Déficiences suite à une lésion du SNC (Ex. 2) Flashcards
Lésion du motoneurone supérieur : Vrai ou Faux ?
Diverses causes peuvent provoquer une lésion du motoneurone supérieur et provoquer une atteinte des voies descendantes du SNC.
Vrai
A) Différentes causes
- AVC
- Traumatisme ou tumeur
- Sclérose
- Paralysie cérébrale
- Atteinte de la moelle épinière
B) Lésion peut être à différents niveaux du SN
- Cortex
- Capsule interne
- Tronc cérébral
- Moëlle épinière
C) Atteinte desf
voies descendantes du SNC (voie corticospinale ou pyramidale)
Lésion du motoneurone supérieur : Complète la phrase.
Le motoneurone supérieur est celui qui par du __a__ et va à la ___b___
Motoneurone sup= du (a)cortex à la (b)moelle épinière
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : Complète les énoncés concernant les événements suite à une lésion du SNC.
- Diminution des __a__ nerveux de la voie descendante corticospinale/ pyramidale
- Diminution du nombre d’__b__ motrices recrutées
- Effets négatifs sur motoneurones
- Diminution d’activation des motoneurones __c__
- Diminution de __d__
- Diminution de __e__ moteur
- Diminution des (a)influx nerveux de la voie descendante corticospinale/ pyramidale
- Diminution du nombre d’(b)unités motrices recrutées
- Effets négatifs
- Diminution d’activation des motoneurones (c)alpha
- Diminution de (d)force (Faiblesse musculaire)
- Diminution de (e)contrôle moteur (incoordination)
+ mouvement lent
Conséquences sensorimotrices : Vrai ou Faux ?
Rapidement après une lésion, lorsque le système est en état de choc, il y a une diminution des réflexes (hyporéflexie, aréflexie).
Vrai
Causé par l’absence d’activation musculaire
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : Vrai ou Faux ?
La faiblesse musculaire est uniquement du à une diminution de l’influx nerveux de la voie descendante corticospinale.
Faux, 2 causes !
Faiblesse musculaire dû à cause de :
i) Changement du motoneurone dû à diminution d’influx nerveux
ii) Changement de la fibre musculaire dû à l’inactivité
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : Vrai ou Faux ?
Le patron de distribution de la faiblesse musculaire est très variable. Par contre, les muscles distaux semble plus atteint que les muscles proximaux.
Vrai
Faiblesse musculaire= Très variable
Mais muscle distaux + atteint
**Surtout muscle intrinsèque de la main
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : Vrai ou Faux ?
La faiblesse musculaire d’un agoniste est dû à la spasticité de son antogoniste.
Faux !!
Faiblesse musculaire agoniste, car Diminution contrôle moteur
- Contractions musculaires non efficace suite à une lésion centrale (timings et ajustement de la force)
!! Mais adaptation du muscle contribue
(raideur de l’antagoniste peut être confondu avec spasticité)
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : Vrai ou Faux ?
La faiblesse musculaire suite à une lésion unilatérale du SNC est uniquement observée du côté parétique.
Faux
Faiblesse bilatérale présente
***Faiblesse secondaire, car non utilisation des membres
Clinique :
- Exercice orienté vers la tâche (travaille 2 côtés)
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : Vrai ou Faux ?
La lenteur de mouvement est dû à une perte d’influx nerveux de la voie descendante corticospinale et est associé à une désynchronisation des unités motrices.
Vrai
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : Vrai ou Faux ?
La force musculaire et la dextérité (coordination de l’activation musculaire) sont intimement liées.
Vrai
Car
La capacité à générer de la force pour une action dépend de la capacité à contrôler plusieurs muscle en synergie.
!!! Dépends de la tâche
Conséquences sensorimotrices, adaptation des tissus mous : Vrai ou Faux ?
En réaction à l’inactivité post-lésion (immobilisation et non-utilisation), il se produit des changements mécaniques et fonctionnels au niveau des propriétés du muscle.
Vrai
Adaptation provoque :
- Augmentation de faiblesse
- Augmentation de raideurs
- Diminution de longueur du muscle (contracture)
**Changement des caractéristiques du muscle
Conséquences sensorimotrices, adaptation des tissus mous : Complète les énoncés à propos des changements de propriétés des muscles.
- Atrophie des fibres de type __a__
- Hypertrophie des fibres type __b__ : S (petite taille)
- Augmentation du temps de __c__
- Nouveau type d’unité motrice: ___d___
- Diminution de la __e__ musculaire
- __f__ des capillaires sanguins intra-musculaire
- Augmentation de la __g__ à l’étirement actif ou passif
- Atrophie des fibres de type (a)II/ fast : FF-FR
- Hypertrophie des fibres type (b)I/ slow : S (petite taille)
- Augmentation du temps de (c)contraction
- Nouveau type d’unité motrice: (d)Slow Fatiguable
* *Explique la perte d’endurance - Diminution de la (e)masse musculaire (Atrophie)
- (f)Diminution des capillaires sanguins intra-musculaire
* *Clinique= diminue endurance - Augmentation de la (g)résistance à l’étirement actif ou passif (chgt du complexe muscle-tendon)
* *Car, augmentation d’adhérence de collagène
Conséquences sensorimotrices, adaptation des tissus mous : Vrai ou Faux ?
La raideur peut apparaître même si l’amplitude de mouvement est normale.
Vrai
Raideur s’installe dès les premières semaines
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : complète les énoncés à propos des changements au niveau du motoneurone.
- __a__ de l’initiation de la décharge des motoneurones
- __b__ de la fréquence moyenne de décharge (__c__des contractions musculaires)
- Incapacité d’__d__ de la fréquence de décharge en réponse à une augmentation de la force __e__ du muscle parétique
- (a)Lenteur de l’initiation de la décharge des motoneurones (contraction et ralexation musculaire)
- (b)Diminution de la fréquence moyenne de décharge ((c)sommation des contractions musculaires successives)
- Incapacité d’(d)ajustement de la fréquence de décharge en réponse à une augmentation de la force (e)volontaire du muscle parétique
Conséquences sensorimotrices, effets négatifs : Vrai ou Faux ?
Le recrutement d’unités motrices est augmenté, chez le sujet post-AVC, pour développer la même force que les sujet sain.
Vrai
Car post-lésion,
inhabilité à augmenter/ moduler la fréquence de décharge des unités motrices
DONC, Sensation d’effort accrue pour un faible niveau d’activation
(car intensité de l’influx nerveux plus élevé)
Conséquences sensorimotrices, adaptation des tissus mous : Vrai ou Faux ?
L’immobilisation des muscles dans une position raccourci induit des contractures de tissus mous.
Vrai
**Perte de sacromère provoque la contracture et raideur
!! Effet Contracture= muscle + fatigable rapidement
Conséquences sensorimotrices, effet positif : Sélectionne la bonne définition de la spasticité.
a) Hypertonie caractérisée par une augmentation de la résistance à l’étirement passif en fonction de la vitesse d’étirement et qui varie selon la direction.
b) Hypertonie caractérisée par une résistance qui augmente de façon excessive au fur et à mesure que l’on allonge le muscle.
c) a et b sont vrai
c) a et/ou b sont vrai
Définition : augmentation excessive de la résistance ressentie lors de la mobilisation passive d’un membre.
Causé par : l’activation réflexe du muscle en réponse à son étirement (hyperréflexie)
- 3 caractéristiques de la spasticité
- Vélodépendante
- Unidirectionnelle (ex : uniquement l’extension)
- Hyperréflexie tendineuse (étirement)
Conséquences sensorimotrices, effet positif : Vrai ou Faux ?
Le spasticité est le résultat d’une adaptation suite au changement des propriétés du muscle (longueur et raideur intrinsèque) et d’une adaptation du réflexe d’étirement.
Vrai
Conséquences sensorimotrices, Intervention clinique :
La spasticité est l’une des principales manifestations cliniques des changements des propriétés du muscle et des motoneurones suite à une lésion du SNC.
Faux, c’est la faiblesse musculaire
A) Évaluation de la faiblesse
i) Force musculaire
- Bilan musculaire (0 à 5)
- Dynamométrie manuelle
ii) Force musculaire fonctionnelle
- Lateral step test
- timed-stands test
B)
Conséquences sensorimotrices, Intervention clinique :
Quelles interventions peut-on effectuer si la force du patient est de zéro ?
a) Stimulation de l’activité musculaire
b) Renforcement musculaire simple et renforcement dans la fonction le plus tôt possible
c) Renforcement orienté vers la fonction et entraînement de la tâche dans son ensemble
a) Stimulation de l’activité musculaire
**Exemples (9)
- Techniques de facilitation
(utilisation des schèmes de flexion + contrôle bilatéral)
- Optimiser la position de l’articulation
(éliminer la gravité,diminuer la friction, raccourcir le bras de levier)
- Pas nécessaire d’atteindre l’amplitude complète
- Contraction excentrique et concentrique
- Exercices actifs simples
- Exercices de marche simples et marche spécialisée
- Stimulation électrique
- EMG Biofeedback (de façon occasionnelle)
- Pratique mentale
Conséquences sensorimotrices, Intervention clinique :
Quelles interventions peut-on effectuer si la force du patient ressemble à une côte 3 (contre gravité)?
a) Stimulation de l’activité musculaire
b) Renforcement musculaire simple et renforcement dans la fonction le plus tôt possible
c) Renforcement orienté vers la fonction et entraînement de la tâche dans son ensemble
b) Renforcement musculaire simple et renforcement dans la fonction le plus tôt possible
* *Léger retour moteur
A) Renforcement musculaire «simple» - amplitude complète - contractions soutenues - Augmenter la vitesse de contraction - Ajouter une résistance au cours du mouvement - Tâches bi-manuelles fonctionnelles (But= stimulation des 2 hémisphères)
B) Ajout d’une résistance possible
- Poids du corps
(ex: squats, montée sur les talons, «step») - Élastiques Thera-band
- Poids libres
- Appareils isocinétiques (Ex: Biodex)
- Exercices en piscine
Conséquences sensorimotrices, Intervention clinique :
Quelles interventions peut-on effectuer si la force du patient est une côte 3 (contre gravité) et plus ?
a) Stimulation de l’activité musculaire
b) Renforcement musculaire simple et renforcement dans la fonction le plus tôt possible
c) Renforcement orienté vers la fonction et entraînement de la tâche dans son ensemble
c) Renforcement orienté vers la fonction et entraînement de la tâche dans son ensemble
* *ajout de composantes pour augmenter la difficulté :
- ↑ les exigences cognitives (multi-tâches)
- ↑ les exigences physiques (surface instable, obstacles)
Conséquences sensorimotrices : Vrai ou Faux ?
La spasticité est un obstacle majeur à la récupération fonctionnelle des patients suite à une lésion centrale qui récupère les mouvements actifs.
Faux !
Car exercice actif= diminue la spasticité
réduction de la spasticité permet :
- diminution de la douleur
- meilleure utilisation des muscles antagonistes
Conséquences sensorimotrices, spasticité :
Nomme les 2 échelles de mesure de la spasticité.
1) Échelle d’Ashworth modifiée
!!! N’évalue pas toute les composantes de la spasticité
(Évalue résistance naturelle du muscle, mais pas hyperréflexie)
2) Échelle de Tardieu (+++)
* **Évalue
1. Vitesse de l’étirement passif (3 vitesses)
2. Qualité de la réponse
3. L’angle de la «réaction musculaire» («catch»)
Conséquences sensorimotrices, spasticité :
Comparativement à l’échelle d’Asworth, l’échelle de Tardieu permet-elle de différentier la spasticité d’origine centrale (hyperréflexie) et la présence de contracture (propriété viscoélastique du muscle) ?
Oui,
Car si spastique, la résistance augmente avec la vitesse (vélodépendante)
**Théorie : V3-V1= spasticité d’origine centrale
V1= Vitesse lente (résistance mécanique/propriété du muscle)
V3= Vitesse rapide
Conséquences sensorimotrices, intervention : Vrai ou Faux ?
L’entraînement en force n’est pas contre-indiqué chez un patient qui présente de la spasticité, suite à un AVC.
Vrai
Conséquences sensorimotrices, Intervention :
Voici les interventions utilisées en réadaptation pour prévenir ou réduire la spasticité (8).
- Positionnement adéquat
- Exercices actifs/exercices de mobilité
- Étirements passifs
- Étirements passifs prolongés (orthèses de repo; nuit)
- Vibration
- Application prolongée de glace
- TENS sur le muscle agoniste/antagoniste
- tDCS (stimulation trans-crânienne par courant direct)
!!! Peu d’impact sur les bénéfice à long terme sur la spasticité
Conséquences sensorimotrices, Intervention :
Selon les Recommandations canadiennes pour les
pratiques optimales de soins de l’AVC (2013), l’hypertonie spastique et les contractures devraient être soignées ou prévenues.
Nomme les 3 méthodes.
- positionnement antispastique
- exercices d’amplitude du mouvement
- étirements
!!! pas de données probantes qui appuient
l’utilisation d’orthèses
Conséquences sensorimotrices, Intervention :
Voici les interventions médicales pour réduire la spasticité (4).
**Nomme l’intervention médicale majeure.
- Injection de toxine botulinique de type A (Botox)
(Effet focal pour une spasticité localisée) - Médication antispastique (Effet systémique)
- Baclofen oral ou intrathécale
- Chirurgie
Conséquences sensorimotrices, Intervention : Vrai ou Faux ?
Parfois, la réduction de la spasticité pourrait augmenter les limitations.
Vrai
**Spasticité cache la présence d’une faiblesse musculaire importante
Exemple : à la marche