cours3 Flashcards

1
Q

quelle est la définition de la peur

A

Émotion qui se produit rapidement lors de l’exposition à un danger ou à une menace réelle et immédiate

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2
Q

quelle est la définition du stress (3)

A
  • Réaction physique
  • Induit par la sécrétion d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol
  • Permet de faire face au danger ou à la menace (fuir, combattre)
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3
Q

quelle est la définition de l’anxiété (2)

A
  • Émotion qui se manifeste en prévision d’une menace potentielle
  • Peut être un trait de personnalité: explique le niveau de réactivité interindividuelle (p. ex., réaction face à un bruit)
    ex : si on réagit + fortement à un stimuli = on est proche d’un tempérament anxieux
  • Sensation désagréable d’appréhension
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4
Q

quelles sont les composantes de la manière dont se manifeste l’anxiété (3)

A
  1. Physiologique : Activation physiologique (p. ex., accélération du rythme cardiaque, souffle court, bouche sèche)
  2. Cognitive : Inquiétudes et ruminations, emphase sur le futur
  3. Comportementale : **Évitement **(éviter ce qui les rend anxieux) et autres **mécanismes de défense **(p. ex., alcool) (automédication, ca me calme quand je fume (pas consommation récréative)-» Renforcement des mécanismes car ↓ anxiété (court terme) (quand j’évite je me sens mieux (renforce la personne dans ce comportement d’évitement))
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5
Q

quest ce qu’un trouble induit par une susbtance/un médicament

A

Symptômes apparaissent durant ou rapidement après intoxication ou sevrage d’une substance ou exposition à un médicament

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6
Q

quest ce qu’un trouble dû à une affection (maladie) médicale

A

Perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale (ex : trouble de la thyroïdes reliés à la dépression, donc il faut pas que le diagnostic du trouble mental soit du à un trouble physique. donc il faut d’abord aller voir medecin pour voir la thyroide avant de diagnostiquer trouble dépressif)

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7
Q

quest ce qu’un autre trouble spécifié (2)

A
  • Présentation clinique ne répond pas à tous les critères diagnostiques
  • Clinicien doit préciser quel(s) critère(s) ne sont pas remplis
    ex : anxiété généralisée ne survenant pas au moins la moitié du temps
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8
Q

quest ce qu’un trouble non spécifié(3)

A
  • Même chose que pour trouble spécifié
  • Clinicien décide de ne pas communiquer le(s) critère(s) qui ne sont pas remplis
  • Clinicien n’a pas assez d’informations pour poser un diagnostic spécifique (souvent à cause d’une contrainte de temps)
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9
Q

quels sont les cirtères qu’un patient doit remplir pour etre diagnostiqué avec une phobie spécifique (DMS-5) (7)

A
  1. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique
  2. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate
  3. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense
  4. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel
  5. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus
  6. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altérationdu fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  7. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental
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10
Q

quelles sont les spécifications de la phobie spécifique (5)

A
  1. sang-injection-acident (dentiste, voir sang)
  2. situationnel (ascenseurs, avion)
  3. animal (insectes, chiens)
  4. environnement naturel (orages,hauteurs, eau)
  5. autre (étouffement, clowns)
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11
Q

pourquoi un phobique évite le traitement

A

pcq il sait que d’en parler va générer de l’anxiété. MAIS parler de la phobie, c’est de l’exposition, le début

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12
Q

les recherches sur la phobie spécifique est grande ou lacunaire? pourquoi?

A

LACUNAIRE car
1. Évitement des situations qui génèrent l’anxiété plutôt que traitement
2. gêne chez l’adulte d’en parler (ex peur des orages)

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13
Q

quelle est la prévalence, la persistance et nbr de gens traités

A
  1. forte prévalence(nbr de cas dans la population) : 18.4% (à vie), 12.1% (1 an)
  2. forte persistance : durent en moyenne 20 ans (ca dure longtemps pcq les gens évitent le traitement)
  3. nbr de gens traités : 8% de tous les phobiques sont traités
  4. les phobies viennent à pls, si j’en ai une, j’en ai prob d’autres
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14
Q

quels sont les cirtères qu’un patient doit remplir pour etre diagnostiqué avec une anxiété sociale (DMS-5) (10)

A
  1. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuel observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (p. ex. en train de manger ou boire) et des situations de performance (p. ex. faire un discours)
  2. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser)
  3. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété
  4. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses
  5. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel
  6. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus
  7. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  8. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale
  9. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental
  10. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, défigurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs
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15
Q

dans quel cas on doit spécifier l’anxiété sociale lors du diagnostic

A

seulement si anxiété sociale de performance : si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public
DONC dans le diagnostic, si la peur se limite aux situations de performance, je l’inscrit

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16
Q

quels sont des types de situations d’anxiété sociales (3)

A
  1. Parler en public ou exécuter d’autres types de performance (ex : oral, spectacle)
  2. Établir des interactions sociales (amorcer ou entretenir conversations)
  3. Être observé en public (déambuler dans une rue achalandée)
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17
Q

quelle est la prévalence, et les autres caractéristiques de l’anxiété sociale dans la population (5 incluant prévalence)

A
  • Prévalence: 7.5% H et 8.7% F (à vie) (pareil homme et femme)
  • Forte concomitance (souvent, si diagnostic de phobie sociale va avoir un autre trouble)
  • Se manifeste souvent à l’adolescence
  • Durée moyenne des symptômes: 20 ans
  • Consultent peu (à cause de la peur d’être jugé par son psychologue)
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18
Q

quelles sont les théories comportementales du mode d’acquisation de la phobie (5)

A
  1. conditionnement de l’évitement (en 2 temps = classique + opérant)
  2. apprentissage par observation (vicariant)
  3. apprentissage préparé
  4. rôle de la diathèse
  5. manques d’aptitudes sociales
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19
Q

explique l’apprentissage de la phobie par conditionnement de l’évitement

A

1) Conditionnement classique: apprendre à craindre un stimulus neutre si associé à un événement douloureux ou effrayant (devient un SC)
peut soit se faire par
- association : ex individus qui ont peur des hauteurs après avoir fait une mauvaise chute, anxiété sociale et expériences traumatisantes associées, peur de la voiture suite à crise panique en voiture
- sans association : ex peur des serpents (on ne sait pas d’où ça vient)

2) Conditionnement opérant: apprendre à atténuer la peur conditionnelle en évitant le SC -» Comportement d’évitement se maintient à cause de la conséquence positive, i.e. réduire la peur (+ j’évite + je maintiens la peur)

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20
Q

explique l’apprentissage par observation

A
  • Acquérir une peur par observation d’autrui (ou de son discours)
  • P. ex., enfant craint de s’engager dans une activité après avertissements constants de ses parents
21
Q

explique l’apprentissage préparé (2)

A
  • Stimuli préparés sont plus susceptibles de devenir des stimuli de conditionnement classique (vient de l’évolution, donc pourrait se faire sans association)
  • Tous les stimuli ne peuvent pas devenir phobiques: certains sont particulièrement craints
22
Q

explique le rôle de la diathèse dans la création de phobies (2)

A
  • Tendance à croire que des expériences traumatisantes similaires vont se produire dans l’avenir (cognitivement vont avoir tendance à croire que le mauvais va se reproduire)
  • Incapacité récurrente à maîtriser son environnement (réelle ou perçue)
23
Q

explique le manque d’aptitudes sociales dans la création de phobies (2)

A

SEULEMENT POUR ANXIÉTÉ SOCIALE
- Origine de l’anxiété sociale: comportement inapproprié, manque d’aptitudes sociales
- il y avait déjà une vulnérabilité pis ça c’est développer

24
Q

quels sont les processus cognitifs de l’anxiété sociale (8)

A
  • Préoccupations excessives des évaluations d’autrui
  • Hypersensibilité aux signes sociaux
  • « Sur-conscience » de l’image de soi
  • Timidité, obligation de perfection (pas le droit à l’erreur)
  • Autocritique excessive
  • Peur que le « moi déficient » soit découvert
  • Perception négative de soi, même dans une situation « positive »
  • Attributs positifs considérés comme moins importants
25
Q

quels sont les 3 traits fondamentaux du modèles cognitif de l’anxiété sociale

A
  1. Biais attentionnel (provoque faux souvenirs)
    - Information sociale négative: perception de critiques et réactions hostiles d’autrui (mon attention est portée sur les choses négatives)
    - Interprétation négative des situations ambiguë
  2. Normes perfectionnistes pour les performances sociales
  3. Grande timidité

LES 3 TRAITS RÉSUMENT LES 8 TRAITS DE L’ANXIEUX SOCIAL

26
Q

quelles sont les théories biologiques sur les causes de l’anxiété/phobie (3)

A
  • Activité ↑ dans amygdale et insula (associées à réactions émotionnelles négatives)
  • Activité du SNA
    Chez la personne nerveuse: grand nombre de stimuli activent facilement le SNA
  • Facteurs génétiques
    Inhibition comportementale ou timidité (tempérament) à l’enfance comme prédicteurs potentiels (seulement pour l’anxiété sociale)
27
Q

quels sont les cirtères qu’un patient doit remplir pour etre diagnostiqué avec un trouble panique (DMS-5) (5 minimum)

A

1.Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4 (ou plus) des symptômes suivants
N.B. La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété
2. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’1 ou des 2 symptômes suivants:
- Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »)
- Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières)
3. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale
4. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

28
Q

quels sont les symptômes du trouble de panique (13)

A

MINIMUM DE 4 SYMPTÔMES POUR ÊTRE DIAGNOSTIQUER (en plus des autres critères)
1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
2. Transpiration
3. Tremblement ou secousses musculaires
4. Sensation de souffle coupé ou impression d’étouffement
5. Sensation d’étranglement
6. Douleur ou gêne thoracique
7. Nausée et gêne abdominale
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
9. Frissons ou bouffées de chaleur
10. Paresthésie (engourdissements, picotements)
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
13. Peur de mourir

29
Q

quels sont les différents type d’attaque de panique (4)

A
  1. non-anticipée : Surgit sans avertissement; type d’attaque qui entraîne un diagnostic de trouble panique
  2. anticipée : Fortement associée à un déclencheur (Phobie spécifique)
  3. à prédisposition situationnelle : Quelque peu associée à un déclencheur (Trouble d’anxiété sociale)
  4. nocturne : Se réveiller en état de panique (imprévu, attaque de panique nocturne)
30
Q

lors du diagnostic du trouble de panique, on peut être diagnostiquer de 2 façons, lesquelles? (spécification)

A

soit
1. juste un trouble panique
ou
2. spécification de l’attaque de panique
- Si présence d’une attaque de panique survient dans un autre trouble mental → doit être notée comme une spécification (ex : trouble stress post-traumatique avec attaques de panique, alors on coche critère A (min 4 symptômes, mais PAS les autres critères)

31
Q

dans la société, quelles sont les caractéristiques du trouble de panique (nombre) (3)

A
  • Prévalence: 6.4% (1 an)
  • 80% d’individus ayant un autre trouble anxieux expérimentent aussi des attaques de panique
  • Concomitance fréquente + aggrave le trouble panique
32
Q

quels sont les cirtères qu’un patient doit remplir pour etre diagnostiqué avec de l’agoraphobie (DMS-5) (9)

A
  1. Peur ou anxiété marquées par 2 (ou plus) des 5 situations suivantes:
    A. Utiliser les transports en commun
    B. Être dans des endroits ouverts
    C. Être dans des endroits clos
    D. Être dans une file d’attente ou dans une foule
    E. Être seul à l’extérieur du domicile
  2. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenu de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants
  3. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété
  4. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété
  5. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socio-culturel
  6. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants durant typiquement** 6 mois ou plus**
  7. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
  8. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs
  9. La peur, l’anxiété ou l’évitement **ne sont pas mieux expliqués **par le symptômes d’un autre trouble mental
33
Q

quel est les liens entre trouble panique et agoraphobie (3)

A
  • Trouble panique ou autre trouble anxieux précède l’agoraphobie
  • Dépression ou toxicomanie suivent l’agoraphobie
    • de cas chez les F que chez les H
34
Q

en ce qui concerne le trouble panique, quelles sont les théories biologiques (2 qui englobe 5)

A
  1. hérédité
    - Membres d’une même famille ont 5-16% + de chance d’avoir un trouble panique
    - Diathèse génétique: chromosomes associés à trouble panique ? …. recherche en cours
  2. dysfonctionnement biologique
    - Hyperactivation du système noradrénergique (NT = norépinéphrine)
    - Problème dans l’activité des neurones qui sécrètent le GABA qui inhibent l’activité noradrénergique
    - Hypersensibilité à la cholécystokinine (CCK) = Injection de CCK-4 provoque activation de l’amygdale associée à réaction d’anxiété subjective
35
Q

quelles sont les théories psychologiques de l’agoraphobie (2)

A
  1. Peur de la peur
  2. Ne réfère pas à la peur de lieux publics, mais plutôt à la peur d’avoir des symptômes en public (et personne pour m’aider)
36
Q

quelles sont les théories psychologiques du trouble panique (3)

A
  1. SNA prédisposé (hyperactif)
  2. Prédisposition à être sensible aux réactions déclenchées (p. ex., accélération du rythme cardiaque perçu comme grand danger) (sur-conscient aux rx physio qui miment attaque de panique par ex)
  3. Cercle vicieux: crainte d’une attaque de panique → active le SNA → attaque de panique
37
Q

quels sont les cirtères qu’un patient doit remplir pour etre diagnostiqué avec de l’anxiété généralisée (DMS-5) (6, dont 6 symptomes)

A
  1. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant **au moins 6 mois **concernant un certains nombres d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires)
  2. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation
  3. L’anxiété et les soucis sont associés à 3 (ou plus) des 6 symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
    A. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
    B. Fatigabilité
    C. Difficultés de concentration ou trous de mémoire
    D. Irritabilité
    E. Tension musculaire
    F. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)
  4. L’anxiété, les soucis et les symptômes physiques entraînent une détresse et une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  5. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale
  6. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
38
Q

quelles sont les chiffres de l’anxiété généralisée dans la population (5)

A
  1. Prévalence: 4.2% H et 7.1% F (à vie) (++ chez femmes)
  2. Apparaît généralement durant l’adolescence
  3. Durée: souvent à vie
  4. Traitement difficile
  5. Concomitance ++
39
Q

quelles sont les hypothèse cognitives-comportementale de la cause de l’anxiété généralisée (6)

A
  1. Perception de non-contrôle (impuissance)
  2. Imprévisibilité
  3. Intolérance à l’incertitude
  4. Peur de l’anxiété
  5. Sensibilité aux menaces potentielles
  6. Inquiétude agit à titre de renforçateur négatif -» Attire l’attention loin des émotions négatives (le fait d’être inquiet est mieux que de souffrir (de se sentir mal)
40
Q

quelles sont les perspectives biologiques de l’anxiété généralisée (2)

A
  1. Composante génétique importante
  2. Dysfonctionnement du système GABA (NT inhibiteur)
    - Benzodiazépines diminuent l’anxiété en augmentant la libération de GABA
    - Médicaments qui bloquent ou inhibent le système GABA augmentent l’anxiété
41
Q

quels sont les traitements des troubles anxieux avec l’approche comportementale (4)

A
  1. Désensibilisation systématique
    - Exposition, en pensée (imagination), à scénarios anxiogènes + relaxation
    - Efficacité: élimine ou atténue phobies
  2. Exposition in vivo ou par réalité virtuelle
    - Exposition à situations phobiques réelles (ou par réalité virtuelle)
    - Efficacité: accrue mais suscite fort taux d’abandon (moins pour RV)
  3. Thérapie d’efficacité sociale (+ dans anxiété sociale)
    - Apprentissage des aptitudes sociales + exposition
    - Jeux de rôle (on fait semblant de faire une situation sociale (psychologue et client))
  4. Apprentissage par observation
    - Exposition à situations réelles ou filmées où d’autres personnes interagissent sans crainte avec l’objet de phobie
42
Q

quels sont les principes généraux de l’approche comportementale pour les troubles anxieux (3) et pour l’anxiété généralisé (1)

A
  • Éviter l’évitement (si ya qqch, je ne l’évite pas)
  • Encourager le comportement d’approche (je m’engage à m’exposer)
  • Récompenser après succès d’exposition

anxiété généralisée
- Entraînement à la relaxation intensive (moins dans les pensées, plus de controle sur nos sensations)

43
Q

quelle est la particularité de l’approche cognitive

A

DOIT ABSOLUMENT ÊTRE ACCOMPAGNÉ DE L’EXPOSITION (approche comportementale)

44
Q

l’approche cognitive est particulièrement efficace pour quel trouble et par quel type d’intervention (3)

A

efficace pour l’anxiété sociale par interventions TCC
1.Réévaluer plus justement les réactions d’autrui (p. ex., signification d’un froncement de sourcils)
2. Moins fonder son estime de soi sur approbation d’autrui
3. Thérapie cognitive-comportementale de groupe
- Restructuration cognitive + exposition situationnelle (groupe de 6-8)

45
Q

dans l’approche cognitive, explique la thérapie du contrôle de la panique (3 et 2 au 3) et son but général (1)

A

1) Entraînement à la relaxation
2) Interventions TCC
3) Exposition intéroceptive, i.e. aux signaux internes qui déclenchent la panique
- Dans un contexte sécuritaire, personne émet comportement qui va déclencher panique et applique techniques cognitives ensuite
- But = percevoir comme signaux inoffensifs qu’il peut contrôler

but général : Diminue perception d’imprévisibilité et absence de contrôle (le but est de savoir quoi faire pendant le moment où l’attaque se passe )

46
Q

dans l’approche cognitive, explique la Pleine conscience, acceptation et auto-compassion (2)

A
  • Augmenter l’ouverture et la tolérance face aux pensées et sensations anxieuses plutôt que de les éviter ou modifier
  • Compassion: bienveillance envers soi-même et à l’égard d’autrui
47
Q

dans l’approche biologique, comment peut-on traiter les troubles anxieux (2)

A
  1. Anxiolytiques (sédatifs, tranquilisants)
    - Accoutumance et syndrome de sevrage aigu
    - Recommandation: les utiliser à court terme (début de traitement ou lors de crise)
  2. Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
    - Pour AS, AG, TP
    - Peu d’effets secondaires indésirables
    - Les plus populaires et connus
48
Q

comment voit-on les traitements médicaux (2)

A
  1. Traitement médicamenteux n’est pas recommandé pour phobies spécifiques -» Traitement par exposition = efficace ++
  2. Automédication fréquente chez les individus qui souffrent de troubles anxieux