Délinquance sexuelle Flashcards
Quel est l’âge auquel les mineurs peuvent consentir aux relations sexuelles au Canada?
16 ans
Nommer 4 facteurs de risque historique de délinquance sexuelle.
1- Originaires de familles nombreuses
2- ATCD familiaux psychiatriques, de consommation et judiciaires.
3- ATCD personnels d’abus sexuel et autres.
4- ATCD de trouble psychiatrique (TP, paraphilie, autre).
Nommer 4 comorbidités psychiatriques présentes chez les délinquants sexuels?
1- Troubles d’usage (83% lifetime)
2- Troubles de l’humeur (61%)
3- Paraphilie (58%)
4- TP groupe B (92%) et/ou TPAS (72%).
À noter, le trouble psychotique seulement 3%.
Quelles sont les criminogenic needs les plus souvent cités comme étant la cause des comportements criminels des délinquants sexuels (4)?
Antisocial orientation (traits et comportements antisociaux)
Déviance sexuelle
Manque d’habiletés sociales
Distortions cognitives (incluant déni et minimisation de leur responsabilité pour l’offense)
Quelles sont les 4 dimensions de la psychopathie regroupant les items du PCL-R?
Interpersonnelle
Affective
Mode de vie
Comportements antisociaux
Quelle est la différence dans le profil de préférence sexuelle entre les non-familial child molesters et les incest offenders (selon l’étude phallométrique de Quinsey and Earls 1990)?
Non-familial child molesters : Préférence beaucoup plus marqué pour les enfants que les adultes.
Incest offenders : intérêts semblables à la population générale avec une préférence pour les adultes plus marquée que pour les enfants/adolescents.
Quelle proportion des délinquants sexuels nie avoir commis l’offense pour laquelle ils ont été incarcéré (Barabee 1991, voir B&S p772)? ( Référence obscure d’Antoine ;P )
1/3
Nommer les 4 types de délinquants sexuels.
- Rapist (victime est adulte/âgée de 16 ans et plus)
- Non-familial child molester (victime a moins de 16 ans et ne réside pas avec l’abuseur)
- Familial child molester (victime a moins de 16 ans et résident avec l’abuseur)
- Mixed offenders (victimes adultes et mineures)
Cas-types pour chaque sous-catégorie de délinquant sexuel (rapist, non-familial child molester, incest offenders).
Rapist : late teens jusqu’à mi-trentaine, antécédents judiciaires multiples, histoire de délinquance juvénile. Peut avoir un trouble paraphilique. (antisocial)
Non-familial child molester : 30-40 ans, si antécédents judiciaires, ceux-ci consistent habituellement en des offenses sexuelles, premier contact avec le système judiciaire est habituellement à l’âge adule, diagnostic de trouble pédophilique souvent présent, mais à noter que jusqu’à 40% n’ont pas de préférence pour les enfants. (pédophile)
Incest offenders : moins de déviance sexuelle et d’orientation antisociale. La majorité ‘exhibits normative adult sexual preferences and most are not diagnosed as pedophilic’.
Mixed offenders : peu est connu sur ce groupe. On assume qu’il y a présence d’orientation antisociale et de déviance sexuelle… (d’apparence normale)
Quelle est la progression habituelle des comportements exhibitionnistes avec l’âge chez les gens avec cette paraphilie?
Début à l’adolescence et déclin de la “pratique” après 40 ans.
Comorbidités associées à l’exhibitionnisme?
Autres paraphilies (pédophilie, voyeurisme, frotteurisme, telephone scatologia)
*Les patients avec exhibitionnisme qui s’exposent à des enfants ont souvent une pédophilie comorbide.
Qu’arrive-t-il aux patients avec exhibitionnisme lorsqu’ils sont en couple stable?
Ils continuent leurs pratiques exhibitionnistes.
Quel pourcentage des violeurs présente un trouble du sadisme sexuel?
5 à 45% (estimation)
Quel pourcentage des gens avec masochisme sexuel ont performé des actes sadiques?
1/3 (estimation)
Quel est l’âge moyen d’apparition des paraphilies?
13 à 27 ans, la majorité des cas débute avant 18 ans.
Quelle proportion des gens avec paraphilie sont “mariés ou en cohabitation”?
Plus de la moitié
Définir le “risque de récidive” tel qu’entendu dans les outils prédictifs.
Le “risque” correspond habituellement à la “base rate” qui est “the known prevalence of a specific type of recidivism within a given population over a given time period”,
Décrire le SVR-20.
Outil de jugement clinique structuré.
Pour délinquants sexuels (condamnés ou présumés).
Comprend 20 items, cotés à 0 (absent), 1 (partiellement ou possiblement présent) ou 2 (présent).
Le 20 items sont divisés en 3 sections : Psychosocial adjustment, Sex offenses, Future plans.
Nommer 5 outils actuariels pour l’évaluation du risque sexuel.
VRAG (Violence Risk Appraisal Guide)
SORAG (Sex Offender Risk Appraisal Guide)
RRASOR (Rapide Risk Assessment of Sexual Offence Recidivism)
Static-99
MnSOST-R (Minnesota Sex Offender Screening Tool-Revised)
Décrire le VRAG.
Violence Risk Assessment Guide
Développé pour évaluer le risque de récidive violence (incluant les délits sexuels avec contact).
Contient 12 items.
Nécessite score PCL et items diagnostiques selon le DSM-III…
Au final, délinquants classés en 9 catégories de risque, allant de 1 (lowest risk) à 9 (highest risk).
Décrire le SORAG
Sex Offender Risk Appraisal Guide
Modification du VRAG
14 items (10 en commun avec le VRAG)
Nécessite score PCL, phallométrie et items diagnostiques selon DSM-III
Décrire le RRASOR
Rapid Risk Assessment of Sex Offender Recidivism
4 items
Codés comme oui ou non
Décrire l’outil Static-99
Échelle actuarielle pour le risque de récidive sexuelle.
10 items, incluant les 4 du RRASOR
5 catégories de risque, selon le score final.
Décrire le MnSOST-R
Minnesota Sex Offender Screening Tool-Revised
16 items
Non utilisable avec les délinquants “with only-related victims (i.e. incest offenders)”.
6 catégories de risque selon le score final.
Quel type d’outil/évaluation prédit le mieux la récidive sexuelle?
Outil actuariel (évaluation non structurée est la pire, jugement clinique structuré entre les 2 autres)
Quel est l’effet de l’âge sur la récidive sexuelle?
Diminution de la récidive sexuelle avec l’âge (idem pour récidives générale et violente).
Qu’est-ce qu’un trouble paraphilique? Nommer les critères associés à la définition.
Pensées/fantaisies sexuelles associés à des pulsions/comportements sexuels déviants. Envers des objets inanimé ou des situations ou des victime non-consentantes.
Doit durer minimalement 6 mois.
Doit causer une souffrance significative sur l’individu, ou engendrer des victimes non-consentantes.
Quelles sont les distorsions cognitives fréquentes associés aux abuseurs sexuels (plus souvent d’enfant) ?
- L’enfant reçoit une éducation en le faisant avec l’adulte.
- L’enfant était sexuellement provocateur, la victime m’a provoqué sexuellement.
- L’enfant ou la victime a aimer cela.
- L’enfant était expérimenter dans l’activité sexuel et voulait y participer.
- L’acte sexuel est naturel, il n’y a pas de conséquences de ces gestes sur l’enfant où la victime.
- Rape myth : une femme qui ne veut pas se faire agresser pourrait ne pas l’être (pourrait s’en aller p.e).
Quelle est la différence entre les père incestueux agressant leur fille versus les père incestueux agressant leur garçons?
Ceux agressant leur garçon sont plus invariablement pédophile, tandis que ceux qui agressent leur fille sont plus normo-sexuel.
Quel est le trouble psychiatrique LE PLUS comorbide avec la délinquance sexuelle?
Le TPAS (30-40%)
Nommer les 2 facteurs les plus associés à la récidive sexuelle.
Déviance sexuelle
Tendances antisociales.
De quelle façon est-il possible de “tromper” le test de la phallométrie (6)?
- Possibilité de détourner le regard des stimuli visuels.
- Se masturber ou avoir une relation sexuelle avant le test pour diminuer sa réactivité pénienne.
- Penser à des images aversives durant le test.
- Contraction rythmique des muscles glutéaux pour augmenter la réponse aux stimuli normaux.
- Manipuler les muscles périnéaux pour diminuer la réaction aux stimuli déviant.
- Usage de substance ou Rx pour diminuer sa réactivité pénienne.
En quoi les inhibiteurs de la testostérone sont des traitements justifier en délinquance sexuelle?
Car la testostérone est reconnue comme étant celle qui détermine la “drive” sexuelle chez l’homme. De plus, elle a un rôle dans la présence d’agressivité. Elle est secrétée par une augmentation de la LH sérique et de la sécrétion épisodique de Gn-RH.
Quels sont les effets secondaires liés à l’administration de Lupron (inhibiteur de la Gn-RH)? (7)
Dysfonction sexuelle (impuissance, dysorgasmie, réduction de la spermatogénèse)
Perte de densité osseuse (important!)
Perte de muscle
Perte de poils
Légère anémie
Dysphorie ou dépression
Réduction de l’agressivité.