des prix, augmentation de la valeur réelle dde la dette, aggravation.

32
Q

Kondratieff

A

Il prend en compte prix, salaires, production et taux d’intérêt en Angleterre, France et USA. Dégage des lois du développement de grands cycles :

  • avant chaque vague ascendante de chaque grand cycle, il y a des transformations importantes : techniques, échange, découvertes. Changements dans les conditions de circulation… Exemple RI
  • Les périodes de vagues ascendantes des grands cycles sont en générales plus riches en bouleversements sociaux, révolution, guerre
  • Les vagues descendantes provoquent une longue dépression de l’agriculture

L’existence des cycles longs sont contestés “création de l’esprit” ? (Aftalion)

Premier Kondratieff : la RI

Développement du capitalisme marchand, recul du poids de l’agriculture, innovations qui accroissent la production et la productivité. Phase ascendante : effets des innovations dans le textile et utilisation de la machine à vapeur.
Phase descendante : pour P. Gilles : crise des conditions d’exploitation (forte résistance des ouvriers avec luddisme) et crise structurelle (symétrie développement des fabriques et production encore artisanale des machines)

Deuxième Kondratieff : le cycle bourgeois
S’appuie sur les moyens de transport et la sidérurgie. Forte demande en cdf qui a des effets d’entrainement.
La productivité du travail augmente et les salaires aussi. Le réseau de banque se tisse, financement de l’investissement de plus en plus important et modification de la structure juridique avec la naissance des SA. Crise 1873: les effets d’entrainement s’estompent avec de nouveau concurrents ALL et USA.

3e Kondratieff : néomercantilisme
S’achève avec la grande crise de 1929. Augmentation des tensions et de la concurrence. Emergence de trusts, cartes, ententes pour maitriser la production. USA / ALL. Le protectionnisme est important de la part des principales puissances avec le colonialisme qui apporte des marchés protégés et des approvisionnement garantis.
L’utilisation de l’électricité et OST.

Le 4e Kondratieff des 30G aux 20 piteuses
L’organisation des échanges internationaux stable avec le GATT et le SMI de Bretton Woods.
L’organisation du travail repose sur des gains de productivité importants, progression des revenu et protection sociale, consommation de masse.Intervention publique importante mais inflation.
Crise du SMI. Epuisement du modèle fondé sur les gains de productivité, crise de consommation et remise en question du rôle de l’Etat. Retournement.

33
Q

Auteur qui théorise sur le rôle des guerres dans les cycles?

A

Ciriacy-Wantrup
La guerre joue un rôle déterminant dans le cycle. Préparation favorise la D de biens d’équipements militaires et contribue à l’augmentation de la production.Le gouvernement sont peu regardants sur la gestion monétaire. Fin guerre : baisse des crédits militaires et dépenses. Retour de l’orthodoxie : dépression.

34
Q

Analyse de Schumpeter

A

Centrée sur le rôle de l’innovation, cad l’application productive du invention.

5 formes :

  • nouveau produit
  • nouveau débouché
  • nouvelle méthode de production
  • nouvelle source d’approvisionnement
  • nouvelle organisation de la production

La recherche du profit est à l’origine de l’innovation. Situation temporaire de monopole. Profit important.

Les nouveautés introduites sont à l’origine d’une phase de croissance :

1789 - 1848 : Machine à vapeur / Textile
1848 - 1896 : chemin de fer / acier
1896 : 1929 : industrie électrique / chimie / automobile

Durant la phase ascendante, les innovations se diffusent au sein du système productif par l’action des imitateurs attirés par les perspectives de profits. Contribuent à la croissance mais aussi à la baisse des profits au fur et à mesure que la diffusion de l’innovation se propage.

La crise : phase de décroissance, les entreprises les moins dynamiques font faillites tandis que de nouvelles innovations apparaissent. Source de nouvelle période de croissance. Processus de destruction créatrice. Les à-coups de la croissance proviennent du fait que les innovations ne sont pas introduites continument mais par “ grappes “.

35
Q

Qui continue l’analyse de Schumpeter ?

A

Mensch distingue plusieurs types d’innovations :

  • fondamentales : moteur des phases ascendantes, introduites pendant la phase de dépression et apparaissent en grappes.
  • innovation de perfectionnement : introduites dans la phase ascendante, amélioration des techniques de production, prolongement de la croissance
  • pseudo-innovations : fin de phase ascendante, reposent une la différenciation de produits. Lutte contre la saturation des marchés.
36
Q

Qui continue la thèse de Marx ?

A

Boccara, la phase de croissance, les taux de profits sont élevés, favorise une accumulation du capital pour assurer sa rémunération, il faut que la plus value augmente également. Cela est rendu possible par le progrès de la productivité ou l’accroissement du temps de travail. Il en résulte une augmentation relative du capital dans le processus productif et une tendance à la suraccumulation cad excès de capital par rapport à la masse de plus value disponible. Sur la fin de la phase ascendante, la poussée revendicatrice, les grèves, troubles sociaux, guerres prouvent que le mode de fonctionnement du système touche à sa fin.

Phase décroissante : dévalorisation du capital, baisse des prix, élimination des activité non rentables, baisse de la valeur du capital, augmentation du chômage et des tentatives de substitution du capital au travail. Accentue la tendance à la suraccumulation

37
Q

Théorie de la régulation

A

Développée par R. Boyer et M. Aglietta. Modèle de développement est composé d’un régime d’accumulation et d’un mode de régulation.

Régime d’accumulation :

définition des conditions de l’organisation de la production

Horizon temporel de la valeur du capital

Partage de la valeur

Partage entre activités capitalistes et non capitalistes

-> S’expriment à travers les formes institutionnelles : Monnaie (création/contrôle), Rapport salarial (moyens de production, division sociale et techique du travail, détention du revenu salarial), Formes de concurrence, Régime international (échanges,financiers), Etat (formes: intervnetion ?).

Mode de régulation :

Ensemble des mécanismes qui permettent la reproduction d’ensemble du système.

Etapes du développement du capitalisme :

On passe d’un régime extensif à intensif, d’une régulation concurrentielle à une régulation monopoliste avec production de masse et consommation de masse. Basé sur le fordisme et l’intervention de l’Etat importante.