Commerce international Flashcards

1
Q

Qu’est ce que le mercantilisme ?

A

C’est une doctrine économique qui associe puissance économique et puissance politique, l’échange international est un jeu à somme nulle : ce que les uns gagnent, les autres le perdent.

Au XVIe, XVIIe :

Espagne : stock d’or et d’argent que detient le pays.

La Grande Bretagne adopte une politique protectionniste dans le cadre de l’acte de navigation en 1651. Cet acte impose l’usage des navires anglais pour échanger avec l’Asie, l’Afrique et l’Amérique.

France : manufactures royales avec Colbert JB.

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2
Q

Smith et l’avantage absolu

A

Critique des conceptions mercantilistes. La spécialisation et l’échange commercial entre états font du commerce international un jeu à somme positive, instrument de pacification des rapports internationaux. Chaque Etat doit se spécialiser dans la production et l’exportation des produits dans lesquels il dispose d’un avantage absolu, c’est à dire un cout de production plus faible qu’à l’étranger.

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3
Q

David Ricardo et l’avantage comparatif

A

Le commerce international, comme pour Smith, est un jeu à somme positive. Le libre échange, la spécialisation permettent de retarder l’avancée vers un état stationnaire. Importer des biens de subsistance moins couteux, faire baisser le taux de salaire, c’est à dire la prix naturel du travail. Cela favorise le profit et donc la croissance.

La spécialisation provient de l’avantage relatif ou comparatif. Le commerce international s’explique par les coûts relatifs mesuraient en temps de travail et non pas par les différences de coûts absolu.

Exemple du drap et du vin. Smith : aucun intérêt à pratiquer le commerce international, le Portugal disposant d’un avantage absolu dans la production des deux biens. Ricardo montre qu’il peut exister un avantage mutuel à se spécialiser dans le produit pour lequel on dispose d’un avantage relatif.

Angleterre ; spécialisation dans le drap
Portugal ; spécialisation dans le vin

La spécialisation permet un accroissement total de la production de vin et de draps et procure des avantages mutuels pour les 2 partenaires.

Raisonnement qui repose sur plusieurs hypothèses :

  • cout de transport non négligeable
  • facteur immobile au plan international, parfaitement mobile à l’intérieur du pays
  • cout relatifs différents à l’intérieur de chaque pays
  • parfaite mobilité internationale des biens produits
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4
Q

Protectionnisme éducateur

A

1834 : Zollverein, union douanière entre les provinces allemandes.

F. List : s’oppose aux économistes anglais libre-échangiste et se fait le porte parle des industriels allemands.

Nécessité dans un contexte de développement économique de protéger les industries naissantes :

  • économies d’échelle insuffisante
  • inexistence d’une mo qualifiée
  • inexistence d’habitudes prises par le consommateur v a v des nouveaux produits nationaux.

Attention, List n’est pas contre le libre échange. Mais considère que celui ci doit être réglé comme “ des béquilles pour apprendre à marcher “.

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5
Q

Modèle HOS

A

E. Heckscher
B. Ohlin
P. Samuelson

Reformulent la théorie ricardienne. L’intégration des pays dans les échanges internationaux s’opère suivant le théorème de l’avantage comparatif (HO). Les différences de rareté relative des facteurs de production déterminent les différences de prix relatifs. Les prix des produits nécessitant l’utilisation intensive d’un facteur de production abondante seront relativement moins élevés que celui d’un produit nécessitant la mise en oeuvre d’un facteur de production rare.

Un pays à tendance à se spécialiser dans la production marquée par une combinaison productive qui lui donne un maximum d’avantages. Il aura intérêt à exporter des produits intensifs en facteurs de production abondants et importer ceux qui sont intensifs en facteurs de production rares.

Samuelson apporte une contribution supplémentaire : le libre échange conduit à une égalisation internationale des prix des facteurs de production.

Le Modèle HOS repose sur plusieurs hypothèses :

  • Economie réduite à 2 biens et 2 facteurs de production : L et K. Divisibles et substituables mais non mobiles entre pays.
  • fonction de production aux rendements constants
  • abs de couts de transport et de droits de douane
  • Existence d’un plein emploi des facteurs de production
  • Concurrence pure et parfaite sur le marché des biens et des facteurs de production
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6
Q

Paradoxe de Léontiev

A

Cherche à vérifier empiriquement le modèle HOS. Parti du cas des USA qui dispose en abondance de capital et une relative rareté en facteur travail. Les exportations américaines devraient être relativement plus intensives en facteur capital qu’en facteur travail. Or, les exportations des USA utilisent davantage de facteur travail que de facteurs capital. Contradictoire avec le théorème de l’avantage comparatif. Paradoxal. = Paradoxe de Léontiev.

Il ne réfute par le modèle HOS, il considère que la mesure en dotation de facteurs de production peut être affinée. La productivité du travail aux USA, à intensité capitalistique identique est beaucoup plus élevée que dans le RDM.

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7
Q

Avantages technologiques.

A

M. Porter : une économie nationale dotée d’un taux d’investissement élevé est en mesure de mettre en oeuvre de nouveaux procédés de fabrication qui conduisent à des situations de monopole. Ecart technologique qui constitue de variables barrières à l’entrée pour les concurrents.

Une intervention des pouvoirs publics en faveur de la RD car les firmes disposent pour une durée certes limitée, d’un avantage absolu. RD a une influence décisive sur les flux commerciaux. P. Krugman.

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8
Q

Importance du commerce intrabranche

A

Depuis le début des années 1970, études statistiques soulignent l’importance croissante des échanges intra branches. Echanges croisés de produits similaires. Cela s’explique par l’existence d’un certain nombre de marchés de types oligopolistique qui nécessite de forts investissements de départ. Passe par la différenciation des produits plus que par la compétitivité prix.

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9
Q

Prise en compte du caractère imparfait du marché international ?

A

J. Brander et B. Spencer dans les années 1980 justifiant le principe de “ politique commerciale stratégique “ de soutien aux entreprises sur les marchés oligopolistiques.

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10
Q

Qui popularise le modèle Brander et Spencer ?

A

P. Krugman popularise le modèle proposé, mais ne partage pas leurs conclusions. Il rejette le protectionnisme. Un Etat développé marqué par une productivité, une technologie et une qualité de ses produits plus faible que d’autres Etats, dispose toujours de moyens pour maintenir sa place dans le commerce international et l’équilibre, à long terme de sa balance des paiements.

Taux de change
Spécialisation

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11
Q

Que prend en compte la nouvelle théorie du commerce international ?

A

La nouvelle théorie du commerce international prend en compte l’existence d’économies d’échelle (Silicon Valley). Il peut exister deux types de marchés internationaux, au rendement d’échelles décroissant ou rendement d’échelle croissant. Dans le dernier cas, la prime va au premier entrant et explique, par conséquent la relative permanence de la hiérarchie des puissances économiques et de leur firme. Les «accidents historiques» dans la localisation des activités économiques ont des effets à long terme. P. Krugman #2008

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12
Q

Stratégie de différenciation des produits

A

E.H. Chamberlin, la théorie de la concurrence monopolistique.

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13
Q

Comment expliquer les échanges intrabranche ?

A

Dans cette perspective, l’échange intrabranche s’explique par l’existence:

– différenciations verticales de produits en termes de qualité (exemple des voitures aux puissances différentes, et fait de marque ou de publicité…)
– différenciations horizontales de produits (exemple des couleurs de voitures)

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14
Q

Les 4 effets de JL. Mucchielli ?

A

– effet procompétitif: concurrence accrue restreignant le pouvoir de marché des producteurs
– effet d’économie d’échelle: les rendements croissants conduisent à une baisse des couts de production
– effet de rationalisation: remplacement de certaines firmes au profit de firmes plus efficaces
– effet de variété: accroissement de la variété des produits disponibles pour les consommateurs

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15
Q

Puissances économiques au XIXe siècle ?

A

Vers1800: les échanges internationaux sont dominés par les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et la France. Les deux premiers développent un capitalisme marchand et financier. La France s’appuie sur un capitalisme manufacturier. 1800 à 1860, la Grande-Bretagne s’impose dans les échanges internationaux et assure par exemple en 1800, 40% de la production industrielle mondiale.
De 1830 à 1914, l’écart entre les nations les plus riches et les plus pauvres s’accentuent du fait de l’expansion coloniale, la division internationale du travail a pris l’allure d’une opposition entre pays producteurs de biens manufacturés et les pays producteurs de biens primaires.

De 1800 à 1913, les échanges internationaux par tête sont multipliés par 25, alors que la production par tête ne l’a été que par deux

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16
Q

Libre échange et protectionnisme au XIXe siècle ?

A

On peut distinguer quatre périodes entre 1815 et 1913:

– 1815 – 1846: extensions progressives du libre-échange au Royaume-Uni (l’agriculture reste protégée par le vote de la «corn law» en 1815, mais en 1842, les droits de douane sur les produits manufacturés sont fortement réduits), protectionnisme dans le reste du monde.

– 1846 – 1862. Libre échangisme du royaume uni (abolition de la «Corn law» en 1846, démantèlement des barrières douanières en 1860), protectionnisme du reste du monde.

– 1860 – 1880: extension du libre-échange entre les économies européennes (traité du commerce franco-anglais en 1860), protectionnisme renforcé aux États-Unis suite à la guerre de Sécession.

– 1880 – 1913: retour et renforcement du protectionnisme en Europe continentale (loi Méline en France en 1892), libre-échange du royaume uni, et renforcement du protectionnisme aux États-Unis (taux moyen des droits de douane portée à 57% en 1897).

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17
Q

Les échanges durant l’entre deux guerres ?

A

À la suite de la Première Guerre mondiale, la hiérarchie entre grandes puissances économiques et bouleversées, les nations qui ont participé aux quatre années de conflit se retrouvent largement dominées par les États-Unis. Les États-Unis sont désormais le premier créancier du monde

La division internationale du travail reste marquée par une inégalité de développement entre nations productrices de biens manufacturés et nations productrices de biens primaires. Ces inégalités ont tendance à s’accroître sous l’effet de la dévalorisation des termes de l’échange.

1913 à 1937, le taux de croissance des échanges internationaux est inférieur à celui de la production.
Les économies européennes connaissent un repli plus marqué que les États-Unis.

La veille de la Seconde Guerre mondiale, 29% des échanges internationaux de marchandises étaient le fait des échanges intraeuropéens contre 40% à la veille de la Première Guerre mondiale.

Montée en puissance de l’économie américaine au détriment du Royaume-Uni: le textile cède peu à peu la place aux biens d’équipement.

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18
Q

Protectionnisme dans l’entre deux guerres ?

A

L’entre-deux-guerres est marqué par le renouveau des politiques protectionnistes, parce que l’amour à partir de la crise de 1929. Les États-Unis de leur côté renforcent la protection vis-à-vis des pays producteurs de produits primaires et des pays européens. La conférence économique mondiale de 1927, à l’initiative de la ligue des Nations, et le traité de commerce franco-allemand ne changeront rien à cette conversion générale protectionnisme des pays déjà industrialisés et des pays en voie d’industrialisation tel que le Japon.

Avant la crise de 1929, les États-Unis adoptent le «Smoot-Hawley Act» (juin 1930) qui renforce encore les protections tarifaires et qu’il a suscité en retour le même type de politique dans les pays européens.

Des accords bilatéraux (anglo-germain de 1934), accord de cartel sur les biens primaires (sucre, thé, blé, caoutchouc, cuivre) et accords régionaux (accords d’Ottawa en 1932, instaurant des préférences commerciales au sein du Commonwealth).

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19
Q

Quels auteurs nuancent l’impact du protectionnisme sur la croissance mondiale ?

A

Bairoch JM. JEANNENEY A. LEWIS CH. KINDLEBERGER l’impact négatif du protectionnisme sur la croissance mondiale est à nuancer. Les politiques protectionnistes seraient venues en réaction à l’affaiblissement de la croissance et ne serait donc pas une cause de ce ralentissement en France ce débat a été prononcé avec le débat sur la «démondialisation». Certains économistes comme J. Sapir JL Gréau et E. Todd (journaliste, essayiste) plaide pour un recours au protectionnisme.Cependant la grande majorité des économistes considère qu’il serait contre-productif, mais il est en revanche nécessaire de répartir le plus équitablement le bien à l’échange en taxant les bénéficiaires les plus importants afin d’indemniser les perdants de l’ouverture commerciale.

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20
Q

Commerce international entre 1945 et 1975 ?

A

Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’au milieu des années1970, le commerce mondial a progressé de plus rapide que celui de la production mondiale.

– Domination d’une vingtaine de pays riches dont les coûts de production sont comparables
– ouverture internationale encore limitée
– stabilité des taux de change
– croissance économique soutenue

La division internationale du travail conduit à distinguer les pays industriels, spécialisés dans la production et l’échange de produits manufacturés, des pays en voie de développement, spécialisé dans la production et l’échange de produits primaires. La part des PED dans le commerce mondial reste stable sur la période1945 – 1975 et représente moins de 30%.
Dans ce contexte, les pays du tiers-monde dénoncent la domination dont ils sont victimes et demandent l’établissement d’un nouvel ordre économique international.

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21
Q

Commerce international 1975-2012

A

La période1975 2012 est marqué par:

– la poursuite d’une croissance des échanges internationaux supérieurs à la croissance du PIB mondial et une diminution des cot deû transport et d’information
– chute importante du commerce mondial en 2009 à la suite du déclenchement de la crise se réunissent et de ses effets négatifs sur l’activité économique suivie d’une reprise vigoureuse en 2010
– montée en puissance des économies émergentes caractérisées par de faibles coûts de main-d’œuvre et une productivité élevée. La Chine par exemple est le premier exportateur mondial de biens et de services en 2009 devant l’Allemagne et les États-Unis. La hiérarchie du commerce mondial connaît un profond bouleversement: l’Union européenne qui représentait 46% des exportations mondiales en 1967 est passée à 37% en 2009. Au cours de la même période, l’Amérique du Nord passe de 20% à 12% des exportations mondiales. L’Asie de l’Est et du Sud est passée par contre de 4% à 21% des exportations mondiales.

Le Japon représentait 10% des exportations mondiales en 1980, mais ce chiffre est tombé à 5% en 2009 retrouvant son niveau de 1967.

– L’importance des échanges intrabranche et intrafirmes: le commerce rattrape branche représente environ 60% du commerce mondial
– la structure par produits du commerce mondial a évolué, mais sans connaître un bouleversement. Entre 1967 et 2009, le commerce mondial des produits primaires a connu une croissance annuelle moyenne de 9,4%. En 2009, les produits primaires représentent 14% du commerce mondial, les produits manufacturés 64% du commerce mondial et les services 22% du commerce mondial.
– La structure mondiale des échanges de services s’est beaucoup transformée. Les services de transport qui occupaient jadis une part importante des échanges de services ont vu leur part déclinée. En revanche le poste autres services est désormais largement majoritaire, les services aux entreprises, les services liés à l’informatique, à la finance, au brevet, qui occupe la part la plus importante.
– la volatilité des taux de change et surtout le maintien durable des taux de change qui ne correspondent pas à la parité de pouvoir d’achat affecte le commerce mondial. En particulier la sous-évaluation du yuan chinois et du dollar et la surévaluation de l’euro ont des effets distorsifs sur la concurrence mondiale.

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22
Q

Régionalisation du commerce international

A

L’essor des échanges internationaux est avant tout le résultat du progrès de la régionalisation du commerce.
Cela désigne la tendance des pays à commercer avec les autres pays qui appartienne à la même zone géographique qu’elles soient organisées ou non en union régionale. Le commerce international entre deux pays est proportionnel au montant de leur PIB respectif est inversement proportionnel à la distance géographique entre ces pays. On parle d’un modèle de gravité par référence à la loi de Newton.

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23
Q

Quels sont les différents objectifs du commerce régional ?

A

Le régionalisme commercial repose sur la coopération entre états appartenant à une même aire géographique.

Pour P. Jacquet le régionalisme commercial peut répondre à des objectifs et des motivations diverses:

– «être l’expression plus ou moins forte d’une communauté d’intérêts politico-économiques
– relever d’une manœuvre plus diplomatique visant à garantir l’implantation régionale d’une puissance grande ou moyenne
– entraîne de façon irréversible les choix de politique économique à l’intérieur par la contrainte institutionnelle de l’intégration régionale
– ou simplement, exploiter les économies d’échelle et gains liés à la spécialisation au niveau régional».

Pour lui, l’ALENA correspond au 2e objectif. La participation de la Chine à l’APEC correspond au 4e. L’UE répond au 1er même si l’idée de créer des contraintes institutionnelles est plus ou moins présente.

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24
Q

Les 3 zones dominantes ?

A

– zone américaine structurée autour de l’ALENA
– une zone européenne
– une zone asiatique.

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25
Q

Le multilatéralisme ?

A

C’est un mode d’organisation et de négociations économiques et commerciales engageant la présence de plus de deux états. Les négociations du GATT et AGETAC (accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) en constituent l’archétype. Les défenseurs soutiennent la clause de la nation la plus favorisée qui consiste à étendre automatiquement à toutes les nations les avantages accordés par une nation à une autre.

26
Q

A quoi est opposé le multilatéralisme ?

A

– Unilatéralisme c’est-à-dire à l’existence d’un État qui, tout seul, définit sa propre politique commerciale et se trouve en capacité de l’imposer
– Bilatéralisme, un mode de détermination d’une politique commerciale par accord entre deux états

27
Q

Mars 1948 ?

A

En mars 1948, cette conférence débouche pour l’adoption de la charte de La Havane qui institue une organisation internationale du commerce (OIC). Cette charte prévoit la mise en œuvre d’une approche globale des relations économiques internationales s’appuyant sur les grandes organisations économiques tout en prenant en compte les intérêts particuliers des pays en développement. Elle n’a eu aucune application pratique du fait de l’opposition du Congrès américain et du contexte international (guerre froide).

28
Q

Création du GATT ?

A

Le GATT est créé le 30 octobre 1947, a pour objectif de limiter l’usage d’accords bilatéraux au profit d’une logique multilatérale. 23 états se dotent des principes suivants en matière d’échange international:

– la non-discrimination qui se traduit par l’adoption de la clause de la nation la plus favorisée
– l’élimination des restrictions quantitatives (contingentement des importations
– interdiction d’une ligne [vente à perte]

29
Q

Dillon round ?

A
30
Q

Kennedy round ?

A
31
Q

Nixon round ou Tokyo round ?

A
32
Q

Uruguay round ?

A

Libération du commerce des produits agricoles et intégration du commerce des services dans l’accord général. Il débouche sur la création de l’organisation mondiale du commerce [OMC]

33
Q

Création de l’OMC ?

A

le 1er janvier 1995 et créé l’OMC à laquelle adhère alors 135 états [152 en 2008]. L’OMC est une organisation internationale contrairement au GATT qui ne résultait que d’une série d’accords internationaux. Elle est chargée de veiller à l’application des accords sur le commerce international et arbitrer les conflits commerciaux entre les pays membres. Elle dispose d’un organe de règlement des différends [ORD].

34
Q

Persistance du protectionnisme ?

A

Libre-échange s’est globalement imposé depuis 1945 cependant le protectionnisme n’a pas disparu totalement. Il existe deux types de politiques protectionnistes:
– Le protectionnisme tarifaire: Frapper de droits de douane les produits importés.
– Le protectionnisme non tarifaire:
Le respect des normes sociales, sanitaires, d’hygiène de sécurité pour réduire les importations [principe d’une clause sociale ou environnementale].

La décision unilatérale d’instaurer des quotas contingentement. En cas d’entente entre les parties, on parle d’accords de commercialisation ordonnée ou de Restriction volontaire à l’exportation. Ce type d’entente s’est particulièrement développé au cours des années1970 et 1980 dans le secteur automobile entre les États-Unis et le Japon, l’Europe et le Japon dans le secteur textile. L’octroi de subventions aux producteurs nationaux de bien substituables aux biens importés [politique de substitution aux importations] ou aux producteurs nationaux exportateurs [comme l’agriculture européenne].

La pratique du dumping

La manipulation des taux de change qui permet une monnaie faible pour favoriser les exportations.

35
Q

Politique commerciale stratégique ?

A

Les politiques commerciales stratégiques se développent depuis les débuts des années1980. L’État subventionne les exportations ériger des barrières douanières, protège certains secteurs par des accords de restrictions quantitatives volontaires pour favoriser le développement et la sauvegarde de nouvelles industries et ceux au risque parfois, selon P. Krugman de reporter sur l’ensemble de l’économie nationale, le cout de la protection de certains secteurs, branche entreprise qui sont, de fait inadapté à la concurrence internationale.

B. Guillochon ces politiques commerciales stratégiques soulèvent le problème de la régulation des échanges internationaux et du risque de guerre commerciale.

36
Q

Qui fait le même constat que Léontiev mais pour le Japon ?

A

C. Kindleberger

37
Q

Qu’est ce que la balance des paiements ?

A

Le document le plus synthétique c’est la balance des paiements qui retrace tous les fluxs et qui les comptabilise.
La balance retrace l’ensemble des relations qu’entretiennent les résidents d’un pays avec les non-résidents. Ce sont des agents économiques résidents hors territoire national et agents dont l’activité sur le territoire est inférieur à un an.

38
Q

Les 3 comptes de la balance des paiements ?

A
  • Transactions courantes :
    Échange de biens : vente et achat de marchandises.
    Valeur = prix x volume.

Services : transport, voyages, frais d’assurance, divers frais financiers.

Revenus : rémunération des salariés et revenus d’investissement.
Dividendes : actions
Intérêts : obligations

  • Transferts courants : transferts publics ou rives sans contre parties en espèce ou nature.
    Ex : dons monétaires, aides au développement…etc.

Compte de capital :
Transfert en capital
Ex : remise sur dette

Acquisition et cession d’actifs non-financiers
Ex : vente de brevets

  • Compte financier :
    Investissement directs : détenir 10% dans une prise de participation ou créer une filiale.

Investissement de portefeuille : détenir -10% dans une participation.

Exportation de produits financiers dérivés

Au sens étroit : échange de marchandises
Au sens large : Echange de services et marchandises.
L’ensemble constitue le commerce international.

L’échange des biens, services, capitaux et dons constitue les échanges internationaux.

39
Q

Qu’est ce que la CAF ?

A

CAF : Coût Assurance Fret : coûts de transports et assurance inclus.

40
Q

Qu’est ce que la FAB ?

A

FAB : Franco À Bord : les coûts de transports et d’assurance ne sont pas inclus.

41
Q

Degré d’ouverture du pays ?

A

(( (X-M) / 2 ) / PIB ) x 100

C’est la part des échanges extérieurs dans l’activité d’un pays.

42
Q

Taux de couverture ?

A

( X / M ) x 100 = … %

Calcul des exportations en pourcentage des importations.

43
Q

Effort à l’exportation ?

A

( X d’un secteur / Y d’un secteur ) x 100 = … %

Part des exportations dans l’activité d’un secteur.

44
Q

Taux de pénétration ?

A

M d’un secteur / consommation intérieur d’un secteur ) x 100 = …%
Part des importations dans le marche intérieur d’un secteur. Mesure de dépendance.

45
Q

Schéma manchesterien ?

A

division du travail entre les pays développés et les pays en développement.

46
Q

Lénine et l’impérialisme ?

A

LENINE écrit sur l’impérialisme (qu’il considère comme le stade suprême du capitalisme) définit comme:

Une concentration de la production et du capital 

Fusion du capital bancaire et industrielqui conduit à la création d’une oligarchie financière.
Des banques prennent des participations dans des groupes industriels
Une entreprise industrielle qui créait sa propre banque

L’exportation de capitaux: une entreprise A va produire directement dans un pays étranger. (= IDE)

La formation d’unions internationale capitalistes qu’il qualifie de «monopole» qui vont se partager le monde.
Remarque: LENINE entend également par «monopole», les «oligopoles».

L’impérialisme c’est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s’affirme la domination des monopoles et des capitaux financiers. Ici, il y a bien une DIT mais à la différence de RICARDO, il y a imposition d’une force d’un pays sur l’autre et un phénomène de domination.

47
Q

Thèse tiers-mondistes ?

A

S. AMIN et E. EMMANUEL vont développer des thèses tiers-mondistes.
Les termes de l’échange: rapport qui permet d’évaluer ce que peut acheter un pays comme importations avec ses importations.
(Indice des prix des exportations / Indice des prix des importations) x 100
La dégradation des termes de l’échange s’est posée pour les PED, risque d’appauvrissement.

Raoul PREBISCH (1950):
Premier à avancer la thèse d’une détérioration des termes de l’échange entre pays développés et sous-développés à partir d’une étude menée entre 1937 et 1968 en Amérique Latine. Il observe que ces pays d’Amérique Latine  sont exportateurs de matières premières (les biens primaires) dont les cours n’ont cessé de se dégrader mais, ils ont importé pour l’essentiel des produits manufacturés dont les prix n’ont cessé d’augmenter. D’où le constat d’une perte de pouvoir d’achat des recettes de l’exportation. PREBISH tire la conclusion que dans un tel contexte, les efforts de croissance et de développement des pays du sud sont finalement vains. Ces pays pratiques une croissance extravertie (produire pour l’extérieur) qui aboutie à appauvrir les pays du sud par une baisse de leur revenu réel. 

Argiri EMMANUEL (1969): «L’échange inégal»
C’est l’échange de biens qui incorporent des quantités de travail différentes et inégales.
D’un côté des biens primaires qui nécessitent une quantité de travail faible et main d’œuvre peu qualifiée.
De l’autre des biens manufacturés qui nécessitent plus de temps de travail avec une main d’œuvre qualifiée
Quand un produit est réalisé dans un pays du centre et s’échange contre un produit réalisé par la périphérie, le second produit incorpore beaucoup plus d’heures de travail que le premier. Le capital étant supposé mobil, les taux de profit s’égalisent alors que l’immobilité du travail explique le maintien d’écart de salaire.
Cette analyse va devenir un socle pour l’analyse tiers-mondiste comme celle de S. AMIN: «L’accumulation à l’échelle mondiale» (1970).
L’échange inégal résulte d’un transfert de plus-value de la périphérie au centre.

Ce concept a été vivement débattu:

Fiabilités des statistiques produites par certains pays.

Interpréter avec beaucoup de prudence l’indice des termes de l’échange:

Construit à partir d’un panier de référence aux structures fixes. Or les échanges évoluent au fil du temps. La structure du panier devrait évoluer.

L’année de base peut être déterminante.
Exemple: si l’on prend 1932 comme base 100, une amélioration des termes est visible. Par contre, si l’on prend la fin de la guerre entre les 2 Corées en 1953: les prix des biens primaires ont fortement augmenté alors dégradation des termes de l’échange apparente.

Détérioration des termes de l’échange n’est pas seulement un mal: les prix des exportations peuvent baisser car la productivité a augmenté.

Les analyses et constats à long terme n’apportent pas une bonne approche. Le problème est plus celui d’une instabilité des termes de l’échange (variation d’une année à l’autre du cours). Cette instabilité est féroce pour les pays spécialisés dans un seul type de production.
Exemple: l’Algérie et le pétrole, la Côte d’Ivoire et le cacao.

Quand dans un PED la productivité augmente, le plus souvent le prix des biens diminue. Par contre, dans les pays développés, lorsque des gains de productivité sont trouvés, les prix ne diminuent pas forcément ou peu à cause des syndicats qui réclament une hausse de salaire.
Une grande instabilité des cours au Sud et grande rigidité des cours dans le Nord d’où un élément déterminant de cette dégradation des termes de l’échange.
Question centrale: inégale répartition des gains de productivité dégagés dans tous les pays.
Quand, dans un pays, les gains de productivité permettent une augmentation des quantités produites (fréquent dans l’agriculture), le risque est grand pour PREBISH de voir baisser le prix relatif de ses exportations. Si les biens exportés ont une demande (extérieur) qui est peu sensible aux variations de prix, si les quantités vendues augmentent peu quand les prix diminuent (élasticité prix faible) dans ce cas, les gains de productivité sont transférés aux pays importateurs qui équivaut à un gain de pouvoir d’achat.

Dans le cas de PDEM, gains de productivité mais souvent hausse du revenu ou salaire, on assiste à une hausse relative du prix des exportations mais par contre, il n’est pas sur que cette hausse relative des prix de l’exportation provoque une baisse de demande. Cela est lié à la spécialisation: produits manufacturés à plus forte valeur ajoutée bénéficiant d’une avance technique dont les consommateurs des PED ne peuvent se passer. Certes, la spécialisation à l’échange sont mutuellement avantageux mais il le sont surtout pour les pays qui se spécialisent dans les produits nouveaux qui ont une demande porteuse à forte valeur ajoutée grâce à un travail qualifié et correctement rémunéré.

Les PED qui sont spécialisés dans la les produits primaires voient la valeur relative de leur production réduite dans le commerce mondial. .

S. AMIN considère que les échanges entre PDEM et PED conduisent à l’exploitation des seconds dans le cadre d’un système inégal entre centre et périphérie. C’est un jeu à somme nulle. A la différence de RICARDO où tout le monde est gagnant (jeu à somme positif), ici c’est un jeu à somme nulle, les uns (PDEM) gagnent et les autres perdent (PED).
Il préconise donc une stratégie de développement autocentré et se retirer des échanges internationaux.

48
Q

Qu’est ce que la mondialisation ?

A

Mondialisation: c’est un terme récent, il a été forgé par des journalistes avant d’être repris par des économistes dans les années 1980. C’est un processus d’intégration économique et financière à l’échelle mondiale.

Internationalisation: c’est d’abord une ouverture des économies nationales grâce au développement des échanges de biens et services. Egalement le développement des capitaux qui va aboutit à la transnationalisation et multinationalisation.

Globalisation: fonctionnement libre de l’entreprise ou d’un réseau d’entreprise à l’échelle mondiale sans entrave majeur.

Intégration: c’est la transformation de plusieurs unités économiques jusque là autonomes en une seule. Exemple: au XIXe siècle, on passe d’échanges régionaux aux échanges au sein de tout l’état.

49
Q

La mondialisation est-elle une rupture de l’histoire ou une continuité?

A

Continuité:

La circulation des marchandises ne date par d’aujourd’hui et s’est étendue tout au fil du temps. Le capitalisme s’est toujours fondé sur des échanges internationaux et à traversé des frontières politiques.
Exemple: le commerce vers le nouveau monde qui suit la découverte de l’Amérique.

Fernand BRAUDEL:«Civilisation matérielle, économie et capitalisme du XVe au XVIIe siècle». Il avance le concept d’économie monde. Plusieurs économies monde (au sens d’ensemble économique intégré) ont subsisté elles mêmes en relation, le tout à l’intérieur d’une seule économie mondiale.
L’économie monde se caractérise par un espace géographique limité avec des frontières plus économiques que politiques. Chaque économie monde à un pôle, un centre qui est généralement une ville-monde. Elle exerce une domination sur les autres villes de cet espace. C’est un espace hiérarchisé du centre vers la périphérie
BRAUDEL interprète la naissance du capitalisme vers le milieu du XVIIIe comme la succession des économies monde qui étaient centrées sur la domination de cités-états.
Exemple: Venise, Anvers, Gènes, Amsterdam…etc.
A partir de la révolution industrielle, on va observer un passage à une aire marquée par des dominations nationales sur l’économie monde.
Exemple:
Au XIXe: L’Angleterre avec comme cité centre, Londres
Au XXe: Les Etats-Unis avec New-York

La circulation des capitaux n’est pas un élément nouveau, LENINE avait perçu un développement sans précédent des mouvements de capitaux. Proportionnellement, dans les échanges internationaux, les mouvements en capitaux étaient plus importants qu’en 1970.

Rupture:

D’abord, le développement des échanges provoquerait l’apparition d’une nouvelle économie mondiale. C’est l’idée d’un capitalisme transnational (au-delà des nations).
On serait en présence d’un ensemble d’une sphère économique déconnectée de toute attache nationale avec pour horizon le monde. Les marchés nationaux seraient encadrés dans un vaste marché international, sinon mondial où les états auraient de plus en plus de difficultés à s’imposer face aux firmes transnationales.
Les échanges auraient changé de nature en passant d’échanges justifiés par une logique de complémentarité à une logique de compétitivité généralisée aux multi-biens.

50
Q

Triade ?

A

Des pays de la Triade (Japon, Etats-Unis, Europe) réalisent encore réalisent encore 75% des échanges mondiaux.

51
Q

Politique commerciale stratégique chez KRUGMAN ?

A

ne politique commerciale stratégique correspond à un ensemble de mesures prises par des états pour développer des activités jugées stratégiques de façon à réduire toute dépendance à l’égard de pays étrangers.
Exemple: subventions aux entreprises, commandes publiques, protection du marché intérieur.
Il critique les politiques commerciales trop protectionnistes qui présentent plusieurs inconvénients:
Conflits entre les pays (rétorsion)
Les ressources consacrées au développement d’activités stratégiques représentent autant de ressources non utilisées autrement. Il s’agit aussi d’un dopage artificiel de certaines entreprises. Cela fausse la concurrence.
KRUGMAN considère que le libre échange présente des inconvénients qu’il qualifie de «second best». C’est la situation qui n’est pas optimale mais meilleure possible par rapport au protectionnisme. Une situation optimale est l’optimum de Pareto où il est impossible d’améliorer la situation d’un agent économique sans détériorer au moins celle d’un autre.

Une autre caractéristique de la mondialisation est la place prise par l’entreprise: grâce aux IDE, les FMN ont utilisé les avantages absolus de chaque pays et la libre circulation des capitaux à donc permis d’élever le niveau de concentration et de profiter des opportunités nouvelles de mise en valeur du capital. On assiste donc à l’émergence d’entreprises globales qui s’élaborent à l’échelle planétaire et donc IDE et délocalisations sont à la source des flux de marchandises et de capitaux. Un tiers du commerce international est constitué d’échange intragroupe par les prix de transferts. (commerce captif). Ce commerce échappe aux lois du marché.

52
Q

Made in monde ?

A

S. BERGER a mené des travaux en termes d’économie de la firme: «Made in mondes. Les nouvelles frontières de l’économie mondiale» (2006).
Elle tente de montrer les effets de la mondialisation et présente également la problématique de la «modularisation» qui constituerait la stratégie de plus en plus employée par les FMN de nos jours.
Elle s’appuie sur une enquête du MIT sur 500 sociétés américaines, européennes et asiatiques entre 1999 et 2004 dans le but de saisir la façon dont elles s’adaptent à la mondialisation. Cette mondialisation est appréhendée du point de vu de l’entreprise. Les chercheurs confirment que la nouvelle économie industrielle s’articule autour du processus de «modularisation».
De nos jours, on peut fragmenter tous les processus de production en des séquences localisées dans différentes parties du monde avec plusieurs facteurs qui vont favoriser ce processus:
Libéralisation des échanges de marchandises et services
Libéralisation des flux de capitaux
Révolution informatique
Développement des transports
Création de gigantesques bassins de travailleurs (ouvriers qualifiés): Inde et Chine
Tout cela permet une mondialisation de la sous-traitance industrielle.

Exemple: iPod inventé en Californie mais ses composants viennent du Japon et ils sont assemblés en Chine dans des usines de sous-traitants taïwanais.

Cette logique a un paradoxe: celui d’une société industrielle sans usine et d’une fabrication sans production. «Seuls les idiots ont des usines».

Elle critique des visions catastrophiques de la mondialisation comme cause majeure du chômage et de la déstructuration de l’économie des pays du Nord au profit de celle des pays émergents.
Elle oppose une autre problématique montrant que dans deux secteurs concurrentiels,électronique et prêt-à-porter des mouvements de délocalisation sont intervenus dans les années 80. Mais tente de montrer que des stratégies divergentes peuvent se montrer aussi efficaces.
Electronique: les entreprises de ce secteur ont été confrontées dans les années 90 au même problème, fallait-il produire les composants ou de réaliser les produits? Que doit-on sous traiter à l’étranger? Leurs réponses ont été différentes:
Les entreprises américaines se sont séparée d’un nombre important d’usines de production: Dell se contente sur la définition du produit et de la distribution en achetant tous ses compostant à l’étranger. Apple, confie toute sa production à des sous-traitants étrangers.

53
Q

Délocalisation ?

A

Délocalisation des FMN:

Sens strict: une firme ferme des unités de production dans son pays d’origine pour en créer dans d’autres.

Sens large: ouverture d’unités de production nouvelles à l’étranger sans nécessairement en fermer dans le pays d’origine ou encore, arrêt de l’activité sur le sol national mais pour sous traiter la production à une entreprise étrangère mais qui n’appartient pas à la firme.

54
Q

Sous traitance ?

A

La sous traitance c’est nouer des relations d’achat et de vente de composants de produits entre deux entreprises indépendantes:
Donneur d’ordre
Preneur d’ordre

Sous traitance:
De capacité
Spécialisée

55
Q

Effets positifs et négatif de la délocalisation ?

A

Effet négatifs:

Des entreprises ferment des unités de production dans les pays développés et en créent dans d’autres comme les PED. Pourquoi?
Couts salariaux plus faibles
Couts globaux plus faibles
En s’appuyant sur ces couts plus faibles, les entreprises qui ont délocalisé vont baisser les prix et gagner des parts de marché à l’exportation. (Augmentation CA et bénéfice)

Effets positifs:

Investissement à la suite des bénéfices dans les pays développés, à plus long terme provoquer des créations d’emplois plus qualifiés et mieux rémunérés que ceux qui avaient été supprimés.

Amélioration de la compétitivité prix:

Entreprise:
Exemple: Allemagne:
Coût du travail assez élevé mais en même temps elle a été pénalisée par l’euro et son appréciation.
Déploiement d’une stratégie pour maintenir son niveau de compétitivité: délocalisation d’une partie des composants entrant dans la fabrication de ses produits en direction des PECO (pays Europe centrale et orientale). Cela lui a permis de bénéficier de conditions de production plus avantageuses et vendre les produits finis à des prix compétitifs. Son niveau de compétitivité prix s’est maintenu et a stimulé ses exportations et sa croissance économique. En même temps, l’Allemagne a conservé l’assemblage, la recherche et le développement.
Plus généralement, ces gains de compétitivité vont garantir de nouvelles parts de marché, de nouveau profits et capacités d’investissement.

Consommateurs:

Prix plus faibles et gain de purchasing power pour les consommateurs à condition que les producteurs jouent le jeu.
Les échanges avec les PED en améliorant les conditions de l’offre et la demande, sur ce croissance et d’emplois pour les PDEM sous conditions:
Compensation en matière d’emplois n’est pas assurée, les emplois perdus d’un côté ne vont pas forcément se compenser par la création d’autres. D. RICARDO, théorie de la compensation ou du déversement de SAUVY.
Elle peut très bien rémunérer les actionnaires par les dividendes ou d’investir dans les pays où la demande progresse d’avantage.

56
Q

Développement des firmes multinationales

A

Fort accroissement des flux de capitaux depuis la fin des années 70, puisque le taux de croissance des IDE a été supérieur à celui des échanges de marchandises et services.
Le stock des IDE représentait 6% du PIB mondial au début des années 80, aujourd’hui il en représente plus d’un quart aujourd’hui.

Les modalités et caractéristiques de la mondialisation:

La majorité des IDE viennent de pays du Nord et vont vers d’autres pays du Nord. On assiste à la percée de certains PED à la fois dans la création de FMN et surtout dans l’accueil de FMN venant du Nord. L’Afrique reste à l’écart. Une hausse de la taille par le nombre de salariés et le chiffre d’affaire!
Dans le cadre de la DIPP, les firmes localisent les étapes de la production dans des pays différents d’où l’émergence d’entreprises globales qui élaborent directement leur stratégie à l’échelle planétaire: IDE, délocalisation, sous-traitance à l’étranger.
Ces entreprises modèlent largement la DIT à une échelle plus vaste.

57
Q

Facteurs de transnationalisation ?

A

Dans le cas de la mutlinationalisation et transnationalisation: les entreprises produisent dans un pays autre que le sien. La différence est que dans la multi on garde le schéma d’une maison mère qui issue d’un pays donné privilégie les intérêts de ce pays. La transnationalisation, cela traverse tous les pays, la maison mère produit une stratégie qui ne prend pas d’avantage en compte les intérêts du pays d’origine par rapport à un autre. Stratégie à l’échelle mondiale.
Deux déterminants de la compétitivitéc’est-à-dire la capacité pour une entreprise à maintenir ou accroitre ses parts de marché sur le marché interne et extérieur:

Compétitivité prix: vendre moins cher que les autres, les entreprises ne se différencient pas
par la qualité mais les prix à partir de produits homogènes.

Compétitivité hors-prix: compétitivité produit/compétitivité structurelle: différenciation par les caractéristiques du produit. S’est développée face à la demande plus personnalisée des consommateurs: image de marque, originalité, service après vente, qualité…etc.
Rôle de la publicité, marketing, recherche développement…etc.

Compétitivité et choix de localisation: influe à travers les coûts salariaux, les taux d’imposition (zones franches) influent sur les coûts de production.
Mise en place des filiales ateliers (typologie CA MICHALET): choisies parce que ses couts de production sont inférieurs à une autre.

Compétitivité produit: conduit à choisir des implantations là où la demande est forte. Mise en place de filiales relais: relayer la maison mère sur un marché donné, plus proche du consommateur

58
Q

Typologie de Charles Albert Michalet ?

A

L’économiste Charles-Albert Nlicbalet distingue plusieurs formes de FMN en fonction des stratégies quelles
mettent en œuvre :

• Ies stratégies d’approvisionnement correspondent aux
FMN primaires : celles-ci produisent des matieres premières, des produits agricoles…, pour répondre aux besoins des industries de transformation ; les firmes pétrolières
correspondent à ce modèle jusqu’à un certain point du fait de leur diversification depuis les années 1970.

• Les stratégies de marché sont le tait de FMN disposant de
filiales relais qui produisent dans les pays étrangers plutôt
que d’y exporter ; c’est par exemple le cas pour les entreprises productrices de biens de consommation durables
To y o t a a implanté une filiale automobile à Valenciennes pour accroitre ses parts de marche dans l’Union européenne. C’est aussi le cas de nombreuses FMN de servies
qui constituent aujourd’hui la part la plus importante des investissements à l’étranger provenant des pays développés.
Il s’agit de banques. de compagnies d’assurances, d’institutions financieres, de sociétés de commerce, d’agences de
publicité, de Compagnies de télécommunication, etc,

• Des FMN développent des stratégies de rationalisation destinées à abaisser les coûts de production. notamment en
important, des filiales ateliers dans des pays à bas salaires.
Par exemple. Philips a implanté une unité de production de téléphones mobiles en Chine.

Enfin, des FMN mettent en oeuvre une stratégie technofinancière une FMN de ce type fournit à une ou des entre-
prises indépendantes des actifs immateriels (un savoir
en gestion. des licences, une assistance technique…)

59
Q

Effets de la mondialisation ?

A

Circulation des capitaux libre: développement des marchés financiers globaux. Les pays choisissent des titres qui seront les plus profitables, ces investisseurs exercent une pression sur les politiques nationales et de redistribution des dividendes.
Certaines FMN ont des CA supérieurs au PIB de certains pays, pouvoir important, de fait mise en concurrence des états en matière d’implantation, de charges, d’impôts…etc. Effet indirect sur les politiques économiques, pression sur les gouvernements issus d’élections.
Exemple: ITT et Pinochet
Des rivalités existent entre les différents acteurs internationaux pour s’approprier un maximum de gains.

60
Q

Mesures de régulation ?

A

Lutter contre le dumping et la concurrence déloyale, nécessité de mettre en place des règles de fonctionnement et des normes à respecter.
Très forte contestation contre l’OMC à Seattle 1999, Cancun 2003, Doha 2006: remise en cause de la souveraineté nationale. Mouvements altermondialistes et antimondialistes.
Nécessité de faire face au dumping social et environnemental. On a constaté une montée des rôles des ONG.
Exemple de norme sociale:
Mise en place d’un véritable salaire minimum dans tous les pays.
Interdiction du travail des enfants avant un certain âge.
Exemple de norme environnementale:
Règles pour limiter les effets de la pollution, consommation…etc.
Taxes, droits à polluer (Kyoto)