Démarche clinique 1 (première partie) Flashcards
PQRST acronyme
Provoqué/pallié Qualité/quantité Région/irridation Symptômes et signes associés Temps/durée
P définition
Provoqué/palié
Qu’est-ce qui provoque + qu’est-ce qui soulage symptômes
Ex:
Comment la douleur est- elle apparue?
Qu’est-ce qui l’a provoquée?
Avez-vous tenté quelque chose pour la soulager?
Qu’est-ce qui vous a soulagé?
Q définition
Décrire douleur + force
Ex:
Quel type de douleur?
Est-ce un serrement, une brûlure, un déchirement, etc.?
Quelle est la sévérité sur une échelle de 0 à 10
R définition
Préciser la zone douloureuse et les autres régions affectées
Ex:
Pouvez-vous me montrer où se trouve la douleur?
Va-t-elle ailleurs?
S définition
Indiquer quels signes et symptômes sont associés à la plainte principale
Ex:
La douleur s’accompagne-t-elle de nausées?
Quel(s) autre(s) malaise(s) accompagne la douleur?
T définition
Identifier le moment où le symptôme est apparu et comment il s’est modifié depuis. S’il est intermittent, noter le nombre d’apparition par unité de temps (jour, semaine, mois…)
Ex:
À quelle heure a-t-il débuté?
Depuis quand présentez- vous ce malaise?
Comment évolue la douleur au fil des jours?
Douleur coronarienne (angineuse)
-Survient généralement à l’effort
-Ressentie en rétrosternale (derrière sternum)
-Typiquement soulagée par repos
-Souvent décrite comme serrement
-Peut irradier (cou ou bras G et parfois D) + être accompagnée de nausée et de sudation
-Parfois, essouflement, palpipations, faiblesse
-Douleur incite individu à cesser l’effort. Symptômes disparaissent alors progressivement après qqs minutes, à mesure que coeur reprend état repos et diminue sa demande énergétique.
-Angine ne produit pas nécrose significative, mais pourra limiter individu lors d’efforts
-Éléments discriminants:
H + 50 ans et F + 60 ans
ATCD familiaux
Stress/tabagisme/sédentarité/mauvaises habitudes alimentaires
Infarctus du myocarde/syndrome coronarien aigü
-Survient dans contexte instabilité au niveau d’une plaque d’athérome (rupture ou saignement) qui provoque un obstruction subite à l’intérieur d’une artère coronaire
-Nécrose irréversible du muscle cardiaque survient lorsque douleurs ischémiques persistent + 20 minutes
-Douleur comme l’angine, mais pas soulagée au repos ou par la prise de médicaments.
-Survient généralement à l’effort
-Ressentie en rétrosternale (derrière sternum)
-Souvent décrite comme serrement
-Peut irradier (cou ou bras G et parfois D) + être accompagnée de nausée et de sudation
-Parfois, essouflement, palpipations, faiblesse
-Éléments discriminants:
H + 50 ans et F + 60 ans
ATCD familiaux
Stress/tabagisme/sédentarité/mauvaises habitudes alimentaires
Comment se manifeste une obstruction subite d’une artère?
Douleur ou dysfonctionnement de l’organe privé d’irrigation artérielle
Claudication intermittente
Au repos, circulation suffisante dans muscle
À la marche, seuil de durée ou d’intensité où la circul artérielle devient insuffisante pour assurer besoins énergétiques du membre
Ressent douleur dans jambe affecté sous forme de crampe musculaire et oblige personne à diminuer, voire cesser activité, ce qui permet de rétablir l’équilibre et fait cesser la douleur.
Causé par plaque athéromateuse obstructive au niveau de l’artère fémorale
Souffrance ischémique
Qd circul artérielle complètement interrompue dans un membre
Nécrose de tissus peut survenir en qqs heures
Manifestation: douleur intense du membre, engourdissements et faiblesse (peut aller jusqu’à paralysie) dans la région mal perfusée
Examen physique: zone ischémique froide, pâle et pouls artériel pas perceptible
Thrombose
Obstruction de l’artère par une accumulation de dépôts au niveau de la plaque d’athérome
Obstruction peut être subite, progressive, partielle ou complète
Amaurose fugace
Morceau de plaque d’athérome (situé dans artèere carotide, soit cou) ou caillot qui prend l’artère ophtalmique pour se loger distalement dans l’artère rétinienne centrale
Se traduit par cécité monoculaire subite, généralement transitoire
Ischémie cérébrale transitoire (ICT) ou permanente (AVC)
Morceau de plaque d’athérome (situé dans artère carotide, soit cou) ou caillot qui prend la criculation cérébrale
Obstrue une artère qui nourrit une zone plus ou moins étendue du cerveau
Se manifeste par trouble langage, faiblesse…
Oedème
Exemple classique: insuffisance veineuse (valve des veines incompétentes)
Plainte: jambes lourdes après de longues périodes debout ou en fin de journée
Est-ce que insuffisance veineuse prédispose à thrombose veineuse profonde?
Non, par contre thrombose veineuse profonde (phlébite) peut endommager irrémédiablement une veine et produire insuffisance veineuse chronique localisée
Insuffisance cardiaque
Qd coeur présence des difficultés de remplissage ou une baisse de ses capacités d’éjection
Manifs cliniques causées par:
1. Surcharge liquidienne pulmonaire en raison des capacités d’éjection altérées (essouflement)
2. Aug du volume circulant (oedème périphérique, congestion hépatique)
3. Baisse débit cardiaque (fatigue, intolérance à l’effort, faiblesse générale)
Symptômes vs signes
symptômes: plaintes du patient (perception subjectives)
signes: examen physique (éléments cliniques objectifs)
Orthopnée
- Essoufflement en position de décubitus (couché) en raison d’une surcharge liquidienne pulmonaire
- Souvent présent la nuit
- Patient ressent souvent besoin d’ajouter des oreillers ou de dormir en position assise
Dyspnée paroxystique nocturne
Éveil nocturne subit en raison d’une dyspnée (gêne respiratoire) importante par surcharge liquidienne précipitée par la résorption des oedèmes (réabsorption eau) qui surviennent la nuit et que le coeur défaillant a de la difficulté à accommoder
Lipothymie
Sensation de perte de conscience imminente qui peut être suivie ou non d’un évanouissement. Durant l’épisode, personne devient pâle, nauséeuse et faible (comme si les jambes allaient lui manquer).
Syncope
Perte de conscience transitoire accompagnée d'une perte de tonus (et parfois d'une chute), suivie d'une récupération complète Causes: 1. neurocardiogénique (vasovagale) 2. orthostatique 3. cardiogénique 4. cérébrovasculaire 5. autre
Syncope hypotensive par stimulation du nerf vague (syncope vagale)
- Perte de conscience précédée d’un prodrome (avertissement ou phase précise)
- Peut être avortée en plaçant personne en position décubitus
- Perte de conscience peut être accompagnée de quelques secousses convulsives brèves
- Courte durée + récup rapide de conscience
Péricardite
Douleur thoracique d’origine cardiaque
Plutôt rare
Contexte: maladie virale ou post infarctus
P: douleur exacerbée par décubitus dorsal et respiration et soulagée par position assise penchée vers l’avant et prise aspirine ou anti-inflammatoire
Q: serrative/lancinante
R: rétrosternale
S: Fièvre légère, frottement péricardique
T: Apparition progressive, dure plusieurs jours
Dissection de l’aorte thoracique
Douleur thoracique d’origine vasculaire
Très rare
Brèche à l’intérieur de l’intima par laquelle le sang pénètre pour venir littéralement séparer (disséquer) les couches de l’aorte, créant une nouvelle lumière.
Douleur déchirante (très douloureuse/crucifiante) et irradie souvent région dorsale
Subite, dure heures/jours
-Éléments discriminants:
H 60+ hypertendu avec ATCD hypertension artérielle
Douleur thoracique prépondérante (à l’histoire)
S: HTA (pendant l’épisode de dissection), Différence de tension artérielle (ou de pouls) aux 2 bras de + de 20mmHg, souffle aortique
Déficit neurologique focal
Sur radio pulmonaire: élargissement médiastin ou anomalie contour de l’aorte
Douleur thoracique d’origine musculosquelettique/ douleur pariétale
Cause + fréquente de douleur thoracique
Nature traumatique ou plus souvent inflammatoire
Dx + fréq: chostochondrite = inflammation des articulations entre sternum + côtes
P: Mvts, toux, respiration, immobilité, repos
Reproductible à palpation
Soulagé par anti-douleurs
Q: variable
R: Para-sternale
S: peut avoir présence lésion au niveau de la peau (zona), ecchymoses, tuméfactions
T: apparition progressive, dure heures/jours
Douleur thoracique d’origine digestive
Courante
P: Aliments, reflux gastro-oesophagien/soulagé par anti-acides
Q: Serrative/intense/Douleur souvent récidivante
R: Thoracique antérieure/épigastrique/pas irradiation
S: RGO, Brûlement, dyspepsie (ballonement)
T: Apparition subite, dure de quelques minutes à quelques heures
Embolie pulmonaire
Douleur thoracique d’origine respiratoire
Caillot se détache d’une thrombose veineuse profonde et est propulsé dans circul. pulmonaire
Contexte: Thrombophilie, ATCD de TPP (thrombophlébite profonde), immobilisation, néoplasie, traumatisme, chirurgie, traitement hormonal
P: Respiration
Q: Variable (parfois pas de douleur)
R: Plus souvent latéralisée, mais pas toujours
S: Phlébite au membre inférieur (douleur/gonflement), hypoxémie (diminution saturation), signes de coeur droit (augmentation tension veineuse centrale, congestion hépatique, oedème périphérique), dyspnée, tachycardie, tachypnée, fièvre légère
T: Apparition subite, dure de qqs minutes à qqs heures
Pneumonie
Douleur thoracique d’origine respiratoire
Tous les âges
Contexte: Infection respiratoire
P: Toux, respiration/broncho-dilatatuers, antibiotiques
Q: Souvent décrite comme un point
R: Latéralisée à G ou D
S: Fièvre, toux, crachats colorées, essoufflement, parfois présence d’hémoptysies (crachats sang), désaturation, tachycardie, tachypnée, asymétrie dans amplitude respiratoire, baisse du murmure vésiculaire + râles localisés (crépitants, ronchis)
T: Apparition progressive, dure plusieurs jours
Radiographie: consolidation pulmonaire (opacité alvéolaire)
Pneumothorax
Douleur thoracique d’origine respiratoire
Collection d’air qui se forme à l’intérieur de la cavité thoracique (entre les 2 plèvres) à la suite d’une fuite au niveau de la surface pleurale
Peut être causé par traumatisme ou de façon spontanée
Contexte:
Jeune H grand et mince
Personne + âgée atteinte maladie pulmonaire obstructive chronique
P: Respiration, toux
Q: Souvent intense
R: Douleur thoracique subite latéralisée d’un côté atteint avec essoufflement et parfois toux irritative
S: Tachypnée (aug fréq respiratoire), parfois désaturation, parfois hypotension avec TVC (tension veineuse centrale) augmentée, absence de vibration vocale, tympanisme, absence de murmure vésiculaire du côté atteint
T: apparition subite, dure plusieurs jours
Radiographie pulmonaire anormale : confirme Dx
Attaque de panique/anxiété
Douleur thoracique d’origine anxieuse
Diagnostic d’exclusion (conclu cela qd éliminé les causes + menaçantes à court terme
-Éléments discriminants
Présentation atypique
Individu sans facteurs de risques coronariens
Survient dans contexte de stress
ECG, tests lab, imagerie médic normaux
Douleur souvent prolongée ou récidivante
P: Pas de lien avec effort, souvent au repos, prise d’antioxiolytiques
Q: Atypique
R: Centrale (rétrosternale)
S: Diaphorèse (sudation), tremblement, dyspnée, hyperventilation panique, tachycardie, HTA
T: variable
Palié par anti-douleur
Douleur pariétale/musculosquelettique
Péricardite
Palié par s’asseoir penché vers avant
Péricardite
Douleur provoquée/amplifiée par respiration
Péricardite Douleur pariétale Embolie pulmonaire Pneumonie Pneumothorax
Provoqué au repos
Anxiété
Douleur pariétale
Provoqué par décubitus
Péricardite
Douleur serrative
Syndrôme coronarien
Péricardite (serrative/lancinante)
Douleur digestive (douleur variable)
Douleur atypique
anxiété
Douleur crucifiante
Dissection aortique
Parfois absence de douleur
Embolie pulmonaire
Pneumonie
Douleur comme un point
Pneumonie
Douleur rétrosternale
Syndrome coronarien
Péricardite
Douleur latéralisée à D ou G
Embolie pulmonaire (souvent)
Pneumothorax
Pneumonie
Douleur atypique
anxiété
Douleur antérieure, centrale ou dorsale
Dissection aortique
Irradiation bras/mâchoire
syndrome coronarien
Symptôme fièvre
péricardite (légère fièvre)
Pneumonie
Symptôme dyspnée
Syndrome coronarien
Pneumonie
Symptôme phlébite au membre inférieur
Embolie pulmonaire
Symptôme ecchymoses
Douleur pariétale/musculosquelettique
Symptômes crachats colorés
Pneumonie
Symptôme hypotension
Pneumothorax
Apparition progressive
Péricardite
Douleur pariétale
Pneumonie
Apparition subit
Syndrome coronarien Dissection aortique (parfois jours) Douleur digestive Embolie pulmonaire Pneumothorax
Examens reviennent normaux
Anxiété
Douleur digestive
Douleur pariétale
Dx grâce à Rx pulmonaire
Pneumothorax
Douleur reproductible à palpation
Douleur pariétale
Anomalies à l’ECG
Syndrome coronarien
Péricardite
Tamponnade cardiaque
Accumulation de liquide péricardique sous tension (pression exercée sur le coeur par l’accumulation de liquide)
-Éléments discriminants:
Hypotension
Assourdissement des bruits cardiaques
Pouls paradoxal (pouls perçu plus faiblement à inspiration)
Signes de coeur droit (augmentation de la tension veineuse centrale TVC, congestion hépatique, oedème périphérique)
Hypertension artérielle
Augmentation de la pression du sang circulant dans les artères
Facteur de risque pour la maladie coronarienne
Souvent aucun symptôme
Spasme diffus de l’oesophage
Douleur thoracique d’origine digestive
Douleurs vaguement localisées parfois thoraciques, parfois abdominales, d’intensité variable
Reflux gastro-oesophagien (RGO)
Contexte: régurgitation acide, pyrosis post-prandial, dysphagie
P: Provoqué par la prise de certains aliments ROH (aliments gras, café, chocolat), soulagé par les antiacides
Q: Toux irritative souvent nocturne ou matinale
R: Symptômes pulmonaires
S: Dyspnée paroxystique (se réveiller en pleine nuit à bout de souffle), bronchospasme (obstruction temporaire voies respiratoires)
T: Apparition progressive, dure jours
Ulcère gastrique ou duodénal
Gastrique si ulcère dans estomac et duodénal si ulcère dans duodénum
Sensation de brûlure épigastrique (entre appendice xiphoïde et nombril)
Toux aiguë vs chronique
aiguë = - de 3 semaines chronique = + de 3 semaines
IVRS
Rhume dans l’entourage
P: Exarcébé par irritants bronchiques (effort, toux, froid, tabac…)
Q: Toux souvent productive (accompagnée crachats)
R: Nez
S: Congestion nasale, fièvre, écoulement postérieur, mal de gorge, voix enrouée, myalgies
T: Apparation progessive, dure environ 1 semaine
Trachéobronchite
Inflammation des bronches (trachéite) associée avec à une bronchite
Toux sèche qui devient progressivement grasse
Fièvre modérée
Laryngite
Infection du larynx au niveau des cordes vocales (obstruction des voies respiratoires)
Cas sévère: possible d’entendre un stridor, bruit rauque à prédominance inspiratoire
Parler devient douloureux
La voix est modifiée
Écoulement postérieur (sinusite, rhinite allergique)/Toux post-IVRS
Rhume avec congestion nasale de plus de 10 jours sans amélioration/Après IVRS, toux peut persister quelques semaines
P: Exarcébé par les irritants bronchiques (effort, froid, tabac…)
Q: Toux souvent sèche, parfois productive
R: Nez
S: Congestion nasale, fièvre, céphalée, algie faciale, éternuement, picotements
T: Apparition progressive, dure plus de 10 jours
Bronchite chronique
Souvent personne de + de 50 ans, histoire de tabagisme chronique
Q: Toux productrice
R: Symptômes pulmonaires
S: Thorax en tonneau, embarras bronchique, dyspnée à l’effort
T: Chronique, toux plus de 3 mois sur 2 ans
Sinusite
Survient souvent à la suite d’un rhume ou d’allergies
Présente de l’écoulement nasal postérieur
MPOC décompensé
Contexte: augmentation de la toux chez un bronchite chronique ou emphysémateux
P: IVRS/ broncho-dilatateur, diminution du tabagisme, cortico-stéroïdes topiques ou systémiques
Q: Souvent productive
R: Embarras bronchique
S: Dyspnée augmentée, crachats colorés, fièvre, wheezing
T: Apparition progressive, dure plusieurs jours
Asthme
Fréquent
Contexte: jeune âge, ATCD asthme, exposition à allergène, infection virale, dyspnée d’effort, mauvaise observance, symptômes intermittents
P: Exarcerbé par irritants bronchiques (IVRS, effort, froid, tabac)/ broncho-dilatateurs, cortico-stéroïdes topiques ou systémiques
Q: Toux irritative souvent nocture +++
R: -
S: Paniques nocturnes, irritation de la gorge et enrouement matinal de la voix
T: chronique; dure plusieurs jours
Hyperréactivité bronchique/toux par produits irritants
Contexte: ATCD asthme ou de prise de broncho-dilatateurs, IVRS, rhinite, environnement défavorable (poussières, animaux, fumée)
P: IVRS, effort, froid, exposition à allergènes, irritants de l’air, broncho-dilatateurs, cortico-topique
Q: Toux irritative souvent nocturne +++
R: Symptômes pulmonaires
S: Dyspnée, tirage (tissus mous aspirés vers intérieur lors de inspiration), wheezing, temps expiratoire augmenté
T: Apparation progressive, dure plusieurs jours
Néoplasie pulmonaire
Contexte: Âge avancé, tabagisme
P: -
Q: Souvent productive, parfois hémoptysies (crachat sang), variable
R: Symptômes pulmonaires
S: Dyspnée, douleur thoracique, fatigue, perte de poids, sudations nocturnes, hémoptysies, pneumonies récidivantes, épanchement pleural, paralysie d’une corde vocale (voix + rauque), oedème facial, douleur à l’épaule, douleurs osseuses, symptômes neurologiques
T: Apparition progressive
Tuberculose
Rare
Contexte: Séjour en zone endémique, immunosuppression, VIH, Néoplasie, traitements de chimiothérapie/corticoïdes, immunosuppresseurs
P: -
Q: Expectorations mucoïdes, parfois hémoptysies
R: Symptômes pulmonaires, rarement atteinte systémique (plèvre, péricarde, os, foie, méninges, surrénales, génito-urinaire)
S: Baisse de l’état général, fièvre
T: Apparition progressive, dure jours à semaines
Abcès pulmonaire
Symptômes chronique, fièvre, toux productive, hémoptysies, sueurs nocturnes, perte de poids, crachats à l’odeur/goût très désagréable
Maladie pulmonaire professionnelle
Exposition à l’amiante, poussière de silice et le fer.
Xanthélasma
Dépôt lipidique au niveau de la paupière (au niveau de l’angle entre l’oeil et le nez)
Peut être un signe d’hypercholestérolémie
Insuffisance veineuse
Oedème membre inférieur dû à un mauvais fonctionnement des valves
Problèmes artériels vs veineux
Artériels: apparition subite, douleur, disfonctionnement organe
Veineux: apparition insidieuse, manifeste généralement par oedème
Thrombophlébite
Caillot se détache et prend circulation artérielle
Dyslipidémie
Élévation du cholestérol plasmatique, des triglycérides (TG) ou un taux de cholestérol HDL bas
Anomalies contribuant à l’apparition de l’athérosclérose.
Première étape de l’examen physique
Vérification de l'état général: M obilité/posture E tat éveil/conscience G grandeur/grosseur A apparence générale C oloration (pâleur/cyanose) V olémie (déshydratation, surchage vasculaire: oedème/dyspnée)
Si altération de la conscience durant examen physique
Procéder à l’ABC:
A. Dégagement des voies respiratoires et maintien des voies respiratoires ouvertes
B. Respiration (s’assurer qu’il respire/assistance respiratoire)
C. Circulation (Évaluer pouls + tension artérielle; absence de pouls RCR)
Pouls artériel - caractéristiques
- Pulsation artérielle est l’onde de pression produite par la qté de sang éjectée dans l’aorte par ventricule G lors de la systole
- Pouls perd de sa force à mesure qu’on s’éloigne du coeur
Pouls centraux vs périphériques
Centraux: Qd palpation s’effectue sur des artères à proximité du coeur (artères carotidiennes et fémorales)
Périphériques: Artères éloignées du coeur (pouls brachial, radial, poplité et pédieux)
Palpation du pouls permet d’obtenir les infos suivantes:
FRAM: Fréquence cardiaque Rythme cardiaque Amplitude de l'onde de pression Morphologie de l'onde de pression
Fréquence cardiaque
- Vitesse des pulsations artérielles et reflète le nbr de battements par unité de temps (bpm)
- Adulte, au repos, 60 à 100 bpm
- Fréq cardiaque influencée par activité phys et facteurs physiologiques (anxiété, température corporelle, anémie, déshydratation…)
Bradycardie
Fréq cardiaque inférieure à 60 bpm
-Personnes qui s’entraînent peuvent avoir une fréq inférieure à 60 bpm
Tachycardie
Fréq cardiaque supérieure à 100 bpm
Pouls radial
Artère proche du pouce, dans le poignet
Rythme cardiaque
Peut avoir des modifs de la fréq cardiaque associées à la respiration ou à des battements prématurés bénins (extrasystole), mais le coeur bat généralement de manière régulière
Amplitude du pouls
- Plus facile à percevoir sur les artères centrales
- Dépend du volume de sang éjecté et de la force de contraction du ventricule G
Morphologie du pouls
Pulsation normale possède une montée rapide, un sommet arrondi et une descente moins abrupte que la montée
Pouls carotidien
Dans le cou
Entre le cartilage thyroïdien et le sterno-cléido-mastoïdien
Pouls brachial
En haut du pli du coude, sous le biceps brachial
Pouls fémoral
- À mi-chemin entre l’épine iliaque antéro-supérieure et l’os du pubis sous le ligament lingual
- Proche de l’aine
Pouls poplité
- Dans le creux du genou
- Nécessite les 2 mains
- Il faut soulever le membre inférieur pour le mettre en légère flexion
- Le patient ne doit opposer aucune résistance
Pouls tibial
Sous la malléole interne
Pouls pédieux
Sur la face dorsale du pied (dessus) juste en médial de l’extenseur du gros orteil
Trouver oedème
Peut être au visage ou un peu partout sur le corps, mais surtout membres inférieurs (à cause de la gravité)
Étapes de détermination
1. Appuyer fermement avec le pouce pendant 5 secondes sur le dessus des pieds, régions malléolaires et tibiales
2. Rechercher une dépression (creux) laissé par le pouce
3. Si dépression est présente, on dit que l’oedème prend le godet
Tension artérielle systolique
Pression maximale du sang lors de son éjection du ventricule G (dépend de la précharge et de la puissance de contraction du myocarde)
Tension artérielle diastolique
Pression minimale de repos du sang dans le réseau artériel au moment de la phase de remplissage du coeur (diastole). Reflète la résistance périphérique que rencontre le sang dans les vaisseaux.
Mécanisme de régulation de la tension artérielle
- Barorécepteurs: perçoivent et modifient le débit cardiaque par l’intermédiaire du système sympathique
- Permet d’adapter le fréquence cardiaque, la contractilité myocardique et les résistances périphériques
Choisir la bonne grosseur de brassard
Largeur du brassard = 40% de la circonférence du bras du patient (au niveau du biceps)
Longueur du brassard = 80% de la circonférence du bras du patient (au niveau du biceps)
-Brassard trop court/étroit = valeurs faussement élevées
-Brassard trop large/long = valeurs faussement basses
Positionnement du brassard
Environ 2,5 cm au-dessus du pli du coude
Étapes de la prise de la tension artérielle
- Estimer la tension artérielle (gonfle le brassard jusqu’à ce qu’on sente plus le pouls radial)
- Dégonfler complètement
- Gonfler jusqu’à 30 mmHg au-dessus de la tension artérielle évaluée
- Dégonfler lentement le brassard en écoutant artère brachiale avec stétoscope
- Noter quand on entend premiers bruits du coeur
- Dégonfler jusqu’à la perte de bruits de turbulence (bruits de Korotkoff), noter ce chiffre
- Dégonfler complètement
Pouls paradoxal
- Différence de pression entre le moment où on entend les premiers bruits à l’expiration seulement et quand on l’entend durant inspiration + expiration
- Cause: à l’inspiration, légère chute de tension artérielle se produit
- La différence avant que les bruits de Korotkoff soient entendu durant tout le cycle n’excède généralement pas 5 ou 6 mmHg
- Pouls paradoxal = exagération de la baisse de tension artérielle lors de l’inspiration
- Seuil pour lequel la différence de pression est anormale: 10 mmHg
Tamponnade cardiaque
Accumulation de liquide à l’intérieur de la cavité péricardique venant comprimer le coeur et compromettant son fonctionnement. Lors de l’inspiration, une entrée accrue de sang se fait au niveau du coeur D. Le coeur pris en étau par le péricarde a alors de la difficulté à accomoder ce volume supplémentaire. Il y a compétition pour l’espace cardiaque. Volume accru du coeur D lors de l’inspiration déplace le septum interventriculaire vers la G, diminuant le volume d’éjection pour provoquer une chute de la tension artérielle en inspirant
Causes du pouls paradoxal (3)
- Tamponnade cardiaque
- Embolie pulmonaire
- Bronchospasme sévère
Dans les 3 cas, dérivation du septum cardiaque lors de l’inspiration
Mesurer le pouls paradoxal
Avec stétoscope, lors de la phase de dégonflement
- Bloquer la valve quand on entend les premiers bruits de turbulence, noter la valeur
- Descendre très lentement jusqu’à ce que les bruits soient entendus à l’inspiration et à l’expiration
- Si la différence excède 10 mmHg, pouls paradoxal
Hypotension orthostatique
- Diminution de la tension artérielle systolique de plus de 20 mmHg OU une diminution de la tension artérielle de plus de 10 mmHg survenant lors d’un changement de position
- Normalement, une baisse de la tension artérielle (de 5-6 mmHg) sera compensée par une augmentation de la fréquence cardiaque (15 à 20 bpm)
Si hypotension orthostatique accompagnée d’une augmentation de la fréquence cardiaque
- Chercher causes liées à une diminution du volume circulant ex: hypovolémie (survient en cas d’hémorragie) ou déshydratation
- Peut être associée à une vasodilatation: insuffisance veineuse, sepsis ou prise de médicaments antihypertensives
- Allaitement prolongé, fièvre, alcool ou médication peut engendrer hypotension orthostatique avec augmentation de la fréquence cardiaque
Hypotension sans compensation
Peut être secondaire à une atteinte du SNA, rendant les mécanisme de compensation moins efficaces (ex: Parkinson, alcoolisme, déficience en vitamine B12 ou thiamine)
Mesurer hypotension orthostatique
- Patient doit demeurer 5 minutes en décubitus dorsal, puis on prend TA et FC
- Patient se met debout, on attend 1 minute et on pred TA et FC
Personne normal: mécanismes lorsque l’on passe de la position couchée à debout
- Gravité déplace sang veineux vers membres inférieurs, ce qui résulte en une baisse physiologique du volume circulant et de la pression qui est perçue par les barorécepteurs.
- Ceux-ci réagissent rapidement pour éviter diminution de la TA.
- Barorécepteurs (carotides, aorte, syst cardiopulmonaire) modulent le SNA.
- Stimulation syst sympathique: vasoconstriction périphérique, augmentation FC et augmentation contractilité cardiaque.
- Tous ces changements permettent à la TA de rester relativement stable durant changements positions.
PICA
Perceptions
Impact
Craintes
Attentes
Habiletés de communication
Écoute active Facilitation (ex: hochement tête, silence) Répétition des derniers mots Clarification Vérification/synthèse/résumé Interruption et redirection Silence Confrontation Interprétation
Types de question
Ouvertes
Fermées (Répondu par oui/non)