Évaluation de la personne âgée Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’un TNC léger?

A
  • Preuves d’un déclin cognitif modeste par rapport à un niveau antérieur de
    fonctionnement dans un ou plusieurs domaines cognitifs reposant sur:
    • Une préoccupation du sujet, d’un proche ou du clinicien
    • Une altération modeste des performances cognitives (1-2 écart type)
  • Les déficits cognitifs n’interfèrent pas avec l’autonomie dans les actes du
    quotidien (tout au moins une aide nécessaire dans les activités
    instrumentales)
  • Les déficits cognitifs ne doivent pas survenir exclusivement dans le contexte
    d’un état confusionnel (délirium)
  • Les altérations cognitives ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble
    mental
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Q

Qu’est ce qu’un TNC majeur?

A

Preuves d’un déclin cognitif significatif par rapport à un niveau antérieur
de fonctionnement dans un ou plusieurs domaines cognitifs reposant
sur:
* Une préoccupation du sujet, d’un proche ou du clinicien
* Une altération importante des performances cognitives
* Les déficits cognitifs interfèrent avec l’autonomie dans les actes du
quotidien (tout au moins une aide nécessaire dans les activités
instrumentales)
* Les déficits cognitifs ne surviennent pas exclusivement dans le contexte
d’un état confusionnel (délirium)
* Les altérations cognitives ne sont pas mieux expliquées par un autre
trouble mental

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3
Q

Qu’est ce que l’étude PAQUID?

A

Étude de cohorte populationnelle auprès de sujets âgés

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4
Q

Conclusions étude PAQUID?

A
  • Accélération du déclin dans les 3 dernières années avant le diagnostic
  • Apparition de la plainte mnésique environ 7 ans avant le diagnostic
  • Atteinte des IADL apparaît de façon subtile dans les activités plus
    complexes 5-6 ans avant le diagnostic :
    • Utilisation des moyens de transport (incluant la conduite auto)
    • Gestion des finances
    • Utilisation du téléphone
    • Prise de médication
  • Apparition des troubles 10 ans avant le diagnostic
    d’Alzheimer (séquence d’apparition)
    • Diminution de la vitesse d’exécution des tâches
    • Atteinte de fonctions exécutives
    • Atteinte de la mémoire sémantique
    • Atteinte de la mémoire épisodique
    • Diminution de l’efficience cognitive globale
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5
Q

Quels sont les TNC d’origine corticale?

A
  • Maladie d’Alzheimer (plus de 60%
    des TNC)
  • Dégénérescence fronto-temporale
  • Maladie de Creutzfeldt-Jakob
  • Maladie cérébro-vasculaire
    corticale
  • Troubles cognitifs mixtes
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6
Q

Quels sont les TNC sous-corticale?

A

Syndrome de démence
ischémique sous-corticale
* Sclérose en plaques
* Parkinson
* Maladie de Huntington
* Maladie à corps de Lewy
* Paralysie Supra-nucléaire
progressive

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7
Q

Atteintes principales des TNC d’origine corticale?

A
  • Atteintes mnésiques (mémoire)
  • Aphasie (communication)
  • Apraxies (mets volontaires)
  • Agnosies (identifier objets)
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8
Q

Atteintes principales TNC d’origine sous-corticale?

A
  • Atteintes a/n des fonctions
    exécutives
  • Ralentissement psychomoteur
  • Langage (dysarthrie)
  • Troubles moteurs :
    tremblements, hypertonie
  • *atteintes mnésiques
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9
Q

Étapes du processus mnésique?

A
  • encodage
  • stockage / consolidation
  • récupération (spontané ou indices)
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10
Q

Qu’est ce que la récupération spontanée de l’information?

A

Capable de récupérer l’information lorsqu’une question est posée

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11
Q

Est ce que la récupération de l’information spontanée se fait de façon explicite ou implicite?

A

Explicite

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12
Q

Qu’est ce que la récupération indicée de l’information?

A

Lorsqu’une question est posée, le processus de récupération ne se fait pas seul, il doit y avoir un indice pour faire le chemin de récupération (ex: voir la personne et se rappeler de son nom)

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13
Q

Qu’est ce que la récupération implicite de l’information?

A

La mémoire automatique, aucun effort de « chercher l’information » n’est nécessaire, la récupération est spontanée

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14
Q

Quels types de récupération de l’information est plus atteinte lors de TNC d’origine cortical?

A

Spontanée et explicite

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15
Q

Quels sont les principales atteintes mnésiques des TNCn d’origine corticale?

A
  • Atteinte de la mémoire
    déclarative épisodique et
    sémantique (chercher ses mots)
    • Difficulté à encoder et à
      récupérer l’information. (encodage depuis la maladie altéré, nécessite ++ répétition pour encode)
    • Récupération indicée atteinte (sert à rien de fournir un indice si l’info n’a pas été encodée)
  • Mémoire procédurale
    relativement préservée (ex: « levez-vous» et il va se lever
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16
Q

Quels sont les principales atteintes mnésiques des TNCn d’origine sous-corticale?

A
  • Atteinte de la mémoire
    procédurale
  • Capacité d’encodage préservée (fournir un indice peut donc permettre récupération de l’info)
  • Difficulté de
    récupération/récupération indicée
    facilitée
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17
Q

À quoi sert la mémoire de travail et que comprend-t-elle?

A
  • aide à retenir les infos pour une tâche réalisée à court terme
  • comprend boucle phonologique, registre visou-spatial et administrateur central)
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18
Q

Quel est le rôle de l’administrateur central?

A

Pendant que la tâche est réalisée, ce qui décide si l’information est retenue ou non pendant la durée de la tâche

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19
Q

Quel est le rôle du buffer épisodique?

A

Décide, de ce qui a été retenu dans mémoire de travail, ce qui est stocké à long terme

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20
Q

Pour pouvoir être accessible dans la mémoire procédurale, où doit se trouver l’information?

A

Dans la mémoire à long terme (donc doit avoir été répétée souvent chez personne TNC)

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21
Q

Comment le modèle du contrôle attentionnel de Norman et Shallice décrit la processus menant à l’action?

A
  • stimuli connu (en situation familière ) -> schéma d’action -> action
  • si nouveau stimuli -> système attentionnel superviseur (SAS) -> gestionnaire de conflit
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22
Q

Qu’est ce qu’un schéma d’action?

A

Séquence d’actions qui se déclenche de façon automatique dans les situations familières ou routinières

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23
Q

Que fait le gestionnaire de conflit?

A

Sélectionne le schéma ou le groupe de schémas le plus pertinent (peut être atteint lors de TNC)

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24
Q

Qu’est ce qui correspond à un nouveau stimuli et nécessite donc l’implication du SAS?

A

Situation nouvelle, complexe ou nécessitant un apprentissage, la correction
d’erreurs ou l’inhibition d’une réponse

25
Q

Quel est l’impact de « faire à la place de » ou de compenser en lien avec le modèle de stimuli?

A

Perte de schémas d’actions

26
Q

Quelle est la contribution au diagnostic de l’ergothérapeute pour les TNC?

A

Connaître l’impact des différents diagnostiques sur le
fonctionnement cognitif et sur les habiletés fonctionnelles
* Connaître le fonctionnement antérieur
* Déterminer un plan d’évaluation rigoureux et pertinent en
fonction de la situation (sélection rigoureuse et réfléchie des
méthodes et instruments) et déterminer le contexte de
l’évaluation (p.e. environnement familier vs non familier)
* Observer les entraves au fonctionnement et les capacités
résiduelles
* Analyser, expliquer, formuler des hypothèses

27
Q

Quelles sont les étapes du processus décisionnel?

A

Étape 1: Doit-on procéder à une évaluation
en ergothérapie (ou la poursuivre)?
Étape 2: La planification: préparer
l’évaluation et vérifier les données
disponibles
Étape 3: L’entrevue initiale
Étape 4: Évaluation sommaire/
Étape 5: Évaluation approfondie
Étape 6: Analyse, opinion professionnelle, recommandations, plan d’intervention

28
Q

Pour l’étape 1 du processus décisionnel, quelles sont les questions pertinentes à se poser?

A
  • Y a-t-il une justification pour évaluer?
  • Y a-t-il des atteintes fonctionnelles? Est-ce pertinent d’évaluer?
  • Est-ce un moment approprié?
  • Est-ce nécessaire de faire des évaluations supplémentaires?
  • Y a-t-il des considérations éthiques?
29
Q

Quelles sont les éléments à considérer tout au long du processus en lien avec l’étape 1 du processus décisionnel?

A
  • Contexte: Institutionnel? Domicile? Attentes liées au contexte, réponses
    recherchées, influence du contexte…
  • Client: qui est-il? Réaction aux changements (routines, moment de la journée…)
30
Q

Sous-questions de «Y a-t-il une justification pour évaluer?» ?

A
  • Qui est le demandeur de service ?
  • Référence médicale en lien avec les difficultés
    cognitives et l’inquiétude des proches
  • Pourquoi évalue-t-on madame ?
  • Contribuer au diagnostic
  • Déterminer si le RAD est sécuritaire
  • Lien entre la demande et notre champ
    d’exercice
31
Q

Sous-questions « y a-t-il des atteintes fonctionnelles? »

A
  • Préoccupations soulevées concernant
    l’aggravation des difficultés cognitives et sur
    leur impact sur les habiletés fonctionnelles
  • Dépistage cognitif réalisé : 23/30. Que nous
    dit ce résultat?
32
Q

Sous-questions pour « est-ce un moment approprié?»

A
  • L’état mental influencera-t-il l’évaluation?
    (ex: impact du délirium)
  • L’état de santé est-il stable?
  • Peut-elle tolérer l’évaluation ? (prendre en
    compte l’ensemble des facteurs influençant
    son niveau de tolérance et son endurance)
  • Peut-elle collaborer à l’évaluation?
  • Contexte?
33
Q

Sous-questions «est-ce nécessaire de faire des évaluations supplémentaires à celles déjà réalisées?»

A

Est-elle connue du réseau ? (OCCI, dossier
clinique informatisé et épisodes de soins
antérieurs…)
* Voir les informations recherchées vs ce qui
est déjà au dossier
* S’il y a lieu, est-ce que le nouvel épisode de
soins requiert de faire une nouvelle
évaluation?
* Temps écoulé depuis la dernière évaluation en
ergothérapie

34
Q

Sous-questions « Y a-t-il des considérations éthiques ?»

A
  • Madame peut-elle consentir de façon libre et éclairée?
  • Comprend-elle le but de l’évaluation?
  • Quel est son niveau d’autocritique p/r à sa situation?
  • Des éléments de dangerosité compromettent-ils la
    sécurité de madame?
  • Des méthodes et des instruments de mesure appropriés
    pour répondre à la demande de service sont-ils
    disponibles?
  • Est-ce que d’autres éléments peuvent faire entrave à la
    démarche ergothérapique en vue de répondre de façon
    compétente, intègre et professionnelle à cette demande
    de service?
35
Q

Lors de l’étape 2, quels sont les schèmes de référence pouvant guider la démarche auprès de la clientèle gériatrique?

A
  • cognitivo-comportemental
  • comportemental
  • réentraînement cognitif (plus intervention)
  • incapacités cognitives de Allen (aide à situer client a/n de ses incapacités)
  • biomécanique
  • réadaptation
  • orienté à la tâche (atteintes neuro avec déficience motrice)
36
Q

Quoi considérer pour choisir le schème approprié?

A
  • Clientèle visée par le schème
  • Spécificité de l’évaluation
  • Cibles de l’intervention
  • Principes d’intervention
37
Q

Quels sont les spécificités d’évaluation selon le schème d’incapacités cognitives?

A
  • profil occupationnel / satisfaction / buts / attentes de la dame
  • performance occupationnelle (et autres infos à rechercher pour répondre à demande)
  • éléments pouvant influencer la performance occupationnelle:
    • dimension cognitive
    • dimension physique
    • dimension affective
  • environnement
38
Q

Que veut-on recueillir lors de l’étape 3, soit l’entrevue initiale?

A
  • infos pour déterminer profil occupationnel (histoire occupationnelle, routines, intérêts, valeurs, perception des besoins et problèmes)
  • détecter présence d’incapacités cognitives qui se manifestent spontanément dans l’entrevue
  • apprécier niveau de conscience / autocritique du client
39
Q

Comment choisir entre l’étape 4 (évaluation sommaire) et l’étape 5 (évaluation approfondie)?

A

étape 4 : dépistage, surtout basé sur des observations lors de mises en situation (MES), + utilisé pour sécurité RAD soins aigus

étape 5: MES pour prédire fonctionnement, apprécier fonctions cognitives et perceptuelles, questionnaires spécifiques, + pour contribuer au diagnostic

**combinaison des 2 est possible

40
Q

Facteurs influençant le choix d’un instrument de mesure?

A
  • But de l’évaluation (choix soutenant le raisonnement clinique)
  • Paramètres à évaluer
  • Contexte de pratique
  • Population (tableau clinique/caractéristiques/priorités/choix du client)
  • Schème de référence
  • Qualités métrologiques vs clientèle évaluée (âgée…)
  • Guides de pratique, données probantes
  • Applicabilité: en plus des qualités métrologiques, on doit considérer les aspects
    pragmatiques d’un outil de mesure permettant son utilisation dans un contexte
    donné, avec une clientèle donnée (ex: profil des AVQ en courte durée…)
41
Q

Facteurs du contexte influençant l’applicabilité dans le contexte d’une méthode d’évaluation?

A
  • Contraintes de temps
  • Environnement physique
    (espace disponible,
    familiarité du milieu)
  • Environnement humain (lié
    à l’évaluateur,
    conventions sociales)
42
Q

Facteurs relatifs à la clientèle influençant l’applicabilité d’une méthode d’évaluation?

A
  • Ralentissement cognitif,
  • Endurance limitée,
  • Dextérité moindre,
  • Déclin de la vision & audition,
  • Symptômes d’anxiété et de
    dépression (motivation),
  • Scolarité & alphabétisation,
  • Valeurs culturelles
43
Q

Facteurs relatifs aux caractéristiques de l’outil influençant l’applicabilité d’une méthode d’évaluation?

A
  • Tests standardisés,
  • Sensibilité du contenu (confrontant, intime);
  • Vitesse et ordre des questions/consignes
  • Longueur et nombre de tests
44
Q

Quelles questions / éléments devraient-on aborder dans l’analyse (étape 6)?

A
  • Effectuez une triangulation des données recueillies
  • Quels autres facteurs ont influencé les résultats?
  • A-t-elle conscience ou une critique juste de ses capacités fonctionnelles
  • Les résultats ont-ils une valeur écologique et prédictive?
  • Quelles sont les forces et les difficultés observées tout au long du
    processus?
  • La demande de service a-t-elle été prise en compte? Les résultats
    permettent-ils de répondre à la demande de service?
  • Quel est le potentiel de changement de madame et de son environnement
    physique et humain?
  • Est-ce que d’autres évaluations sont requises? (quoi? Par qui?)
45
Q

Éléments à considérer pour les recommandations lors de l’étape 6 du processus décisionnel?

A
  • Statuer en vue de répondre à la demande de service
  • Quels sont les recommandations définissant les besoins de madame
  • Quelles sont ses forces et quel est le potentiel d’amélioration de madame?
46
Q

Que doit-on considérer lorsqu’on crée un plan d’intervention en lien avec l’offre de service?

A
  • Quelles-sont les interventions les plus appropriées pour
    madame considérant ses difficultés sur le plan cognitif et
    perceptuel
  • Qui sera responsable d’appliquer les recommandations ou
    le PI?
47
Q

Maladie d’Alzheimer?

A
  • Forme de TNC la plus fréquente (> 60%)
  • Atteinte progressive de la mémoire épisodique
  • Troubles exécutifs
  • Atteinte du langage
  • Agnosies
  • Atteintes des fonctions visuospatiales
48
Q

TNC d’origine vasculaire?

A
  • démence post-AVC
  • syndrome démence ischémique sous-corticale
  • démence par AVC multiple
  • démence mixte
49
Q

TNC d’origine vasculaire?

A
  • Présentation clinique hétérogène
  • Syndrome de démence ischémique sous-corticale: forme la
    plus fréquente
    • Atteintes fonctions exécutives: initiative, planification, prise de
      décision et organisation
    • Atteintes a/n attention complexe (soutenue, divisée,
      sélective)/ralentissement de la vitesse de traitement de
      l’information
    • Atteintes mnésiques (difficulté de récupération)
50
Q

Quelles sont les dégénérescence fronto-temporale?

A
  • variante comportementale
  • aphasie primaire progressive
  • paralysie supraénucléaire progressive
  • syndrome corticobasal (syndrome parkinsonien atypique le plus rare)
  • SLA
51
Q

Variante comportementale de la dégénérescence front-temporale?

A
  • Déshinhibition comportementale, impulsivité (la personne change, les proches ne reconnaissent pas leurs proches)
  • Apathie, inertie
  • Détérioration des compétences sociales, perte d’empathie
  • Persévération
  • Atteintes des fonctions exécutives
  • Mémoire, fonctions perceptivo-motrices relativement préservées
52
Q

Variante langagière (aphasie primaire progressive) dégérérescence fronto-temporale?

A
  • langage non-fluent,pas fluide, manque du mot
    *Expression verbale limitée (jusqu’à l’aphasie)
  • Difficulté de dénomination, de grammaire
  • Répétitions, bégaiement
  • Diminution de la fluidité
  • Trouble de lecture et d’écriture
  • Atteinte a/n compréhension (variante sémantique donc difficultés de compréhension)
53
Q

Paralysie supranucléaire progressive (syndrome parkinsonien atypique) de la dégénérescence front-temporale?

A

Atteinte de la motricité oculaire (permettant de distinguer avec la MP): présentation clinique la plus fréquente
* Akinésie, rigidité (cervicale surtout)
* Ataxie, troubles de l’équilibre et de la marche (instabilité posturale précoce)
* Dysarthrie, dysphagie
* Troubles cognitifs (plus précoces que MP)
* Ralentissement cognitif
* Atteintes des fonctions exécutives
* Comportements frontaux (apathie, labilité émotionnelle, désinhibition)

54
Q

Maladie à corps de Lewy (syndrome parkinsonien atypique)?

A
  • Atteintes hallucinatoires en 1er, puis moteur
  • Fluctuation de la cognition
    • Atteintes a/n de l’attention
    • Dysfonctions exécutives
    • Atteintes visuospatiales
  • Hallucinations auditives et/ou visuelles, idées délirantes
  • Dépression, anxiété
  • Syndrome parkinsonien: rigidité, tremblement de repos,
    bradykinésie/akinésie, survenant souvent après le déclin
    cognitif
  • Trouble de comportement en sommeil paradoxal, insomnie (impact ++ proches)
  • Trouble de la marche, chutes
55
Q

Maladie de Creutzfeldt-Jakob?

A

Détérioration rapide des fonctions cognitives: mémoire, attention,
orientation
* Troubles psychiatriques (dépression, sautes d’humeur, isolement, perte
d’intérêt)
* Paresthésies ou dysesthésies précoces (1ere manifestations)
* Troubles neurologiques (souvent après les manifestations psychiatriques)
* Ataxie
* Chorée
* myoclonies
* Troubles de vision (jusqu’à la cécité)
* Évolution très rapide : 3 à 15 mois

56
Q

Syndrome de Korsakoff?

A

associé à l’alcool
* Atteinte mnésique importante
* Mémoire récente (après l’installation du syndrome)
* Nouveaux apprentissages
* Agitation
* Hallucinations
* Discours répétitif
* Fabulations (combler les trous de mémoire)

57
Q

Maladie de Huntington?

A

génétique, peut arriver très jeune
* Mouvements involontaires (chorée)
* Troubles de la coordination et de l’équilibre
* Irritabilité, psychose, dépression
* Atteintes cognitives
* Mémoire
* Attention
* Jugement
*Planification / organisation / résolution de probl.

58
Q

TNC lié au syndrome de Down?

A
  • Processus semblable à la maladie d’Alzheimer (dépôt de
    protéines amyloïdes pathogènes)
  • Survient vers 50-60 ans.
  • Évolution plus rapide que la MA (5 ans)
  • Changements de comportements et de personnalité (seulement reconnaissable pour ceux qui connaissent la personne)
    • Diminution empathie
    • Repli sur soi
    • Apathie
    • Instabilité émotionnelle
59
Q

Principes de base évaluation personne âgée?

A
  1. éviter les préjugés
  2. distinguer le normal du pathologique
  3. évaluer de façon globale
  4. impliquer les tiers
  5. créer des conditions optimales d’évaluation