Examen du genou Flashcards

1
Q

Quels sont les critères de sévérité d’une blessure?

A

Dans ces conditions, il faut suspecter la présence d’une fracture.

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Q

Si on note une déformation ou un oedème important, il est suggérer d’utiliser la règle de prédiction clinique d’Ottawa pour orienter le patient rapidement vers des Rx. Que sont les règles d’Ottawa?

A

Elles sont simples, utiles et sécuritaires pour orienter le besoin ou non de faire une radio. Dès qu’un critère est présent, des radio AP et LAT sont nécessaires.

C’est un outil très sensible, ne manquant presque aucune fracture. Les critères sont les suivants:

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3
Q

Que fait-on lors d’une blessure traumatique qui ne répond pas aux critères d’Ottawa, ou si les radiologies sont normales?

A

On doit tjrs compléter avec une évaluation de l’articulation au dessus et en dessou et par un examen neurovasc du MI atteint.

Si tout est normal, on peut faire un examen de la roxule, de l’appareil extenseur et des structures ligamentaires et méniscales du genou.

À l’inspection, on doit chercher ++ la présence de contusion, d’épanchement intra-articulaire, ou de déformation apparente, comme une luxation de la patella ou une déchirure de l’appareil extenseur du genou.

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4
Q

Qu’est-ce que la luxation patellaire?

A

C’est un déplacement de la patella en dehors de la trochlée du côté latéral. Ça survient généralement à l’adolescence pendant une pratique de sport avec pivots (hockey, danse, football, basket, baseball).

Le mouvement causal est ouvent la rotation lat du tibia en position de mise en charge ou une contraction importante du quadriceps avec flexion et valgus du genou.

Il y a souvent une sensation d’instabilité associé à une dlr aiguë. La réduction est souvent spontanée. On verra alors une hémarthrose. Si le genou est encore luxé, le genou est habituellement fléchi avec la rotule vers l’extérieure. On réduit en ramenant le genou en extension et en poussant la rotule à sa place.

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5
Q

Que doit-on faire lorsque le patient se présente pour luxation patellaire?

A

On doit faire une radiographie de la rotule post réduction. La première luxation est cruciale et doit être traitée adéquatement car elle est souvent associée avec une instabilité résiduelle et un haut taux de récidive.

Si l’histoire suggère une instabilité rotulienne, on peut faire le test d’appréhension. Il consiste à mobiliser latéralement la patella avec le genou fléchi à 30°. C’est + si le pt a une dlr et résiste au déplacement.

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6
Q

Qu’est-ce qu’une déchirure de l’appareil extenseur du genou?

A

Elle survient surtout ds un contexte traumatique et peut atteindre le tendon quadricipital ou le tendon rotulien. La rotule va donc migrer vers le tendon intact. On voit aussi une dépression a/n du tendon lésé. Le patient sera incapable d’extension active alors que l’extension passive sera intacte.

C’est un traumatisme à résolution chirurgicale et doit être envoyé en orthopédie.

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7
Q

Que cherche-t-on à l’observation dans un contexte de surutilisation a/n du genou?

A

On vérifie d’abord l’enlinement des genoux dans le plan frontal (varus/valgus) et sagittal (flexum/recurvatum). On peut aussi chercher une inégalité des MI ou une position anormale de la patella.

Ensuite, en décubitus dorsal, on cherche un épanchement intra-articulaire, des signes d’inflammation, de l’atrophie, des anciennes cicatrices, etc.

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8
Q

L’arthrose, le syndrome fémoro-patellaire et les arthropathies inflammatoires sont les conditions non traumatiques les plus fréquentes du genou. Quelles sont les caractéristiques de l’ostéorathrose du genou (gonarthrose)?

A

C’est une patho très fréquente, surtout chez les > 65 ans. La plainte principale est ++ une dlr mécanique d’apparition insidieuse et graduelle qui cause une limitation fonctionnelle.

À l’examen, on peut voir une déformation en varus ou valgus, des excroissances osseuses autour de l’articulation, parfois palpables (ostéophytes), une dlr a/n des interlignes articulaires (hydrarthrose) avec chaleur légère.

La mobilisation peut recréer la dlr et provoquer des crépitations. La limitation est souvent autant active que passive.

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques des arthropathies inflammatoires?

A

Les patho inflammatoire du genou les plus fréquentes sont :

  • la synovite (dans gonarthrose inflammée),
  • la monoarthrire infectieuse (arthrite septique),
  • les arthropathies microcristallines (goutte),
  • les spondylarthropathies,
  • la polyarthrite rhumatoïde.

À l’examen on a une synovite qui n’est pas très subtile. Le genou est chaud, oedème généralisé. On doit chercher une rougeur, adénopathies associées, point d’entrée cutané.

On voit souvent une boiterie antalgique et le pt peut arriver en béquille ou en sautillant. Tous les mouvements articulaires sont douloureux, peu importe le type de mobilisation (active, passive, résisté). L’AA est pauvre et limitée ++ par la dlr. Le genou est souvent en flexum et la palpation est très douloureuse.

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10
Q

On voit des épanchements articulaires dans plusieurs patho du genou, comme les arthrites, les fractures intra-articulaires, les ruptures des LC, les blessures méniscales, etc. Pour détecter l’oedème au genou, il existe le signe du flot et le signe du glaçon.

En quoi consiste le signe du flot?

A

Il est sensible pour objectiver un épanchement de faible volume. On chasse le liquide accumulé dans les récessus articulaires médial et sous-quadricipital avec quelques mouvements de mains débutant en inféro médian puis remontant en supéro-médian et enfin supéro-latéral de la patella.

Ensuite, dans un mouvement inverse (de latéral vers le bas), on ramène le liquide en cherchant une onde de liquide qui revient entre la rotule et le condyle fémoral interne. Si un flot est observé, le signe est +.

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11
Q

En quoi consiste le signe du glaçon?

A

Il met en évidence un épanchement plus volumineux. On maintient vidé le récessus sous-quadricipital par un mouvement compressif vers le bas et la patella deviendrait flottante. On exerce ensuite une pression sur la patella vers la trochlée avec l’autre main. Si un épanchement important est présent, on va la sentir percuter la trochlée, et le test est alors +.

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12
Q

Dans quel contexte arrivent surtout les lésions capsulo-ligamentaires?

A

À la suite de mouvements de torsion traumatique du genou avec le pied +/- fixé au sol. Il en résulte une dlr et incapacité fonctionnelle immédiates et un épanchement intra-articulaire si on a une atteinte des LCA/LCP

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13
Q

Que cherche-t-on lors de la manoeuvre de mise en tension en valgus au genou?

A

On applique un stress passif en valgus avec le genou à 20-30° de flexion chez le pt en décubitus dorsal. Ça teste le LCM. On cherche un arrêt mou, une dlr a/n du LCM.

Puisqu’en extension complète, le genou est barré par les condyles fémoraux et les LC, la moindre laxité est un signe de gravité et évoque l’atteinte de plusieurs structures (LCM + LCA souvent). Au contraire, si on a juste une laxité à 20-30°, c’est probablement une atteinte isolée du LCM.

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14
Q

Que cherche-t-on lors de la manoeuvre de mise en tension en varus au genou?

A

C’est pas mal la même chose qu’en valgus sauf que c’est le LCL qui est testé. Il est moins souvent atteint que le médian, surtout de façon isolée.

Il y a une laxité physiologique entre 20-30° de flexion chez certains individus, d’où l’importance de comparer les 2 côtés.

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15
Q

Quand les ligaments collatéraux sont blessés, on parle souvent d’entorse. Comment peut-on grader les entorses?

A
  1. Grade 1 : peu ou pas de laxité et dlr à la mise en tension du ligament atteint
  2. Grade 2 : laxité + certaine résistance en fin de mouvement (arrêt demeure sec mais dlr)
  3. Grade 3 : forte laxité sans résistance en fin de mouvement (arrêt mou +/- dlr)
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16
Q

Qu’est-ce que la manoeuvre de Lachman?

A

Le genou est fléchi entre 15-20° et on fixe le fémur distal d’un main. On fait une traction vers l’avant à la recherche d’un mouvement antérieur anormal, en plus d’être attentif à la qualité de l’arrêt du LCA (ferme ou mou). C’est la manoeuvre la plus sensible pour détecter une atteinte du LCA. Elle est souvent la seule manoeuvre réalisable et interprétable post traumatisme.

17
Q

Qu’est-ce que le tiroir antérieur et postérieur?

A

On le fait avec une flexion de la hanche de 45° et de 90° au genou. On s’assoit sur le pied du patient et on empoigne le tibia proximal en mettant les pouces sur les interlignes articulaires ant. pour bien apprécier l’avancement du tibia.

Tiroir ant

  • on tire sur le tibia à la recherche d’un arrêt mou, d’une mobilité accrue ou d’une dlr
  • un test + = souvent rupture du LCA (sensibilité 22-44% pour lésion aigue et 50-95% pour chronique)
  • attention à la rupture du LCP qui peut mimer (le tibia est d’avance reculé)

Tiroir post

  • on pousse sur le tibia
  • très bonne sensibilité et spécificité
  • meilleure façon de sentir le glissement c’est de glisser le pouce vers le bas le long de l’interligne patello-fémoral.
    • dans un LCP intacte, le pouce butera sur le rebord ant du plateau tibial et on perd cette butée s’il y a une rupture
18
Q

Chez qui voit-on des lésions méniscales?

A
  • H>F
  • suite à traumatisme (soccer, football, ski alpin, basket)
  • lorsque les forces de cisaillement, de torsion et de compression d’un mouvement forcé du genou sont plus grande que la résistance biomécanique du ménisque.
  • on peut voir 3 types de lésions:
    • traumatique
    • microtraumatiques
    • dégénératives
  • À la présentation, on peut voir:
    • gonflement articulaire
    • boiterie antalgique
    • amyotrophie quadricipitale (chronique ++)
    • position accroupie est +++ douloureuse, on peut voir une flexion du genou incomplète du côté lésé
  • À l’inspection et palpation on cherche :
    • dlr à la palpation des interlignes articulaires avec le genou à 90° de flexion (peu spécifique, mais très sensible)
19
Q

Quelles sont les caractéristiques des lésions méniscales traumatiques?

A

Le ménisque médial est + souvent lésé, ++ a/n de sa corne post. On voit une dlr à l’interligne articulaire qui débute brutalement suite à un traumatisme indirect du MI ds une position de mise en charge et/ou d’histoires de dérobements, d’accrochages, de blocages.

On peut voir un épanchement intra-articulaire au début et/ou récidivant.

20
Q

Quelles sont les caractéristiques des lésions méniscales microtraumatiques?

A

Elles touchent ++ le ménisque latéral. Elles sont vrm mieux tolérées et on voit souvent une présentation cyclique, subaigue, + en rapport avec le niveau d’activité.

21
Q

Quelles sont les caractéristiques des lésions méniscales dégénératives?

A

On les voit chez les pts plus âgés. Les déchirures associées sont complexes et touchent ++ la corne postérieure. Elles sont associées à une atteinte cartilagineuse et surviennent lors de traumatismes légers.

22
Q

En quoi consiste le test de Thessaly?

A

Le patient est sur un pied sur son MI atteint, le genou fléchi à 20°. L’examinateur le tient par les mains et l’aide à effectuer une rotation de tout son corps en lat et en médian pour tenter de reproduire la dlr du patient.

Ce test a une sensibilité de 90% et une spécificité de 97%!!

23
Q

Qu’est-ce que la manoeuvre de Mac Murray?

A

C’est fulll mélangeant pis difficile à effectuer. C’est un peu des test de stress en valgus avec le tibia en rotation latéral (ménisque médial) et des stress en varus, le tibia en rotation interne (ménisque lat).

On cherche encore la reproduction de dlr.

24
Q

Qu’est-ce que la manoeuvre d’Appley?

A

Pt est en décubitus ventral avec le genou fléchi à 90°. On effectue une pression vers le sol + une rotation latérale (ménisque médial) suivie d’une rotation médiale (ménisque latéral). S’il y a reproduction de dlr, on demande au patient de localiser la dlr.

Ce test est peu sensible, mais sa spécificité est bonne.

25
Q

Qu’est-ce que le syndrome fémoro-patellaire?

A

C’est une dlr de type mécanique à la région antérieure du genou qui apparait quand l’appareil extenseur est soumis à des contraintes qui causent un désalignement de la patella. C’est la lésion de surutilisation la plus fréquente du genou.

On voit une dlr quand le patient s’accroupie, descend un escalier, ou pratique certains sports (vélo, course à pied, ski alpin, sports à impulsions).

La patella peut être désaxée soit en médian ou en lat, il faut d’ailleurs identifier la latéralité de la dlr pour établir un bon plan de tx. Ainsi, pour palpre la patella, on doit chercher les facettes articulaires à la recherche de la dlr de consultation.

  • En présence de dlr à la face latérale, une réadap neuromusculaire impliquant ++ le muscle vaste oblique médian
  • En présence de dlr à la face médiane, observer le patient marcher pcq c’est souvent associé à un mauvais enlignement du pied à la marche (donc chaussure adaptées, orth;ses, réadapt)
26
Q

Quelles sont les principales caractéristiques des bursites du genou?

A

La bursite la plus fréquente est la prépatellaire. Elle est ++ secondaire à des microtraumatismes répétés chez les gens qui travaillent à genou mais peut aussi survenir après un trauma direct à la face ant. du genou.

Les 2 autres bursites + souvent observées sont la pré-tibiale (infrapatellaire) et celle de la patte d’oie.

Une bursite aigue inflammatoire se présente par une zone circonscrite de dlr avec rougeur, gonflement, chaleur locale et dlr à la palpation. On doit donc éliminer une infection de la bourse à la recherche de porte d’entrée possible et d’adénopathies aux aires ganglionnaires inguinales. Ce type de bursite peut devenir chronique avec une présentation plutôt d’épaississement fibreux +/- de liquide et une palpation douloureuse.

La bursite / tendinite de la patte d’oie amène une dlr à la régioon antéro-médiane inf. du genou.

27
Q

Qu’est-ce que la tendinopathie de la patte d’oie?

A

C’est une pathologie qui affecte ++ les cyclistes et athlètes pratiquant certains types de course. On voit une dlr très localisée à la face médiale du genou, irradiant parfois à la face médiale de la cuisse.

Un pied trop en rotation lat intense ou une supination excessive du pied en cyclisme / sprint créent une surcharge mécanique d’hyperutilisation des rotateurs médiaux de la jambe qui causerait cette patho.

Si on palpe un point douloureux entre 2-5 cm sous l’interligne articulaire médial +/- tuméfaction est évocateur de cette patho. On peut aussi tenter de reproduire la dlr par la mise en tension des tendons de la patte d’oie en effectuant une rotation tibiale interne contre résistance (force à la face médiane de l’avant pied + genou à 90° flexion).

28
Q

Quelles sont les caractéristiques du kyste de Baker (poplité)?

A

C’est une collection liquidienne située au creux poplité. Il s’agit d’une bourse poplité qui est en communication avec l’articulation du genou, ainsi en présence de synovite, il y a gonflement du kyste derrière le genou.

Le meilleur moyen de le palper est de mettre la jambe en extension, car le kyste peut disparaitre à 45° de flexion.

On sent une masse fluctuante de taille variable a/n du creux poplité. Il peut se rupturer et provoquer une importante dlr au mollet, qui peut être confondu avec une TVP. Un épanchement hémorragique de forme d’un croissant ecchymotique sous les malléoles va ++ en faveur d’un kyste de baker rupturé. L’échographie Doppler peut aussi distinguer ces 2 pathos.

Le tx du kyste est celui de la cause de la synovite du genou.

29
Q

Qu’est-ce que le syndrome de friction de la bandelette ilio-tibiale (tendinopathie distale du fascia lata)?

A

On voit ça chez les sportifs de course à pied. C’est un conflit entre la face profonde du tractus ilio-tibiale (fibres post) et le condyle fémoral latéral lors des mouvements répétés de flexion-extension (30°) du genou, ce qui produit une inflammatio locale.

Il y a une histoire de dlr à la face latérale du genou qui survient ++ à la coure (après un kilométrage assez constant) et qui dure < 48h.

On voit souvent ça chez un nouveau coureur qui commence son entrainement trop intensivement, ou chez un bon coureur qui modifie son entrainement, son équipement, ou la surface sur laquelle il court.

À l’examen, on cherche des facteurs prédisposants:

  • un genou en varum,
  • une pronation excessive du pied avec rotation médiale du tibia,
  • un condyle fémoral médial proéminent,
  • une inégalité de la longueur des MI

Une dlr exquise en un point du condyle fémoral latéral 2-3 cm au dessus de l’interligne articulaire peut être +. Elle est toutefois souvent absente à l’examen car le patient est au repos, mais elle peut être reproduite par des tests de provocation (ex: test de noble).

30
Q

Qu’est-ce que le test de Noble?

A

C’est un test de compression. Le patient est en décubitus dorsal, genou fléchi à 90° et tibia en rotation médiale.

L’examinateur applique une pression a/n du fascia lata (derrière le condyle latéral) et le patient amène lentement son genou en extension (manoeuvre active). Le test est + si une dlr est recréée aux alentours de 30° de flexion vers l’extension complète alors que le doigt de l’examinateur et le fascia lata passent devant le condyle fémoral en fin d’extension.

Il est parfois nécessaire de faire la manoeuvre de façon répétée avant de reproduire la dlr.