Hypokaliémie Flashcards
def
■ Kaliémie < 3,5 mmol/l, sévère si < 2,5 mmol/l.
Étiologies
■ Apports insuffisants, malnutrition.
■ Pertes rénales (potassium urinaire > 20 mmol/l) :
■ Pertes digestives (potassium urinaire < 10 mmol/l) :
■ Transfert cellulaire :
■ Pertes rénales (potassium urinaire > 20 mmol/l) :
- diurétiques de l’anse, diurèse osmotique ;
- hyperaldostéronisme primaire ou secondaire, hypercorticisme ;
- tubulopathies (acidoses tubulaires proximales et distales) ;
- hypomagnésémie ;
- médicaments : amphotéricine B, cisplatine, aminosides.
■ Pertes digestives (potassium urinaire < 10 mmol/l) :
- vomissements, aspiration gastrique ;
- diarrhées ;
- tumeurs digestives.
■ Transfert cellulaire :
- alcalose aiguë ;
- insuline ;
- agonistes β (adrénaline, salbutamol) ;
- paralysie périodique hypokaliémique : affection génétique rare autosomique dominante existant sous deux phénotypes : le phénotype paralytique et le phénotype myopathique.
Manifestations cliniques
■ Fatigue, parésies.
■ Constipation.
■ Polyurie, polydipsie.
■ Arythmies : aplatissement de l’onde T, onde U, allongement du QT, torsades de pointes (voir chapitre 51, « ECG et arythmies » ).
Traitement
■ Traitement étiologique.
■ Administration de potassium :
• voie orale : KCl cp de 10 mmol et cp effervescents de 30 mmol, 1–3 cp/jour ;
• IV : maximum 20 mmol/h. Les besoins supplémentaires (40 mmol/h ou 240 mmol/j) sont administrés dans une veine centrale en raison de l’effet irritant sur les veines de petit calibre.
■ Administration conjointe de magnésium : l’hypomagnésémie, souvent associée à l’hypokaliémie, favorise la perte urinaire de potassium.
Implications anesthésiques
■ Une kaliémie au-dessus de 3 mmol/l sans trouble électrolytique associé est suffisante pour procéder à une chirurgie élective.
■ Les solutions glucosées sont prohibées et l’hyperventilation évitée.
■ En raison de la potentialisation des curares, les doses doivent être réduites d’environ 20 à 25 % et la fonction neuromusculaire surveillée.