Denis Drouin Flashcards

1
Q

douleur chronique (notions générales)

A
  • début: graduel ou soudain
  • durée: + 3 mois, peut survenir sous forme de blessure ou d’un épisode aigu, et se poursuivre au-delà du temps habituel de guérison
  • intensité: légère à sévère
  • cause: peut être inconnue, la cause initiale de la douleur peut être distincte des mécanismes qui la font persister
  • évolution: ne disparait pas, périodes d’intensité croissante et décroissante
  • manifestations physiques et comportements typiques: troubles de l’humeur, moins mouvement physique/activité, fatigue, isolement et diminution interaction sociale
  • objectifs habituels du traitement: gestion de la douleur dans la mesure du possible, vise l’optimisation du fonctionnement et de la qualité de vie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

douleur aiguë (notions générales)

A
  • début: soudain
  • durée: - 3 mois ou tant que la guérison n’a pas eu lieu
  • intensité: légère à sévère
  • cause: généralement déterminable (maladie, chirurgie)
  • évolution: diminue avec le temps, disparait à mesure que le rétablissement se produit
  • manifestations physiques et comportements typiques: augmentation FC/FR/TA, diaphorèse/paleur, anxiété/agitation/confusion, rétention urinaire, grimaces, rigidité musculaire, mouvements de protection, plaintes verbales
  • objectifs habituels du traitement: maitrise de la douleur pour la faire disparaitre, diminution 30% est considérée comme cliniquement significative
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

colonne vertébrale (système musculosquelettique)

A
  • Appelée également épine dorsale ou rachis
  • 26 os (24 vertèbres séparées par des disques intervertébraux + sacrum et coccyx) formant une structure souple et présentant plusieurs courbures.
  • s’étend de la tête au bassin, où elle transmet le poids du tronc aux membres inférieurs.
  • renferme et protège la moelle épinière.
  • fournit en outre des points d’attache aux côtes et aux muscles du dos et du cou.
  • Segments et courbures de la colonne vertébrale: La colonne vertébrale adulte mesure environ 70 cm et comporte 5 principaux segments. Les 7 vertèbres du cou (les vertèbres cervicales), les 12 suivantes (vertèbres thoraciques), et les 5 dernières (les vertèbres lombaires). La taille des vertèbres va en augmentant du segment cervical au segment lombaire, ce qui permet supporter la charge qui va aussi en s’accroissant.
  • En vue latérale, la colonne vertébrale présente quatre courbures qui lui donnent sa forme de S. Les courbures cervicale et lombaire sont concaves vers l’arrière, alors que les courbures thoracique et sacrococcygienne sont convexes vers l’arrière. Ces courbures augmentent l’élasticité et la souplesse de la colonne vertébrale, comparable à un ressort. Elles présentent beaucoup de variabilité d’un individu à l’autre.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

ligaments (système musculosquelettiqiue)

A
  • la colonne vertébrale ne peut pas se tenir dressée toute seule; elle doit être maintenue par des ligaments semblables à des courroies et par les muscles du tronc.
  • Les principaux ligaments de soutien sont le ligament longitudinal antérieur et le ligament longitudinal postérieur, qui suivent la colonne vertébrale du cou au sacrum.
  • Le ligament longitudinal antérieur, plus large, est fixé à la fois aux vertèbres et aux disques intervertébraux. Outre son rôle de maintien, il empêche l’hyperextension (extension arrière excessive) de la colonne vertébrale.
  • Le ligament longitudinal postérieur, qui s’oppose à l’hyperflexion de la colonne (flexion avant excessive), est plus étroit et moins résistant. Il est fixé uniquement aux disques.
  • Les courts ligaments jaunes, qui unissent les lames des vertèbres adjacentes entre elles et qui contiennent du tissu conjonctif élastique, sont particulièrement résistants. Ils s’étirent quand on se penche en avant et se rétractent quand on se redresse. Les courts ligaments interépineux et intertransversaires relient aussi chaque vertèbre, respectivement par son processus épineux et par ses processus transverses, à celles situées immédiatement au-dessous et au-dessus.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

vertèbres (système musculosquelettique)

A
  • Toutes les vertèbres possèdent une structure de base commune: corps vertébral discoïde (en avant, région portante), et arc vertébral (en arrière). Le corps vertébral et l’arc vertébral délimitent une ouverture appelée foramen vertébral (succession des trous vertébraux forme le canal vertébral, qui renferme et protège la moelle épinière).
  • L’arc vertébral: deux pédicules et de deux lames. Émet sept processus. Le processus épineux est une lamelle osseuse médiane qui se dirige vers l’arrière; il prolonge en arrière l’union des lames. Les deux processus transverses se situent de part et d’autre de l’arc vertébral. Les processus épineux et transverses servent de points d’attache aux ligaments qui maintiennent la colonne vertébrale ainsi qu’aux muscles squelettiques qui en assurent le mouvement.
  • pédicules: petits piliers osseux prolongeant le corps vertébral vers l’arrière et formant les côtés de l’arc vertébral.
  • lames: portions aplaties qui fusionnent dans le plan médian pour dessiner l’arrière de l’arc.
  • foramen intervertébral: Les pédicules présentent une incisure sur leurs bords supérieur et inférieur et circonscrivent ainsi une ouverture latérale appelée foramen intervertébral entre deux pédicules adjacents. C’est par là que passent les nerfs spinaux reliant la périphérie de l’organisme à la moelle épinière.
  • Vertèbres cervicales: numérotées de C1, à C7, sont les plus petites et les plus légères. Pour C3 à C7 -> Corps vertébral petit, ovale et large. Processus épineux court, bifide, dirigé vers l’arrière (sauf C7). Foramen vertébral triangulaire, large. Processus transverses percés des foramens transversaires. Flexion, extension, flexion latérale, rotation
  • Vertèbres thoraciques: 12 vertèbres thoraciques (T1 à T12). La première ressemble beaucoup à C7, tandis que les quatre dernières présentent une similitude structurale croissante avec les vertèbres lombaires. Les vertèbres thoraciques s’articulent toutes avec les côtes, et leur taille augmente progressivement avec leur rang. Corps vertébrale plus grand que vertèbre cervicale, en forme de coeur, présente 2 fossettes costales. Processus épineux long, étroit et dirigé vers le bas. Foramen vertébral circulaire. Processus transverses présentent des fossettes costales (sauf T11 et T12). Rotation, légère flexion latérale, flexion, extension
  • Vertèbres lombaires: Les cinq vertèbres lombaires (L, à L5) ont pour fonction de supporter une lourde charge. Corps vertébral massif, en forme de haricot. Processus épineux court, émoussé, dirigé vers l’arrière. Foramen vertébral triangulaire, processus transverses minces et effilés. Flexion, extension, flexion latérale, pas de rotation.
  • Sacrum: os de forme triangulaire. Constitue la paroi postérieure du bassin et compte cinq vertèbres (S, à S5), soudées chez l’adulte. Il s’articule en haut avec L5 et en bas avec le coccyx. Sur les côtés, le sacrum s’articule par ses surfaces auriculaires avec les deux os des hanches pour former les articulations sacro-iliaques du bassin. Le canal vertébral se poursuit dans le sacrum sous le nom de canal sacral.
  • Соссух: vestige de la queue des mammifères, compte quatre vertèbres (parfois trois ou cinq) soudées entre elles pour donner un petit os triangulaire. S’articule en haut avec le sacrum. Os quasiment inutile, sauf faible soutien qu’il procure aux organes pelviens et sert de point d’attache à quelques muscles et à un ligament.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

articulations intervertébrales (système musculosquelettique)

A
  • Les vertèbres s’unissent par trois articulations: le disque intervertébral unissant les plateaux de deux vertèbres, les deux articulations interapophysaires postérieures, où les apophyses articulaires supérieures d’une vertèbre s’articulent avec les apophyses articulaires inférieures de la vertèbre susjacente.
  • Puisque les vertèbres successives s’articulent par leurs corps et par leurs processus articulaires, on peut considérer la colonne vertébrale comme une triple colonne, l’une étant constituée par les corps des vertèbres et les deux autres par les processus articulaires.

Processus articulaires inférieurs et supérieurs
- Les deux processus articulaires supérieurs se projettent vers le haut, à la jonction des pédicules et des lames, et les deux processus articulaires inférieurs vers le bas, au même niveau. Les surfaces de contact lisses des processus articulaires, appelées faces (ou encore facettes, fosses et fossettes), sont recouvertes de cartilage hyalin. Les processus articulaires inférieurs de chaque vertèbre entrent en contact avec les processus articulaires supérieurs de la vertèbre située au-dessous d’elle.

Disques intervertébraux
- coussinet composé de deux parties.
- Le nucleus pulposus, gélatineux et constitué d’environ 90% d’eau, occupe la zone centrale et procure élasticité et compressibilité au disque.
- Il est entouré d’un anneau fibreux, formé de fibres collagènes périphériques alternant leur orientation d’une couche à l’autre. Lors des mouvements de torsion, une couche est étirée tandis que l’autre se relâche. L’anneau fibreux limite l’expansion du nucleus pulposus sous compression, maintient les vertèbres adjacentes et résiste aux tensions.
- Coincés entre les corps vertébraux, les disques amortissent les chocs lors de la marche, du saut ou de la course et permettent flexion, extension et inclinaison de la colonne. Sous compression, ils s’aplatissent et se renflent légèrement dans les espaces intervertébraux.
- Les disques des segments lombaire et cervical, plus épais, améliorent la flexibilité de ces zones. Les muscles vertébraux aident à protéger la colonne contre les forces de compression.
- Les disques représentent environ 25% de la longueur de la colonne vertébrale. Ils s’aplatissent légèrement au cours de la journée à cause des mouvements d’eau hors du nucleus pulposus, expliquant une perte de quelques millimètres de taille le soir, inversée durant la nuit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Muscles de la colonne vertébrale (système musculaire, système musculosquelettique)

A
  • splénius: C7 à T6 (origine), C2 à C4 (insertion), extension ou hyperextension de la tête, branches postérieures des nerfs cervicaux (innervation)
  • iliocostal: crêtes iliaques (o), angle costal des 6 dernières côtes (i), extension, maintien position verticale, flexion homolatérale, nerfs spinaux (innervation)
  • longissimus: processus transverses des vertèbres lombaires jusqu’aux cervicales (o), processus transverses et épineux des vertèbres thoraciques ou cervicales et sur les côtes (i), extension colonne vertébrale, flexion homolatérale de la colonne vertébrale, extension tête, rotation homolatérale de la face, nerfs spinaux (innervation)
  • épineux: processus épineux des vertèbres lombaires supérieures, thoraciques inférieures et de la vertèbre C7 (o), processus épineux des vertèbres thoraciques supérieures et cervicales et os occipital (i), extension de la colonne vertébrale, nerfs spinaux (innervation)
  • semi-épineux: processus transverses des vertèbres C7 à T12 (o), os occipital et processus épineux des vertèbres cervicales et des vertèbres T1 à T4, extension de la colonne vertébrale et de la tête et rotation vers le côté opposé, nerfs spinaux (innervation)
  • carré des lombes: crête iliaque (o), processus transverses L1 à L4 et bord inférieur de la 12e côte (i), flexion latérale, nerfs thoracique T12 et nerfs spinaux de la région lombaire (innervation)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Muscles du cou (système musculaire, système musculosquelettique)

A
  • sternocléidomastoïdien: manubrium sternal et clavicule (o), processus mastoïde de l’os temporal et ligne nuchale supérieure (i), flexion et rotation latérale de la tête, nerf crânien XI et branches des nerfs cervicaux C2 à C4 (innervation)
  • scalènes (antérieur, moyen et postérieur): processus transverses des vertèbres cervicales (o), antérieurement et latéralement sur les 2 premières côtes (i), élévation des 2 premières côtes, nerfs cervicaux (innervation)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Fonctions et divisions du système nerveux (niveaux d’organisation)

A
  • Fonctions: Information sensorielle (Par l’intermédiaire de ses millions de récepteurs sensoriels, le système nerveux reçoit de l’information sur les changements qui se produisent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisme), Intégration nerveuse (traite l’information sensorielle et détermine l’action à entreprendre), Réponse motrice (active des effecteurs (muscles ou glandes) qui provoquent une réponse motrice (commande)). Exemple -> vous êtes au volant et que vous voyez un feu de circulation passer au rouge devant vous (information sensorielle), votre système nerveux intègre cette information (le feu rouge signifie « arrêtez»), et votre pied appuie sur la pédale de frein (réponse motrice).
  • Nous possédons un seul système nerveux formé de neurones en interaction fonctionnelle. Le système nerveux contient surtout du tissu nerveux, qui est très riche en cellules. On le divise en deux grandes parties.
  • Le système nerveux central (SNC): se compose de l’encéphale et de la moelle épinière, laquelle est située dans la cavité postérieure (ou dorsale). Le SNC est le centre de régulation et d’intégration du système nerveux. Il interprète l’information sensorielle qui lui parvient et élabore des réponses motrices fondées sur l’experience, les réflexes et les conditions ambiantes. Il compte moins de 20% d’espace extracellulaire, ce qui signifie que ses cellules forment des amas très denses et étroitement enchevêtrés.
  • Le système nerveux périphérique (SNP): est la partie du système nerveux située à l’extérieur du SNC; il est formé principalement des nerfs (regroupements d’axones) issus de l’encéphale et de la moelle épinière, ainsi que de ganglions (regroupements de corps cellulaires neuronaux). Les nerfs crâniens acheminent les potentiels d’action (ou influx nerveux) entre les régions du corps et l’encéphale, et inversement. Quant aux nerfs spinaux ou rachidiens, ils transmettent les potentiels d’action entre les régions du corps et la moelle épinière, et inversement. Les nerfs du SNP sont de véritables lignes de communication qui relient l’organisme entier au SNC. Du point de vue fonctionnel, le SNP comprend deux types de voies.
  • La voie sensitive, ou afférente, se compose de neurofibres (axones) qui transportent vers le SNC les potentiels d’action provenant des récepteurs sensoriels disséminés dans l’organisme. Les neurofibres afférentes somatiques (sôma: corps) conduisent les potentiels d’action provenant de la peau, des organes des sens, des muscles squelettiques et des articulations. Les neurofibres afférentes viscérales transmettent les potentiels d’action provenant des viscères (organes situés dans la cavité abdominale). La voie sensitive renseigne constamment le SNC sur les événements qui se déroulent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisme.
  • La voie motrice, ou efférente, du SNP est formée de neurofibres qui transmettent aux organes effecteurs, c’est-à-dire les muscles et les glandes, les potentiels d’action provenant du SNC. Ces potentiels d’action provoquent la contraction des muscles et la sécrétion des glandes; autrement dit, ils déclenchent une réponse motrice adaptée à l’événement. La voie motrice comprend elle aussi deux parties (système nerveux somatique et autonome)
  • le système nerveux somatique: composé de neurofibres motrices somatiques qui acheminent les potentiels d’action du SNC aux muscles squelettiques. On l’appelle souvent système nerveux volontaire, car il nous permet de commander nos muscles squelettiques de façon consciente.
  • Le système nerveux autonome (SNA): constitué de neurofibres motrices viscérales qui règlent l’activité des muscles lisses, du muscle cardiaque et des glandes. Le terme « autonome» signifie littéralement « qui se régit par ses propres lois»; nous n’avons habituellement aucun pouvoir sur des activités telles que les battements de notre cœur ou les mouvements des aliments dans notre tube digestif, si bien que nous désignons aussi le SNA par le terme système nerveux involontaire.
  • Le SNA comprend deux subdivisions fonctionnelles: le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique, dont les activités les mettent généralement en opposition l’un et l’autre.
  • Le tissu nerveux: complexe, mais composé que de deux grands types de cellules. Les cellules de soutien appelées gliocytes, de petites cellules qui entourent et protègent les neurones. Les neurones, les cellules nerveuses excitables qui produisent, conduisent et transmettent les signaux électriques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Structure et fonctions d’un neurone (Histologie du tissu nerveux)

A

Neurones
- Unité structurale et fonctionnelle du système nerveux, environ 100 milliards de neurones dans le corps humain.
- Acheminent les messages sous forme de potentiels d’action.
- Longévité extrême: toute la vie si bien nourris.
- Amitotiques: Les neurones ne peuvent pas se diviser, car leur fonction de communication est incompatible avec la division cellulaire). Exception (certaines régions du système nerveux, comme l’épithélium olfactif et l’hippocampe, contiennent des cellules souches qui peuvent produire de nouveaux neurones).
- Activité métabolique élevée: Les neurones nécessitent un approvisionnement constant en oxygène et glucose. Ils ne peuvent survivre plus de quelques minutes sans oxygène.

Corps cellulaire
- ou péricaryon (ou soma), est la partie centrale du neurone, contenant le noyau et le cytoplasme.
- Organites présents: Mitochondries, nécessaires à la production d’énergie. Réticulum endoplasmique rugueux (RE) et ribosomes libres pour la synthèse des protéines. Complexe golgien pour l’emballage et le transport des protéines. Neurofilaments et microtubules pour le soutien structurel (cytosquelette). Pigments (la lipofuscine, qui est un sous-produit de l’activité lysosomiale, s’accumule avec l’âge dans les neurones).
- Localisation: La plupart des corps cellulaires se trouvent dans le SNC, protégés par le crâne et la colonne vertébrale. Dans le SNP, ils sont regroupés en ganglions

Prolongements neuronaux
Dendrites
- Prolongements courts et ramifiés.
- Structure réceptrice : reçoivent des signaux provenant d’autres neurones.
- Présentent des épines dendritiques à leurs extrémités, qui sont des points de contact avec d’autres neurones.
- Transmettent des signaux électriques sous forme de potentiels gradués (pas de potentiels d’action).
Axone
- Chaque neurone a un axone unique qui émerge du cône d’implantation du corps cellulaire.
- Peut être très long [jusqu’à 1 mètre], comme dans les neurones moteurs des muscles du pied.
- Fibre nerveuse: Un axone long est appelé neurofibre, et plusieurs axones peuvent former des faisceaux ou tractus (dans le SNC) ou des nerfs (dans le SNP).
- Collatérales: Certaines axones émettent des ramifications latérales
- À l’extrémité de l’axone, on trouve des télodendrons, qui sont des ramifications terminales.

Fonction de l’axone
- L’axone transmet des potentiels d’action qui se propagent le long de la membrane axonale (axolemme) et conduisent à la libération de neurotransmetteurs dans l’espace extracellulaire au niveau des terminaisons nerveuses.
- Ces neurotransmetteurs peuvent exciter ou inhiber d’autres neurones ou des cellules musculaires/glandulaires.
- Transport axonal: Antérograde (Transport de mitochondries, composants membranaires et enzymes vers la terminaison nerveuse.) et Rétrograde (Transport de substances dégradées et signaux intracellulaires vers le corps cellulaire.)

Gaine de myéline
- Myélinisation: Les axones longs et grands sont souvent recouverts de myéline, une gaine lipidique isolante qui augmente la vitesse de transmission des potentiels d’action.
- Axones myélinisés : Conduisent les signaux jusqu’à 150 fois plus vite que les axones amyélinisés.
- SNP: Les gaines de myéline sont formées par des neurolemmocytes, qui s’enroulent autour de l’axone en plusieurs couches concentriques.
Chaque neurolemmocyte forme une gaine autour de l’axone, laissant des intervalles réguliers appelés nœuds de Ranvier.
- SNC: Dans le SNC, la myéline est formée par des oligodendrocytes qui peuvent envelopper plusieurs axones.
Les nœuds de Ranvier existent aussi, mais il n’y a pas de neurolemme (pas de couche périphérique de membrane).
- Axones amyélinisés: Les axones de petit diamètre, ou ceux des neurones du SNC, ne sont pas recouverts de myéline.
Les axones amyélinisés ont un transport plus lent des potentiels d’action.

Transport axonal bidirectionnel
- Protéines motrices (kinésine et dynéine) propulsent les composants le long des microtubules dans les deux directions à une vitesse de jusqu’à 40 cm/jour.
- Antérograde : Mitochondries, éléments du cytosquelette, et neurotransmetteurs vers les terminaisons nerveuses.
- Rétrograde : Organites dégradés et signalisation intracellulaire vers le corps cellulaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Structure et fonctions de la névroglie (Histologie du tissu nerveux)

A

Névroglie du SNC
- Astrocytes: Gliocytes les plus abondants et polyvalents. Soutiennent les neurones, ancrent les capillaires sanguins. Régulent les échanges capillaires-neurones, la perméabilité capillaire, et l’environnement chimique (ions K+, neurotransmetteurs). Participent à la migration des jeunes neurones, la formation des synapses et au traitement de l’information.
Communiquent via des flux intracellulaires de calcium et des messagers chimiques extracellulaires.
- Microglies: Petites cellules surveillant l’intégrité neuronale. Migrent vers les neurones endommagés et se transforment en macrophages pour phagocyter les débris et microorganismes. Protègent le SNC, peu accessible aux cellules immunitaires.
- Épendymocytes: Tapissent les cavités de l’encéphale et de la moelle épinière.
Créent une barrière perméable entre le liquide cérébrospinal et le liquide interstitiel. Facilitent la circulation du liquide cérébrospinal grâce à leurs cils.
- Oligodendrocytes: Alignés le long des axones du SNC. Leurs prolongements forment les gaines de myéline, isolant les axones. Présents surtout dans la substance blanche.

Névroglie du SNP
- Gliocytes ganglionnaires (cellules satellites): Entourent les corps cellulaires neuronaux dans les ganglions. Similaires aux astrocytes du SNC (soutiennent et régulent l’environnement neuronal).
- Neurolemmocytes (cellules de Schwann): Forment les gaines de myéline des axones périphériques, semblables aux oligodendrocytes.
Facilitent la régénération des neurofibres endommagées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Potentiels de membrane (Histologie du tissu nerveux)

A

potentiel de repos
- Définition: Différence de potentiel électrique à travers la membrane d’un neurone au repos, d’environ -70 mV (selon le type de neurone), avec une face interne négative et une face externe positive (membrane polarisée).
- Localisation : Existe uniquement à travers la membrane ; les liquides intracellulaire et extracellulaire sont neutres.
- Facteurs responsables: composition ionique et perméabilité membranaire
- Composition ionique: Cytoplasme (Faible concentration de Na⁺, forte concentration de K⁺, présence de protéines anioniques), Liquide interstitiel (Forte concentration de Na⁺, équilibrée par Cl⁻). K⁺ joue un rôle clé dans la production du potentiel de repos.
- Perméabilité membranaire: Membrane imperméable aux protéines anioniques. Légèrement perméable à Na⁺, très perméable à K⁺ (25 fois plus que Na⁺), perméable à Cl⁻. K⁺ diffuse facilement hors de la cellule, rendant l’intérieur négatif. Na⁺ entre faiblement, équilibrant partiellement la perte de K⁺.
- Rôle de la pompe Na⁺/K⁺ (Na⁺-K⁺ ATPase): Éjecte 3 Na⁺ et récupère 2 K⁺.
Maintient les gradients ioniques et stabilise le potentiel de repos.

potentiel d’action
- définition: Brève inversion du potentiel de membrane (de -70 mV à +30 mV) suivie de repolarisation et souvent d’hyperpolarisation. Ne diminue pas avec la distance et nécessite une membrane excitable (neurones et myocytes).
- production: État de repos (Canaux Na⁺ et K⁺ voltage-dépendants fermés.
Seuls les canaux passifs maintiennent le potentiel de repos [-70 mV]), Dépolarisation (Ouverture rapide des canaux Na⁺ voltage-dépendants. Afflux de Na⁺ entraîne une dépolarisation rapide jusqu’à +30 mV. La rétroactivation amplifie le processus [cycle ouverture-dépolarisation]). Repolarisation (Inactivation des canaux Na⁺. Ouverture des canaux K⁺ → sortie des ions K⁺, ramenant le potentiel à l’état de repos). Hyperpolarisation (Canaux K⁺ restent ouverts plus longtemps que nécessaire → perte excessive de K⁺.) Après (Les conditions électriques sont restaurées par repolarisation et les conditions ioniques sont rétablies par la pompe Na⁺/K⁺).
- propagation: L’afflux de Na⁺ à travers une portion de la membrane produit une dépolarisation locale. Ces courants dépolarisent les régions adjacentes, ouvrant les canaux voltage-dépendants et déclenchant un nouveau potentiel d’action. Ce processus se répète le long de l’axone à vitesse constante. Chaque segment de membrane se repolarise après la dépolarisation, rétablissant le potentiel de repos. Le potentiel d’action est recréé à chaque point grâce aux canaux voltage-dépendants, assurant un signal identique sur toute la longueur de l’axone.
- période réfractaire: absolue (Aucun PA ne peut être généré), Assure le caractère “tout ou rien” et la propagation à sens unique.
Relative (PA possible seulement avec un stimulus intense. force les canaux Na+ à s’ouvrir de nouveau)
- vitesse de transmission: Diamètre de l’axone (Plus il est large, plus la conduction est rapide, moins résistance). Myélinisation (La gaine de myéline accélère fortement la conduction). Groupes de neurofibres (A = Diamètre large, fortement myélinisées, vitesse jusqu’à 150 m/s. B = Myéline fine, vitesse moyenne (15 m/s). C = Amyélinisées, faible diamètre, vitesse lente (1 m/s ou moins).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Synapses électriques et chimiques (Histologie du tissu nerveux)

A
  • Synapses: Permettent le transfert de l’information entre neurones ou vers des cellules effectrices (musculaires, glandulaires).
  • Types de synapses: Synapses axodendritiques (entre axones et dendrites), Synapses axosomatiques (entre axones et corps cellulaires), Synapses axoaxonales, dendrodendritiques, dendrosomatiques (moins courantes).

Synapses électriques
- Structure : Jonctions ouvertes entre les membranes des neurones avec des canaux protéiques (connexines) permettant la communication directe des ions.
- Caractéristiques : Transmission rapide, synchronisation des neurones, rôle dans l’éveil, l’attention et la perception consciente.
- Fréquence : Plus fréquentes dans le tissu nerveux embryonnaire, diminuent avec le développement au profit des synapses chimiques.

Synapses chimiques
- Structure : Composées d’un corpuscule nerveux terminal (neurotransmetteur dans des vésicules) et d’une membrane réceptrice postsynaptique.
- Fonctionnement:
-> Le potentiel d’action atteint le corpuscule nerveux terminal.
-> Les canaux à calcium voltage-dépendent s’ouvrent, et le Ca²⁺ entre dans le corpuscule nerveux terminal
-> L’entrée du Ca²⁺ provoque la libération des neurotransmetteurs des vésicules synaptiques par exocytose
->Le neurotransmetteur diffuse à travers la fente synaptique et il se lie à des récepteurs situés sur la membrane postsynaptique
-> la liaison du neurotransmetteur provoque l’ouverture des canaux ioniques ce qui produit des potentiels gradués
-> les effets des neurotransmetteurs prennent fin (par recaptage par les astrocytes, dégradation ou diffusion à l’extérieur de la synapse).

  • Délai d’action synaptique: délai de transmission à travers une synapse chimique est de 0,3 à 0,5 ms, ce qui est plus lent que la propagation le long de l’axone (150 m/s). Implication -> Les voies nerveuses plus courtes transmettent plus vite que les voies polysynaptiques impliquées dans les fonctions supérieures.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

moelle épinière (système nerveux central)

A
  • Localisation: S’étend du foramen magnum jusqu’à la première ou deuxième vertèbre lombaire (L1/L2), enfermée dans la colonne vertébrale.
  • Dimensions: ~42 cm de longueur, ~1,8 cm de diamètre.
  • Aspect: Cordon blanc luisant.
  • Fonctions: Transmission des potentiels d’action ascendants (vers l’encéphale) et escendants (depuis l’encéphale). Centre des réflexes spinaux.
  • Protection: Méninges (Dure-mère spinale, arachnoïde et pie-mère), Espace épidural (Contient graisse et veines, formant un coussin protecteur),
    Espace subarachnoïdien (Rempli de liquide cérébrospinal)
  • Ponction lombaire: Réalisée sous L2 (niveau sûr) pour prélever du liquide cérébrospinal, loin de la moelle.
  • Terminaison inférieure:
    Cône médullaire (Zone conique à l’extrémité inférieure de la moelle), Filum terminal (Prolongement fibreux recouvert de pie-mère, attaché au coccyx, qui stabilise la moelle) et
    Queue de cheval (Ensemble des racines nerveuses des nerfs spinaux lombaires et sacrés, situées à l’extrémité du canal vertébral)
  • Renflements: Renflement cervical (Desservant les membres supérieurs) et Renflement lombosacral (Desservant les membres inférieurs)
  • Dépressions: Fissure médiane ventrale (antérieure) et Sillon médian dorsal (postérieur, plus étroit)

Substance grise
- Située au centre, forme un H ou un papillon en coupe transversale. Reliée par une commissure grise entourant le canal central (rempli de liquide cérébrospinal).
- Cornes dorsales : Contiennent des interneurones sensoriels.
- Cornes ventrales: Principalement des neurones moteurs somatiques.
Axones dirigés vers les muscles squelettiques via les racines ventrales.
- Cornes latérales (segments thoracique et lombaire supérieur): Contiennent des neurones moteurs autonomes (sympathiques) pour muscles lisses, cœur, et glandes.
- Zones de substance grise: Sensitives somatiques (SS). Sensitives viscérales (autonomes) (SV). Motrices viscérales (MV). Motrices somatiques (MS).
- Quantité de substance grise : Proportionnelle à la quantité de muscles desservis, particulièrement importante dans les régions cervicale et lombaire (pour les membres).

Substance blanche
- Caractéristiques : Constituée de fibres nerveuses, principalement myélinisées, lui donnant sa couleur blanche.
- Orientations des neurofibres: Ascendantes (Transmettent des informations sensitives vers l’encéphale), Descendantes (Transmettent des commandes motrices depuis l’encéphale), Commissurales (Relient les deux côtés de la moelle)
- Divisions: Cordon dorsal (postérieur).
Cordon latéral. Cordon ventral (antérieur).
- Faisceaux et tractus : Groupes d’axones aux fonctions similaires, dont les noms indiquent origine et destination.

Nerfs spinaux
- 31 paires.
- Chaque segment de la moelle correspond à une paire de nerfs spinaux.
- Racines nerveuses: Dorsales (Axones sensitifs afférents provenant des récepteurs périphériques), Ventrales (Axones moteurs efférents pour muscles squelettiques et viscéraux.)
Racines dorsales et ventrales fusionnent pour former les nerfs spinaux.
- Ganglions spinaux : Situés sur les racines dorsales, contiennent les corps cellulaires des neurones sensitifs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Récepteurs sensoriels et sensation (système nerveux périphérique)

A

p. 554-562

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Lignes de transmission (système nerveux périphérique)

A
  • Nerfs: Organe en forme de câble dans le système nerveux périphérique (SNP).
    Classés en nerfs crâniens (origine dans le crâne) et nerfs spinaux (origine dans la colonne vertébrale). Contiennent des faisceaux parallèles d’axones (myélinisés ou non) entourés de tissu conjonctif.
  • Enveloppes de tissu conjonctif: Endonèvre (Entoure chaque axone et ses neurolemmocytes), Périnèvre (Regroupe les axones en fascicules),
    Épinèvre (Recouvre tous les fascicules pour former le nerf entier)
  • Types de nerfs selon les fonctions :
    Nerfs mixtes (Sensitifs [afférents] et moteurs [efférents]), Nerfs sensitifs (Transmettent les potentiels d’action vers le SNC) et Nerfs moteurs (Conduisent les potentiels d’action depuis le SNC). Composition mixte fréquente (Fibres somatiques et autonomes [viscérales])
  • Ganglions: Sensitifs (ganglions spinaux, Associés aux nerfs afférents),
    Moteurs autonomes (Associés aux nerfs efférents)
  • Régénération des axones du SNC :
    Incapables de se régénérer après une lésion. Blocages principaux (Protéines inhibitrices de croissance des oligodendrocytes. Formation de tissu cicatriciel par les astrocytes). Conséquences (Paralysie et déficits sensoriels permanents)
  • Regénération des axones du SNP :
    Peuvent se régénérer si le corps cellulaire est intact.
    Processus de régénération (Réorganisation cellulaire [~2 jours après la lésion], Croissance axonale à ~1,5 mm/jour. Réduction des chances de régénération si la distance entre les extrémités est grande). Support médical (Réunion des extrémités, greffes de tubes biodégradables). Limitations (Régénération incomplète.
    Nécessité de rééducation pour retrouver la coordination stimulus-réponse)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Nerfs spinaux (système nerveux périphérique)

A
  • structure générale:
  • distribution:
  • dermatome:

574-586

18
Q

Activité réflexe (arc réflexe, système nerveux périphérique + central)

A
  • De nombreux mécanismes de régulation de l’organisme sont des réflexes (inné ou acquis)
  • inné: réponse motrice rapide et prévisible à un stimulus. Intégré à la physiologie du système nerveux. La majorité.
  • Les réflexes nous évitent de devoir penser à tous les détails qui font qu’on se tient debout, qu’on ne se blesse pas et qu’on survit, en nous aidant à maintenir notre posture, à éviter la douleur et à réguler nos activités viscérales.
  • réflexe spinal: l’encéphale n’intervient pas (nous avons conscience du résultat de l’activité réflexe mais réflexe n’atteint pas le seuil de notre conscience). C’est le cas de nombreuses activités viscérales, qui sont régies par les régions inférieures du SNC, plus précisément le tronc cérébral et la moelle épinière.
  • acquis: résulte de l’exercice ou de la répétition. La plupart de ses actes sont automatiques, mais ils ne le sont devenus qu’au prix d’un apprentissage long et appliqué.
  • Ce qui se passe quand vous vous ébouillantez est un bon exemple de la conjonction entre ces deux mécanismes. Vous lâchez la casserole avant d’éprouver de la douleur, mais les messages douloureux recueillis par les interneurones de la moelle épinière sont transmis sans délai à l’encéphale, si bien qu’en quelques secondes vous devenez effectivement conscient de la douleur et, du même coup, vous comprenez ce qui l’a causée. Le réflexe de retrait relève d’un traitement en série par la moelle épinière, et la perception de la douleur résulte du traitement simultané et en parallèle de l’information sensorielle.
  • Éléments d’un arc réflexe: un récepteur (sur lequel le stimulus agit), un neurone sensitif (qui achemine les potentiels d’action afférents au SNC, généralement à la moelle épinière), un centre d’intégration (situé dans le SNC, arcs réflexes simples = synapse unique entre un neurone sensitif et un neurone moteur [réflexes monosynaptiques] ou réflexes complexes = chaînes de neurones et, partant, de nombreuses synapses [réflexes polysynaptiques]), un neurone moteur (achemine les potentiels d’action efférents du centre d’intégration à un organe effecteur), un effecteur (myocyte ou une cellule glandulaire, qui répond aux potentiels d’action efférents par la contraction ou la sécrétion).
  • réflexes somatiques: activent des muscles squelettiques
  • réflexes autonomes (viscéraux): activent des effecteurs viscéraux (comme les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes)
19
Q

Mécanismes de la douleur (système nerveux)

A
  • transduction: stimulus nuisible -> lésion cellulaire -> la libération de substances sensibilisante (médiateurs chimiques) -> stimulation des nocicepteurs -> potentiel d’action -> influx nerveux nociceptif
  • transmission: influx nerveux nociceptif est relayée vers la corne dorsale de la moelle épinière puis vers le cerveau pour produire la sensation
    douloureuse.
  • perception: C’est l’expérience de la douleur (sensation désagréable). Le message reçu par le cerveau entraîne d’une part la perception subjective de la douleur et initie des comportements ou réflexes
  • modulation: Mécanismes endogènes de la douleur par lesquels l’influx nerveux nociceptif peut être modifié (↑ ou ↓ ). Les sites principaux sont la moelle épinière (effet portillon, bloque le passage de l’information nociceptive grâce à un interneurone inhibiteur), tronc cérébral (analgésiques opioïdes exogènes et endogènes se lient aux récepteurs opioïdes et bloque la libération des neurotransmetteurs -> inhibe transmission du stimulus nociceptif dans moelle épinière) et le cerveau (cortex aka substance grise, détourner l’attention du stimulus nociceptif -> hypnose, relaxation)
20
Q

Tomodensitométrie (TDM) (Examens paracliniques)

A
  • aka tomographie axiale, scan
  • technique de radiographie: des rayons X sont projetés sur les parties du corps à l’étude
  • Lorsque l’appareil est jumelé à un ordinateur, on utilise le terme TACO
  • un détecteur de rayons X enregistre leur intensité à mesure qu’ils sont transmis à travers les tissus
  • degré de pénétration des rayons X varie selon les types de tissus (aka atténuation tissulaire). Détermination d’un coefficient de densité pour les différents tissus
  • résultats obtenus sont analysés et transformés en une image affichée sur un écran (qualité image peut être améliorée en répétant l’examen après l’injection IV produit de contraste iodé)
  • scan abdominal, scan cerveau, scan thoracique, scan cardiaque (pourra remplacer coronarographie), scan reins et uretères
  • permet une coloscopie virtuelle qui peut remplacer la coloscopie conventionnelle dans plusieurs cas
  • imagerie initiale d’un AVC suspect
  • examen avec contraste ne permet pas toujours de visualiser des tumeurs avec faible degré de malignité ou la pleine ampleur de tumeurs infiltrantes et des œdèmes associés aussi bien que l’IRM
  • tomographie axiale par faisceau d’électrons (EBCT): utilise un détecteur à la source et un faisceau électronique rotatif pour produire des images synchronisées avec les battements du cœur. Révèle les zones de calcification dans les artères coronaires.
  • Au besoin: pratiquer des épreuves d’effort ou imagerie de perfusion myocardique
  • peut être utilisé pour analyser les vertèbres cervicales/thoraciques/lombaires/sacrées et cou/sinus/bassin
  • valeurs normales: aucune anomalie
  • valeurs anormales: anévrisme, tumeur, abcès, hémorragie, inflammation, kyste, distinguer appendicite aiguë, AVC, embolie, détecter calculs urinaires en phase aiguë
21
Q

électroneurographie (Examens paracliniques)

A
  • enregistrement de la vitesse de conduction nerveuse contribuant à l’ évaluation d’une maladie ou d’une lésion des nerfs périphériques.
  • électromyoneurographie: électromyographie + électroneurographie
  • très utile pour distinguer une perte axonique (due à une compression sévère ou traumatisme du nerf, à l’ischémie du nerf ou à l’inflammation) d’une démyélinisation (due à une compression légère/modérée du nerf ou troubles auto-immuns)
  • cause moins d’inconfort que l’électromyographie, mais ne permet pas un examen aussi poussé du système nerveux périphérique
  • permet de localiser des lésions démyélinisantes segmentaires (contrairement électromyographie)
  • valeurs normales: Vitesse de conduction nerveuse normale
  • valeurs anormales: Affection des nerfs périphériques, dystrophie musculaire
22
Q

Myélographie (Examens paracliniques)

A
  • étude radiographique de l’espace sous-arachnoïdien dans la colonne vertébrale
  • se réalise grâce à l’injection, par ponction lombaire, d’un produit de contraste dans l’espace sous-arachnoïdien (L3-L5 pour s’éloigner de la moelle)
  • L’espace rempli par le produit de contraste peut être visualisé par fluoroscopie
  • troubles observables: tumeurs, modifications de la structure osseuse, hernies ou protrusions des disques intervertébraux
  • pratiquée surtout lorsque les autres examens, comme la TDM ou l’IRM, n’ont pas fourni de renseignements adéquats ou sont indisponibles.
  • utile dans le cas de clients incapables de subir une IRM (ex: plaques/vis métalliques dans la colonne vertébrale)
  • combine généralement myélographie avec TDM pour obtenir une vue plus détaillée de la colonne vertébrale et des nerfs vertébraux.
  • valeur normale: Canal vertébral normal, sans obstruction ni anomalies structurales
  • valeurs anormales: hernies discales, infection, inflammation, tumeur primaire
  • contre-indications: Femmes enceintes, allergie à l’iode, aux fruits de mer ou au produit de contraste, pression intracrânienne élevée, infection au site de la ponction, sclérose en plaques, clients incapables de coopérer en raison de leur âge/état mental/douleur
23
Q

Lombalgie chronique (Problèmes)

A
  • dure plus de trois mois ou désigne des épisodes invalidants récurrents
  • causes: discopathie dégénérative comme l’arthrite, l’ostéoporose ou d’autres maladies osseuses métaboliques, une blessure antérieure ayant affaibli le dos, une tension continue sur les muscles du bas du dos due à l’obésité, une grossesse ou un travail accroupi qui augmente la tension au bas du dos, une anomalie congénitale de la colonne vertébrale. La sténose spinale, une hernie discale
  • Les traitements de la lombalgie chronique sont comparables à ceux de la lombalgie aiguë: soulagement de la douleur associée aux activités quotidiennes, l’adoption d’un programme de gestion de la douleur lombaire ainsi que des soins médicaux continus. Un climat froid et humide aggrave la douleur lombaire. Le soulagement de la douleur et de la raideur par des analgésiques légers, comme les AINS est essentiel. Des médicaments anti-convulsivants comme la gabapentine peuvent soulager les symptômes irradiants dans la jambe et aider à la marche. La perte de poids, des périodes de repos suffisantes, l’application locale de chaleur ou de froid, l’exercice et les activités quotidiennes contribuent à conserver les muscles et les articulations mobiles. Les antidépresseurs peuvent éventuellement contribuer à soulager la douleur et les troubles du sommeil qui y sont associés. Les thérapies complémentaires et alternatives telles que le biofeedback , l’acupuncture et le yoga peuvent aider à réduire la douleur
  • traitements minimalement invasifs, comme les injections épidurales de corticostéroïdes et l ‘implantation de dispositifs de libération d’analgésiques peuvent être envisagés pour les clients dont la lombalgie chronique est réfractaire aux options thérapeutiques courantes.
  • Une intervention chirurgicale peut également être indiquée pour les clients atteints d’une lombalgie chronique grave qui ne répond pas aux traitements conservateurs ou dont les déficits neurologiques sont persistants.
24
Q

Lombalgie aiguë (problèmes)

A
  • dure quatre semaines ou moins
  • résulte généralement d’un type d’activité responsable d’un stress excessif (souvent une hyperflexion) sur les tissus du bas du dos
  • les symptômes n’apparaissent souvent pas au moment de la lésion, mais plus tard en raison de l’augmentation progressive de la pression exercée sur le nerf par un disque intervertébral ou par l’inflammation
  • Peu d’anomalies permettent le diagnostic définitif d’irritation nerveuse et d’entorse musculaire
  • test de Lasègue: manœuvre
    qui permet de déceler une hernie discale lombaire en cas de douleur radiculaire
  • l’IRM et la TDM sont effectuées que si un traumatisme ou une maladie systémique (cancer, infection de la moelle épinière) sont soupçonnés .
25
Q

Discopathie intervertébrale: hernie discale (Problèmes)

A
  • physiopathologie: effort -> rupture de l’anneau fibreux -> saillie du noyau pulpeux -> hernie discale
  • Les disques intervertébraux, situés entre les vertèbres de la colonne cervicale au sacrum, peuvent subir une dégénérescence structurelle due à la discopathie dégénérative.
  • Avec l’âge, les disques perdent leur élasticité, flexibilité et capacité à absorber les chocs.
  • L’amincissement des disques résulte de l’assèchement et du rétrécissement du noyau pulpeux, ce qui transfère la pression vers l’anneau fibreux, entraînant sa détérioration. Ces dommages peuvent permettre au noyau pulpeux de traverser un anneau déchiré ou affaibli, causant une hernie discale.
  • La compression des racines nerveuses peut en résulter. La discopathie dégénérative peut aussi entraîner l’arthrose vertébrale avec formation d’ostéophytes.
  • Les hernies discales proviennent de la dégénérescence liée à l’âge, du stress mécanique répété ou d’un traumatisme. La sténose spinale, en rétrécissant le canal rachidien, peut aussi provoquer une saillie ou une hernie discale, exerçant une pression sur les nerfs.
  • Les hernies discales sont fréquentes dans la colonne lombosacrée, notamment entre L4-L5 et L5-S1, et dans la colonne cervicale entre C5-C6 et C6-C7.
  • La lombalgie est le symptôme principal des lésions lombaires. Une douleur irradiant vers les fesses et sous le genou, suivant le trajet du nerf sciatique, indique souvent une hernie discale lombaire. Un test de Lasègue positif atteste une irritation nerveuse (comprime RACINE nerf sciatique). Les réflexes peuvent être diminués ou absents selon la racine touchée, et des paresthésies (voie sensitive est comprimée) ou faiblesses musculaires dans les jambes, pieds ou orteils peuvent survenir.
  • La compression de plusieurs racines nerveuses (queue de cheval) peut entraîner une incontinence intestinale, vésicale ou une dysfonction érectile. Cette situation est une urgence médicale pouvant causer des séquelles permanentes.
  • Les hernies discales cervicales s’accompagnent souvent de douleurs irradiant vers les bras et mains, d’une diminution des réflexes et d’une faiblesse de préhension.
  • Les radiographies visualisent les anomalies structurales, tandis que l’IRM, la TDM et la myélographie localisent les lésions. Une EMG des extrémités évalue la gravité de l’atteinte nerveuse ou exclut d’autres pathologies comme la neuropathie périphérique.
26
Q

alimentation fibreuse (Approches thérapeutiques)

A
  • microbiote équilibré -> production AGCC -> propriétés anti-inflammatoires
  • gestion du poids: fibre sont faibles en calorie mais rassasiantes
  • prévention de la constipation: Les fibres favorisent un transit intestinal régulier pour éviter la constipation qui peut augmenter la pression intra-abdominale (-> Compresser les nerfs dans la région lombaire + Augmenter la pression sur les disques intervertébraux = douleur) lors de l’effort pour aller à la selle
  • bon si tu prends des opioïdes (car causent constipation)
27
Q

Relaxants musculaires: chlorydrate de cyclobenzaprine aka Flexeril (approches pharmacologiques)

A
  • Mécanisme d’action: réduction de l’activité des motoneurones alpha et gamma dans le tronc cérébral -> réduction de l’activité motrice tonique -> relaxation des muscles squelettiques
  • Usage thérapeutique : La cyclobenzaprine est un relaxant des muscles squelettiques à action centrale utilisé pour le soulagement des spasmes musculaires et de la douleur associée. Il est considéré comme le plus efficace des médicaments utilisés à cette fin. Il est inefficace comme traitement de la spasticité.
  • Effets indésirables: dépresseur du SNC (somnolence, étourdissements et fatigue), effets anticholinergiques (bouche sèche, vision floue, photophobie, rétention urinaire, constipation), troubles du rythme cardiaque
  • Préparations, posologie et administration: comprimés à libération immédiate, gélules à libération prolongée, suspension buvable et crème topique. Il est recommandé pour une utilisation de courte durée, ne dépassant pas 2 à 3 semaines.
  • Contre-indications et interactions: Antidépresseurs (si inhibiteurs de la MAO), ISRS, IRSN et antidépresseurs tricycliques = syndrome sérotoninergique (légère agitation et tremblements accompagnés de fortes fièvres et convulsions), alcool et autres dépresseurs du SNC.
28
Q

méthocarbamol-ibuprofène aka Robax platine (approches pharmacologiques)

A
  • combinaison (robax platine): L’ibuprofène aide à réduire l’inflammation et la douleur, tandis que le méthocarbamol agit sur les spasmes musculaires.
  • ibuprofène: inhibition de l’enzyme COX-2 dans le SNC et en périphérie -> diminution de la production de prostaglandines -> réduction de la fièvre, de la douleur et de l’inflammation OU inhibition de l’enzyme COX-1 en périphérie -> ulcères gastriques

Méthocarbamol
- Comme la plupart des relaxants musculaires à action centrale, le mécanisme de soulagement des spasmes n’est pas clair. On pense que le relâchement des spasmes résulte principalement des propriétés sédatives de ces médicaments et non d’actions spécifiques exercées sur les voies du SNC qui contrôlent le tonus musculaire.
- Usage thérapeutique : utilisé pour soulager les spasmes musculaires localisés
- Effets indésirables: Dépression du SNC (la somnolence, les étourdissements et les étourdissements sont fréquents), dépendance physique (un traitement chronique à forte dose peut provoquer une dépendance physique, se manifestant par un syndrome d’abstinence potentiellement mortel, si ces médicaments sont brusquement arrêtés). Peut rendre l’urine brune, noire ou vert foncé.
- peut être administré par voie orale, injection IM et IV

29
Q

Opiacés: morphine aka Morphine (approches pharmacologiques)

A
  • Utilisations thérapeutiques: Soulagement de la douleur modérée à sévère (postopératoire, travail/accouchement, douleurs chroniques, cancers). Administration préopératoire pour sédation et réduction de l’anxiété. Plus efficace contre les douleurs sourdes et constantes que les douleurs aiguës et intermittentes.
  • Mécanisme d’action: se lie aux récepteurs mu (et kappa) opioïdes (agoniste) dans le SNC (moelle épinière et cerveau) et en périphérie -> inhibe la transmission des signaux nociceptifs au niveau de la moelle épinière -> diminution de la perception de la douleur et diminution de la douleur par modulation. Effet bloqué par la naloxone.
  • Effets indésirables majeurs: Dépression respiratoire (cause principale de décès en cas de surdosage), Constipation (inhibition des contractions intestinales propulsives via les récepteurs mu), Hypotension orthostatique (via le relâchement des artérioles/veines et libération d’histamine), Rétention urinaire, suppression de la toux, coliques biliaires, vomissements, miosis, Neurotoxicité, élévation de la pression intracrânienne, euphorie/dysphorie, sédation et Malformations congénitales en cas d’exposition pendant la grossesse.
  • Pharmacocinétique: Traverse difficilement la barrière hémato-encéphalique (faible liposolubilité). Métabolisme hépatique important (les doses orales doivent être supérieures aux doses injectables, effet de premier passage). Chez les nourrissons, doses réduites (barrière hémato-encéphalique immature).
  • Tolérance : besoin de doses croissantes pour le même effet.
  • Dépendance : syndrome de sevrage si arrêt brutal.
  • Nouveau-nés exposés in utero : risque de dépendance néonatale.
  • Précautions: Insuffisance respiratoire, travail/accouchement, traumatisme crânien.
  • Interactions médicamenteuses: dépresseurs du SNC, médicaments anticholinergiques (constipation, rétention urinaire), hypotenseurs, inhibiteurs de la MAO.
  • Toxicité et surdosage: Triade classique (coma, dépression respiratoire [hypoxie], myosis [pupilles en pointe d’aiguille])
  • Dosages et administration: comprimés à libération immédiate/prolongée, solutions orales/injectables, suppositoires.
    Doses adaptées individuellement selon la douleur et les paramètres vitaux (respiration, pression artérielle, pouls).
    Administration intraveineuse (injection lente), Voies épidurales/intrathécales (préférer l’épidurale pour la gestion des douleurs spinales graves) (Effets secondaires retardés -> dépression respiratoire et cardiaque)
30
Q

Opiacés: codéine aka Codéine (approches pharmacologiques)

A
  • indiqué pour le soulagement des douleurs légères à modérées. Les effets secondaires limitent la dose -> bien que la prise de codéine puisse produire un soulagement significatif de la douleur, le degré de soulagement de la douleur pouvant être obtenu en toute sécurité est assez faible (très inférieur à celui de la morphine).
  • Dans le foie, environ 10 % de chaque dose de codéine est transformée en morphine, la forme active de la codéine. L’enzyme responsable est le CYP2D6. La codéine ne peut pas produire d’analgésie chez les personnes dépourvues d’un gène efficace pour le CYP2D6 et peut mener à de la toxicité chez les métaboliseurs ultrarapides.
  • Mécanisme d’action : conversion en morphine par le CYP2D6 dans le foie -> Se lie aux récepteurs mu-opioïdes du cerveau, de la moelle épinière et de la périphérie -> Analgésie
  • Pour un usage analgésique, la codéine est formulée seule ou en association avec des analgésiques non opioïdes (soit l’aspirine, soit l’acétaminophène). Le risque d’abus de la codéine semble être nettement inférieur à celui de la morphine. La codéine est un antitussif (enlève toux) extrêmement efficace.
  • Préparations, posologie et administration: La codéine est administrée par voie orale. Le médicament est disponible sous forme de comprimés et de solution.
31
Q

Opiacés: codéine en association avec
acétaminophène aka Triatec (approches pharmacologiques)

A
  • Étant donné que la codéine et les analgésiques non opioïdes soulagent la douleur par des mécanismes différents, les combinaisons peuvent produire un soulagement plus important de la douleur que l’un ou l’autre agent seul.
  • codéine: conversion en morphine par le CYP2D6 dans le foie -> Se lie aux récepteurs mu-opioïdes du cerveau, de la moelle épinière et de la périphérie -> Analgésie
  • acétaminophène: inhibition de l’enzyme COX-2 dans le SNC -> diminution de la production de prostaglandines -> réduction de la fièvre et de la douleur
32
Q

antagoniste opioïde:
naloxone aka Narcan (traitement du surdosage des opioïdes)

A
  • Mécanisme d’action : analogue structurel de la morphine qui agit comme un antagoniste compétitif des récepteurs opioïdes mu (et kappa), bloquant ainsi les actions des opioïdes.
  • Effets pharmacologiques: la naloxone n’a aucun effet significatif en l’absence d’opioïdes, bloquera les actions des opioïdes si elle est administrée avant un opioïde, inversera l’analgésie, la sédation, l’euphorie et la dépression respiratoire si elle est administrée à un patient recevant des opioïdes et précipitera une réaction de sevrage immédiate. s’il est administré à une personne physiquement dépendante aux opioïdes.
  • Pharmacocinétique: peut être administré par voie IV (commence presque immédiatement et persiste environ 1 heure), IM (commence dans les 2 à 5 minutes et persiste plusieurs heures) ou subQ (commence dans les 2 à 5 minutes et persiste plusieurs heures). L’élimination se fait par métabolisme hépatique. La demi-vie = 2 heures. Ne peut pas être utilisé par voie orale en raison d’une inactivation rapide au premier passage.
  • Utilisations thérapeutiques: Inversion d’une surdose d’opioïdes. Le médicament inverse la dépression respiratoire, le coma et d’autres signes de toxicité des opioïdes. Peut également inverser la toxicité des opioïdes agonistes-antagonistes (par ex. pentazocine, nalbuphine). Le traitement doit être initié avec une série de petites doses plutôt qu’avec une seule dose importante.
  • Préparations, posologie et administration : solution, pour injection IV (voie privilégiée, à 2-3 minutes d’intervalle puis 1 à 2 heures pendant 72 heures), IM et subQ, un auto-injecteur (ambulatoire) et en spray nasal (ambulatoire)
33
Q

laminectomie (chirurgie)

A
  • demeure l’intervention chirurgicale la plus courante et la plus classique en cas de discopathie lombaire.
  • excision chirurgicale d’une partie de l’arc vertébral postérieur (la lame) pour accéder à une partie/tout le disque saillant pour le retirer
  • bref séjour hospitalier requis après l’intervention
  • indication: si la compression est liée à la structure osseuse (ex: sténose spinale, tumeurs, fractures cérébrales, hernie discale massive)
34
Q

discoïdectomie (chirurgie)

A
  • consiste à retirer tout/partie d’un disque intervertébral endommagé ou déplacé (hernie discale) pour permettre la décompression des racines nerveuses de la colonne vertébrale
  • utilisée pour traiter des douleurs, des engourdissements ou des faiblesses liés à une hernie discale. Restaurer la fonction nerveuse
  • souvent dans les zones cervicale ou lombaire
  • discoïdectomie microchirurgicale: variante où le chirurgien utilise un microscope pour mieux visualiser le disque et l’espace vertébral, et retirer la portion endommagé du disque. Permet de maintenir la stabilité osseuse de la colonne vertébrale.
  • indication: si la compression compression nerveuse est causée par un problème de disque (ex: une hernie discale)
35
Q

Prévention des douleurs lombaires (approche non pharmacologique)

A
  • Maintenir un poids santé.
  • Ne pas dormir sur le ventre.
  • Dormir sur le côté avec les genoux fléchis et un oreiller entre les genoux.
  • éviter la cigarette et les produits dérivés du tabac
  • activité physique régulière dont exercices
    d’endurance et de renforcement musculaire
  • Appliquer les bons principes de mécanique corporelle (tenir l’objet près du corps, fléchir les genoux et non la taille).
36
Q

Effet de la nicotine

A

nicotine -> vasoconstriction des artérioles -> diminution du flux sanguin -> diminution de l’apport d’O2 et de nutriments -> diminution de la vitesse réparation tissus

37
Q

douleur nociceptive vs douleur neurogène

A
  • douleur nociceptive: lésion -> libération médiateurs chimiques -> nocicepteur -> douleur
  • douleur neurogène: compression racine d’un nerf -> nocicepteur -> douleur
38
Q

définition hernie

A
  • sortie anormale d’un tissu ou d’un organe à travers la paroi de la cavité dans laquelle il réside normalement
39
Q

réflexe achilléen

A

-

40
Q

réflexe …

A