IST : gonococcies, chlamydioses, syphilis, HPV, trichomonose Flashcards
Quelles sont les principales étiologies infectieuses d’ulcérations génitales ?
- HSV-2 (et HSV-1 dans 1/3 des cas)
- T. pallidum (syphilis)
- C. trachomatis de génotype L1 à L3 (lymphogranulomatose vénérienne)
- Autres (acquisition tropicale ++) : H. ducreyi (chancre mou), Klebsiella granulomatis (donovanose)
Quelles sont les principales étiologies non infectieuses d’ulcérations génitales ?
- Caustique, mécanique, physique
- Localisation génitale d’une toxidermie
- Localisation génitale de DB, érythème polymorphe, entéropathie inflammatoire
- Aphtose génitale (évocatrice de maladie de Behçet, ++ si associée à une aphtose buccale)
- Carcinome
Quelles sont les principales étiologies infectieuses d’urétrite chez l’homme ?
- N. gonorrhoeae (incubation 2-7 jours)
- C. trachomatis (incubation quelques jours à quelques mois)
- Mycoplasma genitalium
- T. vaginalis (très rare en France)
Quelles sont les principales étiologies infectieuses d’orchite et de prostatite chez l’homme ?
- Origine vénérienne (sujet jeune ++) : N. gonorrhoeae, C. trachomatis
- Origine urinaire (sujet plus âgé) : agents issus de la flore digestive (entérobactéries ++)
Quelles sont les principales localisations extra-génitales possibles des IST (hors syphilis, VIH et VHB) ?
- Conjonctivite, ulcération cornéenne : N. gonorrhoeae, C. trachomatis, HSV
- Pharyngite : N. gonorrhoeae
- Eruption pustuleuse, érythème polymorphe : N. gonorrhoeae, HSV
- Périhépatite (Sd de Fitz-Hugh-Curtis) : C. trachomatis, N. gonorrhoeae (exceptionnel chez l’homme)
- Arthrite septique, arthrite réactionnelle (ex-Sd de Fiessinger-Leroy-Reiter) : N. gonorrhoeae, C. trachomatis
Comment fait-on le diagnostic étiologique d’une IST se manifestant par une urétrite chez l’homme ?
- Prélèvement :
- de l’écoulement urétral si présent
- 1er jet urinaire sinon
- Examen cytologique et microbiologique :
- examen direct : à l’état frais (T. vaginalis) puis coloration de Gram (gonocoque)
- culture (gonocoque) et TAAN (gonocoque, C. trachomatis, M. genitalium et T. vaginalis)
Quelles sont les indications de dépistage et de traitement des partenaires en cas d’IST ?
- Gonocoque et Chlamydia : TTT d’emblée du/des partenaire(s) régulier(s)
- Syphilis : TTT d’emblée si dernier rapport < 6 semaines, TTT selon les résultats de la sérologie si > 6 semaines
- HPV : pas de dépistage en dehors du FCV et/ou de l’examen proctologique régulier (indépendamment d’un rapport à risque récent)
Quel est le traitement de la lymphogranulomatose vénérienne ?
Doxycycline 3 semaines
Quel est le traitement probabiliste à mettre en place en cas d’urétrite/cervicite ?
- Association systématique pour traiter à la fois le gonocoque et Chlamydia + TTT systématique des partenaires
- Gonocoque : ceftriaxone 500 mg IM (IV si trouble de l’hémostase) dose unique en 1ère intention (si allergie : azithromycine 2 g PO dose unique ou gentamicine 240 mg IM dose unique)
- Chlamydia : doxycycline 2 x 100 mg/j PO 7 jours ou azithromycine 1 g PO dose unique (2ème intention : érythromycine 4 x 500 mg/j PO 7 jours ou ofloxacine 2 x 300 mg/j PO 7 jours)
- Rapports protégés durant au moins 7 jours
Qu’est-ce que la réaction d’Herxheimer ?
Réaction bénigne secondaire à la muse des tréponèmes après initiation de l’ATB thérapie dans la syphilis :
- Sans gravité dans la syphilis primaire
- Syphilis secondaire : fièvre, céphalées, myalgies, accentuation des signes cutanés dans les heures suivant l’injection
/!\ Ne doit pas être interprétée comme une allergie à la pénicilline
NB : en cas de syphilis secondaire profuse chez la femme enceinte, prévention de la réaction d’Herxheimer par paracétamol +/- prednisone 0,5 mg/kg/j la veille, le jour de l’injection et les 3 jours suivants
Quelle est la conduite à tenir en cas de contact sexuel avec une personne ayant la syphilis ?
Syphilis certaine chez le sujet source :
- Contact > 6 semaines -> sérologie syphilis chez le patient contact :
- si + : TTT
- si - : refaire à 3 mois
- Contact < 6 semaines : TTT systématique du patient contact (1 injection de benzathine pénicilline) + sérologie syphilis
Syphilis douteuse chez le sujet source -> sérologie syphilis chez le patient contact :
- si + : TTT
- si - : refaire à 3 mois
Quel est le schéma vaccinal du vaccin anti-HPV ?
- Vaccin quadrivalent :
- vaccination commencée entre 11 et 13 ans révolus : 2 doses espacées de 6 mois
- vaccination commencée entre 14 et 19 ans révolus : 3 doses administrées selon un schéma 0, 2 et 6 mois
- Vaccin bivalent :
- vaccination commencée entre 11 et 14 ans révolus : 2 doses espacées de 6 mois
- vaccination commencée entre 15 et 19 ans révolus : 3 doses administrées selon un schéma 0, 1 et 6 mois