Diane Delarochelière Flashcards

1
Q

Réaction tissulaire à une lésion (inflammation)

A

Trauma/mouvements répétés/… -> déchirures partielle du … -> libération de médiateurs chimiques (histamine, kinines, prostaglandine)

-> vasodilatation des artérioles -> hyperémie locale -> chaleur (augmente la vitesse du métabolisme) et rougeur
OU
-> augmentation de la perméabilité capillaire -> formation d’exsudat -> fuite de liquide riche en protéines dans l’espace interstitiel -> oedème
OU
-> irritation des nocicepteurs -> douleur

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2
Q

Muscle squelettique et autres types de muscles (Anatomie du système musculaire)

A
  • fonctions des muscles: Production du mouvement,
    maintien de la posture, stabilisation des articulations et dégagement de chaleur
  • propriétés musculaires: excitabilité (Répondre à un stimulus), conductivité (transmettre une impulsion électrique), contractilité (se contracter avec force), extensibilité (s’étirer au-delà de la longueur au repos)
    et élasticité (revenir à la longueur de repos après étirement)
  • muscle cardiaque: strié, involontaire, présent uniquement dans le cœur.
    Se contracte de manière rythmique sous régulation interne, avec une modulation par le système nerveux
  • muscle lisse: non strié, involontaire, trouvé dans les parois des organes internes. Contractions lentes et continues, régulant le passage des substances.
  • muscle squelettique: strié, volontaire (+ réflexes), attaché au squelette. Permet des mouvements rapides mais fatigue rapidement. Utilisé pour des mouvements variés, de faible ou forte intensité. Myocytes squelettiques sont les myocytes les plus longs, ils portent des bandes transversales (stries)
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3
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: innervation sanguine (Anatomie du système musculaire)

A
  • chaque muscle est desservi par un nerf, une artère et une/plusieurs veines qui pénètrent dans le muscle (ou en sortent) en son milieu et se divisent en de nombreuses branches à l’intérieur des cloisons de tissu conjonctif
  • myocyte squelettique: doté d’une terminaison nerveuse qui régit son activité (myocytes cardiaques et lisses -> peuvent se contracter en l’absence de toute stimulation nerveuse)
  • muscles squelettiques sont abondamment irrigués: contraction des myocytes représente une énorme dépense d’énergie (nécessite approvisionnement plus ou moins continu en O2 et en nutriments via les artères) + les cellules musculaires produisent de grandes quantités de déchets métaboliques qui doivent être évacués par les veines pour assurer l’efficacité de la contraction
  • capillaires, plus petits vaisseaux sanguins: longs, sinueux, et reliés par de nombreuses anastomoses dans les muscles squelettiques. S’adaptent aux variations de longueur musculaire en se déroulant lors de l’étirement et en se repliant pendant la contraction.
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4
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: gaines de tissu conjonctif (Anatomie du système musculaire)

A
  • gaines de tissu conjonctif: différents types. Elles soutiennent chaque cellule + empêchent les muscles d’endommager leurs structures et de se désorganiser lorsque les contractions sont particulièrement vigoureuses
  • Épimysium: L’ensemble d’un muscle individuel y est enveloppé. Revêtement de tissu conjonctif dense irrégulier. À l’occasion, l’épimysium se mêle au fascia qui se trouve entre les muscles adjacents ou à l’hypoderme (fascia sur l’épimysium, entoure un muscle individuel ou un groupe de muscle)
  • Périmysium: chaque faisceau en est entouré. Couche de tissu conjonctif dense irrégulier. La proportion de périmysium est plus élevée dans les petits muscles (mouvements précis) que dans les gros muscles.
  • Endomysium: Chaque myocyte se trouve à l’intérieur de cette fine gaine de tissu conjonctif composée de tissu conjonctif aréolaire contenant surtout des fibres réticulaires.
  • toutes ces gaines de tissu conjonctif constituent un ensemble continu incluant aussi les tendons.
  • Lorsqu’elles se contractent, les myocytes tirent sur leurs différentes gaines, lesquelles transmettent la force à l’os.
  • Contribuent à l’élasticité naturelle du tissu musculaire
  • fournissent les voies d’entrée et de sortie des vaisseaux sanguins et des neurofibres qui desservent le muscle.
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5
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: attaches (Anatomie du système musculaire)

A
  • la plupart des muscles squelettiques recouvrent des articulations et s’attachent à des os (ou à d’autres structures) en au moins deux endroits
  • Lorsqu’un muscle se contracte, l’insertion musculaire se déplace en direction de l’origine musculaire. Dans les muscles des membres, l’origine se trouve en position proximale par rapport à l’insertion.
  • les attaches du muscle (origine ou insertion) peuvent être directes ou indirectes.
  • attaches directes: aka charnues. L’épimysium du muscle est soudé au périoste d’un os ou au périchondre d’un cartilage.
  • attaches indirectes: les enveloppes de tissu conjonctif se joignent à un tendon cylindrique ou à une aponévrose plate et large (le muscle se trouve ancré à la gaine de tissu conjonctif d’un élément du squelette [os ou cartilage] ou au fascia d’autres muscles). De loin les plus répandues car + solide (composés de fibres de collagènes résistantes qui risque moins de se déchirer) + occupent moins de place que les muscles dans une articulation
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6
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: myocytes squelettiques (Anatomie du système musculaire)

A
  • longue cellule cylindrique et présente un niveau d’organisation très élevé
  • renferme de nombreux noyaux ovales situés juste au-dessous du sarcolemme. Régissent la synthèse des diverses protéines contractiles
  • cellules énormes: longueur 30 à 35 cm, diamètre entre 10 et 100 um, 10 fois celui d’une cellule moyenne
  • centaines de cellules embryonnaires fusionnent pour produire chaque myocyte
  • sarcoplasme d’un myocyte est comparable au cytoplasme des autres cellules, mais il abrite un très grand nombre de glycosomes (granules de glycogène qui fourniront du glucose que la cellule utilisera pour produire l’ATP nécessaire à l’activité cellulaire), de myoglobine (pigment rouge, protéine qui contient du fer et qui se lie à l’O2, assure le transport intracellulaire d’O2 entre le sarcolemme et les mitochondries, ressemble hémoglobine)
  • En plus des organites habituels, les mycocytes squelettiques contiennent 3 structures spécialisées: les myofibrilles, le réticulum sarcoplasmique et les tubules transverses, ou tubules T.
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7
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: myofibrilles (Anatomie du système musculaire)

A
  • Chaque myocyte renferme des centaines/milliers, de myofibrilles parallèles, regroupées en élément cylindrique, qui s’étendent d’un bout à l’autre de la cellule
  • 1 à 2 um de diamètre
  • sont si serrées les unes contre les autres qu’elles semblent emprisonner les mitochondries et les autres organites
  • constituent environ 80% du volume cellulaire (d’un mycocyte)
  • constituées de chaînes de sarcomères liés les uns aux autres par leurs extrémités
  • stries
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8
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: stries (Anatomie du système musculaire)

A
  • Sur la longueur de chaque myofibrille, on remarque une alternance de bandes sombres et de bandes claires.
  • bandes sombres: les bandes A (anisotrope: qui polarise la lumière). Possède en son milieu une rayure plus
claire appelé zone H.
  • bandes claires: les bandes I (isotrope: qui ne polarise pas la lumière). Au milieu des bandes I, on remarque une zone plus foncée que l’on nomme disque Z
  • bandes sont presque parfaitement alignées (donne aspect strié du mycocyte/muscle)
  • Chaque zone H est divisée en deux par une ligne verticale sombre, la ligne M, formée de molécules de myomésine, une protéine.
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9
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: sarcomères (Anatomie du système musculaire)

A
  • La région d’une myofibrille comprise entre deux disques Z successifs
  • remplis de myofilaments (structures cylindriques)
  • 2 um de long au repos. Plus petite unité contractile du myocyte
  • composé d’une bande A flanquée de chaque côté par la moitié d’une bande I
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10
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: myofilaments (Anatomie du système musculaire)

A
  • microfilaments contenant de l’actine ou de la myosine (protéines qui jouent un rôle dans la motilité et les changements de conformation de la quasi-totalité des cellules de l’organisme)
  • deux types de myofilaments contractiles dans un sarcomère
  • Les filaments épais: contenant de la myosine au centre parcourent toute la longueur de la bande A. Chaque myofibrille en compte environ 1500. Les filaments épais sont reliés au milieu du sarcomère à la ligne M.
  • Les filaments minces, contenant de l’actine, enrobent les filaments épais et s’étendent le long de la bande I et d’une partie de la bande A. Chaque myofibrille en comporte environ 3 000. Le disque Z est une couche de protéine qui ancre les filaments minces.
  • Chaque filament épais est entouré par un arrangement hexagonal de six filaments minces, et chaque filament mince se trouve au milieu d’un triangle délimité par trois filaments épais.
  • La zone H de la bande A parait moins dense parce qu’il n’y a pas de filaments minces dans cette région.
  • La ligne M, située au centre de la zone H, est légèrement plus sombre à cause de la présence de brins qui retiennent ensemble les filaments épais adjacents.
  • Les myofilaments sont fixés au sarcolemme et retenus par les disques Z (pour les filaments minces) et les lignes M (pour les filaments épais).
  • Les contractions musculaires dépendent des myofilaments
  • La molécule de myosine se compose de six chaînes polypeptidiques: deux lourdes (poids moléculaire élevé) et quatre légères. Les deux chaînes lourdes sont entrelacées et forment la tige qui, à son extrémité, est fixée par une charnière souple à deux têtes globulaires.
  • Les lobes de la tête, chacun associé à deux chaînes légères, sont les « sites actifs» de la myosine. Durant la contraction, les têtes lient ensemble les myofilaments épais et les myofilaments minces, formant des ponts d’union (moteurs qui produisent la force contractile)
  • La myosine dissocie l’ATP (elle agit comme une ATPase) et utilise l’énergie ainsi libérée pour produire du mouvement.
  • Chaque filament épais compte environ 300 molécules de myosine qui sont bipolaires (leurs tiges constituent la partie centrale du filament et leurs têtes se dressent à chaque extrémité dans des directions opposées. Par conséquent, la partie centrale du filament épais (zone H) est lisse, mais ses extrémités sont garnies de têtes de myosine disposées de façon hélicoïdale autour de son axe.
  • Les filaments minces sont principalement composés d’actine (protéine intracellulaire la plus abondante de nos cellules). L’actine possède des sous-unités de polypeptides réniformes, nommées actine globulaire qui portent des sites de liaison sur lesquels les têtes de myosine se fixent lors de la contraction. Les sous-unités d’actine G sont regroupées en polymères de longs filaments d’actine appelés actine filamenteuse. L’épine dorsale de chaque filament mince est constituée de deux filaments d’actine, comprenant 13 monomères, qui forment une structure hélicoïdale ressemblant à deux colliers de perles entrelacés.
  • Le filament mince renferme aussi plusieurs protéines de régulation. Des brins de polypeptides de tropomyosine, une protéine fibreuse, entourent le centre de l’actine, la rigidifient et la stabilisent. Des molécules de tropomyosine sont placées bout a bout le long des filaments d’actine; chacune s’associe à sept monomère d’actine. Dans un myocyte au repos, la tropomyosine bloque les sites actifs de l’actine, de sorte que les têtes de myosite ne peuvent pas se lier aux filaments minces
  • La troponine, la deuxième protéine régulatrice du filament mince par ordre d’importance est une protéine globulaire formant un complexe de trois sous unités polypeptidiques. L’une de ces sous unités se lie à l’actine. Une autre se lie à la tropomyosine et l’aligne avec l’actine. Le troisième se lie aux ions Ca2+.
  • La troponine et la tropomyosine contribuent à la régulation des interactions myosine-actine qui se produisent au cours de la contraction. D’autres protéines contribuent à former la structure de la myofibrille.
  • Le filament élastique dont nous avons fait mention plus haut - est composé d’une des protéines les plus longues de l’organisme, la titine (aussi nommée connectine). Cette protéine s’étend sur la moitié du sarcomère, soit depuis le disque Z jusqu’au filament épais (dont il forme le cœur), pour aller se fixer à la ligne M. Le filament élastique maintient les filaments épais en place, stabilisant ainsi l’organisation de la bande A; il aide la cellule musculaire à reprendre sa forme après étirement. (Le segment de titine qui traverse la bande I est extensible, c’est-à-dire qu’il se déplie, jusqu’à tripler sa longueur, quand le muscle est étiré et raccourcit quand la tension cesse.) La titine ne s’oppose pas à l’étirement tant qu’il se maintient dans les limites normales, mais elle devient plus raide en se déroulant, augmentant ainsi la résistance du muscle aux étirements excessifs qui pourraient disloquer les sarcomères.
  • La dystrophine, une autre protéine structurale importante, lie les filaments minces aux protéines intégrées du sarcolemme (qui à leur tour sont amarrées à la matrice extracellulaire).
  • D’autres protéines servent à relier les filaments ou les sarcomères ainsi qu’à assurer leur alignement, notamment la nébuline, la myomésine et les protéines C. Des filaments intermédiaires formés de desmine et émergeant du disque Z unissent les myofibrilles entre elles sur toute l’épaisseur de la cellule musculaire.
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11
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: réticulum sarcoplasmique (Anatomie du système musculaire)

A
  • réticulum endoplasmique lisse complexe
  • Régule la concentration intracellulaire de calcium ionique: il emmagasine le calcium en le liant à une protéine, la calséquestrine, et le libère sur demande lorsqu’une stimulation déclenche la contraction du myocyte (signal qui donne le feu vert à la contraction)
  • Le réseau de tubules du RS enlace chaque myofibrille (surtout longitudinalement et se joignent entre eux au niveau de la zone H)
  • D’autres, appelés citernes terminales, forment de plus grands canaux transversaux à la jonction des bandes A et I et sont toujours réunis deux à deux.
  • Un grand nombre de mitochondries et de granules de glycogène sont accolés étroitement au RS
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12
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: tubules transverses (Anatomie du système musculaire)

A
  • À la jonction des bandes A et I, le sarcolemme de la cellule musculaire pénètre à l’intérieur de la cellule et forme un long tube nommé tubule transverse (tubule T)
  • La lumière (cavité) des tubules T communique avec le liquide interstitiel de l’espace extracellulaire
  • augmentent la surface du myocyte (changements de potentiel de membrane peuvent atteindre plus rapidement l’intérieur de la cellule)
  • Sur toute sa longueur, chaque tubule T passe entre les paires de citernes terminales du RS
  • triades: citerne terminale située à l’extrémité d’un sarcomère, un tubule T et la citerne terminale du sarcomère adjacent
  • En se faufilant d’une myofibrille à l’autre, les tubules T entourent chaque sarcomère.
  • La contraction musculaire est avant tout régie par les influx de nature électrique qui parcourent le sarcolemme
  • Étant donné qu’ils sont en continuité avec le sarcolemme, les tubules T peuvent acheminer ces influx dans les régions les plus profondes de la cellule musculaire et à chaque sarcomère.
  • les influx provoquent la libération de calcium par les citernes terminales adjacentes.
  • les tubules T permettent à toutes les myofibrilles du myocyte de se contracter pratiquement en même temps.
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13
Q

Caractéristiques d’un muscle squelettique: relation entre les éléments d’une triade (Anatomie du système musculaire)

A
  • concernant la transmission de signaux menant à la contraction, le rôle des tubules T et celui du RS sont intimement liés.
  • Au niveau des triades, des protéines recouvrant la membrane des tubules T et celle du RS se joignent de manière à former un pont entre les deux membranes
  • Les protéines intégrales du tubule T qui font saillie vers le sarcoplasme servent à détecter le voltage.
  • Les protéines intégrales du RS forment des canaux à fonction active qui régissent la libération de Ca2+ depuis les citernes du RS
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14
Q

Structure et niveaux d’organisation d’un muscle squelettique (Anatomie du système musculaire)

A
  • muscle (organe): constitué de centaines/milliers de cellules musculaires, de gaines de tissu conjonctif, de vaisseaux sanguins et de neurofibres. Groupe de faisceaux recouvert par l’épimysium
  • faisceau (partie du muscle): assemblage de myocytes séparés du reste du muscle par une gaine de tissu conjonctif recouvert par le périmysium
  • myocyte (fibre ou cellule musculaire): cellule multinucléée allongée, apparence striée. Plusieurs myofibrilles avec des noyaux sur le dessus dans un sarcolemme dans un endomysium
  • myofibrille (organite complexe constitué de groupes de filaments): élément contractile cylindrique constitué de sarcomères placés bout à bout. Porte des stries. Plus grande partie du volume de la cellule musculaire.
  • sarcomère (segment d’une myofibrille): unité contractile constituée de myofilaments de protéines contractiles
  • myofilaments ou filament (structure macromoléculaire): filaments mince (contenant de l’actine) ou épais (contenant de la myosine). Le raccourcissement du muscle est assurée par leur glissement
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15
Q

Rôles des muscles agonistes, antagonistes, synergiques et fixateurs (Physiologie musculaire)

A
  • agonistes: muscle principal responsable d’un mouvement
  • antagonistes: Muscle qui s’oppose au mouvement de l’agoniste. Permet de contrôler et de stabiliser le mouvement en s’étirant lorsque l’agoniste se contracte.
  • synergiques: aident les agonistes en ajoutant un peu de force au même mouvement ou en réduisant les mouvements inutiles/indésirables
  • fixateurs: Muscles stabilisateurs qui maintiennent une partie du corps en place pour permettre un mouvement plus efficace. Souvent impliqués pour stabiliser l’origine de l’agoniste. Type de muscle synergique
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16
Q

Systèmes de leviers : relations entre les os et les muscles (Physiologie musculaire)

A
  • Le fonctionnement de la plupart des muscles squelettiques fait intervenir un système de levier. Un levier (os du squelette) est une barre rigide se déplaçant autour d’un point d’appui aka pivot (articulations) et soumise à l’action d’une force (contraction d’un muscle) pour vaincre la résistance offerte par une charge (L’os lui-même, les tissus qui le recouvrent et tout ce que l’on veut déplacer)
  • Levier et mécanique: permettent de soulever des charges plus lourdes ou de déplacer une charge sur une distance/vitesse supérieure.
    Selon la position de la charge, de la force et du point d’appui, un levier peut être en avantage mécanique (moins d’effort requis, mais moins de distance/vitesse) ou en désavantage mécanique (plus d’effort requis, mais plus de distance/vitesse).
  • Premier genre: point d’appui entre la force et la charge (ex : ciseaux, relever la tête). Peut être en avantage ou désavantage mécanique.
  • Deuxième genre: charge entre le point d’appui et la force (ex: brouette, se tenir sur la pointe des pieds). Avantage mécanique.
  • Force appliquée entre la charge et le point d’appui (ex : pince, lever l’avant-bras avec le biceps). Désavantage mécanique
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17
Q

Mécanisme de contraction par glissement des myofilaments
(explication brève) (Physiologie musculaire)

A
  • Durant la contraction, les filaments minces glissent le long des filaments épais, de telle sorte que les filaments d’actine et de myosine se chevauchent davantage. Les filaments ne changent pas de longueur durant la contraction
  • fonctionnement:
    -> Quand les myocytes sont stimulés par le système nerveux, les têtes de myosine des filaments épais s’accrochent aux sites de liaison de l’actine situés sur les filaments minces, et le glissement s’amorce
    -> Chaque tête de myosine s’attache au myofilament d’actine et s’en détache plusieurs fois pendant la contraction, agissant comme une minuscule crémaillère pour produire une tension et tirer le filament mince vers le centre du sarcomère.
    -> Comme ce phénomène se déroule simultanément dans tous les sarcomères de toutes les myofibrilles, et comme ces dernières sont ancrées au sarcolemme qui est lui-même soudé aux fibres collagènes des attaches musculaires, la cellule musculaire tout entière raccourcit.
  • à l’échelle moléculaire: Les bandes I raccourcissent -> La distance entre les disques Z successifs diminue. Pendant que les filaments minces glissent vers le centre (zone claire), les disques Z auxquels ils sont attachés sont tirés vers la ligne M. -> Les zones H disparaissent -> Les bandes A se rapprochent les unes des autres sans raccourcissement de ces dernières stries et des filaments qui les composent.
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18
Q

Contraction d’une fibre musculaire squelettique (étapes menant à la
contraction d’une fibre musculaire squelettique) (Physiologie musculaire)

A

1 (événements à la jonction neuromusculaire)
- Un neurone moteur lance un potentiel d’action qui se propage le long de son axone.
- Le corpuscule nerveux terminal du neurone moteur libère de l’acétylcholine
(ACh) dans la fente synaptique.
- L’ACh se lie aux récepteurs situés sur les replis jonctionnels du sarcolemme.
- La liaison de l’ACh provoque une dépolarisation locale appelée potentiel de plaque.

2 (excitation du myocyte)
- La dépolarisation locale (potentiel de plaque)
déclenche un potentiel d’action dans le sarcolemme adjacent.

3 (couplage excitation-contraction)
- Le potentiel d’action se déplace le long des tubules T.
- Le RS libère du Ca2+, qui se lie à la troponine; les sites de liaison à la myosine (sites actifs) sur l’actine sont exposés. Les têtes de myosine se lient à l’actine.

4 (cycle des ponts d’union)
- Le cycle des ponts d’union amorce la contraction.

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19
Q

Contractions isométriques versus contractions isotoniques et tonus
musculaire (Physiologie musculaire)

A
  • Contractions isotoniques: lorsque la tension musculaire dépasse la charge et raccourcit le muscle. Si suffisante, la tension reste constante pendant le reste de la contraction. 2 sortes -> concentrique (le muscle se raccourcit pour effectuer un travail) ou excentrique (le muscle s’allonge en générant une force. Ces contractions sont plus puissantes que les concentriques et provoquent plus souvent des douleurs musculaires à retardement, potentiellement dues à de minuscules déchirures). Les mouvements quotidiens impliquent des contractions concentriques et excentriques en synergie (ex : flexion et extension du bras, lancer, sauter)
  • Contraction isométriques: la tension augmente dans le muscle jusqu’à ce qu’elle atteigne son niveau maximal/optimal mais le muscle ne se raccourcit pas et ne s’allonge pas (pas de déplacement de charge car elle est supérieure à la tension/force qu’on exerce). Servent à maintenir la position debout et stabiliser certaines articulations
  • les phénomènes électrochimiques et mécaniques sont les mêmes, mais résultat est différent. Contraction isotonique -> les filaments minces (d’actine) glissent. Isométrique -> les têtes de myosine exercent une force, mais les filaments minces ne se déplacent pas (pas de changement dans la disposition des stries par rapport à l’état de repos)
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20
Q

Production d’énergie pour la contraction (Physiologie musculaire)

A
  • L’ATP est indispensable pour le mouvement des têtes de myosine, la pompe à Ca²⁺ du réticulum sarcoplasmique, et la pompe Na⁺-K⁺ de la membrane cellulaire.
  • Les réserves d’ATP sont limitées (environ 4 à 6 secondes), mais renouvellement rapide permet une contraction continue.
  • Phosphorylation directe: créatine phosphate + ADP -> créatine + 1 ATP, catalysée par la créatine kinase. Soutient une contraction de haute intensité pour environ 15 secondes (efforts courts et intenses)
  • Mécanisme anaérobie (glycolyse): Produit de l’ATP sans oxygène. 1 molécule de glucose -> 2 molécules d’acide pyruviques (gain 2 ATP) -> acide lactique (qui retourne dans le sang). Rapide mais inefficace que la respiration aérobie. Pour efforts intenses et brefs (30-40 secondes).
  • Respiration cellulaire aérobie: glucose + O2 -> CO2 + H2O + ATP. 1 Glucose, glycolyse dans le cytosol (gain 2 ATP) -> 2 acide pyruvique cycle de Krebs dans les mitochondries (gain 2 ATP, 6 NADH, 2 FADH2) -> phosphorylation oxidative (gain 32 ATP). Source d’énergie (glycogen -> glucose -> acide pyruvique -> acide gras libre). Pour activités modérés et prolongés (plusieurs heures). Apport continu d’oxygène. Lent.
  • L’endurance aérobie: la durée pendant laquelle un muscle peut se contracter en utilisant des réactions aérobies
  • Le seuil anaérobie: atteint quand l’intensité dépasse la capacité aérobie, nécessitant alors une part croissante d’ATP de la voie anaérobie
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21
Q

Fatigue musculaire (Physiologie musculaire)

A
  • incapacité physiologique de se contracter même si le muscle reçoit encore des stimulus
  • quantité d’ATP à l’intérieur des myocytes diminue beaucoup lorsque l’activité est intense
  • la fatigue musculaire sert à prévenir l’épuisement complet de l’ATP dans le muscle, ce qui provoquerait la mort des myocytes et la rigidité cadavérique
  • Le mécanisme de la fatigue musculaire est complexe et encore peu connu
  • Causée par une altération du couplage excitation-contraction
  • altérations chimiques en cause:
  • Déséquilibres ioniques. Pendant la transmission des potentiels d’action, les myocytes perdent du K+ (s’accumule dans le liquide des tubules T), et gagnent du Na+ -> perturbation du potentiel de membrane des myocytes et réduction de l’ampleur du potentiel d’action -> diminution du mouvement les protéines sensibles au voltage dans les tubules T -> limite la libération de Ca2+ par le RS.
  • Accumulation de phosphate inorganique. Activité physique de courte durée -> accumulation de phosphate inorganique provenant de la dégradation de CP et d’ATP peut altérer la libération de Ca2+ par le RS. Elle peut aussi modifier la libération de Pi par la myosine, et donc affaiblir les phases actives de cette dernière.
  • Diminution de l’ATP et augmentation du magnésium (Mg2+) -> protéines voltage-dépendantes présentes dans le tubule T réagissent en ralentissant la libération de Ca2+ par le RS.
  • Diminution du glycogène
  • l’acide lactique et le pH contribuent tous les deux la sensation de douleur durant l’exercice (mais ne causent pas directement la fatigue musculaire)
  • les exercices intenses de courte durée entraînent rapidement la fatigue, mais la récupération est également rapide (ex: sprint, 30 minutes)
  • fatigue qui s’installe petit à petit au cours d’un exercice de faible intensité, mais de longue durée, nécessite plusieurs jours de récupération pour être entièrement éliminée. (ex: marathon). Endommage le RS, altérant la régulation et la libération des ions Ca2+ et donc l’activation des muscles.
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22
Q

dette d’oxygène (Physiologie musculaire)

A
  • fatigue musculaire ou non, l’exercice vigoureux provoque changements dans les caractéristiques chimiques du muscle.
  • Pour qu’un muscle revienne à l’état précédant l’exercice:
  • Les réserves d’O2, du muscle (emmagasinées dans la myoglobine) doivent être remplacées.
  • L’acide lactique qui a été accumulé doit être reconverti en acide pyruvique.
  • Les réserves de glycogène doivent être reconstituées.
  • De nouvelles réserves d’ATP et de créatine phosphate doivent être établies.
  • L’utilisation des réserves en O2 d’un muscle durant une activité anaérobie est simplement reportée. Une fois l’activité terminée, la reconstitution des réserves d’ATP requiert la consommation d’O2 et le métabolisme aérobie.
  • le foie doit convertir en glucose ou en glycogène tout résidu d’acide lactique libéré dans le sang durant l’activité musculaire (demande de l’O2)
  • La dette d’oxygène: la quantité d’O2 supplémentaire qui devra être consommée par l’organisme pour que ces processus de rétablissement puissent avoir lieu.
  • Lorsque l’activité aérobie prend fin, le remboursement de cette « dette» peut commencer
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23
Q

Adaptation des muscles à l’exercice (Physiologie musculaire)

A
  • Lorsqu’utilisés souvent, les muscles gagnent en taille, en force, en efficacité et en résistance à la fatigue.
  • Les bénéfices de l’exercice reposent sur le principe de surcharge: en forçant un muscle à fournir son maximum, sa force et son endurance augmentent.
  • L’inactivité entraîne un affaiblissement et une atrophie des muscles.
  • exercices aérobiques/d’endurance: entrainent des modifications des muscles squelettiques -> augmentation du nb de capillaires qui entourent les myocytes augmente, du nb de mitochondries situées à l’intérieur des myocytes et de la myoglobine synthétisée par les myocytes. Surtout dans les myocytes oxydation à contraction lente (fonction dépend des voies aérobies). Effets -> métabolisme musculaire plus efficace, une endurance accrue, une force plus grande et une meilleure résistance à la fatigue
  • exercices contre résistance: hypertrophie musculaire est la conséquence d’exercices contre résistance intenses dans des conditions d’anaérobie. C’est la force qui importe. Dilatation de chaque myocyte (surtout myocytes glycolytiques à contraction rapide) -> Augmente la masse musculaire. Taille du muscle -> séparation longitudinale et prolifération et fusion des cellules satellites. Myocytes contiennent plus de mitochondries, myofilaments, myofibrilles, glycogène et accroissent la quantité de tissus conjonctif entre les cellules musculaires.
  • les myocytes peuvent se transformer d’une forme à l’autre mais réversible
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24
Q

Fonctions des ligaments, bourses et tendons (articulations)

A
  • ligaments: unissent les os et empêchent tout mouvement excessif ou non souhaitable. Plus les ligaments sont nombreux, plus l’articulation est renforcée
  • bourses: pochettes de lubrifiant qui jouent un rôle de prévention en réduisant la friction entre les articulations et les structures adjacentes au cours des mouvements
  • tendons: facteur de stabilité le plus important. Constamment maintenus sous tension par le tonus des muscles qu’ils rattachent aux os
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25
Q

Anatomie des membres supérieurs (os) (Le squelette)

A
  • os: clavicule, scapula, humérus, ulna, radius, 8 (16) os du carpe (scaphoïde, lunatum, triquétrum, pisiforme, trapèze, trapézoïde, capitatum, hamatum), 5 (10) os métacarpiens (de I à V en partant du pouce), 14 (28) phalanges (distale, moyenne, proximale)
26
Q

Anatomie des membres supérieurs (ligaments) (Le squelette)

A
  • ligaments: bandes de tissu conjonctif. Surtout ligament capsulaire (épaississement de la membrane fibreuse). D’autres sont indépendants (ligaments extracapsulaires ou intracapsulaires). Se déchirent si l’étirement dépasse 6% de leur longueur
  • ligament coracohuméral
  • ligament coracoacromial
  • ligament transverse de l’humérus
  • 3 ligaments glénohuméraux
  • ligament collatéral radial
  • ligament collatéral ulnaire
  • ligament annulaire du radius
27
Q

Anatomie des membres supérieurs (nerfs, artères, veines) (Le squelette)

A

nerfs: rameaux ventraux des nerfs spinaux (C5, C6, C7, C8, T1) -> troncs (supérieur, moyen, inférieur) -> divisions (antérieure ou postérieure) -> faisceaux (latéral, médial, postérieur) -> nerfs musculocutané, axillaire, radial, médian, ulnaire

28
Q

Anatomie des membres supérieurs (articulations synoviales) (Le squelette)

A
  • articulations: points de contact de deux ou plusieurs os. Sert à la mobilité + protection. 3 classes -> fibreuse, cartilagineuse ou synoviale.
  • cartilage articulaire: sur la surface des os qui s’articulent, lisse, luisant, composé de fibres de collagènes, mince mais spongieux, absorbent la compression. AKA hyalin
  • cavité articulaire: contient une petite quantité de liquide et peut prendre de l’expansion s’il s’accumule. Espace virtuel
  • capsule articulaire: entoure la cavité articulaire. 2 couches de tissus -> Membrane fibreuse résistante formée de tissus conjonctif dense irrégulier et fixée au périoste des os adjacents. Renforce l’articulation + empêche les os de se séparer. Membrane synoviale constituée de tissu conjonctif lâche, tapisse l’intérieur de la membrane fibreuse et possède de 1 à 4 couches de cellules (2 types = phagocytaires + synthèse protéique/synonie)
  • synovie: liquide lubrifiant visqueux qui occupe la cavité articulaire. Provient de la filtration du sang. Aussi présente à l’intérieur des cartilages articulaires
  • ligaments
  • nerfs et vaisseaux sanguins: articulations synoviales sont riches en neurofibres sensitives qui innervent la capsule articulaire (détection douleur et règle la position/étirement des articulations)
29
Q

Anatomie des membres supérieurs (tendons) (Le squelette)

A
  • bande de tissu conjonctif
  • tendon du chef long du muscle biceps brachial
  • tendon du muscle subscapulaire
  • tendon du muscle triceps brachial
  • tendon du muscle biceps brachial
30
Q

Anatomie des membres supérieurs (muscle) (Le squelette)

A
  • tête: temporal, masséter, splénius de la tête, ventre occipital de l’occipitofrontal
  • épaule: trapèze, deltoïde, infraépineux, grand rond
  • bras: triceps brachial, biceps brachial, brachial
  • avant bras: rond pronateur, brachioradial, fléchisseur radial du carpe, long palmaire, long extenseur radial du carpe, fléchisseur ulnaire du carpe, extenseur ulnaire du carpe, extenseur commun des doigts
  • abdomen: transverse de l’abdomen, oblique interne de l’abdomen, oblique externe de l’abdomen, droit de l’abdomen
  • thorax: intercostaux, dentelé antérieur, grand pectoral, petit pectoral
  • cou: sternocléidomastoïdien, sternohyoïdien, platysma, splénius du cou
  • face: orbiculaire de la bouche, zygomatique, orbiculaire de l’oeil, ventre frontal de l’occipitofrontal
  • dos: grand rhomboïde, petit rhomboïde, élévateur de la scapulaire, grand dorsal
31
Q

Consolidation des fractures (décrire brièvement les phases) (Le tissus osseux et les os)

A
  1. Formation de l’hématome : Dans les 72 premières heures après la fracture, un hématome se forme autour des fragments osseux à cause du saignement. Ce sang passe d’un état liquide à un caillot semi-solide.
  2. Formation du tissu de granulation : Entre 3 et 14 jours après la blessure, l’hématome se transforme en tissu de granulation. Ce tissu, constitué de nouveaux vaisseaux sanguins, de fibroblastes et d’ostéoblastes, crée une base pour la formation d’un nouvel os.
  3. Formation du cal osseux : Vers la fin de la deuxième semaine, les minéraux et la matrice osseuse s’accumulent dans le tissu formé, créant un cal osseux initial, visible à la radiographie.
  4. Ossification : Entre la troisième semaine et le sixième mois, l’ossification rend le cal assez solide pour permettre une légère mobilité sans mouvement au site de fracture. Cependant, la fracture est encore visible à la radiographie.
  5. Consolidation : Le cal se développe et les fragments osseux se rapprochent jusqu’à fusionner, observable à la radiographie. La consolidation complète peut prendre jusqu’à un an.
  6. Remodelage : Le tissu osseux excédentaire est réabsorbé, l’os reprend progressivement sa forme et sa solidité initiales grâce à un stress de charge (exercices + mise en charge) ou selon la loi de Wolff (les structures
    osseuses se réorganisent en fonction des contraintes qui leur
    sont appliquées)
32
Q

Radiographie osseuse (Examens paracliniques)

A
  • fait appel à des radiations (rayons X) pour prendre une photographie négative de n’importe quelle structure osseuse de l’organisme
  • Les rayons X traversent l’air facilement donc les zones remplies d’air, comme les poumons, apparaissent très foncées sur la radiographie. Les os sont presque blancs car les rayons X ne peuvent les traverser pour atteindre le film radiographique. Les tissus et les organes prennent diverses nuances de gris
  • peut être très précise (ex: selle turcique, une zone de la base du crâne.
  • la mise en position: placer la partie du corps qu’on doit étudier près du film.
  • objectif: étudier les os pour y déceler des malformations, des fractures, des luxations, des tumeurs ou des anoma- lies métaboliques telles la maladie de Paget et l’ostéoporose
  • permet d’étudier la densité des os, leur texture et une érosion éventuelle.
  • Les radiographies des articulations peuvent révéler la présence de liquide, la formation de saillies, un pincement articulaire ou des modifications structurales.
  • valeurs normales: Densité, position et structure des os normales
  • valeurs anormales: Arthrite,
    Croissance anormale, fracture, scoliose, tumeur
  • contre-indications: femmes enceintes
33
Q

Électromyographie (Examens paracliniques)

A
  • enregistrement de l’activité électrique de groupes musculaires squelettiques.
  • électromyoneurographie: l’électroneurographie (étude de la conduction nerveuse) + électromyographie (faits en même temps)
  • insertion d’électrodes sous forme d’aiguilles dans le muscle
  • L’électromyographe enregistre l’état du muscle au repos et au moment de sa contraction volontaire
  • le tissu musculaire au repos est électriquement silencieux - Lorsque le muscle se contracte volontairement, des potentiels d’action de fréquence et d’amplitude variées apparaissent sur l’oscilloscope de l’électromyographe
  • aide à préciser si la cause d’une faiblesse musculaire est attribuable à une myopathie, une maladie des fibres musculaires squelettiques ou de leurs membranes plasmiques, ou à une neuropathie, une maladie du système nerveux périphérique.
  • pour évaluer l’état des personnes présentant des symptômes de faiblesse et dont les résultats à l’examen physique montrent une diminution de la force musculaire
  • ne donne pas d’information sur les neurofibres sensitives.
  • utilisée à son mieux pour détecter des lésions avec perte axonique (compression sévère ou traumatisme du nerf, ischémie du nerf et inflammation) et pour déceler des troubles musculaires.
  • pas sensible aux lésions démyélinisantes (contrairement à l’électroneurographie)
  • valeurs normales: Activité électrique des muscles normale
  • valeurs anormales: affection des neurones moteurs
  • contre-indications: troubles hémorragiques, clients incapables de coopérer en raison de leur âge, de leur état mental, de la douleur ou d’autres facteurs et prise anticoagulants
34
Q

Imagerie par résonance magnétique (IRM) (Examens paracliniques)

A
  • se fonde sur le fait qu’un champ magnétique amène les atomes, en particulier les noyaux des atomes d’hydrogène, à s’aligner selon une configuration parallèle
  • On dirige de l’énergie de radiofréquence sur les atomes lorsqu’ils sont alignés, ce qui les pousse hors de leur alignement et leur impose un mouvement de rotation.
  • Quand on cesse l’émission d’énergie, les atomes se réalignent d’eux-mêmes dans le champ magnétique en émettant une énergie de radiofréquence qui prend la forme d’un signal propre au tissu, signal basé sur la densité relative des noyaux et leur temps de réalignement. Ces signaux sont interprétés par l’ordinateur de l’appareil qui produit alors une image à très haute définition.
  • offre de nombreux avantages par rapport à la tomodensitométrie: L’image est d’excellente qualité, n’utilise pas de produit de contraste ni de radiations et ne présente aucun risque d’allergie ou d’irradiation. Les artefacts osseux pouvant masquer les images de tomodensitométrie (TOM) ne se produisent pas avec l’IRM. Les vaisseaux sanguins apparaissent enfoncé à l’IRM, de sorte qu’on peut facilement les visualiser.
  • L’IRM remplace rapidement les autres examens de diagnostic en tant que standard de soins pour diverses conditions.
  • peut évaluer un infarctus cérébral quelques heures seulement après qu’il se soit produit.
  • utilisé pour le diagnostic de la plupart des anomalies de l’encéphale et de la colonne vertébrale
  • presque remplacé l’arthrographie pour le diagnostic des blessures au genou
  • pratiquement éliminé le besoin de myélographie
  • coût est plus élevé que celui de la TOM
  • pour l’étude du thorax, la TOM est plus efficace que l’IRM.
  • L’appareil d’ IRM est logé dans une pièce spécialement conçue pour le protéger des interférences des signaux radio extérieurs.
  • L’aimant pouvant déplacer des objets métalliques qui se trouveraient dans le corps, l’examen est contre-indiqué pour tout client ayant un stimulateur cardiaque, des agrafes intracrâniennes pour anévrisme, des implants dans l’oreille interne, des fragments métalliques dans les yeux ou des plaies par arme à feu à la tête.
  • Le client est placé sur une table mobile qui est introduite dans un grand cylindre contenant l’aimant.
  • valeurs normales: pas de signe de pathologie
  • valeurs anormales: abcès, anévrismes, convulsions, infarctus
  • pas pour les obèses morbides, femmes enceintes et personnes claustrophobes
35
Q

Arthrographie (Examens paracliniques)

A
  • examen d’une articulation effectué après qu’un produit radio-opaque et/ou de l’air y aient été injectés
  • sous anesthésie locale
  • évaluer une lésion articulaire (ex: déchirure du cartilage) en mettant en évidence les tissus mous et les contours de l’articulation.
  • On réalise les radiographies tandis qu’on manipule l’articulation
  • utile pour évaluer un malaise articulaire persistant inexpliqué
  • valeurs normales: couleur du liquide synovial varie de claire à paille, pas de cristaux, mais un important caillot de mucine
  • valeurs anormales: types d’arthrite, goutte, lupus
  • contre-indications: Femmes enceintes, allergie à l’iode, aux fruits de mer ou à des produits de contraste, arthrite active ou infection articulaire
36
Q

arthroscopie (Examens paracliniques)

A
  • visualisation directe d’une articulation avec endoscope à fibre optique
  • caméra fixée à l’extrémité de l’endoscope transmet une image claire des parties internes de l’articulation examinée
  • permet d’observer directement les structures articulaires, de pratiquer des biopsies et d’effectuer de simples réparations (ex: élimination de corps étrangers)
  • genou est le site le plus fréquemment étudié
  • sous anesthésie générale ou rachidienne
  • arthroscopie diagnostique s’impose lorsque la douleur et des limitations fonctionnelles se poursuivent malgré des traitements classiques (médicaments, physiothérapie) et que l’imagerie est peu concluante.
  • valeurs normales: Cartilages, ligaments ,liquide synovial, muscles et structures tendineuses articulaires normaux
  • valeurs anormales: arthrose, fracture, déchirures, kystes
  • contre-indications: ankylose fibreuse qui nuit à l’utilisation efficace de l’arthroscope dans l’articulation, infection articulaire ou cutanée à proximité du site opératoire
37
Q

arthrocentèse (Examens paracliniques)

A
  • Insertion d’une aiguille stérile dans un espace articulaire pour y prélever du liquide synovial à des fins d’analyse
  • genou est le site le plus fréquemment étudié
  • permet le diagnostic différentiel de l’arthrite, l’examen d’un épanchement articulaire et l’élimination de liquide synovial excédentaire, qui peut causer de la douleur chez le client
  • Si besoin, on peut injecter des corticostéroïdes dans l’articulation après avoir prélevé du liquide synovial.
  • valeurs normales: couleur du liquide synovial varie de claire à paille, pas de cristaux, mais un important caillot de mucine
  • valeurs anormales: types d’arthrite, goutte, lupus
  • contre-indications: Femmes enceintes, allergie à l’iode, aux fruits de mer ou au produit de contraste, problèmes hémorragiques, insuffisance rénale
38
Q

Foulure (arrachement musculaire) (Blessures musculosquelettique)

A
  • compris dans blessure des tissus mous et conjonctifs
  • étirement excessif d’un muscle qui touche la région lombaire, les mollets et les muscles ischiojambiers
39
Q

Entorse (arrachement musculaire) (Blessures musculosquelettique)

A
  • compris dans blessure des tissus mous et conjonctifs
  • blessures des structures ligamentaires qui touche la cheville et le genou
40
Q

Microtraumatismes répétés (Blessures musculosquelettique)

A
  • force exercée sur une longue période par des mouvements répétitifs et des postures contraignantes -> déformation des tendons, des ligaments, et des muscles -> minuscules déchirures -> inflammation des muscles, des tendons et des nerfs, faiblesse et altération de la fonction motrice
  • non traumatiques,
  • aka syndrome de surutilisation, trouble musculosquelettique local, trouble musculosquelettique d’origine professionnelle.
  • La cause exacte est inconnue. Pas d’examens paracliniques spécifiques et le diagnostic est souvent difficile à établir
41
Q

Microtraumatismes répétés (tendinite) (Blessures musculosquelettique)

A
  • microtraumatismes répétés/usage excessif/inadéquat -> inflammation du tendon
42
Q

Microtraumatismes répétés (épicondylite) (Blessures musculosquelettique)

A
  • microtraumatismes/mouvements répétés -> Déchirure partielle du tendon à son insertion sur l’épicondyle externe (latéral) ou interne (médial) -> épicondylite (inflammation du tendon)
  • latérale (tennis elbow): Douleurs sourdes à la face externe du coude aggravées par les mouvements de rotation et d’extension palmaire contre résistance
  • médiale (golfer elbow): Douleurs sourdes à la face interne du coude aggravées par les mouvements de rotation et de flexion palmaire contre résistance
43
Q

Blessure de la coiffe des rotateurs (Blessures musculosquelettique)

A
  • coiffe des rotateurs: quatre muscles qui forment l ‘épaule: le muscle sus-épineux, le muscle sous-épineux, le muscle petit rond et le muscle sous-scapulaire. Stabilise la tête de l’humérus dans la cavité glénoïde et l’amplitude du mouvement de l’articulation de l’épaule et la rotation de l’humérus.
  • processus graduel de dégénérescence lié au vieillissement, d’un stress répétitif (en particulier les
    mouvements des bras au-dessus de la tête), chute ou l’effet
    de forces d’adduction brusques exercées sur la coiffe
    pendant que le bras est en abduction -> déchirure de la coiffe des rotateurs -> faiblesse, inflammation, réduction de l’amplitude de mouvement
44
Q

Bursite (Blessures musculosquelettique)

A
  • compris dans blessure des tissus mous et conjonctifs
  • trauma répété/frottement/goutte/infection/polyarthrite rhumatoïde -> inflammation des bourses séreuses
45
Q

contracture (Blessures musculosquelettique)

A
  • anomalie articulaire caractérisée par une flexion et une position fixe causée par l’atrophie et le raccourcissements des fibres musculaires ou la perte de l’élasticité normale de la peau recouvrant les articulations
  • peut être évitée par un changement fréquent de la position du client, un alignement corporel adéquat, des exercices d’amplitude actifs-passifs
46
Q

Contusion (Blessures musculosquelettique)

A
  • Destruction du tissu nerveux s’accompagnant généralement de petits hématomes avec saignement de certaines parties du cerveau.
  • s’observe généralement au siège d’une fracture
  • peut persister ou se remettre à saigner, et peut sembler s’étendre sur les tomodensitométries ultérieures du cerveau
47
Q

crampe (Blessures musculosquelettique)

A
  • contraction musculaire involontaire, visible, très douloureuse, localisée à un muscle ou parfois à un groupe de muscles
48
Q

Luxation et subluxation (Blessures musculosquelettique)

A
  • compris dans blessure des tissus mous et conjonctifs
  • séparation complète (luxation) ou partielle (subluxation) des surfaces articulaires -> blessures graves aux ligament et à la capsule articulaire
49
Q

Fracture (sans voir les complications) (Blessures musculosquelettique)

A
  • blessures traumatiques/cancer/ostéoporose -> rupture de la continuité structurelle d’un os
  • ouvertes ou fermées
  • déplacées ou non déplacées
  • traitements: traction (cutanée ou squelettique), réduction ouverte (correction par incision chirurgicale) ou réduction fermée (réalignement manuel, non chirurgical)
50
Q

Syndrome du tunnel carpien (Blessures musculosquelettique)

A
  • compris dans blessure des tissus mous et conjonctifs
  • mouvement répétitif du poignet -> compression du nerf médian de la main
51
Q

Acétaminophène (Tylenol) (Approches pharmacologiques)

A
  • inhibition de l’enzyme COX-2 dans le SNC -> diminution de la production de prostaglandines -> réduction de la fièvre et de la douleur
  • absence d’effets anti-inflammatoires et d’ulcères gastriques
  • Un surdosage peut provoquer des lésions hépatiques.
  • oral, rectal, intraveineux
52
Q

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : AINS de première génération : acide acétylsalicylique (Aspirin) (Approches pharmacologiques)

A
  • inhibition de l’enzyme COX-2 dans le SNC et en périphérie -> diminution de la production de prostaglandines -> réduction de la fièvre, de la douleur et de l’inflammation
  • inhibition de l’enzyme COX-1 en périphérie -> ulcères gastriques, protection contre les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et MI
  • pas pour les enfants (syndrome de Reye) ou les femmes enceintes au 3e trimestre
  • inhibition irréversible (dépend vitesse de création des enzymes COX-1 et COX-2 par des tissus spécifiques)
  • oral ou suppositoires rectaux
53
Q

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : AINS de première génération:
naproxène (Naprosyn) (Approches pharmacologiques)

A
  • inhibition de l’enzyme COX-2 dans le SNC et en périphérie -> diminution de la production de prostaglandines -> réduction de la fièvre, de la douleur et de l’inflammation
  • inhibition de l’enzyme COX-1 en périphérie -> ulcères gastriques (mais moins que l’acide acétylsalicylique/aspirine) et risques cardiovasculaires
  • inhibition réversible (quand la concentration plasmatique descend les effets aussi)
  • durée d’action plus longue que l’ibuprofène et plus pour les douleurs chroniques
  • pas pour les femmes enceintes au 3e trimestre
  • oral
54
Q

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS): AINS de première génération: ibuprofène (Motrin) (Approches pharmacologiques)

A
  • inhibition de l’enzyme COX-2 dans le SNC et en périphérie -> diminution de la production de prostaglandines -> réduction de la fièvre, de la douleur et de l’inflammation
  • inhibition de l’enzyme COX-1 en périphérie -> ulcères gastriques (mais moins que l’acide acétylsalicylique/aspirine) et risques cardiovasculaires
  • inhibition réversible (quand la concentration plasmatique descend les effets aussi)
  • durée d’action plus courte que l’ibuprofène et plus pour les douleurs aiguës
  • pas pour les femmes enceintes au 3e trimestre
  • oral ou intraveineux
55
Q

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS): AINS de deuxième génération : celecoxib (Celebrex) (Approches pharmacologiques)

A
  • inhibition de l’enzyme COX-2 dans le SNC et en périphérie -> diminution de la production de prostaglandines -> réduction de la fièvre, de la douleur et de l’inflammation
  • moins d’ulcères gastriques que les AINS de 1ère génération
  • risques cardiovasculaires
  • pas pour les femmes enceintes au 3e trimestre
  • oral
56
Q

Corticostéroïdes : triamcinolone (Aristospan) en infiltration locale (Approches pharmacologiques)

A
  • pénètrent dans la membrane cellulaire -> se lient aux récepteurs du cytoplasme -> convertissent le récepteur d’une forme inactive en une forme active -> migration du complexe récepteur-stéroïdien vers le noyau cellulaire -> liaison à la chromatine de l’ADN -> activité du gène cible est augmentée entraînant une transcription accrue des molécules d’ARN messager codant pour des protéines régulatrices spécifiques OU l’activité du gène cible est supprimée et la synthèse de certaines protéines régulatrices diminue.
  • inhibe la synthèse des médiateurs chimiques (prostaglandines, leucotriènes, histamine) -> effet anti-inflammatoire (DROC)
  • supprimer l’infiltration des phagocytes -> évite les dommages causés par les enzymes lysosomales -> effet anti-inflammatoire
  • supprime la prolifération des lymphocytes -> effet anti-inflammatoire
  • produisent des effets anti-inflammatoires plus importants que les AINS (plusieurs mécanismes)
  • basses doses pour les troubles endocriniens et plus hautes pour les troubles non endocriniens
  • effets secondaires: insuffisance surrénalienne, ostéoporose, vulnérabilité accrue aux infections
57
Q

Repos (Approches non pharmacologiques)

A
  • réduction de l’inflammation: réaction inflammatoire survient naturellement pour initier la guérison. Continuer à solliciter la zone blessée pourrait aggraver cette inflammation
  • prévention de nouvelles blessures: Aide à éviter aggravations de la blessure (ex: muscle qui se déchire plus) et les complications qui pourraient prolonger le temps de guérison ou nécessiter une intervention chirurgicale
  • récupération des tissus: donne le temps aux cellules et aux fibres des tissus endommagés de se réparer naturellement sans le stress des mouvements répétitifs. Important surtout premières phases de la blessure (initiation processus de guérison)
  • mise en garde: repos total prolongé peut mener à une raideur musculaire et une perte de force. Repos actif -> des mouvements doux pour maintenir la mobilité, favoriser la circulation et accélérer la récupération lorsque la douleur aiguë est atténuée
  • permet à l’organisme d’utiliser les nutriments et l’oxygène pour le processus de guérison
58
Q

Application de glace et de chaleur (Approches non pharmacologiques)

A

cryothérapie: application de sac de glace/compresse froide/gel froid immédiatement après le traumatisme initial pendant 10-15 minutes tous les 2-3 heures -> diminution de la température des tissus -> vasoconstriction des artérioles -> diminution de l’inflammation (DROC) + effet analgésique (diminue transmission influx nerveux) + diminue le métabolisme
ne pas appliquer directement sur la peau (engelure) et peut augmenter le temps de guérison si appliquée trop longtemps
- thermothérapie: application d’une chaleur humide tiède (20-30 minutes entrecoupées par périodes de récupération) après la phase aiguë (environ 48 heures) -> vasodilatation des artérioles/augmentation circulation sanguine -> diminue l’œdème, la douleur, la raideur et les spasmes musculaires. Apport accru d’oxygène et de nutriments + détoxifie les fibres musculaires (aide à la guérison)

59
Q

Chirurgie (Approches non pharmacologiques)

A
  • lorsque le repos, la physiothérapie ou les anti-inflammatoires, ne sont pas suffisants pour guérir une blessure
  • réparation des tissus endommagés: réparer des tissus qui ne peuvent pas guérir naturellement, comme des ligaments déchirés (ex: ligament croisé antérieur du genou) ou des tendons rompus (ex: tendon d’Achille). Permet de reconnecter les tissus ou de replacer les os et les ligaments dans leur position normale = des conditions optimales pour la guérison.
  • réduction de la douleur chronique et amélioration de la fonction: Pour certaines blessures graves (ex: fractures compliquées ou déchirures importantes) la chirurgie peut aider à soulager une douleur persistante qui limite l’activité quotidienne à rétablir la fonction normale de la région blessée (mobilité, force et stabilité)
  • Prévention des complications à long terme: permet d’éviter des complications permanentes (arthrose, perte de fonction) en offrant une solution permanente qui stabilise la zone blessée et réduit les risques de détérioration
  • Réadaptation et rétablissement post-chirurgical: pour renforcer les muscles, restaurer la mobilité, garantir la solidité de la zone réparée et assurer une guérison durable.
60
Q

Prévention des blessures sportives (Approches non pharmacologiques)

A
  • Prendre le temps de s’échauffer
  • boire beaucoup d’eau
  • se protéger adéquatement
  • écouter son corps
  • chaussures adaptées
  • bien effectuer les mouvements
  • y aller graduellement
61
Q

Signes neurovasculaires

A
  • indicateurs essentiels pour évaluer l’état des nerfs et de la circulation sanguine dans une zone
  • couleur
  • chaleur
  • mobilité
  • sensibilité
  • pouls
  • retour capillaire
  • oedème