Benoit Bouchard-Bergeron Flashcards
mécanisme de thermorégulation (augmentation température corporelle)
- stimulus: accroissement température corporelle, sang plus chaud que la valeur de référence de l’hypothalamus
- activation du centre de thermolyse dans l’hypothalamus
- glandes sudoripares sécrètent de la sueur qui s’évapore sous l’effet de la chaleur corporelle qui refroidit l’organisme. dilatation des vaisseaux sanguins cutanés, afflux de sang chaud dans les capillaires; perte de chaleur par rayonnement à la surface de la peau
- refroidissement du sang et arrêt de l’activité du centre de thermolyse de l’hypothalamus
fièvre
- infection (cause principale) -> implique présence de microorganismes ou autre troubles (allergie, traumatisme du SNC, chirurgie, tumeur au cerveau) -> présence de substances étrangères
- contact avec macrophagocytes
- qui libèrent des cytokines (ou pyrogènes ou interleukines)
- qui agissent sur l’hypothalamus
- qui libère des prostaglandines
- qui provoquent une augmentation de la température du thermostat hypothalamique
- qui active les mécanismes de thermogenèse
- qui donne de la fièvre
- hyperthermie contrôlée, peut avoir plusieurs causes (infection, réaction allergique, traumatisme SNC)
- Les substances qui inhibent la prostaglandine (ex : aspirine) sont suggérées pour diminuer la fièvre. La température s’élève jusqu’à la nouvelle valeur de référence puis elle se maintient à ce niveau jusqu’à ce que les défenses naturelles de l’organisme ou des médicaments inverse le processus morbide en cause. Le thermostat revient alors à une valeur normale ce qui met en marche les mécanismes de thermolyse (transpiration, peau rougit et s’échauffe par vasodilatation). Ces signes indiquent que la fièvre retombe.
expliquer la rougeur ou chaleur au tympan
agent pathogène -> lésion cellulaire (tympan, des osselets et de la cavité de l’oreille moyenne) -> libération de médiateurs chimiques/substances inflammatoires -> vasodilatation locale des artérioles -> hyperémie (afflux important de sang) -> rougeur et chaleur
-> augmentation perméabilité capillaire et oedème local -> pression sur le tympan -> devient rouge
Acétaminophène (Tylenol)
- inhibition de l’enzyme COX-2 (SNC pas en périphérie) de la cycloogénase -> diminution de la production de prostaglandine -> réduction de la fièvre et de la douleur (mais absence d’effets anti-inflammatoires et d’ulcères gastriques).
- La demi-vie est d’environ 2 heures.
- Peut-être métabolisé par 2 voies différentes.
- Un surdosage peut provoquer des lésions hépatiques.
acétaminophène vs ibuprofène au niveau du mécanisme d’action
- COX-2 seulement vs COX-1 et COX-2
- peu d’effets secondaires vs plus (ulcère gastrique)
- pas d’effet anti-inflammatoire vs effet anti-inflammatoire
- SNC vs SNC et périphérie
schéma inflammation
- agent pathogène -> lésions cellulaires -> réponse inflammatoire -> réponse vasculaire et réponse cellulaire
- réponse vasculaire -> lésion/mort cellulaire (libération de médiateurs chimiques [histamines, kinines, prostaglandines] -> vasodilatation locale des artérioles et hyperémie -> augmentation perméabilité capillaire et oedème local) et vasoconstriction momentanée
- réponse cellulaire -> chimioactisme et margination/diapédèse des leucocytes -> migration des leucocytes vers le siège de la lésion -> neutrophiles, monocytes (-> macrophages), lymphocytes (réponse immunitaire) -> phagocytose (macrophages tissulaires aident aussi)
- réponse vasculaire et cellulaire -> exsudats inflammatoires (liquidien et cellulaire) -> cicatrisation
réponse inflammatoire nécessite repos, froid, compression, élévation
expliquer DROC
- douleur: modification du pH, stimulation nerveuse par des agents chimiques (histamines, prostaglandines) et pression exercée par l’inflammation
- rougeur: vasodilatation locale -> hyperémie (afflux important de sang) -> rougeur
- oedème: passage du liquide dans les espaces interstitiels, accumulation d’exsudat
- chaleur: augmentation du métabolisme au site de l’inflammation et vasodilatation
schéma de la douleur (oedème vs sans oedème)
- sans oedème: agents pathogènes -> lésion cellulaire -> libération de médiateurs chimiques/substances inflammatoires (histamines, prostaglandine) -> stimulation nerveuse en sensibilisant récepteurs de la douleur -> douleur
- avec oedème: agents pathogènes -> lésion cellulaire -> libération de médiateurs chimiques/substance inflammatoire (stimulation nerveuse/sensibilisent récepteurs douleur -> douleur) -> augmentation perméabilité capillaire -> formation d’exsudat -> fuite de liquide riches en protéine dans l’espace interstitiel -> oedème local (pression exercée) -> douleur
modification du pH -> douleur
mécanisme de thermorégulation (diminution température corporelle)
- stimulus: diminution de la température corporelle; sang plus froid que la valeur de référence de l’hypothalamus
- activation du centre de thermogenèse de l’hypothalamus
- constriction des vaisseaux sanguins cutanés; sang acheminé vers les tissus profonds et éloignés des capillaires cutanés; réduction des pertes de chaleur par la surface de la peau. Activation des muscles squelettiques lorsqu’une forte production de chaleur devient nécessaire; début des frissons
- réchauffement de l’organisme: échauffement du sang et arrêt de l’activité du centre de thermogenèse de l’hypothalamus
schéma otite moyenne aiguë
- agent pathogène envahi le nasopharynx -> lésion -> libération de substance inflammatoire/médiateurs chimiques -> augmentation de la perméabilité des capillaires -> formation d’exsudat -> fuite de liquide riche en protéines dans l’espace interstitiel -> oedème -> agents pathogènes piégés dans trompe d’eustache -> otite moyenne aiguë
culture des expectorations et antibiogramme
- facilite le diagnostic différentiel d’infections bactériennes, fongiques, parasitaires et virales des voies respiratoires inférieures
- résultats peuvent être trompeurs (spécimen contaminé par flore normale dans les sécrétions des voies aériennes supérieurs -> coloration de Gram pour voir si contamination oropharyngienne)
- antibiogramme -> guide choix du bon agent antimicrobien. Attente -> 48-72 heures agents bactériens, 4 semaines cultures fongiques, 6 semaines mycobactéries
- valeurs anormales -> infections bactériennes, infections virales, mycose, parasitose
culture de la gorge
- identifier des agents pathogènes (surtout streptocoques bêta-hémolytiques groupe A -> 15% des maux de gorge, sinon -> plus virale)
- glomérulonéphrite, pharyngite, scarlatine, amygdalite, pharyngite à streptocoques
- prescrit à la suite d’un strep-test négatif ou suspecte pharyngite streptococcique
- valeurs anormales -> agents pathogènes bactériens
strep-test
- vérifie rapidement présence d’une infection par un streptocoque bêta-hémolytique du groupe A (infection bactérienne qui se traite avec antibiotiques)
- évite d’avoir recours aux antibiotiques inutilement
- sensibilité de test -> 95%
- si négatif -> culture de la gorge (beaucoup plus long) pour savoir si c’est un faux négatif ou pas d’infection ou infection virale
- si positif -> antibiotique. Test ne différencie pas entre les personnes qui ont une infection active et celles qui sont porteuses (et qui auraient en réalité une infection virale)
numération des leucocytes et formule leucocytaire
- 2 tests sont compris dans un hémogramme (FSC)
- numération des leucocytes -> nombre total de leucocytes dans 1mm^3 de sang
- formule leucocytaire -> pourcentage (si un descend l’autre monte) de basophiles, d’éosinophiles, de lymphocytes, de monocytes et de neutrophiles dans un échantillon de 100 globules blancs + valeurs absolues
- diminution basophiles ou éosinophiles = infections
- augmentation lymphocytes ou monocytes = maladies virales/infections virales
- diminution neutrophiles = infection virale
- pas nécessaire d’être à jeun
leucocyte
- seuls éléments figurés du sang à posséder un noyau et les organites habituels
- moins 1% du volume sanguin
- protègent l’organisme contre les bactéries, les virus, les parasites, les toxines et les cellules tumorales
- peuvent s’échapper des capillaires grâce au processus de diapédèse -> se déplacent dans le liquide interstitiel
- empruntent les vaisseaux sanguins que pour cheminer jusqu’aux régions où ils instaureront les réactions inflammatoire et immunitaire
- chimiotactisme positif -> leucocytes réagissent aux substances chimiques libérées par les cellules endommagées ou par d’autres leucocytes et repèrent le siège d’une lésion/infection. L’organisme accélère leur production (parfois hyperleucocytose)
- granulocytes ou agranulocytes
- leucopoïèse stimulée par des facteurs hématopoïétiques
- durée de vie quelques heures -> décennies
granulocyte
- granulations délimitées par une membrane (perceptible au microscope)
- forme sphérique
- vivent moins longtemps et plus gros que érythrocytes
- neutrophiles -> 50-70% globules blancs, absorbent colorants basiques et acides (parait lilas au microscope), chimiquement attirés vers sièges d’inflammation où ils agissent comme phagocytes, explosion oxydation
- éosinophiles -> 2-4% globules blancs, contiennent lysosomes élaborés, attaquent les vers parasites (trop gros pour être phagocytés donc enzymes) et modulateurs importants réaction immunitaire
- basophiles -> 0,5-1% globules blancs, contiennent de l’histamine (médiateur sécrété au cours réaction inflammatoire, origine de la vasodilatation, augmentation perméabilité des capillaires et attirent leucocytes région enflammée)
agranulocyte
- granulations délimitées par une membrane (pas perceptible au microscope)
- noyaux de forme sphérique ou haricot
- lymphocytes -> 25% des globules blancs, faible proportion dans la circulation sanguine (plus dans les tissus lymphoïdes), incluent lymphocytes T (réaction immunitaire, combattent cellules infectées par virus/cellules tumorales) et lymphocytes B (donnent naissance aux plasmocytes qui produisent les anticorps [immunoglobines] libérés dans le sang qui inactivent les antigènes et les marquent pour qu’ils soit détruits) et cellules tueuses naturelles
- monocytes -> plus gros, 3-8% des globules blancs, se transforment en macrophagocytes dans les tissus (mobilité + potentiel phagocytaire remarquable, luttent contre virus, certains parasites bactériens intracellulaires et certaines infections chroniques), activent les lymphocytes T (et vice versa) dans la réponse immunitaire
cellules lymphoïdes
- cellules du système immunitaire qui logent dans les tissus lymphoïdes
- lymphocytes T et B: défendent l’organisme contre antigènes (particules qui déclenchent réponse immunitaire). Circulation continuelle entre vaisseaux sanguins, tissus lymphoïdes et tissus conjonctifs lâches -> permet de se rendre rapidement régions affectées
- macrophagocytes: vivent accrochés aux fibres du tissus réticulaire, phagocytent les substances étrangères et contribuent à l’activation des lymphocytes T
- cellules dendritiques: phagocytent antigènes pour les présenter aux lymphocytes T (cellules présentatrices d’antigènes)
- cellules réticulaires: produisent le stroma (charpente) de fibres réticulaires, un réseau qui soutient la plupart des autres variétés de cellules des tissus/organes lymphoïdes
tissus lymphoïdes
- composant essentiel du système immunitaire: abrite les leucocytes (s’activent et se multiplient) + offre aux lymphocytes et macrophagocytes une position stratégiquement idéale pour surveiller l’organisme
- composé de tissu conjonctif réticulaire, prédomine dans tous les organes lymphoïdes sauf thymus
- tissus lymphatique diffus: se compose de cellules lymphoïdes et quelques fibres réticulaires dispersées, se retrouve dans presque tous les organes du corps mais surtout dans tissu conjonctif lâche des muqueuses. Les lymphocytes rencontrent les antigènes et s’activent
- follicules lymphoïdes: corps sphériques durs refermant cellules lymphoïdes et fibres réticulaires entassées. Centre germinatif renferme lymphocyte B en voie de prolifération. Constituent une partie des organes lymphoïdes plus gros (noeuds lymphatiques) ou paroi intestinale, appendice vermiforme