Douleur thoracique aiguë ITEM 230 (commun avec Pneumologie) Flashcards
Listez les étapes pour un patient qui consulte pour douleur thoracique
- rechercher une détresse vitale
- rechercher les 4 urgences cardiovasculaires
Qu’est ce qui est recherché lors d’une recherche de détresse vitale
- détresse respiratoire
- détresse hémodynamique
- atteinte neurologique
Quels sont les signes cliniques qui caractérisent une détresse respiratoire ?
- polypnée ou bradypnée
- tirage avec mise en jeu des muscles respiratoires accessoires
- sueur
- cyanose
- désaturation
- encéphalopathie respiratoire
Quels sont les signes cliniques qui caractérisent une détresse hémodynamique ?
- arrêt circulatoire
- état de choc (hypoperfusion périphérique, hypotension avec pâleur, marbrure et oligurie)
- signe de cœur pulmonaire
- pouls paradoxal
Quels sont les signes cliniques qui caractérisent une détresse neurologique ?
- confusion
- agitation
- convulsion
Quelles sont les 4 urgences cardiovasculaires ?
- Dissection aortique
- SCA (syndrome coronarien aiguë)
- EP (embolie pulmonaire)
- Péricardite aiguë
- Rupture de l’œsophage (rare +++)
Quels sont les examens complémentaires systématiques à réaliser ?
- ECG 12 dérivations + V3R, V4R, V7, V8 et V9
- radiographie pulmonaire
- dosage des troponines ultrasensibles (à faire UNIQUEMENT après l’ECG)
Comment est caractérisée la douleur dans le SCA (syndrome coronarien aiguë) ?
- rétrosternale
- constrictive
- peut siéger de la mandibule à l’ombilic
- mimer des douleurs gastrique ou biliopancréatique
ATTENTION douleurs atypique chez la femme et le sujet âgé
Comment est caractérisée la douleur dans la dissection aortique ?
- aiguë
- prolongée
- intense
- à type de déchirement
- irradiant dans le dos
- migratrice
- descendant vers les lombes
- parfois avec syncope
Comment est caractérisée la douleur dans l’embolie pulmonaire ?
- basithoracique
Comment est caractérisée la douleur dans la péricardite aiguë ?
- augmentée à l’inspiration profonde
- augmentée en décubitus
- calmée par l’antéflexion du buste
Qu’observe-t-on cliniquement dans le SCA ?
- examen clinique normal en l’absence de complications
- recherche une autre localisation de l’athérosclérose
Qu’observe-t-on cliniquement dans la dissection aortique ?
- une asymétrie tensionnelle (avec une différence > à 20 mmHg)
- une abolition d’un pouls
- un souffle d’insuffisance aortique
- un déficit neurologique
Qu’observe-t-on cliniquement dans l’embolie pulmonaire ?
- une dyspnée aiguë avec polypnée, toux et parfois hémoptysie tardive
- des signes de thrombose veineuse
- une tachycardie
- des signes d’insuffisance ventriculaire droite (SIGNE DE GRAVITE)
Que recherche-t-on cliniquement dans la péricardite aiguë ?
- un frottement péricardique fugace et inconstant
Qu’observe-t-on cliniquement dans la tamponnade péricardique ?
- une douleur thoracique avec dyspnée, polypnée puis orthopnée et toux, parfois dysphagie, nausée, hoquet
- des signes droits : turgescence jugulaire et reflux hépato jugulaire
- des signes de choc
- un pouls paradoxal
Qu’observe-t-on cliniquement dans la myopéricardite ?
- douleur de type péricarditique
- parfois avec insuffisance cardiaque
Quand est-ce que l’infarctus est à évoquer ?
Dès que la durée de la douleur a dépassé 20min
Les caractéristiques d’une douleur de nature ischémique :
- constriction
- pesanteur
- brûlure
Le siège d’une douleur de nature ischémique :
- rétrosternal
- médiothoracique
- irradiant au cou, aux épaules, dans les avant-bras et à la tête
- avec sueurs et nausées
Les facteurs déclenchants d’une douleur de nature ischémique :
- effort
- stress
- énervement
- temps froid
La durée d’une douleur de nature ischémique :
en minutes
Les caractéristiques d’une douleur de nature non ischémique :
- acérée
- en coup de poignard
- augmentée par la respiration
La durée d’une douleur de nature non ischémique :
- en secondes
- en heure (en l’absence d’élévation des troponine)
Le siège d’une douleur de nature non ischémique :
- sous-mammaire gauche
- hémithorax gauche
- punctiforme
- dorsal
Les facteurs déclenchants d’une douleur de nature non ischémique :
- après la fin d’effort
- soulagement par l’effort
- provoqué par un mouvement du corps particulier
Dans quel cas des SCA le dosage des troponines ultrasensibles sont inutiles ?
lorsqu’il y a un sus-décalage persistant du segment ST confirmé par ECG
Quels sont les examens complémentaires nécessaire dans une dissection aortique ?
- ECG
- radiographie pulmonaire
- NFS, plaquette, CRP, D-dimère, troponine, créatine-kinase et créatininémie
- ETT et ETO si stabilité hémodynamique
- angioscanner
Dans quels cas de dissection aortique une prise en charge chirurgicale en urgence est-elle nécessaire ?
en cas d’atteinte de l’aorte ascendante :
- type A de Stanford
- type I et II De Bakey
Qu’est ce qui doit être normalisé dans une dissection aortique ?
la pression artérielle car c’est une urgence hypertensive
Quels sont les critères du score de probabilité clinique de dissection aortique ?
- le terrain évocateur
- la douleur thoracique évocatrice
- les signes évocateurs à l’examen clinique
De 0 à 1 -> probabilité faible
De 2 à 3 -> probabilité forte
Quels sont les 2 tableaux possibles dans une embolie pulmonaire ?
- infarctus pulmonaire avec douleur basithoracique de type pariétopeurale fébrile avec hémoptysie noirâtre tardive
- cœur pulmonaire aigu avec dyspnée isolée et signes de défaillance ventriculaire droite ou collapsus
En cas d’EP sans hypotension ou choc la probabilité clinique est estimé par les score de ?
- score de Wells modifié
- score de Genève modifié
Que doit-on faire si la probabilité d’EP est faible ou modérée ?
on prélève les D-dimères
Que doit-on faire si la probabilité d’EP est forte ?
les D-dimères sont inutiles on demande un angioscanner d’emblée
Que doit-on faire si la probabilité d’EP est intermédiaire ou haute ?
on administre un traitement antithrombotique avant même d’avoir la confirmation diagnostique
Quels sont les signes de cœur pulmonaire sur l’ECG ?
- tachycardie sinusale
- aspect S1Q3
- BBD
- onde T négatives dans les précordiales droites (V1 - V3)
Que révèle l’ECG lors d’une péricardite aiguë ?
- un sus-décalage du segment ST concave et diffus ou non systématisé, sans miroir ni onde Q
- un sous décalage de PQ
- un microvoltage
Le terrain évocateur en cas de SCA :
- FDR CV
Le terrain évocateur en cas de dissection aortique :
- FDR CV
- HTA ++
- syndrome de Marfan
Le terrain évocateur en cas d’EP :
- âge
- comorbidité
- chirurgie récente
- néoplasie
- contraception oestroprogestative + tabac
Le terrain évocateur en cas de péricardite aiguë :
- sujet jeune
- contage viral
Les douleurs thoracique d’origine pulmonaire :
- pneumothorax
- épanchement pleural
- pneumopathie infectieuse
Les douleurs thoracique d’origine œsophagienne :
- RGO
- œsophagite
- spasme œsophagien
- dysphagie
- rupture de l’œsophage
Les douleurs thoracique d’origine musculaire ou squelettique :
- syndrome de Tietze
- lésion sternale
- fracture costale
- douleur musculo-ligamentaire
Les douleurs thoracique d’origine neurologique :
- zona intercostal
- tassement vertébral
Les douleurs thoracique d’origine abdominale :
- lithiase vésiculaire
- ulcère gastroduodénale
- pancréatite aiguë
- appendicite sous-hépatique
- abcès sous-phrénique
Il existe 6 urgences de douleurs thoraciques non cardiaque, lesquelles ?
- pleurésies et pneumonies
- pneumothorax
- pancréatite aiguë
- ulcère gastrique ou duodénal compliqué
- cholécystite
- douleurs radiculaires