Évelyne Émond Flashcards

1
Q

Changements de la vision et de l’audition liés au vieillissement

A

Vision
- Naissance à 6 mois: Vision limitée (nuances de gris, hypermétropie, mouvements oculaires non coordonnés). Pas de larmes avant 2 semaines (glandes lacrymales sous-développées). À 6 mois, les yeux suivent les objets en mouvement.
- 3 à 9 ans: Développement de la vision stéréoscopique (3 ans). Acuité visuelle et perception des couleurs s’améliorent. Taille adulte de l’œil atteinte vers 8-9 ans.
- L’emmétropie persiste jusqu’à 40 ans. Après 40 ans début de la presbytie (perte d’élasticité du cristallin).
- 70 ans et plus: Cristallin opacifié (éblouissement, gêne nocturne),
Réflexe pupillaire moins efficace, diminuant la lumière atteignant la rétine. Sécheresse oculaire due à une baisse de l’activité des glandes lacrymales. Risques accrus de pathologies (dégénérescence maculaire, glaucome, cataractes)

Ouïe
- Naissance à 30 mois: Nouveau-nés entendent mais réagissent surtout de manière réflexe. À 4 mois, ils tournent la tête vers des sons familiers. Développement de l’écoute et du langage entre 18 et 30 mois.
- Peu de troubles jusqu’à 60 ans (sauf infections ou traumatismes).
- Après 60 ans: Calcification des osselets et perte de souplesse de la lame basilaire. Réduction progressive des cellules sensorielles auditives (30 000 à la naissance puis déclin). Diminution de l’audition des sons aigus (presbyacousie). Les jeunes sont de plus en plus touchés par cette forme de surdité à cause du bruit ambiant élevé (ex: écouteurs, environnement bruyant).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Structure et fonctions des structures annexes de l’œil (Les sens : Œil et vision)

A
  • Sourcils: Constitués de poils courts et grossiers. Protègent les yeux de la lumière excessive et de la sueur du front. Incluent une partie du muscle orbiculaire, qui abaisse les sourcils.
  • Paupières: Protègent l’œil en le couvrant à l’avant. Clignement réflexe toutes les 3 à 7 secondes pour protéger et humidifier l’œil. Répartissent les sécrétions huileuses, muqueuses et salines. Contiennent les cils qui déclenchent un réflexe de clignement en cas de contact. Glandes tarsales (Meïbomius) -> Produisent une sécrétion huileuse empêchant l’adhérence des paupières.
    Glandes sébacées -> Associées aux cils.
    Glandes ciliaires -> Sudoripares modifiées.
  • Conjonctive: Muqueuse transparente qui recouvre les paupières (conjonctive palpébrale) et la partie antérieure du globe oculaire (conjonctive bulbaire).
    Ne couvre pas la cornée. Produit un mucus lubrifiant pour prévenir le dessèchement de l’œil.
  • Appareil lacrymal: Comprend la glande lacrymale, les canalicules lacrymaux, le sac lacrymal et le conduit nasolacrymal. Larmes nettoient, lubrifient et protègent l’œil. Contiennent du mucus, des anticorps et du lysozyme antibactérien.
    L’excès de larmes provoque un débordement dans les cavités nasales.
  • Muscles extrinsèques de l’œil: 6 muscles qui contrôlent les mouvements du globe oculaire.
    Muscles droits (Supérieur, inférieur, médial et latéral qui dirigent l’œil selon leurs noms) et Muscles obliques (Supérieur et inférieur qui permettent des mouvements complexes comme la rotation ou le regard oblique).
    Innervation -> Nerf oculomoteur (III) = Majorité des muscles.
    Nerf trochléaire (IV) = Muscle oblique supérieur.
    Nerf abducens (VI) = Muscle droit latéral. Précision et rapidité des mouvements grâce à un faible ratio entre axones et fibres musculaires.
  • Muscles intrinsèques: Corps ciliaire (régule l’accommodation de la pupille) et iris (régule le diamètre de la pupille). Contrôlés par le système nerveux autonome.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Structure et fonctions des structures du bulbe oculaire (Les sens : Œil et vision)

A

Structure générale de l’œil
- L’œil adulte mesure environ 2,5 cm de diamètre.
- Seul le sixième antérieur est visible, le reste est protégé par un coussin de graisse et les parois osseuses de l’orbite.
- L’œil est composé de trois tuniques: fibreuse, vasculaire et interne.

Tunique fibreuse (enveloppe externe)
- Sclère (sclérotique): Forme la majeure partie de l’œil (blanc de l’œil). Protège, façonne l’œil, sert de point d’ancrage aux muscles.
- Cornée: Partie transparente antérieure. Permet l’entrée de lumière, réfracte la lumière. Recouverte par un épithélium externe (protège des abrasions) et un endothélium interne (contrôle l’eau pour la transparence).
Très innervée (sensible) et non vascularisée (faible risque de rejet lors de greffes).

Tunique vasculaire (uvée)
- Choroïde: Membrane pigmentée et riche en vaisseaux sanguins. Nourrit les tuniques oculaires, absorbe la lumière (évite sa dispersion).
- Corps ciliaire: Anneau entourant le cristallin, formé de Muscles ciliaires (régulent la forme du cristallin), Procès ciliaires (sécrètent l’humeur aqueuse) et Zonule ciliaire (maintient le cristallin et transmet la tension musculaire)
- Iris: Partie colorée visible avec une ouverture centrale (pupille). Régule la quantité de lumière entrant (dilatation et contraction de la pupille).

Tunique interne (rétine)
- Partie pigmentaire: Absorbe la lumière pour éviter sa dispersion. Fournit de la vitamine A et régénère le pigment visuel.
- Partie nerveuse: Contient trois types de neurones -> Photorécepteurs (bâtonnets et cônes qui détectent la lumière), Neurones bipolaires (transmettent les signaux) et Cellules ganglionnaires (génèrent des potentiels d’action vers le cerveau).
- Disque du nerf optique (tache aveugle): point de sortie du nerf optique, dépourvu de photorécepteurs.
- Macula et fossette centrale (fovea): région de vision précise et colorée grâce aux cônes.
- Chambres et liquides oculaires: Segment postérieur (corps vitré, substance gélatineuse, permanente). Transmet la lumière, soutient la rétine et le cristallin, maintient la forme du bulbe.
Segment antérieur (humeur aqueuse, Liquide transparent, renouvelé continuellement). Nourrit la cornée et le cristallin, évacue les déchets, maintient une pression intraoculaire constante (~16 mmHg).
- Cristallin: Lentille biconvexe transparente et flexible. Concentre la lumière sur la rétine, ajuste sa forme pour l’accommodation (vision nette à différentes distances).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Trajet et convergence de la lumière sur la rétine pour la vision éloignée et la vision rapprochée (rôle de la cornée et du cristallin) (Les sens : Œil et vision)

A

Longueur d’onde et lumière visible
- Spectre électromagnétique: Va des ondes radio (longues) aux rayons gamma (courtes).
- Lumière visible: Entre 400 et 700 nm, seules longueurs d’onde perceptibles par l’œil humain.
- Lumière et énergie :
Lumière rouge (Longue longueur d’onde, faible énergie) et Lumière violette (Courte longueur d’onde, forte énergie).
- Réflexion: Les objets renvoient certaines longueurs d’onde (ex. : pomme rouge réfléchit le rouge).
- Absorption: Objets blancs (Réfléchissent toutes les longueurs d’onde) et Objets noirs (Absorbent toutes les longueurs d’onde)

Réfraction et lentilles
- Réfraction: Changement de vitesse et de direction de la lumière lorsqu’elle passe entre milieux transparents de densité différente.
Lentilles: Convexe (Converge la lumière en un point [foyer]. Image inversée) et
Concave (Fait diverger la lumière)

Convergence de la lumière sur la rétine
- Passage de la lumière dans l’œil: Traverse la cornée -> l’humeur aqueuse -> le cristallin -> le corps vitré -> partie nerveuse rétine
- Trois déviations (Entrée dans la cornée.
Entrée dans le cristallin.
Sortie du cristallin)
- Cornée: Responsable de la majeure partie de la réfraction (pouvoir constant).
- Cristallin: Modifie sa courbure pour ajuster la mise au point.

Vision éloignée
- Punctum remotum: Point au-delà de 6 m, vision nette sans adaptation.
- Rayons parallèles: La lumière provenant d’objets situés à plus de 6 m arrive sous forme de rayons quasi parallèles.
- Cornée: Fournit la majeure partie de la réfraction. Sa puissance est constante.
- Cristallin au repos: Plat et à son épaisseur minimale grâce à la tension exercée par la zonule ciliaire. Faible puissance de réfraction, suffisante pour focaliser les rayons sur la rétine.
- Muscles ciliaires: Relâchés, sous l’effet de la stimulation des fibres sympathiques.

Vision rapprochée
- Rayons divergents: Les rayons provenant d’objets à moins de 6 m nécessitent des ajustements pour converger sur la rétine.
- Accommodation: Cristallin bombe grâce à la contraction des muscles ciliaires. Permet de converger la lumière sur la rétine. Punctum proximum (Distance la plus courte pour une vision nette [8-15 cm chez le jeune adulte, recule avec l’âge → presbytie]).
- Contraction de la pupille: Réduction du diamètre à 2 mm pour éviter les rayons divergents inutiles
- Convergence des bulbes oculaires: Rotation médiale des yeux pour aligner les deux sur l’objet. Plus l’objet est proche, plus la convergence est importante

Conseils pour réduire la fatigue visuelle
- Lors de longues périodes de lecture ou d’utilisation d’écrans: Faire des pauses régulières et Regarder au loin pour détendre les muscles oculaires.

emmétropie: excellente vision, Aucune accomodation pour la vision éloignée, accomodation uniquement pour la vision rapprochée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Stimulation des photorécepteurs par la lumière (rôle des bâtonnets vs rôle des cônes) (Les sens : Œil et vision)

A

Anatomie des photorécepteurs
- Neurones modifiés ressemblant à de grandes cellules épithéliales renversées. Composés de deux segments (segment externe [récepteur] et segment interne [métabolique]).
- Segment externe: Contient les pigments visuels qui changent de forme en absorbant la lumière et qui sont contenus dans des disques membranaires augmentant la surface réceptrice.
- Segment interne: Relie le segment externe au corps cellulaire via un cil de connexion. Riche en mitochondries pour fournir l’énergie nécessaire aux réactions photoréceptrices.
- Corps cellulaire: relié au segment interne par une fibre externe, relié aux neurones bipolaires par une fibre interne qui établit des jonctions synaptiques avec les neurones bipolaires
- Photorécepteurs sont vulnérables aux dommages causés par un décollement de la rétine ou une lumière intense. Renouvellement constant des segments externes pour éviter leur dégénération (et la cécité). Tous les 24 heures, de nouvelles substances synthétisées dans le corps cellulaire s’ajoutent à la base du segment externe. Les disques usés sont phagocytés par les cellules de la partie pigmentaire.

Comparaison des cônes et des bâtonnets
- Bâtonnets: aucune vision des couleurs (scotopique), un seul pigment visuel (rhodopsine), très sensibles, réagissent à la lumière faible, faible acuité (plusieurs bâtonnets convergent sur une même cellule ganglionnaires), plus nombreux (20:1), situées surtout en périphérie de la rétine. Disques détachés, empilés comme des pièces dans un cylindre.
- Cônes: vision des couleurs (photopique), trois pigments visuels (variétés d’opsine), peu sensibles, réagissent à la lumière intense, acuité élevée (1 cône pour chaque cellule ganglionnaire dans la fossette centrale), moins nombreux, situés surtout au centre da la rétine. Disques connectés à la membrane plasmique, communiquant avec l’espace interstitiel

Pigments visuels
- Molécule photosensible (rétinal) se combine avec des opsines (protéines) pour former quatre types de pigments visuels. Le type d’opsine détermine la longueur d’onde absorbée.
- Cônes: trois types opsines sensibles à différentes longueurs d’onde: bleus (420 nm), verts (530 nm), rouges (560 nm). Spectres d’absorption chevauchés, permettant la perception des couleurs intermédiaires par activation simultanée de plusieurs types de cônes. Couleur blanche (stimulation égale des trois types de cônes)
- Bâtonnets: Sensibles à une seule longueur d’onde, responsables de la vision en nuances de gris (pigment = rhodopsine)
- Le rétinal dérive de la vitamine A, stockée dans les cellules pigmentaires pour alimenter les photorécepteurs.
- Transformation du rétinal: rétinal 11-cis se lie à une opsine pour former la rhodopsine -> tout-trans-rétinal (après absorption photon, active l’opsine).
- L’activation de l’opsine déclenche une chaîne de réactions chimiques et électriques dans les photorécepteurs. Ces réactions mènent à la propagation de potentiels d’action dans le nerf optique.

Phototransduction
- processus qui convertit l’énergie lumineuse en un potentiel gradué appelé potentiel récepteur.
- Synthèse du pigment -> décoloration du pigment (grâce absorption d’un photon de lumière par le pigment visuel, opsine prend forme active puis se sépare du rétinal) -> transduction dans les photorécepteurs (transmission signal par hyperpolarisation) -> régénération du pigment (rétinal et opsine se lient grâce enzyme)

Traitement de l’information dans la rétine
- les photorécepteurs n’engendrent pas de potentiels d’action (car courte distance), pas plus que les neurones bipolaires situés entre les photorécepteurs et les cellules ganglionnaires. Ils ne produisent que des potentiels gradués, des potentiels post-synaptiques excitateurs (PPSE) et des potentiels postsynaptiques inhibiteurs (PPSI).
- la lumière mène fermeture des canaux GMPc-dépendants ce qui hyperpolarise les photorécepteurs -> les canaux calcium voltage-dépendant se ferment dans les terminaisons synaptiques -> arrêtent de libérer leur neurotransmetteur inhibiteur (le glutamate, PPSI) -> les neurones bipolaires se dépolarisent -> dépolarisation provoque ouverture des canaux à calcium voltage dépendant, elles libèrent leur neurotransmetteur dans les cellules ganglionnaires (PPSE) -> le signal est converti en un potentiel d’action qui est transmis à l’encéphale le long des axones des cellules ganglionnaires qui forment le nerf optique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Adaptation à la lumière et à l’obscurité (Les sens : Œil et vision)

A

Sensibilité à la lumière et rôle de la rhodopsine
- La rhodopsine (pigment des bâtonnets) est très sensible, même à une lumière faible comme celle des étoiles.
- Lumière intense: Décolore rapidement la rhodopsine. Les bâtonnets cessent d’être efficaces, seuls les cônes fonctionnent. La sensibilité de la rétine s’adapte automatiquement à la lumière.

Adaptation à la lumière
- Effet initial: Moment d’aveuglement (vision uniquement blanche). Les bâtonnets et cônes sont sur-stimulés, les pigments visuels se dégradent instantanément.
- Mécanismes d’adaptation: Désactivation des bâtonnets (La transducine migre dans le segment interne, empêchant la rhodopsine de produire un signal), Adaptation des cônes (Les cônes, moins sensibles, prennent progressivement le relais)
- Temps nécessaire: Les cônes s’adaptent en 60 secondes. Vision et acuité visuelle s’améliorent en 5 à 10 minutes.
- Résultat: Sensibilité rétinienne diminue (fonctionnement des bâtonnets réduit). Acuité visuelle augmente (détails mieux perçus).

Adaptation à l’obscurité
- Effet initial: Vision noire (absence de perception) due à Dysfonctionnement des cônes en lumière faible. Décoloration des pigments des bâtonnets par la lumière intense.
- Mécanismes d’adaptation: La rhodopsine s’accumule progressivement. La transducine revient dans le segment externe.
La sensibilité de la rétine augmente progressivement.
- Temps nécessaire: Vision en pénombre possible après 20 à 30 minutes. Adaptation complète possible après plusieurs heures.

Changements réflexes du diamètre pupillaire
- En lumière intense: Contraction de la pupille pour réduire l’entrée de lumière. Réflexe pupillaire/photomoteur atteignent le muscle sphincter des pupilles qui se contractent (appelé réflexe consensuel si une seule pupille est éclairée et les 2 se contractent). Origine dans le noyau prétectal du mésencéphale et potentiels d’action sont acheminés par neurofibres parasympathiques.
- En pénombre: Dilatation de la pupille pour maximiser l’entrée de lumière.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Trajet de la voie visuelle jusqu’à l’aire visuelle (Les sens : Œil et vision)

A
  • Rétine: Les cônes et bâtonnets captent les informations visuelles (lumière, couleur, contraste). La moitié médiale de chaque rétine reçoit les rayons lumineux de la partie temporale du champ visuel (gauche ou droite extrême). La moitié latérale de chaque rétine reçoit les rayons lumineux de la partie nasale du champ visuel (centre).
  • Nerf optique: Les axones des cellules ganglionnaires quittent l’œil pour former le nerf optique qui traverse le chiasma optique.
  • Chiasma optique: Au chiasma optique, les fibres nerveuses de la partie médiale (nasale) de chaque œil croisent la ligne médiane et se dirigent vers l’hémisphère opposé, formant les tractus optiques.
  • Composition des tractus optiques:
    Chaque tractus optique contient les neurofibres de la partie latérale (temporale) de l’œil homolatéral.
    Les neurofibres de la partie médiale (nasale) de l’œil controlatéral. Ces tractus acheminent l’information provenant de la même moitié du champ visuel.
  • Noyaux géniculés latéraux: Les axones des tractus optiques font synapse avec des neurones dans les noyaux géniculés latéraux du thalamus. Ces noyaux préservent la séparation des neurofibres et équilibrent/combinent l’information rétinienne avant de l’envoyer à l’aire visuelle.
  • Radiation optique: Les axones des neurones thalamiques forment la radiation optique qui traverse la capsule interne et se dirige vers l’aire visuelle primaire du lobe occipital pour la perception consciente des stimuli visuels (vision proprement dite).
  • Rôles supplémentaires des tractus optiques: Collicules supérieurs (Centres visuels réflexes, régissant les muscles du bulbe oculaire), Noyaux prétectaux (Coordonnent le réflexe photomoteur de la pupille) et Noyau suprachiasmatique (Rôle dans la régulation des biorythmes quotidiens via les cellules ganglionnaires à mélanopsine)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Vision binoculaire et vision stéréoscopique (Les sens : Œil et vision)

A

Vision binoculaire
- La capacité d’utiliser les deux yeux simultanément pour observer un objet.
- Fournit un champ de vision élargi (environ 180°).
- Permet de détecter un objet dans l’espace en combinant les images captées par chaque œil.
- Nécessite une coordination des muscles oculaires pour aligner les deux yeux.
- Assure une fusion des images dans le cerveau pour créer une perception globale.

Vision stéréoscopique
- Une capacité spécifique à percevoir la profondeur et les distances grâce à la fusion des deux images légèrement différentes formées par chaque œil (parallaxe binoculaire). Cette faculté est aussi appelée vision du relief.
- Permet de située précisément les objets dans l’espace en percevant leur profondeur.
- Crée une vision en 3D (relief), ce qui est crucial pour des tâches comme juger la distance d’un objet.
- Chevauchement des champs visuels: Le champ visuel de chaque œil (environ 170°) se chevauche largement, chaque œil captant l’image sous des angles légèrement différents.
- Le cerveau fusionne les images envoyées par les deux yeux pour créer une perception de profondeur.
- Elle est possible grâce à l’alignement précis des yeux et à la capacité du cerveau de comparer les différences subtiles entre les deux images captées.
- Cette fonction est altérée si une personne perd l’usage d’un œil, car elle ne peut plus comparer les images des deux yeux.
- Si une personne perd l’usage d’un œil, elle doit apprendre à juger les distances à l’aide d’indices cognitifs, comme l’agrandissement d’un objet lorsqu’il est proche ou la convergence des lignes parallèles à l’horizon.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

traitement visuel (Les sens : Œil et vision)

A
  • Le traitement visuel commence dans la rétine où l’information captée par les cônes et les bâtonnets est simplifiée et concentrée par des cellules rétiniennes.
  • Canaux de traitement: Les cellules rétiniennes transmettent l’information dans plusieurs « canaux », chacun traitant un aspect spécifique de l’information visuelle (Couleur et luminosité, Mouvement [angle, direction et vitesse], Contrastes [détectés par l’inhibition latérale, un processus qui renforce les contrastes, assuré par les cellules amacrines et horizontales])
  • Les cellules ganglionnaires envoient l’information traitée aux noyaux géniculés latéraux du thalamus où l’information des deux yeux est combinée pour produire la vision stéréoscopique.
  • Traitement primaire dans le cortex visuel: L’aire visuelle primaire contient une carte topographique de la rétine. L’aire visuelle gauche reçoit les potentiels d’action du champ visuel droit, et vice versa. Le traitement à ce stade est simple, se concentrant sur les contrastes entre zones claires et sombres, ainsi que l’orientation des objets.
  • Traitement avancé dans les régions cérébrales: Des zones cérébrales plus complexes (lobes temporaux, pariétaux, et frontaux) traitent des informations plus élaborées sur la forme, la couleur, et le mouvement.
    Deux processus parallèles (Spécialisé dans l’identification des objets. Spécialisé dans l’évaluation de l’emplacement des objets dans l’espace)
  • L’information issue des deux traitements est envoyée au cortex frontal pour un traitement plus complexe.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Effet du système nerveux autonome (SNA) sur l’œil. (Les sens : Œil et vision)

A

Effet du système nerveux parasympathique
- iris: stimulation du muscle sphincter de la pupille -> constriction des pupilles
- muscle ciliaire: stimulation du muscle ciliaire entrainant le bombement du cristallin pour la vision de près
- glandes lacrymales: stimulation de l’activité sécrétoire

Effet du système nerveux sympathique
- iris: stimulation du muscle dilatateur de la pupille -> dilatation des pupilles
- muscle ciliaire: légère inhibition du muscle ciliaire entrainant l’affaissement du cristallin pour la vision de loin
- glandes lacrymales: inhibition de l’activité sécrétoire, vasoconstriction des vaisseaux sanguins desservant les glandes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Structures et fonctions de : l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne (Oreille : ouïe)

A

Oreille externe (audition uniquement)
- Auricule (Pavillon): Structure en cartilage élastique recouvert de peau.
Comprend Hélix (bord épais), Lobule (partie inférieure charnue sans cartilage). Dirige les ondes sonores vers le méat acoustique externe.
- Méat acoustique externe: Tube de 2,5 cm de long, 0,6 cm de large.
Contient poils et glandes cérumineuses (produisant le cérumen). Piège les particules et protège contre les insectes.
- Tympan: Membrane mince séparant l’oreille externe et l’oreille moyenne. Transmet les vibrations sonores aux osselets.

Oreille moyenne (audition uniquement)
- Caisse du tympan: Cavité remplie d’air située dans l’os temporal. Communique avec fenêtre vestibulaire (ovale), fenêtre cochléaire (ronde) et trompe auditive (trompe d’Eustache, relie l’oreille moyenne au nasopharynx pour équilibrer la pression).
- Osselets de l’ouïe (les plus petits os du corps): Marteau (Malleus), Enclume (Incus), Étrier (Stapes). Transmettent les vibrations sonores du tympan à l’oreille interne.
- Muscles associés: Muscle tenseur du tympan. Muscle stapédien (plus petit muscle du corps). Protègent les récepteurs auditifs contre les sons intenses.

Oreille interne (audition et équilibre)
- Protégée dans l’os temporal, composée de deux parties principales:
Labyrinthe osseux (Cavité remplie de périlymphe) et labyrinthe membraneux (Réseau de conduits contenant l’endolymphe)
- Régions du labyrinthe osseux: Vestibule (Contient le saccule et l’utricule. Macules réceptrices sensibles à la gravité et aux mouvements de la tête), Canaux semi-circulaires (Trois canaux dans les plans de l’espace [antérieur, postérieur, latéral]. Contiennent les crêtes ampullaires, sensibles aux mouvements rotatoires) et cochlée (Structure spiralée contenant rampe vestibulaire [remplie de périlymphe], Conduit cochléaire [remplie d’endolymphe, abritant l’organe de Corti], Rampe tympanique [remplie de périlymphe]) et organe de Corti [récepteur auditif qui contient
cellules ciliées en contact avec la lame basilaire et la membrane tectoria. Transduction des vibrations sonores en signaux nerveux])
- Liquides de l’oreille interne:
Périlymphe (Similaire au liquide cérébrospinal [pauvre en K+, riche en Na+]), Endolymphe (Composition similaire au liquide intracellulaire [riche en K+]). Transmission des vibrations sonores et des forces mécaniques liées à l’équilibre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Transmission du son jusqu’à l’oreille interne et activation de la cochlée
(transduction du son) (Oreille : ouïe)

A

Transmission du son vers l’oreille interne
-> ondes sonores dans l’air
-> traversent auricule et méat acoustique
-> Tympan: Les vibrations sonores font vibrer le tympan à une fréquence identique au son. Plus l’intensité est grande, plus l’amplitude des vibrations est importante.
-> Osselets (marteau, enclume, étrier) :
Amplifient et transmettent les vibrations à la fenêtre vestibulaire.
La pression est environ 20 fois amplifiée pour déplacer le liquide de la cochlée.
-> Rampe vestibulaire: Les ondes de pression créées par le stapes qui pousse sur la fenêtre vestibulaire produisent le déplacement du liquide dans la rampe vestibulaire
-> Hélicotréma: Les sons de basse fréquence (<20 Hz, inférieur au seuil de l’audition) parcourent toute la cochlée sans exciter les cellules ciliées.
-> Lame basilaire: Les sons audibles (fréquences élevées) créent des ondes de pression qui sont transmises à travers le conduit cochléaire (raccourci) -> vibrations de la lame basilaire ce qui active les cellules sensorielles ciliées -> font synpase (libération neurotransmetteur glutamate) avec les neurones sensitifs du nerf auditif/cochléaire -> transmet potentiels d’action au cerveau

Résonance de la lame basilaire
- Les fibres de la lame basilaire vibrent selon leur longueur et leur rigidité
- Base (près de la fenêtre vestibulaire): Résonne avec les fréquences élevées.
- Sommet (près de l’hélicotréma): Résonne avec les fréquences basses.
- Les sons sont ainsi triés mécaniquement avant d’être transduits.

Transduction du son (excitation des cellules sensorielles ciliées internes)
- Stéréocils: Les mouvements de la lame basilaire fléchissent les stéréocils des cellules ciliées -> Les liens apicaux ouvrent ou ferment des canaux ioniques.
- Vers les stéréocils longs: Ouverture des canaux, afflux de K⁺ et Ca²⁺ → Dépolarisation.
- Vers les stéréocils courts: Fermeture des canaux → Hyperpolarisation.
- Neurotransmetteur: La dépolarisation entraîne la libération de glutamate → Potentiels d’action dans le nerf cochléaire.
- La majorité des messages auditifs sont transmis par les cellules sensorielles internes.

Rôle des cellules sensorielles ciliées externes
- Motilité: Les contractions et étirements modifient la rigidité de la lame basilaire.
- Fonctions: Amplifier le mouvement de la lame basilaire pour améliorer la sensibilité auditive. Protéger les cellules ciliées internes en rigidifiant la lame basilaire lors de sons graves.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Transmission de l’information à l’aire auditive (Oreille : ouïe)

A

Cheminement des potentiels d’action
-> production potentiels d’action dans la cochlée par les cellules sensorielles ciliées internes.
-> Ils empruntent les neurofibres afférentes du nerf cochléaire.
-> Traversée du ganglion spiral (neurones sensitifs bipolaires).
-> Passage par les noyaux cochléaires du bulbe rachidien.
-> Relais au noyau olivaire supérieur (jonction bulbe-pont).
-> Transmission par le lemnisque latéral jusqu’au collicule inférieur (centre auditif réflexe).
-> Relais au noyau du corps géniculé médial du thalamus.
-> Projection vers l’aire auditive primaire (cortex cérébral, lobe temporal) pour rendre le son conscient.

Particularité des voies auditives: Les neurofibres ne croisent pas totalement la ligne médiane. Chaque aire auditive reçoit des informations des deux oreilles, permettant une perception binaurale.

Traitement cortical des sons
- Perception de la hauteur: Les cellules sensorielles ciliées le long de la lame basilaire réagissent à des fréquences spécifiques. Les potentiels d’action issus de différentes cellules sont interprétés comme des hauteurs distinctes.
- Détection de l’intensité: Les sons intenses provoquent des vibrations plus importantes du tympan, des osselets et de la fenêtre vestibulaire.
Des mouvements amplifiés de la lame basilaire, entraînant un fléchissement plus marqué des stéréocils. Plus de neurotransmetteur sont libérés → Potentiels d’action plus fréquents.
Recrutement de plusieurs neurones bipolaires associés à une même cellule ciliée.
- Localisation du son: Analyse par les noyaux olivaires supérieurs selon deux indices. Différence d’intensité (L’oreille la plus proche du son reçoit une onde plus forte) et Écart temporel (Le son atteint l’oreille la plus proche un peu plus tôt). Si la source sonore est centrée (avant, arrière, dessus), le son atteint les deux oreilles avec la même intensité et simultanément.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Comparaison entre le système nerveux somatique et le SNA (Le système nerveux autonome)

A

Effecteurs
- SNS: Innerve les muscles squelettiques (mouvements volontaires).
- SNA: Innerve le muscle cardiaque, les muscles lisses et les glandes (mouvements involontaires).

Voies efférentes et ganglions
- SNS: Un seul neurone moteur.
Axones épais, fortement myélinisés (transmission rapide).
Pas de ganglions.
- SNA: Deux neurones moteurs (Neurone préganglionnaire [Corps cellulaire dans le SNC, axone faiblement myélinisé] et neurone postganglionnaire [Corps cellulaire dans un ganglion autonome, axone amyélinisé]). Transmission plus lente que dans le SNS.

Effets des neurotransmetteurs
- SNS: Libère uniquement de l’acétylcholine (Ach). Effet excitateur (contraction des muscles squelettiques)
- SNA: neurofibres postganglionnaires libèrent noradrénaline (NA, majorité des neurofibres sympathiques) et acétylcholine (Ach, neurofibres parasympathiques). Effet excitateur ou inhibiteur selon les récepteurs des organes cibles.

Chevauchement fonctionnel entre SNS et SNA
- Régulation et coordination par les centres cérébraux supérieurs.
- La plupart des nerfs spinaux et plusieurs nerfs crâniens contiennent à la fois des neurofibres motrices somatiques et autonomes.
- Adaptations corporelles: Travail musculaire intense (SNS) -> augmentation des besoins en oxygène et glucose -> SNA répond en accélérant la fréquence cardiaque (muscle cardiaque) et en dilatant les voies respiratoires (muscles lisses).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Division du SNA : SN parasympathique et sympathique (Le système nerveux autonome)

A

Parasympathique
- Responsable des fonctions de repos et maintenance. Réduit la consommation d’énergie. Associé à la digestion, l’élimination des déchets et la détente. Lettre D (détente, digestion, défécation, diurèse). Baisse de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. Favorise la digestion et la vidange des organes (défécation, diurèse). Constriction des pupilles, cristallins ajustés pour la vision de près.
- Lieu d’origine des neurofibres (Crâniosacral -> noyau des nerfs crânien III, VII, IX et X dans tronc cérébral et segments médullaires S1 à S4).
- Neurofibres préganglionnaires longues et postganglionnaires courtes qui libèrent de l’Ach.
- Ganglions (terminaux) situés près (extramuraux) ou dans les viscères (intramuraux).
- Pas de rameaux communicants. Peu de ramification des neurofibres préganglionnaires.

Sympathique
- Responsable de la réponse de lutte ou de fuite. Mobilise l’organisme en situation d’urgence ou d’activité physique intense. Lettre E (exercice, excitation, énervement, embarras). Augmente la fréquence cardiaque et la respiration. Dilate les bronchioles pour une meilleure ventilation. Libère du glucose par le foie pour fournir de l’énergie. Constriction des vaisseaux sanguins viscéraux et dilatation des vaisseaux des muscles et du cœur.
Inhibe temporairement la digestion et les fonctions non essentielles.
- Lieu d’origine des neurofibres (Thoracolombaire -> corne latérale de substance grise des segments médullaires T1 à L2).
- Neurofibres préganglionnaires courtes (libèrent Ach) et postganglionnaires longues (libèrent Ach [ceux desservent glandes sudoripares/vaiseaux sanguins] et noradrénaline)
- Ganglions situés à quelques cm du SNC le long (ganglions du tronc sympathique) et à l’avant (ganglions prévertébraux ou collatéraux) de la colonne vertébrale
- rameaux communicants gris (neurofibres postganglionnaires amyélinisées) et blancs (neurofibres préganglionnaires myélinisées)
- degré de ramification élevé

Relation entre les deux systèmes
- Agissent de manière antagoniste mais complémentaire pour maintenir l’homéostasie.
- Ajustements dynamiques constants pour équilibrer leurs effets respectifs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Effets des systèmes sympathique et parasympathique (Le système nerveux autonome)

A

Effets antagonistes
- Système sympathique: Augmente la fréquence cardiaque et dilate les voies respiratoires. Inhibe la digestion et l’élimination des déchets en situation d’urgence.
- Système parasympathique:
Rétablit la fréquence cardiaque au repos et réduit le diamètre des voies respiratoires. Favorise la digestion et l’élimination des déchets après l’urgence.

Tonus sympathique et parasympathique
- Tonus sympathique: Maintient les vaisseaux sanguins en constriction partielle (vasomoteur), régulant la pression artérielle. Augmente la pression artérielle en cas de besoin en accélérant les potentiels d’action.
En état de choc, réoriente le flux sanguin vers les organes vitaux (cœur, cerveau, muscles).
- Tonus parasympathique: Prédomine sur le cœur et les organes digestifs et urinaires en situation normale, ralentissant le cœur et facilitant la digestion. Le système sympathique peut annuler ces effets en cas d’urgence.

Effets synergiques
- Excitation sexuelle parasympathique: Dilation des vaisseaux, déclenche l’érection.
- excitation sexuelle sympathique: Émission de sperme chez l’homme et contraction réflexe du vagin chez la femme.

Rôles exclusifs du système sympathique
- Innervation unique:
Médulla surrénale, glandes sudoripares, muscles arrecteurs des poils, reins, et vaisseaux sanguins (réponse aux situations d’urgence).
- Thermorégulation: Dilation des vaisseaux cutanés et activation des glandes sudoripares pour refroidir le corps en cas de chaleur. Vasoconstriction pour conserver la chaleur en cas de froid.
- Libération de rénine: Augmentation de la pression artérielle via la libération de rénine.
- Effets métaboliques: Augmentation du métabolisme cellulaire, du taux de glucose sanguin et de l’utilisation des graisses comme carburant.
- Augmentation des contractions musculaires: Stimulation des fuseaux neuromusculaires pour améliorer la force musculaire.

Effets localisés brefs vs effets diffus prolongés
- Parasympathique: Effets brefs et localisés, avec une dégradation rapide de l’acétylcholine (ACh).
- Sympathique: Effets diffuses et durables (plusieurs minutes même après arrêt stimulus) avec une action prolongée par la libération d’adrénaline et de noradrénaline.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Régulation du SNA. (Le système nerveux autonome)

A

Régulation du SNA
- Le SNA est involontaire, mais il est régulé par le SNC, notamment par la moelle épinière, le tronc cérébral, l’hypothalamus, et parfois le cortex cérébral.

Rôle de l’Hypothalamus
- L’hypothalamus est le principal centre d’intégration du SNA, agissant comme un centre hiérarchique supérieur.
- Les noyaux antérieurs régulent des fonctions parasympathiques.
- Les noyaux postérieurs régulent des fonctions sympathiques.
- agit directement ou par l’intermédiaire des relais dans la formation réticulaire qui influe les neurones moteurs préganglionaires du tronc cérébral et de la moelle épinière
- il coordonne des fonctions vitales comme la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la température corporelle et l’équilibre hydrique.
- Par son association avec le corps amygdaloïde et la substance grise centrale du mésencéphale, il intervient aussi dans nos réactions déclenchées par la peur. Ces réactions émotionnelles en provenance du système limbique signalent à l’hypothalamus de régler le système sympathique en mode “lutte ou fuite”

Tronc Cérébral et Moelle Épinière
- La formation réticulaire et le noyau solitaire du tronc cérébral ont une influence directe sur les fonctions autonomes (ex. : fréquence cardiaque, diamètre des vaisseaux, activités gastro-intestinales).
- Les réflexes autonomes comme la miction et la défécation sont intégrés dans la moelle épinière mais peuvent être inhibés consciemment par les centres cérébraux supérieurs.
- Des centres respiratoires dans le bulbe rachidien régulent la respiration, influencés par l’hypothalamus.
- Le mésencéphale régule des fonctions visuelles comme le diamètre des pupilles et l’accommodation du cristallin.

Cortex Cérébral
- Bien que le SNA soit généralement inconscient, le cortex cérébral peut influencer certaines fonctions autonomes par l’intermédiaire du système limbique (ex. : modulation de la fréquence cardiaque en pensant à un événement stressant, ou salivation en pensant à de la nourriture).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Tonométrie (Évaluation clinique)

A
  • mesure la pression intraoculaire en déterminant la force nécessaire pour indenter la cornée
  • Tonomètre portable (stylo) : Nécessite une anesthésie topique, utilisé pour le dépistage.
  • Tonomètre iCare (de poche) : Mesure le rebond d’une sonde légère, sans anesthésie. Utile chez les enfants et en urgences.
  • Tonométrie au jet d’air : Sans contact direct avec la cornée, facile à utiliser, nécessite moins de formation.
  • Tonométrie de Goldmann : Méthode la plus précise, pratiquée par les ophtalmologistes, nécessite une formation technique.
  • Limitation : La PIO seule ne suffit pas pour le dépistage du glaucome (faut examiner également le nerf optique)
19
Q

Gonioscopie (Évaluation clinique)

A
  • Permet d’examiner l’angle irido-cornéen (angle de drainage de l’oeil)
  • pour évaluer: Le type de glaucome (angle ouvert [dysfonctionnement angle drainage] vs angle fermé [angle bouché au moins partiellement]). Les anomalies structurelles de l’angle.
    La présence d’adhérences (synéchies) ou de dépôts anormaux. Les signes de traumatisme oculaire ou de néovascularisation.
  • Instiller une goutte anesthésique topique dans l’œil examiné.
  • Le patient est assis, le menton sur le repose-menton, le front contre la barre du biomicroscope.
  • Utiliser une lentille gonioscopique
  • Appliquer la lentille doucement sur la cornée, parfois avec un gel visqueux pour éviter les bulles d’air et garantir une vision claire.
  • Examiner les structures de l’angle: Ligne de Schwalbe, Trabéculum, Canal de Schlemm, Racine de l’iris.
  • Identifier des anomalies (synéchies, pigmentations, néovaisseaux).
20
Q

Ophtalmoscopie (examen du fond de l’œil) (Évaluation clinique)

A
  • examen direct : Ophtalmoscope de poche ou lentille avec biomicroscope à lampe à fente ; réglage sur zéro dioptrie pour ajuster la netteté.
  • examen indirect : Ophtalmoscope porté sur la tête et lentille à main, offre une vue tridimensionnelle et meilleure de la rétine périphérique. Préférable pour observer la rétine périphérique (notamment pour détecter un décollement).
  • Utilité: Détecte opacités du cristallin ou vitréennes, évalue le rapport excavation/taille de la papille (C/D), et identifie des modifications rétiniennes/vasculaires.
  • Amélioration de la vue du fond d’œil :
    Nécessaire pour un examen optimal, mais doit être précédée d’une évaluation de la profondeur de la chambre antérieure (Utiliser une lampe à fente ou une lampe stylo. Si l’iris interne n’est pas éclairé, la chambre est peu profonde et la dilatation doit être évitée).
  • Contre-indications à la dilatation:
    Chambre antérieure étroite (risque de glaucome aigu). Traumatisme crânien, rupture suspectée du globe oculaire, glaucome à angle fermé.
21
Q

Coloration à la fluorescéine (examen de la cornée) (voir référence
complémentaire) (Évaluation clinique)

A
  • Observation des bords du reflet cornéen: Bords flous ou indistincts suggèrent une surface cornéenne irrégulière ou endommagée.
  • Instiller une goutte d’anesthésique topique si douleur ou besoin de toucher la cornée/conjonctive.
  • Instiller une goutte de fluorescéine unidose OU une bandelette stérile de fluorescéine humidifiée avec du sérum physiologique ou anesthésique topique. Appliquer la bandelette sur la face interne de la paupière inférieure, patient regardant vers le haut.
  • Le patient cligne plusieurs fois pour répartir la fluorescéine sur le film lacrymal.
  • Examen: Utiliser un système grossissant avec illumination bleu cobalt.
  • Les zones où l’épithélium cornéen ou conjonctival est absent (ulcérations ou abrasion) se colorent en vert.
22
Q

Angiofluorographie (Évaluation clinique)

A
  • La fluorescéine est injectée par voie intraveineuse dans la veine antécubitale ou dans une autre veine périphérique
  • un ensemble de photographies de la rétine sont effectuées (pendant 10 minutes) par la pupille dilatée.
  • Fournit des renseignements diagnostiques sur la circulation sanguine dans les vaisseaux pigmentaires de l’épithélium et de la rétine.
  • souvent utilisée chez les personnes diabétiques pour situer précisément les zones de rétinopathie diabétique avant la destruction au laser de la néovascularisation.
  • L’angiographie au vert d’indocyanine: utilisée pour visualiser la vascularisation de la rétine et de la choroïde. Peut parfois fournir plus de détails sur le système vasculaire de la choroïde que l’angiographie à la fluorescéine. Utilisée pour l’imagerie de la dégénérescence maculaire liée à l’âge exsudative ou humide.
23
Q

Épreuve du diapason (Rinne et Weber) (Évaluation clinique)

A
  • épreuves du diapason: aident à distinguer la surdité de conduction de la surdité de perception
  • Des diapasons à tonalité aiguë de 512 Hz sont généralement utilisés pour cet examen.
  • épreuve de Rinne: infirmière frappe le diapason sur le talon de sa main afin qu’il produise un son et une vibration. Elle tient la base du diapason contre l’apophyse mastoïde. Quand le son n’est plus perçu derrière l’oreille (CO), elle déplace le diapason toujours en vibration de 1 à 5 cm devant le méat acoustique (CA : conduction aérienne du son). Normalement (test positif), le son est entendu deux fois plus longtemps devant le méat acoustique (CA) que sur l’apophyse mastoïde (CO). Si la personne entend mieux le diapason par l’entremise de la conduction osseuse, l’épreuve de Rinne est négative, donc anormale, et indique une surdité de conduction.
  • épreuve de Weber: l’infirmière place le diapason activé au milieu du crâne ou du front. Une personne qui a des fonctions auditives normales percevra un son moyen et entendra le son également dans les deux oreilles (aucune latéralisation). Une personne qui a une surdité de conduction dans une oreille entendra le son plus fort (latéralisation) dans cette oreille. Si elle a une surdité de perception, le son sera plus fort (latéralisation) dans l’oreille saine.
  • Les résultats des épreuves du diapason sont non quantitatifs, donc moins précis. La personne dont les résultats sont irréguliers ou douteux devra subir une évaluation audiométrique qui fournira des résultats précis.
24
Q

Audiométrie (Évaluation clinique)

A
  • Objectif de l’audiométrie: Sert au dépistage de l’acuité auditive et à la détermination du degré et du type de perte auditive.
  • L’audiomètre produit des sons purs à diverses fréquences (en Hertz, Hz) et intensités (en décibels, dB).
  • La personne répond aux sons qu’elle perçoit.
  • Fréquence des sons: Les sons sont classés par fréquences. Une fréquence élevée indique un son aigu. L’audition normale permet d’entendre entre 16 et 20 000 Hz, avec une sensibilité maximale entre 500 et 4 000 Hz (fréquences de la parole normale).
    Une perte auditive dans ces fréquences peut causer une difficulté modérée à entendre la parole normale (perte de 40-45 dB).
  • Intensité des sons (dB) : va de 0 à 110 dB. Le seuil est l’intensité à laquelle une personne détecte un son pur ou perçoit 50 % des signaux correctement.
    Parole normale (40 à 65 dB), Chuchotement faible (20 dB)
  • Audiogramme: La courbe audiométrique révèle les fréquences touchées par une perte auditive, permettant un diagnostic du type de perte.
  • Prothèses auditives: Amplifient les sons mais ne les rendent pas plus clairs. Peuvent être inefficaces pour les troubles de discrimination des sons (ex: consonnes inaudibles).
  • Audiométrie de dépistage: Examen rapide pour détecter des troubles auditifs dans une population. Utilise un critère réussite/échec pour orienter les personnes vers des examens supplémentaires. En cas d’échec, une audiométrie tonale (seuil d’un son pur) est réalisée
25
Q

Anomalies de la réfraction : myopie, presbytie, hypermétropie,
astigmatisme (Problèmes)

A
  • Erreur de réfraction: Un défaut qui empêche les rayons lumineux de converger correctement sur la rétine, entraînant une vision floue. Les symptômes incluent également des maux oculaires, fatigue oculaire, ou céphalées.
  • Myopie (difficulté à voir de loin):
    Les rayons lumineux convergent devant la rétine. Peut être due à une réfraction excessive par la cornée ou le cristallin, ou à un globe oculaire trop long. Fréquente entre 6 et 13 ans, et touche près du quart de la population canadienne.
  • Hypermétropie (difficulté à voir de près): Les rayons lumineux convergent derrière la rétine. Réfraction insuffisante de la lumière ou un globe oculaire trop court.
  • Presbytie (diminution du pouvoir d’accommodation liée à l’âge): Type d’hypermétropie. Touche généralement les personnes de plus de 40 ans. Le cristallin devient plus gros, durcit, et perd de l’élasticité, réduisant ainsi la capacité de l’œil à se concentrer sur des objets proches.
  • Astigmatisme: Résulte d’une courbure irrégulière de la cornée, provoquant une déviation inégale des rayons lumineux. Les rayons lumineux ne convergent pas en un seul point sur la rétine. Peut se produire en combinaison avec d’autres erreurs de réfraction.
26
Q

Cataractes (Problèmes)

A
  • physiopathologie: âge avancé -> modification des processus métaboliques dans le cristallin -> accumulation d’eau + alteration de la structure fibreuse du cristallin -> cristallin devient moins transparent -> opacité -> cataracte
  • Opacité du cristallin, affectant un œil ou les deux.
  • Principale cause de cécité mondiale, surtout chez les plus de 65 ans (50 %) et les plus de 75 ans (70 %).
  • Facteurs de risque: Vieillissement (modifications métaboliques du cristallin). Traumatisme pénétrant, rubéole maternelle, UV du soleil, corticostéroïdes, inflammation oculaire.
    Diabète (apparition plus précoce).
    Symptômes: Vision réduite, floue ou déformée. Sensation d’éblouissement, particulièrement nocturne (pupille se dilate). Perception anormale des couleurs. Progression lente, pouvant entraîner un glaucome secondaire si le cristallin grossit.
  • Diagnostic: Diminution de l’acuité visuelle, vision trouble ou éblouissement. Examen ophtalmique (ou biomicroscope) où on observe cristallin opaque visible (pupille blanchâtre dans les cas avancés).
  • Traitements non chirurgicaux (temporaires): Modification de la prescription de lunettes/verres de contact. Utilisation de loupes, lunettes de lecture puissantes, éclairage renforcé. Adaptation du mode de vie (éviter la conduite nocturne, assistance pour tâches difficiles). Rassurer et informer sur l’évolution de la maladie.
  • Traitement chirurgical (indiqué lorsque la vision est trop altérée): Extraction du cristallin opaque (intracapsulaire ou extracapsulaire)
27
Q

Dégénérescence maculaire lié à l’âge (DMLA) sèche vs humide. (Problèmes)

A
  • Affection chronique affectant la vision centrale des personnes âgées (50+ ans).
  • DMLA sèche (90 % des cas):
    Accumulation de dépôts (drusen) dans l’épithélium rétinien. Entraine atrophie/dégénérescence des cellules maculaires. Perte de vision lente (de près au début), indolore. Pas de traitement curatif.
    Conseils nutritionnels (fruits, légumes).
    Suppléments vitaminiques pour ralentir la progression.
  • DMLA humide (10 % des cas): Développement de vaisseaux sanguins anormaux dans la macula. Peut provoquer une perte aiguë de vision due à des saignements ou des cicatrices. Entraîne 90% cas de cécité dû à la DMLA. Injections intravitréennes (anti-VEGF), réduit la perte visuelle, administré toutes les 4-6 semaines.
    Thérapie photodynamique (Laser basse intensité avec vertéporfine. Détruit les vaisseaux anormaux sans endommager la rétine. Éviter l’exposition à la lumière pendant 5 jours après traitement)
  • Facteurs de risque: Vieillissement, antécédents familiaux, gène FHC.
    Exposition prolongée aux UV, hypermétropie, tabagisme, couleur claire des yeux. Possible rôle des facteurs nutritionnels (alimentation riche en fruits/légumes recommandée).
  • Symptômes: Vision floue/voilée.
    Scotomes (Taches aveugles dans le champ visuel). Métamorphopsie (Distorsion de la vision, lignes droites paraissant courbes). Changements unilatéraux précoces souvent inaperçus.
  • Diagnostic: Ophtalmoscopie (Drusen, hyper/dépigmentation, néovascularisation). Test d’Amsler (Détection des distorsions visuelles). Tomographie en cohérence optique (OCT). Angiographie IV (fluorescéine ou indocyanine, pour savoir type DMLA).
  • Conséquences et prise en charge psychosociale: Impact important sur la qualité de vie (perte de vision centrale permanente). Encourager l’utilisation d’aides visuelles pour conserver une certaine autonomie.
28
Q

Glaucome primaire à angle ouvert (GPAO) et fermé (GPAF) (Problèmes)

A
  • Glaucome: Augmentation de la pression intraoculaire (PIO), entraînant une atteinte du nerf optique et une perte de vision périphérique (ou peut être asymptomatique). Cause fréquente de cécité.
  • Peut apparaître à tout âge, mais l’incidence augmente avec l’âge.
  • liée à un déséquilibre entre la production et l’écoulement de l’humeur aqueuse au niveau de l’angle iridocornéen.
  • Glaucome primaire à angle ouvert (GPAO): Le plus commun. Chronique. Physiopathologie (Pores du trabéculum cornéoschléral se bouchent -> diminution de l’évacuation de l’humeur aqueuse -> accumulation de l’humeur aqueuse chambre antérieure -> augmentation de la PIO). Progression lente, asymptomatique -> perte de vision périphérique -> vision tubulaire. Gouttes oculaires (réduit la PIO). Trabéculoplastie au laser argon (stimule l’ouverture des canaux d’écoulement). Trabéculectomie (Crée une voie pour l’évacuation de l’humeur aqueuse). Implant de drainage (si échec autres)
  • Glaucome primaire à angle fermé (GPAF): Moins fréquent, mais plus grave (urgence oculaire). Physiopathologie (bombement du cristallin ou dilatation prolongée de la pupille -> fermeture de l’angle irido-cornéen -> diminution de l’évacuation de l’humeur aqueuse -> accumulation de l’humeur aqueuse chambre antérieure -> augmentation de la PIO). Douleur oculaire soudaine, halos colorés, vision floue, rougeur, céphalées, oedème cornéen, nausées/vomissements, cécité (augmentation de la PIO -> compression de la rétine -> mauvaise perfusion vasculaire du nerf optique -> ischémie/mort des fibres nerveuses du nerf optique -> perte vision périphérique et centrale). Agents myotiques ou hyperosmotiques PO/IV pour baisser la PIO rapidement. Iridotomie périphérique au laser ou chirurgicale (Crée une ouverture dans l’iris pour permettre l’écoulement de l’humeur aqueuse). Traitement préventif sur l’autre œil (à risque).
  • Glaucome secondaire: Causé par des affections sous-jacentes (cataracte, corticothérapie prolongée, trauma oculaire, etc.). Peut évoluer en glaucome absolu (cécité irréversible, douleur intense). Traiter la cause sous-jacente et utiliser des agents pharmacologiques. Énucléation (ablation de l’œil) en cas de glaucome absolu.
29
Q

Surdité de transmission et de perception, acouphène (Problèmes)

A

Surdité de conduction/transmission
- se produit quand des conditions de l’oreille externe ou moyenne nuisent à la transmission du son dans l’air jusqu’à l’oreille interne (ex: otite moyenne avec épanchement, bouchon de cérumen, corps étranger, l’otospongiose, rétrécissement du méat acoustique externe)
- L’audiogramme montre alors une meilleure audition par conduction osseuse que
par conduction aérienne
- la personne parle à voix basse parce que le son de sa voix (conduite par l’os) lui semble fort et elle entend mieux dans un environnement bruyant.
- corriger la cause ou prothèse auditive

Surdité de perception
- due à une déficience de fonctionnement de l’oreille interne ou du nerf vestibulocochléaire (VIIIe nerf crânien).
- cause: facteurs congénitaux et héréditaires, l’exposition au bruit intense pendant une longue période, le vieillissement (presbyacousie), la maladie de Ménière et l’ototoxicité, la maladie osseuse de Paget, des maladies immunitaires, le diabète, la méningite bactérienne et un trauma
- Les principales manifestations: la capacité d’entendre les sons (basse fréquence comme voyelles), mais pas celle de bien comprendre les mots.
- audiogramme montre une perte de décibels dans les fréquences de 4000 Hz et, par la suite, de 2000 Hz
- prothèse auditive peut aider certaines personnes; elle permet seulement d’entendre les sons et les mots plus clairement, mais pas plus fort.

Acouphènes
- constituent parfois le premier symptôme d’une perte auditive, particulièrement chez les aînés
- correspondent à la perception d’un son arrivant dans l’oreille sans qu’il y ait une source externe à ce son, et se présentent sous la forme d’un tintement ou d’un bruit dans la tête
- Le son perçu peut être faible ou fort, grave ou aigu.
- Cause: atteinte nerveuse dans l’oreille interne (comme perte auditive) causée par le bruit ou effet indésirable de médicaments ototoxiques
- différence entre les acouphènes et la perte auditive: acouphène -> atteinte auditive n’est pas complète car la personne entend le son des acouphènes.

30
Q

Considérations gérontologiques (types de presbyacousie) (Problèmes)

A
  • Presbyacousie: perte auditive liée à l’âge
  • comprend la perte de sensibilité auditive périphérique, une diminution de la capacité de reconnaissance des mots (consonne [hautes fréquences, pas ok] + voyelles [ok] = confusion), ainsi que les troubles psychologiques et de communication associés.
  • cause: changements dégénératifs de l’oreille interne, exposition au bruit
  • Une même personne est souvent atteinte de plus d’un type de presbyacousie.
  • Types: sensorielle (atrophie du nerf auditif, pertes des cellules ciliées sensorielles -> perte des sons aigus, peu effet sur la compréhension de la parole, bonne réaction à l’amplification du son), neurale (changements dégénératifs de la cochlée et du ganglion spinal -> perte de discrimination de la parole, amplification seule insuffisante), métabolique (atrophie des vaisseaux sanguins des parois de la cochlée avec altération de l’alimentation -> perte uniforme de toutes les fréquences accompagnée de recrutement, bonne réaction à une prothèse auditive) et cochléaire (raidissement de la lame basilaire, nuisant à la transmission du son dans la cochlée -> augmentation de la perte auditive des fréquences faibles à élevées, discrimination de la parole touchée par la perte des hautes fréquences, formes appropriées d’amplification utiles)
31
Q

Terminologie associée à l’œil et à ses désordres (Quiz : l’œil et les troubles
visuels) (Problèmes)

A
  • Ligament suspenseur du cristallin: Zonule
  • Remplit la cavité antérieure de l’œil: Humeur aqueuse
  • Remplit la cavité postérieure de l’œil: Corps vitré
  • Partie antérieure transparente de la membrane extérieure du bulbe de l’œil: Cornée
  • Sécrète l’humeur aqueuse: Corps ciliaire
  • Cellules photoréceptrices stimulées dans la pénombre: bâtonnets
  • Focalise la lumière sur la rétine: Cristallin
  • Nécessaires à la vision en couleurs: cônes
  • Couche protectrice blanche de la membrane extérieure du bulbe de l’oeil: Sclère
  • Jonction de la cornée et de la sclère: Limbe de la cornée
  • Muqueuse transparente qui tapisse les paupières: conjonctive
  • Draine les larmes de la surface de l’œil aux canaux lacrymaux: point lacrymal
  • Point où le nerf optique sort de l’œil: Disque du nerf optique (tache aveugle)
  • Nourrit le corps ciliaire, l’iris et une partie de la rétine: Choroïde
  • Draine l’humeur aqueuse: canal de Schlemm
  • Partie colorée de l’œil: iris
  • Ouverture au centre de l’iris: pupille
  • arc sénile: dépôts de cholestérol dans la cornée périphérique
  • changement dans la perception des couleurs: diminution du nombre de cônes
  • diminution de la taille de la pupille: augmentation rigidité de l’iris
  • sclère jaunâtre: dépôts de lipide
  • yeux secs et irrités: diminution de la sécrétion de larmes
  • ectropion: perte de gras orbital
  • pinguécula: exposition chronique aux rayons UV
  • corps flottants du vitré: liquéfaction et détachement du corps vitré
32
Q

Verres correcteurs (principes) (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • Myopie: Verre correcteur concave (négatif). Il diverge les rayons lumineux avant qu’ils n’atteignent l’œil, ce qui permet de les faire converger plus loin (directement sur la rétine), améliorant la vision de loin.
  • Hypermétropie: Verre correcteur convexe (positif). Il converge les rayons lumineux avant qu’ils n’atteignent l’œil, ce qui permet de les faire converger moins loin (directement sur la rétine), améliorant la vision de près.
  • Presbytie: Verre correcteur Convexe (positif). Comme l’accommodation diminue, un verre convexe est utilisé pour aider à concentrer la lumière sur la rétine, permettant de voir de près sans effort.
  • astigmatisme: verres cylindriques présentant des différences suivant les axes et l’orientation compensent les irrégularités de la cornée
  • Lunettes combinées: La correction de la presbytie se trouve dans la partie inférieure du verre, tandis que l’autre correction (par exemple pour la myopie ou l’astigmatisme) se trouve dans la partie supérieure.
33
Q

Médication ophtalmique pour le glaucome : dorzolamide (Trusopt) (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • tendance à être moins efficaces que les autres traitements médicamenteux contre le glaucome.
  • utiles en complément et en alternative à des traitements moins bien tolérés.
  • premier inhibiteur de l’anhydrase carbonique disponible pour une administration topique.
  • utilisé chez les patients atteints de glaucome primitif à angle ouvert et d’hypertension oculaire.
  • mécanisme d’action: inhibition anhydrase carbonique -> réduction production des ions bicarbonates -> réduction production humeur acqueuse (effet contraire sympathique) -> abaisse la pression intraoculaire
  • posologie: 1 goutte (solution à 2 %) 3 fois par jour.
  • Les réponses sont similaires à celles produites avec les bêta-bloquants.
  • généralement bien toléré.
  • Les effets secondaires: picotements oculaires et un goût amer immédiatement après l’administration, réaction allergique (10 et 15 % des patients) principalement des conjonctivites et des réactions des paupières. Vision floue, des larmoiements, une sécheresse oculaire et une photophobie.
34
Q

Médication ophtalmique pour le glaucome : timolol (Timoptic) (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • dosage topique
  • bêtabloquants non sélectifs (bloquent les récepteurs bêta1 et bêta2)
  • mécanisme d’action: bloque les récepteurs bêta1 et bêta2 dans le corps ciliaire et les vaisseaux sanguins qui alimentent l’oeil -> inhibe stimulation sympathique -> diminution production humeur aqueuse -> diminution pression intraoculaire
  • principalement utilisés pour le glaucome à angle ouvert (traitement initial et d’entretien).
  • utilisés en association avec d’autres médicaments pour la prise en charge d’urgence du glaucome aigu à angle fermé.
  • Effets indésirables: Locale (généralement minimes, picotements oculaires passagers, conjonctivite, vision floue, une photophobie et une sécheresse oculaire), Systémique (bêtabloquants peuvent être absorbés en quantités suffisantes pour provoquer hypertension, le blocage des récepteurs cardiaques bêta1 peut produire une bradycardie et un bloc cardiaque auriculo-ventriculaire. La fréquence du pouls doit être surveillée. Le blocage des récepteurs bêta2 dans les poumons peut provoquer un bronchospasme. ).
  • contre-indications: les patients présentant un bloc cardiaque AV, une bradycardie sinusale et un choc cardiogénique, insuffisance cardiaque.
35
Q

Médication ophtalmique pour le glaucome : Analogues des prostaglandines -> latanoprost (Xalatan) (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • aussi efficace que les bêtabloquants et provoque moins d’effets secondaires (médicaments de première intention contre le glaucome).
  • analogue de la prostaglandine F2 alpha
  • appliqué localement pour abaisser la PIO chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert (réseau trabéculaire et le canal de Schlemm, obstrués) et d’hypertension oculaire.
  • mécanisme action: Relaxe le muscle ciliaire (ressemble effet sympathique) -> l’humeur aqueuse se faufiler entre ses fibres -> elle s’écoule par la voie uvéosclérale -> est réabsorbée dans les vaisseaux sanguins et lymphatiques de la choroïde -> diminution PIO.
  • posologie recommandée est de 1 goutte (solution à 0,005 %) appliquée une fois par jour le soir (produit la même réduction de la PIO que le timolol deux fois par jour)
  • généralement bien toléré et les réactions systémiques sont rares.
  • effet secondaire: augmentation inoffensive de la pigmentation brune de l’iris (plus visible chez ceux qui ont déjà du brun). L’augmentation de la pigmentation cesse de progresser lorsque le latanoprost est arrêté, mais ne régresse généralement pas. Augmentation de la pigmentation de la paupière et augmenter la longueur, l’épaisseur et la pigmentation des cils. Vision floue, des brûlures, des picotements, une hyperémie conjonctivale et une kératopathie ponctuée.
36
Q

Médication ophtalmique pour le glaucome : brimonidine (Alphagan) (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • médicament de première intention pour le traitement à long terme du glaucome.
  • premier et le seul agoniste adrénergique alpha-2 topique approuvé pour la réduction à long terme de la PIO élevée chez les patients atteints de glaucome à angle ouvert ou d’hypertension oculaire.
  • 1 goutte 3 fois par jour.
  • Les effets sur la PIO sont similaires à ceux obtenus avec le timolol
  • mécanisme d’action: stimule les récepteurs alpha-2 adrénergiques des cellules de l’épithélium ciliaire (inhibe système sympathique) -> inhibe la libération de noradrénaline -> diminution l’activité des récepteurs bêta -> diminution production d’humeur aqueuse -> diminution PIO
  • mécanisme d’action: stimulation des récepteurs alpha-2 -> favorise le drainage de l’humeur aqueuse par la voie uvéosclérale -> améliore l’élimination de l’humeur aqueuse -> diminution PIO
  • peut retarder la dégénérescence du nerf optique et protéger les neurones rétiniens de la mort. Cette possibilité découle de la capacité des agonistes alpha-2 à protéger les neurones des lésions causées par l’ischémie.
  • Les effets indésirables: la bouche sèche, l’hyperémie oculaire, les brûlures et picotements locaux, les maux de tête, la vision floue, la sensation de corps étranger et les démangeaisons oculaires. Peut traverser la barrière hémato-encéphalique et peut donc provoquer somnolence, fatigue et hypotension.
37
Q

Médication ophtalmique pour le glaucome : Agents cholinergiques -> chlorydrate de pilocarpine (Isopto Carpine) (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • mécanisme d’action: stimulation des récepteurs muscariniques -> contraction du sphincter de l’iris -> myosis
  • mécanisme d’action: stimulation des récepteurs muscariniques -> contraction du muscle ciliaire -> focalise le cristallin pour la vision de près
  • imite effet parasympathique
  • patients atteints de glaucome à angle ouvert: la PIO est réduite car la tension générée par la contraction du muscle ciliaire favorise l’élargissement des espaces au sein du réseau trabéculaire, facilitant ainsi l’écoulement de l’humeur aqueuse.
  • patients atteints de glaucome à angle fermé: la contraction du sphincter de l’iris éloigne l’iris des pores du réseau trabéculaire, éliminant ainsi l’obstacle à l’écoulement de l’humeur aqueuse.
  • Utilisations thérapeutiques: médicament de deuxième intention contre le glaucome à angle ouvert. Traitement d’urgence du glaucome aigu à angle fermé.
  • Effets indésirables: La contraction du muscle ciliaire focalise le cristallin pour la vision de près, une contraction soutenue du muscle ciliaire provoque un décollement de la rétine, diminution l’acuité visuelle, irritation locale, des douleurs oculaires et des douleurs aux sourcils, bradycardie, le bronchospasme, l’hypotension, l’urgence urinaire, la diarrhée, l’hypersalivation et la transpiration. La toxicité systémique peut être inversée avec un antagoniste muscarinique (par exemple, l’atropine).
  • disponible en solution et en gel à usage topique.
38
Q

Cycloplégiques et mydriatiques : Agents anticholinergiques -> atropine (Isopto Atropine) (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • mécanisme d’action: blocage des récepteurs muscariniques -> inhibe contraction du muscle sphincter de l’iris -> mydriase
  • mécanisme d’action: blocage des récepteurs muscariniques -> inhibe contraction du muscle ciliaire -> cycloplégie
  • imite effet sympathique et inhibe effet parasympathique
  • Les propriétés mydriatiques et cycloplégiques des antagonistes muscariniques peuvent être utiles pour évaluer les erreurs de réfraction.
  • La mydriase facilite l’observation de l’intérieur de l’œil.
  • La cycloplégie (paralysie du muscle ciliaire) empêche le cristallin de subir un changement de conformation en réponse à la lumière d’un ophtalmoscope lors de l’évaluation.
  • peuvent être combinés avec un agoniste adrénergique pour augmenter le degré de mydriase (différents mécanismes).
  • Chirurgie intraoculaire: mydriase induite par ces médicaments peut faciliter l’extraction de la cataracte et les procédures visant à corriger le décollement de la rétine.
  • Chez certains patients postopératoires, les mydriatiques sont utilisés pour prévenir le développement de synéchies (adhérences de l’iris aux structures voisines de l’œil).
  • Traitement de l’uvéite antérieure: inflammation de l’uvée (la couche vasculaire de l’œil). Traitée avec un glucocorticoïde (pour réduire l’inflammation) et un agent anticholinergique. En favorisant la relaxation du muscle ciliaire et du sphincter de l’iris, les médicaments anticholinergiques aident à soulager la douleur et à prévenir l’adhésion de l’iris au cristallin.
  • Effets indésirables: Vision floue (la paralysie du muscle ciliaire empêche la vision de près), photophobie (paralysie du sphincter de l’iris empêche la pupille de se contracter en réponse à une lumière vive), Précipitation du glaucome à angle fermé (en relâchant le sphincter de l’iris, les médicaments anticholinergiques peuvent induire la fermeture de l’angle de filtration chez les individus dont les yeux ont initialement un angle étroit. Maximisation contact entre l’iris et le cristallin -> diminution sortie humeur aqueuse -> augmentation PIO), bouche sèche, la constipation, la fièvre, la tachycardie et les effets sur le système nerveux central (confusion, hallucinations, délire, coma). La mort peut survenir. L’intoxication muscarinique peut être traitée avec de la physostigmine
39
Q

Cycloplégiques et mydriatiques : Agonistes adrénergiques -> phényléphrine (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • agents mydriatiques (augmentation diamètre de la pupille)
  • mécanisme d’action: phényléphrine (agoniste alpha-1) se lie aux récepteurs adrénergiques alpha-1 sur le muscle dilatateur de l’iris -> activation des récepteurs adrénergiques alpha-1 -> contraction du muscle dilatateur -> dilatation pupillaire
  • imite effet sympathique
  • ne provoquent pas de cycloplégie (paralysie médicamenteuse)
  • Les applications mydriatiques de la phényléphrine ressemblent beaucoup à celles des médicaments anticholinergiques.
  • La mydriase induite par la phényléphrine est utilisée comme aide à la chirurgie intraoculaire, à la mesure de la réfraction et à l’examen ophtalmoscopique. Chez les patients présentant une uvéite antérieure, la phényléphrine est administrée pour dilater la pupille dans le cadre d’un programme global de traitement.
  • Effets indésirables: peut précipiter un glaucome à angle fermé secondaire à l’induction d’une mydriase, douleurs oculaires, cornéennes, opacification et douleur aux sourcils, réponses cardiovasculaires, transpiration, le blanchissement, les tremblements, l’agitation et la confusion.
40
Q

Traitement au laser (trabéculoplastie au laser argon (TLA)) (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • traitement proposé aux patients atteints de glaucome chronique à angle ouvert
  • Une goutte pour faire baisser la pression intraoculaire -> goutte anesthésiante -> lentille est appliquée sur œil pour bien visualiser l’endroit à traiter -> diriger un faisceau laser sur le trabéculum (canal d’élimination de l’humeur aqueuse, brûlures puis élargit) pendant 3 minutes -> amélioration de l’écoulement de l’humeur aqueuse -> diminue la PIO -> empêche que le champ de vision ne se rétrécisse (glaucome)
41
Q

Chirurgie -> extraction de cataractes (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • anesthésie locale -> désinfection -> dilatation pupillaire -> micro-incision à travers la cornée -> extraction cristallin atteint d’une cataracte -> implantation d’une lentille intraoculaire (cristallin artificiel) -> fermeture et ajustement -> récupération -> amélioration de la vision

extracapsulaire (enlevé le noyau et le cortex du cristallin par phacoémulsification en laissant] ou intracapsulaire [tout enlever le cristallin, rare]

42
Q

Chirurgie -> trabéculectomie (Traitement des troubles visuels et oculaires)

A
  • utilisée pour traiter le glaucome (quand traitement médical ou laser ne parvient pas à contrôler la PIO).
  • but: créer un passage de la chambre antérieure de l’oeil vers l’extérieur de l’oeil pour évacuer l’humeur aqueuse et baisser la PIO (pour prévenir dommages au nerf optique)
  • incision est faite au travers de la conjonctive -> création d’un rabat dans la sclère -> en dessous, on perce un trou qui se rend à la chambre antérieure -> L’iris est saisi à travers le tunnel et un petit morceau est excisé aux ciseaux pour assurer que l’iris ne bouche pas le tunnel -> Le rabat scléral est ensuite refermé pour éviter que la PIO ne descende trop -> conjonctive est refermée pour qu’une bulle de liquide puisse s’y former, agissant comme un filtre (se retrouve normalement sur la partie supérieure de l’oeil et est recouverte par la paupière. L’humeur aqueuse peut s’évacuer de la chambre antérieure et passer au travers du rabat scléral et se rendre sous la conjonctive où elle sera résorbée par les vaisseaux sanguins de la sclère et de la conjonctive) -> diminution PIO -> empêche que le champ de vision ne se rétrécisse (glaucome)
43
Q

trajet de la lumière (simplifié)

A

cornée -> humeur aqueuse -> cristallin -> corps vitré -> partie nerveuse rétine -> stimulation des photorécepteurs (absorbe photon lumière) -> production de signaux -> neurones bipolaires -> cellules ganglionnaire -> génération d’un potentiel d’action (transduction) -> transmis à l’encéphale le long des axones des cellules ganglionnaires qui forment le nerf optique