Dénutrition Flashcards
Prévalence de la dénutrition en hospitalisation, à domicile; et en ephad ?
A domicile = 5-10%
En hospit = 20-50%
En EHPAD = 15-40%
Élevée aux âges extrêmes de la vie et chez les malades chroniques.
Quel score pédiatrique permet le dépistage de la dénutrition ?
Score de risque nutritionnel pédiatrique : SRNP Prend en compte 3 critères = - La pathologie causale - La ration alimentaire - L'existence d'une douleur
3 grands mécanismes impliqués dans la dénutrition ?
1) Carence d’apports: limitation des apports, anorexie, troubles de déglutition, obstacles du tractus digestif haut.
2) Augmentation des pertes : digestives, urinaires, cutanées.
3) Augmentation des besoins: hyper métabolisme, thermogenèse, activité physique
Quels sont les facteurs de risque de dénutrition liés au traitement ?
- Traitement à visée carcinologique
- Corticothérapie > 1 mois
- Polymédication > 5 médic
- Régime restrictif
Liste des conséquences cliniques de la dénutrition …
Réduction métabolique: Cassure courbe de croissance pondérale puis staturale chez l’enfant.
Réduction masse musculaire (maigre) :
- Squelette : Diminution de l’activité physique, productivité. Alitement, chute.
- Respi : Prédisposition à l’infection pulm, retard de guérison. Insuffisance respiratoire. Difficulté sevrage de ventilation.
-Cardiaque: Insuffisance cardiaque
Dig: retard de vidange digestive, constipation.
Système immunitaire:
- diminution des lymphocytes T et B, des anticorps, des interleukines, de l’immunité digestive.
Peau muqueuses: Escarre, retard de cicatrisation glossite, stomatite, œsophagite, diarrhée
Os: Ostéoporose, fracture
Cerveau: Troubles humeur, apathie, troubles mémoire, cognitifs, difficulté de concentration, retard des acquisitions.
Prédisposition à l’hypothermie.
Sex: retard pubertaire, hypogonadisme, aménorrhée, baisse libido et fertilité.
Clinique d’un sujet dénutri ?
Peau et phanères: sèche fine perte d’élasticité, plaques pigmentation brunes, mélanodermie, cheveux sec cassant, termes, fin clairsemés aux golfes temporaux, disparition queue de sourcil, ongles striés (koïlonychie), cassants. Hypertrichose lanugineuse acquise, réapparition du lanugo feotal du dos.
Globes oculaires saillants, visage terne amaigri
Pétéchies télangiectasies hématomes, acrosyndrome, troubles vasomoteurs des extrémités allongement du TRC, dermatite séborrhéique nasolabiale.
Stomatite excroante, langue rouge, dépapillée, douloureuse
Oedème des lombes si alité (avec forte carence protéique).
Hypotendu , bradycarde ou tachycarde = décompensation
Hépatomégalie
Comment est la bio d’un sujet dénutri ? ,
hépatique: hypoalbuminémie, baisse de la transthyrétine et du rétinol binding protein (RBP)
cytolyse hépatique par stéatose de dénutrition
troubles de coagulation par carence en vit K, baisse des facteurs de coag
insuffisance médullaire: anémie, lymphopénie, neutropénie, thrombopénie
Insuffisance rénale fonctionnelle par déshydratation associée
Qu’est-ce que la maigreur constitutionnelle?
IMC inférieur aux normes mais stable depuis plusieurs années, force musculaire conservée parents d’IMC comparables chez une personne en bonne santé.
Pas considéré comme pathologique si l’IMC reste > 16
Avantages de la nutrition entérale (pas le tube digestif) par rapport à la nutrition parentérale ?
Entérale :
- plus physiologique
- mise en oeuvre plus facile moins invasive
- surveillance plus simple
- morbidité moindre (infectieuse, métabolique, hépatobiliaire)
- trophicité et fonctionnalité de muqueuse et microbiote intestinaux mieux préservés avec diminution des phénomènes de translocation bactérienne.
- efficacité nutritionnelle identique voire supérieure car moins de limitation à l’augmentation ds apports
- coût moindre
Quels sont les besoins quotidiens de maintenance chez le sujet adulte non agressé sédentaire :
- eau 30ml/kg = 2.5L/j
- energie: 25-30 kcal/kg/j = 2400- 2500kcal/j
- protéines 1 à 1,2g/kg/j
- lipides 1g/kg/j
- glucides : 4g/kg/j
- apports adaptés en minéraux et micronutriments
On diminue les apports en phase initiale d’agression aigue (15-20kcal/kg/j) et on les augmentes en phase de récupération (35-40kcal/kg/j) ?
VRAI sauf en nutrition parentérale en raison d’un risque de complications métaboliques et hépato biliaires.
Quelles mesures recommandées pour augmenter les apports alimentaires oraux spontanés ,
- fractionner les repas: augmenter la fréquence des prises alim dans la journée
- limiter le jeune nocturne < 12 heures: retarder horaire du diner, proposer collation en fin de soirée
- privilégier pdt alimentaires riches en protéine
- adapter menus aux gouts
- adapter texture
- organiser une aide humaine technique au repas
- favoriser environnement agréable
Les CNO sont des ADDFMS ? que contiennent tils ?
Comment les donner ?
Aliments diététiques destinés à des fins médicales !
- hyperénergétiques = 300-400kcal par portion de 200mL
- normo ou hyper protidiques
- avec ou sans lactose
- avec ou sans fibres
- la plupart sans gluten
Sont délivrés sur prescription médicale. Remboursables.
Il est nécessaire d’avoir l’accord du patient avant d’initier la nutrition entérale ?
OUI
Quelles sont les modes de nutrition entérale ?
Le plus souvent en site gastrique
Le site jéjunal est réservé aux contre indications ou impossibilité ou échec d’abord du site gastrique (RGO avec inhalation, cancer estomac,sténose duodénale).
- Sonde nasale : nasogastrique ou naso jéjunale = silicone ou polyuréthane petit calibre
ou - Stomie: accès direct au TD par la paroi abdominale: elle est préférée en cas de durée prévisible de NE supérieure à 1 MOIS en particuliers si c’est à domicile (confort, esthétique, vie sociale). Posée par voie endoscopique ou radiologique rarement chirurgicale.
La jéjuno stomie est posée par voie chirurgicale souvent notamment au cours de chirurgies digestives.