Charles Couture Flashcards
Axe hypothalamo-hypophyso-glandulaire et mécanismes de rétroaction.
- Régit par le système nerveux central
- L’axe hypothalamo-hypophyso-glandulaire est un système de régulation hormonal reliant l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes périphériques.
- Il joue un rôle clé dans l’homéostasie, la réponse au stress, la croissance, la reproduction, et le métabolisme.
- Hypothalamus : Situé dans le cerveau.
Sécrète des neurohormones (hormones de libération ou d’inhibition) vers l’hypophyse. Exemples -> CRH, GnRH (Gonadotropin-Releasing Hormone). - Hypophyse : Composée de l’adénohypophyse (partie antérieure) et de la neurohypophyse (partie postérieure). Libère des hormones en réponse aux signaux de l’hypothalamus. Exemples -> ACTH, TSH, LH, FSH.
- Glandes périphériques : Cibles des hormones hypophysaires. Exemples ->
Surrénales (sécrétion de cortisol).
Thyroïde (libération de thyroxine [T4] et triiodothyronine [T3]).
Gonades (ovaires et testicules)
(sécrétion d’hormones sexuelles [œstrogènes, testostérone]). - Fonctionnement en Boucle: Les hormones des glandes périphériques régulent en retour l’activité de l’hypothalamus et de l’hypophyse (rétro-inhibition ou rétroactivation)
Anatomie du système génital de l’homme: interne
Épididyme
- Conduit enroulé sur le bord postérieur des testicules.
- Rôle : Maturation et stockage temporaire des spermatozoïdes.
Conduit déférent
- Canal transportant les spermatozoïdes de l’épididyme vers le conduit éjaculateur.
Conduit éjaculateur
- Court canal formé par la fusion du conduit déférent et de la vésicule séminale.
- Rôle : Transporte le sperme vers l’urètre au moment de l’éjaculation.
Urètre
- Canal commun pour le passage de l’urine et du sperme.
- partie prostatique (enveloppé par la prostate), partie intermédiaire (dans diaphragme urogénital), partie spongieuse (passe dans le pénis)
- S’étend de la vessie au méat urétral (extrémité du pénis).
Vésicules séminales
- Glandes situées derrière la vessie.
- Rôle : Produisent un liquide jaunâtre riche en fructose, vitamine C pour nourrir les spermatozoïdes. Protéines de coagulation, prostaglandines
Prostate
- Glande située sous la vessie, entourant l’urètre.
- Rôle : Produit un liquide laiteux et légèrement acide favorisant l’activation des spermatozoïdes. Contient citrate (nutriment) et plusieurs enzymes
Glandes bulbo-urétrales (ou de Cowper)
- Petites glandes situées sous la prostate.
- Rôle : Sécrètent un liquide lubrifiant (pour le gland) et alcalin avant l’éjaculation pour neutraliser l’acidité de l’urètre.
Anatomie du système génital de l’homme: externe
Scrotum
- Sac de peau contenant les testicules.
- Rôle : Maintenir les testicules à une température optimale (3 degrés de moins que le corps) pour la production des spermatozoïdes.
Testicules
- Glandes situées dans le scrotum.
- Rôle : Produisent les spermatozoïdes et l’hormone testostérone.
Pénis
- Organe érectile permettant la miction et l’éjaculation.
- Composé du gland, du corps spongieux et des corps caverneux.
Périnée de l’homme
- situé entre la symphyse pubienne, le coccyx et les deux tubérosités ischiatiques
- Rôle : Soutient les organes pelviens et participe à la contraction des muscles lors de l’éjaculation.
Puberté de l’homme
- période de la vie où les organes génitaux atteignent leurs dimensions adultes et deviennent fonctionnels
- augmentation du taux d’hormones gonadiques (testostérone)
- reproduction devient possible
- commence à 10-15 ans lorsque l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique arrive à maturité
- sécrétion d’androgènes (surtout DHEA) par la surrénale commence à augmenter plusieurs années avant l’afflux de testostérone de la puberté
- déclenche l’apparition des poils faciaux, pubiens et axillaires
- signe de déclenchement de la puberté: augmentation du volume des testicules et scrotum (entre 8-14 ans)
- croissance du pénis s’étend sur 2 ans
- maturité sexuelle = présence de spermatozoïdes matures dans le sperme
- érections intempestives et émissions nocturnes (causées par poussées hormonales + immaturité de l’axe de régulation hormonale)
Physiologie du système génital de l’homme: Réponse sexuelle
- érection: du pénis, permet la pénétration dans le vagin. Système nerveux central réagit à stimulation sexuelle en émettant des potentiels d’action efférents -> activent neurones parasympathiques du nerf splanchnique pelvien innervant les artères profondes du pénis (qui desservent les corps caverneux + artères hélices). Sous le contrôle de la partie parasympathique (causé par excitation sexuelle, entraine la libération de NO -> GMPc -> vasodilatation -> corps caverneux se remplissent de sang et compriment les veines -> maintien engorgement sanguin). Pénis grossit et devient rigide. Quand les corps érectiles du pénis s’engorgent de sang. Corps spongieux gonfle aussi mais pas autant (principale fonction = maintenir l’urètre ouvert durant éjaculation). Système parasympathique stimule aussi glandes bulbo-urétrales (sécrétions lubrifient le gland du pénis).
- éjaculation: assure le dépôt de sperme dans le vagin. Sous le contrôle de la partie sympathique. Projection de sperme à l’extérieur des voies génitales de l’homme. Lorsque les potentiels d’action à l’origine de l’érection atteignent un certain seuil critique, un réflexe spinal est déclenché et une décharge massive de potentiels d’action traverse les nerfs sympathiques qui desservent les organes génitaux. Conduit déférent, prostate et glandes séminales se contractent et déversent leur contenu dans la 1ère partie de l’urètre (émission), muscle sphincter se contracte (empêcher expulsion urine + reflux sperme vessie). Présence de sperme dans l’urètre déclenche un réflexe spinal dans les neurones moteurs somatiques, produisant une série de contractions rapides des muscles de l’urètre/bulbospongieux/ du pénis/ischiocaverneux qui projettent sperme à l’extérieur de l’urètre à grande vitesse. Accompagné sensation plaisir intense (orgasme) et de nombreux phénomènes systémiques (contraction musculaire généralisée, élévation fréquence cardiaque, pression artérielle)
- période de résolution (état de relaxation musculaire et psychologique), vasoconstriction des artères du pénis -> flaccidité. Période de latence (quelques minutes à plusieurs heures) où l’homme est incapable d’obtenir un autre orgasme
Physiologie du système génital de l’homme: La spermatogenèse
- Spermatogenèse : Production de spermatozoïdes dans les tubules séminifères des testicules.
- Débute vers 14 ans et se poursuit toute la vie.
- Production : Environ 90 millions de spermatozoïdes par jour.
- 64 à 72 jours pour qu’un spermatocyte devienne un spermatozoïde.
- 24 jours pour la spermiogenèse.
- Les spermatozoïdes deviennent mobiles et fécondants après leur maturation dans l’épididyme.
- Types de cellules dans les tubules séminifères:
épithéliocytes de soutien -> Soutien et régulation de la production des spermatozoïdes.
Cellules germinales -> Donnent naissance aux spermatozoïdes à différentes étapes de division cellulaire.
Cellules myoïdes -> Contractions rythmiques pour déplacer les spermatozoïdes et le liquide testiculaire hors des testicules.
Cellules interstitielles -> Produisent des androgènes (ex. testostérone) et de petites quantités d’œstrogènes. - Spermatogenèse:
-> Mitoses des spermatogonies =
Spermatogonie A (Maintient la réserve germinale près de la membrane basale.)
Spermatogonie B (Migre vers la lumière et devient un spermatocyte de premier ordre.)
-> Méiose =
Méiose I (Formation de spermatocytes de deuxième ordre.)
Méiose II (Formation de spermatides haploïdes près de la lumière du tubule.)
-> Spermiogenèse =
Transformation des spermatides en spermatozoïdes (Tête [ADN + acrosome], pièce intermédiaire [mitochondries], et queue [flagelle]). - Rôles épithéliocytes de soutien:
Barrière hématotesticulaire -> Empêche la reconnaissance des spermatozoïdes par le système immunitaire. Fournissent des nutriments et orientent les cellules germinales vers la lumière du tubule. Sécrètent du liquide testiculaire pour le transport des spermatozoïdes. Phagocytent les cellules défectueuses et le cytoplasme superflu. Régulation hormonale ->
ABP (protéine de liaison aux androgènes) -> Maintient une concentration élevée de testostérone. Inhibe la libération de FSH, proportionnelle à la numération des spermatozoïdes.
Physiologie du système génital de l’homme: Régulation hormonale de la fonction testiculaire
- > hypothalamus sécrète la GnRH qui est transporté jusqu’à l’adénohypophyse par le sang circulant dans le système porte hypophysaire
-> GnRH incite les cellules gonadotropes à libérer de la FSH et de la LH dans le sang
-> FSH stimule indirectement la spermatogenèse en déclenchant la sécrétion d’ABP par les épithéliocytes de soutient. L’ABP permet le maintien d’une concentration élevée de testostérone près des cellules germinales
-> la LH se lie aux cellules interstitielles et les pousse à sécréter de la testostérone, essentielle à la spermatogenèse
-> la testostérone produits des effets dans d’autres régions de l’organisme
-> par rétro-inhibition, la testostérone freine la libération de LH et de FSH par l’adénohypophyse ainsi que la sécrétion de GnRH par l’hypothalamus
-> l’inhibine sécrétée par les épithéliocytes de soutien inhibe la libération de FSH par l’adénohypophyse - en l’absence de GnRH, de FSH et de LH, les testicules s’atrophient et la production de spermatozoïdes et de testostérone s’arrête
- quelques mois avant naissance: 2/3 concentration plasmatique de FSH, LH et testostérone qu’un homme adulte
- brève augmentation peu après sa naissance puis diminue et reste bas pendant enfance
- à l’approche de la puberté, le seuil d’inhibition de l’hypothalamus augmente et il faut des concentrations de testostérone beaucoup plus élevées pour réprimer la sécrétion de GnRH
- plus la sécrétion de GnRH augmente, plus les testicules sécrètent de la testostérone mais le seuil d’inhibition de l’hypothalamus continue d’augmenter jusqu’à ce que soit atteint le mode d’interaction hormonale de l’adulte
- la concentration de testostérone et la quantité de spermatozoïdes produites par les testicules de l’homme reflètent un équilibre entre la sécrétion des différentes hormones de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique
- une fois l’équilibre établi durant puberté (3 ans), la concentration de testostérone et de spermatozoïdes demeurent relativement stables
Culture et sensibilité aux antibiotiques (antibiogramme)
- consiste à analyser les microorganismes en cause afin de choisir le meilleur antimicrobien pour contrer l’infection
- préférable de le faire avant le début de la prise d’antibiotiques
- après le prélèvement du spécimen, le client reçoit habituellement un antibiotique à large spectre qui a des chances d’être efficace contre la plupart des infections habituelles des plaies
- lorsque les résultats de la culture et de l’antibiogramme sont révélés, il faut vérifier si l’antibiotique utilisé est approprié
Dépistage des Infections transmissibles sexuellement (ITS): Test sérologique pour la syphilis
- analyse indirecte (identifient les anticorps contre l’agent causal [qu’on peut trouver en analyse directe, prélèvement par grattage])
- anticorps apparaissant dans le sérum 3-4 semaines après l’apparition du chancre syphilitique (ulcère localisé au point d’entrée initial du spirochète)
- sérodiagnostic: test VDRL, test rapide réagine plasmatique (RPR) et le test d’immunoflorescence absorbée (FTA-ABS)
- VDRL et RPR: peut observer une agglutination en présence des antigènes de la syphilis, beaucoup de faux positifs (à cause d’autres affections) donc tests positifs doivent être suivis d’un test de contrôle (FTA-ABS)
- FTA-ABS: identifie les anticorps spécifiques contre le T. pallidum, test le plus sensible pour diagnostiquer la syphilis, test demeure positif pour le reste de la vie (même après traitement approprié)
Dépistage des Infections transmissibles sexuellement (ITS): Test d’amplification des acides nucléiques (TAAN)
- PCR en anglais
- prélèvement du col utérin, de l’urètre masculin ou d’un échantillon d’urine
- amplification en chaîne par polymérase
- pour: femmes ayant infection du col ou présentant un écoulement vaginal purulent, femme enceinte et homme ayant de la dysurie, écoulements du pénis, prostatite ou rectite
- valeurs normales: test anticorps négatif (sang) et cultures négatives (mucus ou urine)
- valeurs anormales: positif -> infection à Chlamydia
Dépistage des Infections transmissibles sexuellement (ITS): Cultures virale
- petit échantillon de tissu ou de liquide est prélevé et placé dans une culture cellulaire
- virus prélevés sang, LCR, sécrétions respiratoires, selles, tissus, urine, yeux, lésions muqueuses buccale/rectale/peau/organes génitaux
- laisse le virus se répliquer pour faciliter son identification
- préférable de prélever l’échantillon pendant la phase aiguë d’une infection
- types de virus détectés: herpès simplex virus, …
- temps entre prélèvement et le diagnostic: quelques heures à quelques jours (selon virus + méthode culture)
Dépistage des Infections transmissibles sexuellement (ITS): Cultures gonococciques
- cultures peuvent être prélevées dans l’urètre chez l’homme et le canal endocervical chez la femme
- gorge et le rectum représentent d’autres sites si le client a eu des relations orales ou anales
- traitement est amorcé quand la culture s’avère positive ou si le client présente des symptômes/a eu une relation sexuelle avec un partenaire infecté
- résultats positifs requièrent une confirmation par des tests de contrôle et un suivi des partenaires sexuels
- tests de contrôle positifs doivent être suivis d’une antibiothérapie appropriée
Dépistage des Infections transmissibles sexuellement (ITS): culture, frottis et coloration de Gram.
- procède à une culture de plaie si on croit qu’elle est infectée
- le prélèvement du spécimen doit se faire avant le début d’une antibiothérapie
- coloration de Gram du spécimen: résultat rapide, permet de savoir si l’organisme est Gram positif (bleu) ou Gram négatif (rouge). La couche de peptidoglycane des bactéries Gram positif est plus épaisse que celle des bactéries Gram négatif
- culture: on met ensuite échantillon en milieu de culture dans une gélose (permet à l’organisme de croitre dans un milieu exclusif)
- organisme identifié 48-72 heures
- frottis humide: examen microscopique direct d’un échantillon d’écoulement vaginal immédiatement après son prélèvement sur une lame. Détermine la présence/abondance d’organisme (trichomonas, candida, …)
Problèmes reliés aux infections du système reproducteur: ITS les plus fréquentes (condylomes acuminés)
- verrues génitales
- provoqué par le VPH
- VPH: groupe de petits virus à ADN infectant l’épithélium de la peau ou des muqueuses.
- 40 types de VPH mais condylomes visibles = types 6 et 11
- traumatisme mineur pendant un rapport sexuel peut provoquer des érosions qui permettront au VPH de pénétrer dans l’organisme. Les cellules épithéliales infectées subissent alors une transformation, prolifèrent et forment une excroissance verruqueuse
- période d’incubation: 3-4 mois
- lésions multiples et asymétriques semblables à un choux-fleur. Forme de lésions papulaires plates, de plaques parfois pigmentées ou d’érosions locales. Sur le pénis, le scrotum, autour de l’anus, à l’aine, vulve, périnée, vagin, col de l’utérus, bouche
- peuvent provoquer des saignements au cours de la défécation ou démangeaisons
- mère infectée peut transmettre lors accouchement
- infection VPH est associée au cancer du col de l’utérus et de la vulve (femme) et au carcinome anorectal et carcinome squameux du pénis (homme) mais pas vraiment types 6 et 11
- diagnostic: apparence des lésions, examens sérologiques et cytologiques, PAP, test de dépistage du VPH, examens d’empreinte génétique du VPH
- pharmacothérapie: abstention thérapeutique (pas d’intervention), méthode chimique/cryothérapie. 2 vaccins VPH
Problèmes reliés aux infections du système reproducteur: ITS les plus fréquentes (Chlamydiose)
- plus courant
- étiologie: C. trachomatis (bactérie Gram négatif), peut se transmettre pendant rapports sexuels vaginaux, anaux ou oraux (ou au cours de l’accouchement d’une mère infectée)
- période d’incubation: 2-3 semaines
- plusieurs sérotypes provoquent infections génito-urinaires, trachome oculaire et la LGV (ITS)
- peut endommager les trompes de Fallope -> cause de stérilité et de grossesse ectopique
- personnes atteintes sont plus à risque de contracter VIH
- pas d’immunité possible donc peut être réinfecté par la chlamydiose
- manifestations cliniques: peut être une infection silencieuse, infection superficielle des muqueuses (qui peut devenir invasive), urétrite, pharyngite, rectite, conjonctivite, cervicite mucopurulente
- complications: homme (orchi-épididymite, prostatite, syndrome oculo-urétro-synovial, infertilités) et femme (AIP -> douleurs pelviennes chroniques, infertilité, grossesse ectopique, syndrome oculo-urétro-synovial)
- diagnostic: TAAN (échantillon d’urine, prélèvement à tous les sites exposés, max 14 jours après contact), culture si symptômes
- pharmacothérapie: doxycycline 100mg PO 2 fois par jour pendant 7 jours