Item 209 Anémie normocytaire régénérative Flashcards
3 grandes causes à considérer devant une anémie normocytaire régénérative ?
Anémies carentielles en cours de ttt
Hémorragies aiguës.
Anémies hémolytiques
Anémies post hémorragique physiopath ?
Après arrêt du saignement, afflux de sang -> anémie : normocytaire et proportionelle à la perte
3 à 5 jour augmentation des réticulocytes
vérification de l’absence de carence martiale 2nd : bilan après 4-6 semaines
Tableaux cliniques d’anémie hémolytique ?
- hémolyse chronique : intra tissulaire
- hémolyse aigue : intravasculaire
Physiopathologie de l’anémie hémolytique ?
phénomène irréversible au cours duquel les GR sont détruits et libèrent leur contenu :
- hémolyse physiologique : surtout intra-tissulaire via les macrophages (90%), faible partie intra-vasculaire
- hémolyse pathologique : hémolyse intra-vasculaire ++ avec composante intra-tissulaire si chronique
Diagnostic positif d’anémie hémolytique
Anémie normochrome normocytaire argénérative
hapto effondrée
élévation LDH
élévation bilirubine libre
-> toute suspicion anémie hémolytique : frottis + test de coombs direct, en urgence si aigue
Physiopath de l’anémie hémolytique chronique ?
Chronique = corpusculaire (toujours congénitales sauf HPN) → à évoquer ++ si ATCD familiaux et/ou splénomégalie
- Anomalies de membrane
- Anomalie de l’Hb
- Anomalie enzymatique
Anémie hémolytique chronique : pathologies avec anomalie de mb ?
- Hématurie paroxistique nocturne
- Sphérocytose héréditaire = maladie de Minkowski chauffard = micro-sphérocytose
physiopathologie de l’hématurie paroxystique nocturne ?
sensibilité des GR à l’hémolyse par le complément d’où une hémolyse intra-vasculaire, surtout nocturne par baisse nocturne du pH sanguin
Terrain de l’hématurie paroxystique nocturne ?
adulte jeune, homme et femme
Clinique hématurie paroxystique nocturne ?
- crises d’hyper-hémolyse avec hémoglobinurie nocturne (coloration rougeâtre des urines qui noircissent à la lumière)
- syndrome anémique et ictère massif +/- douleurs lombaires
- souvent avec facteur déclenchant : infection virale, vaccination, chirurgie, effort physique important
- Splénomégalie dans 50% des cas
diagnostic positif d’hématurie paroxystique nocturne ?
- NFS : anémie hémolytique +/- cytopénies des autres lignées si évolué
- HÉMOGLOBINURIe NOCTURNES, paroxystique
- immunophénotypage sanguin par CYTOMÉTRIE EN FLUX :
- > déficit en CD55 – CD59 sur les GR
- > déficit en CD67 sur les PNN
- > déficit en CD58 sur les lymphocytes
- RECHERCHE DE MUTATION GÉNIQUE sur le gène PIG-A du chromosome X
Complication de l’hématurie paroxystique nocturne ?
- pancytopénie avec évolution vers l’aplasie médullaire (faire un myélogramme)
- THROMBOSES veineuses : veines rénales, syndrome de budd Chiari
- susceptibilité aux infections
- évolution en leucémie aigue myéloïde (rare)
Traitement de l’hématurie paroxystique nocturne ?
- transfusion en cas de déglobulisation
- Ac anti C5 : ECULIZUMAB
- si forme évoluée avec pancytopénie : androgènes +/- greffe de moelle osseuse si aplasie médullaire
- si thromboses : héparinothérapie curative puis ttt anticoagulant au long cours en prévention secondaire
- CI à la contraception oestro-progesrarive
Sphérocytose héréditaire physiopath ?
autosomique dominante (le plus souvent) ∙ terrain : population caucasienne – Europe du nord, hommes et femmes
Sphérocytose héréditaire clinique ?
- anémie hémolytique chronique avec pâleur – ictère – splénomégalie
- poussées d’anémie hémolytique chronique
Sphérocytose héréditaire diagnostic positif ?
- NFS : anémie hémolytique régénératives avec au frottis sanguin MICRO-SPHÉROCYTOSE (taille = 6µ)
- test de coombs négatif
- hémolyse spontanée à 37° élevée, corrigée par le glucose
- résistance diminuée dans les solutions hypotoniques (hémolyse)
- étude familiale avec consiel génétique