Diane Delarochelière Flashcards
Réaction tissulaire à une lésion (inflammation)
Trauma/mouvements répétés/… -> déchirures partielle du … -> libération de médiateurs chimiques (histamine, kinines, prostaglandine)
-> vasodilatation des artérioles -> hyperémie locale -> chaleur (augmente la vitesse du métabolisme) et rougeur
OU
-> augmentation de la perméabilité capillaire -> formation d’exsudat -> fuite de liquide riche en protéines dans l’espace interstitiel -> oedème
OU
-> irritation des nocicepteurs -> douleur
Muscle squelettique et autres types de muscles (Anatomie du système musculaire)
- fonctions des muscles: Production du mouvement,
maintien de la posture, stabilisation des articulations et dégagement de chaleur - propriétés musculaires: excitabilité (Répondre à un stimulus), conductivité (transmettre une impulsion électrique), contractilité (se contracter avec force), extensibilité (s’étirer au-delà de la longueur au repos)
et élasticité (revenir à la longueur de repos après étirement) - muscle cardiaque: strié, involontaire, présent uniquement dans le cœur.
Se contracte de manière rythmique sous régulation interne, avec une modulation par le système nerveux - muscle lisse: non strié, involontaire, trouvé dans les parois des organes internes. Contractions lentes et continues, régulant le passage des substances.
- muscle squelettique: strié, volontaire (+ réflexes), attaché au squelette. Permet des mouvements rapides mais fatigue rapidement. Utilisé pour des mouvements variés, de faible ou forte intensité. Myocytes squelettiques sont les myocytes les plus longs, ils portent des bandes transversales (stries)
Caractéristiques d’un muscle squelettique: innervation sanguine (Anatomie du système musculaire)
- chaque muscle est desservi par un nerf, une artère et une/plusieurs veines qui pénètrent dans le muscle (ou en sortent) en son milieu et se divisent en de nombreuses branches à l’intérieur des cloisons de tissu conjonctif
- myocyte squelettique: doté d’une terminaison nerveuse qui régit son activité (myocytes cardiaques et lisses -> peuvent se contracter en l’absence de toute stimulation nerveuse)
- muscles squelettiques sont abondamment irrigués: contraction des myocytes représente une énorme dépense d’énergie (nécessite approvisionnement plus ou moins continu en O2 et en nutriments via les artères) + les cellules musculaires produisent de grandes quantités de déchets métaboliques qui doivent être évacués par les veines pour assurer l’efficacité de la contraction
- capillaires, plus petits vaisseaux sanguins: longs, sinueux, et reliés par de nombreuses anastomoses dans les muscles squelettiques. S’adaptent aux variations de longueur musculaire en se déroulant lors de l’étirement et en se repliant pendant la contraction.
Caractéristiques d’un muscle squelettique: gaines de tissu conjonctif (Anatomie du système musculaire)
- gaines de tissu conjonctif: différents types. Elles soutiennent chaque cellule + empêchent les muscles d’endommager leurs structures et de se désorganiser lorsque les contractions sont particulièrement vigoureuses
- Épimysium: L’ensemble d’un muscle individuel y est enveloppé. Revêtement de tissu conjonctif dense irrégulier. À l’occasion, l’épimysium se mêle au fascia qui se trouve entre les muscles adjacents ou à l’hypoderme (fascia sur l’épimysium, entoure un muscle individuel ou un groupe de muscle)
- Périmysium: chaque faisceau en est entouré. Couche de tissu conjonctif dense irrégulier. La proportion de périmysium est plus élevée dans les petits muscles (mouvements précis) que dans les gros muscles.
- Endomysium: Chaque myocyte se trouve à l’intérieur de cette fine gaine de tissu conjonctif composée de tissu conjonctif aréolaire contenant surtout des fibres réticulaires.
- toutes ces gaines de tissu conjonctif constituent un ensemble continu incluant aussi les tendons.
- Lorsqu’elles se contractent, les myocytes tirent sur leurs différentes gaines, lesquelles transmettent la force à l’os.
- Contribuent à l’élasticité naturelle du tissu musculaire
- fournissent les voies d’entrée et de sortie des vaisseaux sanguins et des neurofibres qui desservent le muscle.
Caractéristiques d’un muscle squelettique: attaches (Anatomie du système musculaire)
- la plupart des muscles squelettiques recouvrent des articulations et s’attachent à des os (ou à d’autres structures) en au moins deux endroits
- Lorsqu’un muscle se contracte, l’insertion musculaire se déplace en direction de l’origine musculaire. Dans les muscles des membres, l’origine se trouve en position proximale par rapport à l’insertion.
- les attaches du muscle (origine ou insertion) peuvent être directes ou indirectes.
- attaches directes: aka charnues. L’épimysium du muscle est soudé au périoste d’un os ou au périchondre d’un cartilage.
- attaches indirectes: les enveloppes de tissu conjonctif se joignent à un tendon cylindrique ou à une aponévrose plate et large (le muscle se trouve ancré à la gaine de tissu conjonctif d’un élément du squelette [os ou cartilage] ou au fascia d’autres muscles). De loin les plus répandues car + solide (composés de fibres de collagènes résistantes qui risque moins de se déchirer) + occupent moins de place que les muscles dans une articulation
Caractéristiques d’un muscle squelettique: myocytes squelettiques (Anatomie du système musculaire)
- longue cellule cylindrique et présente un niveau d’organisation très élevé
- renferme de nombreux noyaux ovales situés juste au-dessous du sarcolemme. Régissent la synthèse des diverses protéines contractiles
- cellules énormes: longueur 30 à 35 cm, diamètre entre 10 et 100 um, 10 fois celui d’une cellule moyenne
- centaines de cellules embryonnaires fusionnent pour produire chaque myocyte
- sarcoplasme d’un myocyte est comparable au cytoplasme des autres cellules, mais il abrite un très grand nombre de glycosomes (granules de glycogène qui fourniront du glucose que la cellule utilisera pour produire l’ATP nécessaire à l’activité cellulaire), de myoglobine (pigment rouge, protéine qui contient du fer et qui se lie à l’O2, assure le transport intracellulaire d’O2 entre le sarcolemme et les mitochondries, ressemble hémoglobine)
- En plus des organites habituels, les mycocytes squelettiques contiennent 3 structures spécialisées: les myofibrilles, le réticulum sarcoplasmique et les tubules transverses, ou tubules T.
Caractéristiques d’un muscle squelettique: myofibrilles (Anatomie du système musculaire)
- Chaque myocyte renferme des centaines/milliers, de myofibrilles parallèles, regroupées en élément cylindrique, qui s’étendent d’un bout à l’autre de la cellule
- 1 à 2 um de diamètre
- sont si serrées les unes contre les autres qu’elles semblent emprisonner les mitochondries et les autres organites
- constituent environ 80% du volume cellulaire (d’un mycocyte)
- constituées de chaînes de sarcomères liés les uns aux autres par leurs extrémités
- stries
Caractéristiques d’un muscle squelettique: stries (Anatomie du système musculaire)
- Sur la longueur de chaque myofibrille, on remarque une alternance de bandes sombres et de bandes claires.
- bandes sombres: les bandes A (anisotrope: qui polarise la lumière). Possède en son milieu une rayure plus claire appelé zone H.
- bandes claires: les bandes I (isotrope: qui ne polarise pas la lumière). Au milieu des bandes I, on remarque une zone plus foncée que l’on nomme disque Z
- bandes sont presque parfaitement alignées (donne aspect strié du mycocyte/muscle)
- Chaque zone H est divisée en deux par une ligne verticale sombre, la ligne M, formée de molécules de myomésine, une protéine.
Caractéristiques d’un muscle squelettique: sarcomères (Anatomie du système musculaire)
- La région d’une myofibrille comprise entre deux disques Z successifs
- remplis de myofilaments (structures cylindriques)
- 2 um de long au repos. Plus petite unité contractile du myocyte
- composé d’une bande A flanquée de chaque côté par la moitié d’une bande I
Caractéristiques d’un muscle squelettique: myofilaments (Anatomie du système musculaire)
- microfilaments contenant de l’actine ou de la myosine (protéines qui jouent un rôle dans la motilité et les changements de conformation de la quasi-totalité des cellules de l’organisme)
- deux types de myofilaments contractiles dans un sarcomère
- Les filaments épais: contenant de la myosine au centre parcourent toute la longueur de la bande A. Chaque myofibrille en compte environ 1500. Les filaments épais sont reliés au milieu du sarcomère à la ligne M.
- Les filaments minces, contenant de l’actine, enrobent les filaments épais et s’étendent le long de la bande I et d’une partie de la bande A. Chaque myofibrille en comporte environ 3 000. Le disque Z est une couche de protéine qui ancre les filaments minces.
- Chaque filament épais est entouré par un arrangement hexagonal de six filaments minces, et chaque filament mince se trouve au milieu d’un triangle délimité par trois filaments épais.
- La zone H de la bande A parait moins dense parce qu’il n’y a pas de filaments minces dans cette région.
- La ligne M, située au centre de la zone H, est légèrement plus sombre à cause de la présence de brins qui retiennent ensemble les filaments épais adjacents.
- Les myofilaments sont fixés au sarcolemme et retenus par les disques Z (pour les filaments minces) et les lignes M (pour les filaments épais).
- Les contractions musculaires dépendent des myofilaments
- La molécule de myosine se compose de six chaînes polypeptidiques: deux lourdes (poids moléculaire élevé) et quatre légères. Les deux chaînes lourdes sont entrelacées et forment la tige qui, à son extrémité, est fixée par une charnière souple à deux têtes globulaires.
- Les lobes de la tête, chacun associé à deux chaînes légères, sont les « sites actifs» de la myosine. Durant la contraction, les têtes lient ensemble les myofilaments épais et les myofilaments minces, formant des ponts d’union (moteurs qui produisent la force contractile)
- La myosine dissocie l’ATP (elle agit comme une ATPase) et utilise l’énergie ainsi libérée pour produire du mouvement.
- Chaque filament épais compte environ 300 molécules de myosine qui sont bipolaires (leurs tiges constituent la partie centrale du filament et leurs têtes se dressent à chaque extrémité dans des directions opposées. Par conséquent, la partie centrale du filament épais (zone H) est lisse, mais ses extrémités sont garnies de têtes de myosine disposées de façon hélicoïdale autour de son axe.
- Les filaments minces sont principalement composés d’actine (protéine intracellulaire la plus abondante de nos cellules). L’actine possède des sous-unités de polypeptides réniformes, nommées actine globulaire qui portent des sites de liaison sur lesquels les têtes de myosine se fixent lors de la contraction. Les sous-unités d’actine G sont regroupées en polymères de longs filaments d’actine appelés actine filamenteuse. L’épine dorsale de chaque filament mince est constituée de deux filaments d’actine, comprenant 13 monomères, qui forment une structure hélicoïdale ressemblant à deux colliers de perles entrelacés.
- Le filament mince renferme aussi plusieurs protéines de régulation. Des brins de polypeptides de tropomyosine, une protéine fibreuse, entourent le centre de l’actine, la rigidifient et la stabilisent. Des molécules de tropomyosine sont placées bout a bout le long des filaments d’actine; chacune s’associe à sept monomère d’actine. Dans un myocyte au repos, la tropomyosine bloque les sites actifs de l’actine, de sorte que les têtes de myosite ne peuvent pas se lier aux filaments minces
- La troponine, la deuxième protéine régulatrice du filament mince par ordre d’importance est une protéine globulaire formant un complexe de trois sous unités polypeptidiques. L’une de ces sous unités se lie à l’actine. Une autre se lie à la tropomyosine et l’aligne avec l’actine. Le troisième se lie aux ions Ca2+.
- La troponine et la tropomyosine contribuent à la régulation des interactions myosine-actine qui se produisent au cours de la contraction. D’autres protéines contribuent à former la structure de la myofibrille.
- Le filament élastique dont nous avons fait mention plus haut - est composé d’une des protéines les plus longues de l’organisme, la titine (aussi nommée connectine). Cette protéine s’étend sur la moitié du sarcomère, soit depuis le disque Z jusqu’au filament épais (dont il forme le cœur), pour aller se fixer à la ligne M. Le filament élastique maintient les filaments épais en place, stabilisant ainsi l’organisation de la bande A; il aide la cellule musculaire à reprendre sa forme après étirement. (Le segment de titine qui traverse la bande I est extensible, c’est-à-dire qu’il se déplie, jusqu’à tripler sa longueur, quand le muscle est étiré et raccourcit quand la tension cesse.) La titine ne s’oppose pas à l’étirement tant qu’il se maintient dans les limites normales, mais elle devient plus raide en se déroulant, augmentant ainsi la résistance du muscle aux étirements excessifs qui pourraient disloquer les sarcomères.
- La dystrophine, une autre protéine structurale importante, lie les filaments minces aux protéines intégrées du sarcolemme (qui à leur tour sont amarrées à la matrice extracellulaire).
- D’autres protéines servent à relier les filaments ou les sarcomères ainsi qu’à assurer leur alignement, notamment la nébuline, la myomésine et les protéines C. Des filaments intermédiaires formés de desmine et émergeant du disque Z unissent les myofibrilles entre elles sur toute l’épaisseur de la cellule musculaire.
Caractéristiques d’un muscle squelettique: réticulum sarcoplasmique (Anatomie du système musculaire)
- réticulum endoplasmique lisse complexe
- Régule la concentration intracellulaire de calcium ionique: il emmagasine le calcium en le liant à une protéine, la calséquestrine, et le libère sur demande lorsqu’une stimulation déclenche la contraction du myocyte (signal qui donne le feu vert à la contraction)
- Le réseau de tubules du RS enlace chaque myofibrille (surtout longitudinalement et se joignent entre eux au niveau de la zone H)
- D’autres, appelés citernes terminales, forment de plus grands canaux transversaux à la jonction des bandes A et I et sont toujours réunis deux à deux.
- Un grand nombre de mitochondries et de granules de glycogène sont accolés étroitement au RS
Caractéristiques d’un muscle squelettique: tubules transverses (Anatomie du système musculaire)
- À la jonction des bandes A et I, le sarcolemme de la cellule musculaire pénètre à l’intérieur de la cellule et forme un long tube nommé tubule transverse (tubule T)
- La lumière (cavité) des tubules T communique avec le liquide interstitiel de l’espace extracellulaire
- augmentent la surface du myocyte (changements de potentiel de membrane peuvent atteindre plus rapidement l’intérieur de la cellule)
- Sur toute sa longueur, chaque tubule T passe entre les paires de citernes terminales du RS
- triades: citerne terminale située à l’extrémité d’un sarcomère, un tubule T et la citerne terminale du sarcomère adjacent
- En se faufilant d’une myofibrille à l’autre, les tubules T entourent chaque sarcomère.
- La contraction musculaire est avant tout régie par les influx de nature électrique qui parcourent le sarcolemme
- Étant donné qu’ils sont en continuité avec le sarcolemme, les tubules T peuvent acheminer ces influx dans les régions les plus profondes de la cellule musculaire et à chaque sarcomère.
- les influx provoquent la libération de calcium par les citernes terminales adjacentes.
- les tubules T permettent à toutes les myofibrilles du myocyte de se contracter pratiquement en même temps.
Caractéristiques d’un muscle squelettique: relation entre les éléments d’une triade (Anatomie du système musculaire)
- concernant la transmission de signaux menant à la contraction, le rôle des tubules T et celui du RS sont intimement liés.
- Au niveau des triades, des protéines recouvrant la membrane des tubules T et celle du RS se joignent de manière à former un pont entre les deux membranes
- Les protéines intégrales du tubule T qui font saillie vers le sarcoplasme servent à détecter le voltage.
- Les protéines intégrales du RS forment des canaux à fonction active qui régissent la libération de Ca2+ depuis les citernes du RS
Structure et niveaux d’organisation d’un muscle squelettique (Anatomie du système musculaire)
- muscle (organe): constitué de centaines/milliers de cellules musculaires, de gaines de tissu conjonctif, de vaisseaux sanguins et de neurofibres. Groupe de faisceaux recouvert par l’épimysium
- faisceau (partie du muscle): assemblage de myocytes séparés du reste du muscle par une gaine de tissu conjonctif recouvert par le périmysium
- myocyte (fibre ou cellule musculaire): cellule multinucléée allongée, apparence striée. Plusieurs myofibrilles avec des noyaux sur le dessus dans un sarcolemme dans un endomysium
- myofibrille (organite complexe constitué de groupes de filaments): élément contractile cylindrique constitué de sarcomères placés bout à bout. Porte des stries. Plus grande partie du volume de la cellule musculaire.
- sarcomère (segment d’une myofibrille): unité contractile constituée de myofilaments de protéines contractiles
- myofilaments ou filament (structure macromoléculaire): filaments mince (contenant de l’actine) ou épais (contenant de la myosine). Le raccourcissement du muscle est assurée par leur glissement
Rôles des muscles agonistes, antagonistes, synergiques et fixateurs (Physiologie musculaire)
- agonistes: muscle principal responsable d’un mouvement
- antagonistes: Muscle qui s’oppose au mouvement de l’agoniste. Permet de contrôler et de stabiliser le mouvement en s’étirant lorsque l’agoniste se contracte.
- synergiques: aident les agonistes en ajoutant un peu de force au même mouvement ou en réduisant les mouvements inutiles/indésirables
- fixateurs: Muscles stabilisateurs qui maintiennent une partie du corps en place pour permettre un mouvement plus efficace. Souvent impliqués pour stabiliser l’origine de l’agoniste. Type de muscle synergique
Systèmes de leviers : relations entre les os et les muscles (Physiologie musculaire)
- Le fonctionnement de la plupart des muscles squelettiques fait intervenir un système de levier. Un levier (os du squelette) est une barre rigide se déplaçant autour d’un point d’appui aka pivot (articulations) et soumise à l’action d’une force (contraction d’un muscle) pour vaincre la résistance offerte par une charge (L’os lui-même, les tissus qui le recouvrent et tout ce que l’on veut déplacer)
- Levier et mécanique: permettent de soulever des charges plus lourdes ou de déplacer une charge sur une distance/vitesse supérieure.
Selon la position de la charge, de la force et du point d’appui, un levier peut être en avantage mécanique (moins d’effort requis, mais moins de distance/vitesse) ou en désavantage mécanique (plus d’effort requis, mais plus de distance/vitesse). - Premier genre: point d’appui entre la force et la charge (ex : ciseaux, relever la tête). Peut être en avantage ou désavantage mécanique.
- Deuxième genre: charge entre le point d’appui et la force (ex: brouette, se tenir sur la pointe des pieds). Avantage mécanique.
- Force appliquée entre la charge et le point d’appui (ex : pince, lever l’avant-bras avec le biceps). Désavantage mécanique
Mécanisme de contraction par glissement des myofilaments
(explication brève) (Physiologie musculaire)
- Durant la contraction, les filaments minces glissent le long des filaments épais, de telle sorte que les filaments d’actine et de myosine se chevauchent davantage. Les filaments ne changent pas de longueur durant la contraction
- fonctionnement:
-> Quand les myocytes sont stimulés par le système nerveux, les têtes de myosine des filaments épais s’accrochent aux sites de liaison de l’actine situés sur les filaments minces, et le glissement s’amorce
-> Chaque tête de myosine s’attache au myofilament d’actine et s’en détache plusieurs fois pendant la contraction, agissant comme une minuscule crémaillère pour produire une tension et tirer le filament mince vers le centre du sarcomère.
-> Comme ce phénomène se déroule simultanément dans tous les sarcomères de toutes les myofibrilles, et comme ces dernières sont ancrées au sarcolemme qui est lui-même soudé aux fibres collagènes des attaches musculaires, la cellule musculaire tout entière raccourcit. - à l’échelle moléculaire: Les bandes I raccourcissent -> La distance entre les disques Z successifs diminue. Pendant que les filaments minces glissent vers le centre (zone claire), les disques Z auxquels ils sont attachés sont tirés vers la ligne M. -> Les zones H disparaissent -> Les bandes A se rapprochent les unes des autres sans raccourcissement de ces dernières stries et des filaments qui les composent.
Contraction d’une fibre musculaire squelettique (étapes menant à la
contraction d’une fibre musculaire squelettique) (Physiologie musculaire)
1 (événements à la jonction neuromusculaire)
- Un neurone moteur lance un potentiel d’action qui se propage le long de son axone.
- Le corpuscule nerveux terminal du neurone moteur libère de l’acétylcholine
(ACh) dans la fente synaptique.
- L’ACh se lie aux récepteurs situés sur les replis jonctionnels du sarcolemme.
- La liaison de l’ACh provoque une dépolarisation locale appelée potentiel de plaque.
2 (excitation du myocyte)
- La dépolarisation locale (potentiel de plaque)
déclenche un potentiel d’action dans le sarcolemme adjacent.
3 (couplage excitation-contraction)
- Le potentiel d’action se déplace le long des tubules T.
- Le RS libère du Ca2+, qui se lie à la troponine; les sites de liaison à la myosine (sites actifs) sur l’actine sont exposés. Les têtes de myosine se lient à l’actine.
4 (cycle des ponts d’union)
- Le cycle des ponts d’union amorce la contraction.
Contractions isométriques versus contractions isotoniques et tonus
musculaire (Physiologie musculaire)
- Contractions isotoniques: lorsque la tension musculaire dépasse la charge et raccourcit le muscle. Si suffisante, la tension reste constante pendant le reste de la contraction. 2 sortes -> concentrique (le muscle se raccourcit pour effectuer un travail) ou excentrique (le muscle s’allonge en générant une force. Ces contractions sont plus puissantes que les concentriques et provoquent plus souvent des douleurs musculaires à retardement, potentiellement dues à de minuscules déchirures). Les mouvements quotidiens impliquent des contractions concentriques et excentriques en synergie (ex : flexion et extension du bras, lancer, sauter)
- Contraction isométriques: la tension augmente dans le muscle jusqu’à ce qu’elle atteigne son niveau maximal/optimal mais le muscle ne se raccourcit pas et ne s’allonge pas (pas de déplacement de charge car elle est supérieure à la tension/force qu’on exerce). Servent à maintenir la position debout et stabiliser certaines articulations
- les phénomènes électrochimiques et mécaniques sont les mêmes, mais résultat est différent. Contraction isotonique -> les filaments minces (d’actine) glissent. Isométrique -> les têtes de myosine exercent une force, mais les filaments minces ne se déplacent pas (pas de changement dans la disposition des stries par rapport à l’état de repos)
Production d’énergie pour la contraction (Physiologie musculaire)
- L’ATP est indispensable pour le mouvement des têtes de myosine, la pompe à Ca²⁺ du réticulum sarcoplasmique, et la pompe Na⁺-K⁺ de la membrane cellulaire.
- Les réserves d’ATP sont limitées (environ 4 à 6 secondes), mais renouvellement rapide permet une contraction continue.
- Phosphorylation directe: créatine phosphate + ADP -> créatine + 1 ATP, catalysée par la créatine kinase. Soutient une contraction de haute intensité pour environ 15 secondes (efforts courts et intenses)
- Mécanisme anaérobie (glycolyse): Produit de l’ATP sans oxygène. 1 molécule de glucose -> 2 molécules d’acide pyruviques (gain 2 ATP) -> acide lactique (qui retourne dans le sang). Rapide mais inefficace que la respiration aérobie. Pour efforts intenses et brefs (30-40 secondes).
- Respiration cellulaire aérobie: glucose + O2 -> CO2 + H2O + ATP. 1 Glucose, glycolyse dans le cytosol (gain 2 ATP) -> 2 acide pyruvique cycle de Krebs dans les mitochondries (gain 2 ATP, 6 NADH, 2 FADH2) -> phosphorylation oxidative (gain 32 ATP). Source d’énergie (glycogen -> glucose -> acide pyruvique -> acide gras libre). Pour activités modérés et prolongés (plusieurs heures). Apport continu d’oxygène. Lent.
- L’endurance aérobie: la durée pendant laquelle un muscle peut se contracter en utilisant des réactions aérobies
- Le seuil anaérobie: atteint quand l’intensité dépasse la capacité aérobie, nécessitant alors une part croissante d’ATP de la voie anaérobie
Fatigue musculaire (Physiologie musculaire)
- incapacité physiologique de se contracter même si le muscle reçoit encore des stimulus
- quantité d’ATP à l’intérieur des myocytes diminue beaucoup lorsque l’activité est intense
- la fatigue musculaire sert à prévenir l’épuisement complet de l’ATP dans le muscle, ce qui provoquerait la mort des myocytes et la rigidité cadavérique
- Le mécanisme de la fatigue musculaire est complexe et encore peu connu
- Causée par une altération du couplage excitation-contraction
- altérations chimiques en cause:
- Déséquilibres ioniques. Pendant la transmission des potentiels d’action, les myocytes perdent du K+ (s’accumule dans le liquide des tubules T), et gagnent du Na+ -> perturbation du potentiel de membrane des myocytes et réduction de l’ampleur du potentiel d’action -> diminution du mouvement les protéines sensibles au voltage dans les tubules T -> limite la libération de Ca2+ par le RS.
- Accumulation de phosphate inorganique. Activité physique de courte durée -> accumulation de phosphate inorganique provenant de la dégradation de CP et d’ATP peut altérer la libération de Ca2+ par le RS. Elle peut aussi modifier la libération de Pi par la myosine, et donc affaiblir les phases actives de cette dernière.
- Diminution de l’ATP et augmentation du magnésium (Mg2+) -> protéines voltage-dépendantes présentes dans le tubule T réagissent en ralentissant la libération de Ca2+ par le RS.
- Diminution du glycogène
- l’acide lactique et le pH contribuent tous les deux la sensation de douleur durant l’exercice (mais ne causent pas directement la fatigue musculaire)
- les exercices intenses de courte durée entraînent rapidement la fatigue, mais la récupération est également rapide (ex: sprint, 30 minutes)
- fatigue qui s’installe petit à petit au cours d’un exercice de faible intensité, mais de longue durée, nécessite plusieurs jours de récupération pour être entièrement éliminée. (ex: marathon). Endommage le RS, altérant la régulation et la libération des ions Ca2+ et donc l’activation des muscles.
dette d’oxygène (Physiologie musculaire)
- fatigue musculaire ou non, l’exercice vigoureux provoque changements dans les caractéristiques chimiques du muscle.
- Pour qu’un muscle revienne à l’état précédant l’exercice:
- Les réserves d’O2, du muscle (emmagasinées dans la myoglobine) doivent être remplacées.
- L’acide lactique qui a été accumulé doit être reconverti en acide pyruvique.
- Les réserves de glycogène doivent être reconstituées.
- De nouvelles réserves d’ATP et de créatine phosphate doivent être établies.
- L’utilisation des réserves en O2 d’un muscle durant une activité anaérobie est simplement reportée. Une fois l’activité terminée, la reconstitution des réserves d’ATP requiert la consommation d’O2 et le métabolisme aérobie.
- le foie doit convertir en glucose ou en glycogène tout résidu d’acide lactique libéré dans le sang durant l’activité musculaire (demande de l’O2)
- La dette d’oxygène: la quantité d’O2 supplémentaire qui devra être consommée par l’organisme pour que ces processus de rétablissement puissent avoir lieu.
- Lorsque l’activité aérobie prend fin, le remboursement de cette « dette» peut commencer
Adaptation des muscles à l’exercice (Physiologie musculaire)
- Lorsqu’utilisés souvent, les muscles gagnent en taille, en force, en efficacité et en résistance à la fatigue.
- Les bénéfices de l’exercice reposent sur le principe de surcharge: en forçant un muscle à fournir son maximum, sa force et son endurance augmentent.
- L’inactivité entraîne un affaiblissement et une atrophie des muscles.
- exercices aérobiques/d’endurance: entrainent des modifications des muscles squelettiques -> augmentation du nb de capillaires qui entourent les myocytes augmente, du nb de mitochondries situées à l’intérieur des myocytes et de la myoglobine synthétisée par les myocytes. Surtout dans les myocytes oxydation à contraction lente (fonction dépend des voies aérobies). Effets -> métabolisme musculaire plus efficace, une endurance accrue, une force plus grande et une meilleure résistance à la fatigue
- exercices contre résistance: hypertrophie musculaire est la conséquence d’exercices contre résistance intenses dans des conditions d’anaérobie. C’est la force qui importe. Dilatation de chaque myocyte (surtout myocytes glycolytiques à contraction rapide) -> Augmente la masse musculaire. Taille du muscle -> séparation longitudinale et prolifération et fusion des cellules satellites. Myocytes contiennent plus de mitochondries, myofilaments, myofibrilles, glycogène et accroissent la quantité de tissus conjonctif entre les cellules musculaires.
- les myocytes peuvent se transformer d’une forme à l’autre mais réversible
Fonctions des ligaments, bourses et tendons (articulations)
- ligaments: unissent les os et empêchent tout mouvement excessif ou non souhaitable. Plus les ligaments sont nombreux, plus l’articulation est renforcée
- bourses: pochettes de lubrifiant qui jouent un rôle de prévention en réduisant la friction entre les articulations et les structures adjacentes au cours des mouvements
- tendons: facteur de stabilité le plus important. Constamment maintenus sous tension par le tonus des muscles qu’ils rattachent aux os