COURS12 examen final Flashcards

1
Q

nomme les troubles neurodéveloppementaux (6) et les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites (2)

A

Troubles neurodéveloppementaux :
* TDAH
* Trouble spécifique de l’apprentissage
* Troubles de la communication
* Troubles moteurs
* Handicaps intellectuels
* Trouble du spectre de l’autisme

Troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites :
* Trouble des conduites
* Trouble oppositionnel avec provocation

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2
Q

quelles sont les caractéristiques des Troubles neurodéveloppementaux (5)

A
  • Fonction du contexte de développement normal, de l’âge
  • Se manifestent tôt dans le développement (avant l’école)
  • Caractérisés par altération du fonctionnement
  • Gamme variable: limités à globaux (p. ex., trouble spécifique d’apprentissage à altération des compétences sociales)
  • Souvent concomittants (p. ex., TDA/H et trouble de l’apprentissage)
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3
Q

quelles sont les caractéristiques générales du TDAH (5)

A
  • Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (soit hyper, soit attention, soit les 2)
  • Cas extrêmes et persistants
  • Symptômes variés
  • Comorbidité avec un/des trouble/s d’apprentissage (15-30%)
  • Comorbidité avec un/des trouble/s anxieux (25%) (souvent anxiété de performance)
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4
Q

quels sont les critères diagnostiques du TDAH (5) (A-1-9, A-2-9)

A

A. Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, tel que caractérisé par (1) et/ou (2) :
1. Inattention : Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles :
* N.B.: les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq symptômes sont requis.
a. Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités (p. ex. néglige ou ne remarque pas des détails, le travail est imprécis).
b. A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux (p. ex. a du mal à rester concentré pendant les cours magistraux, des conversations, ou la lecture de longs textes).
c. Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement (p. ex. semble avoir l’esprit ailleurs, même en l’absence d’une source de distraction évidente).
d. Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (p. ex. commence des tâches mais se déconcentre vite et se laisse facilement distraire).
e. A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités (p. ex. difficultés à gérer des tâches comportant plusieurs étapes, difficulté à garder ses affaires et ses documents en ordre, travail brouillon ou désordonné, mauvaise gestion du temps, échoue à respecter les délais).
f. Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (p. ex. le travail scolaire ou les devoirs à la maison ; chez les grands adolescents et les adultes, préparer un rapport, remplir des formulaires, analyser de longs articles).
g. Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (p. ex. matériel scolaire, crayons, livres, outils, portefeuilles, clés, documents, lunettes, téléphones mobiles).
h. Se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes (chez les grands adolescents et les adultes, il peut s’agir de pensées sans rapport).
i. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne (p. ex. effectuer les tâches ménagères et faire les courses ; chez les grands adolescents et les adultes, rappeler des personnes au téléphone, payer des factures, honorer des rendez-vous).

  1. Hyperactivité et impulsivité : Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un impact négatif direct sur les activités sociales et académiques/professionnelles :
    * N.B. : les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq symptômes sont requis.
    a. Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège.
    b. Quitte souvent son siège dans des situations où il est supposé rester assis (p. ex. se lève de sa place en classe, au bureau ou à son travail, ou dans d’autres situations qui nécessitent de rester en place).
    c. Souvent, court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié (N.B. : chez les adolescents ou les adultes, cela peut se limiter à un sentiment d’agitation).
    d. A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir.
    e. Est souvent « sur la brèche », agissant comme s’il était « monté sur ressorts » (p. ex. est incapable ou inconfortable de se tenir immobile pendant un long moment, comme dans les restaurants, les réunions ; peut être perçu par les autres comme agité, ou comme difficile à suivre).
    f. Souvent, parle trop.
    g. Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée (p. ex. termine les phrases de ses interlocuteurs ; ne peut attendre son tour dans une conversation).
    h. A souvent du mal à attendre son tour (p. ex. dans une file d’attente).
    i. Interrompt souvent les autres ou s’immisce (p. ex. fait irruption dans les conversations, les jeux ou les activités ; peut commencer à utiliser les biens d’autrui sans demander ou recevoir leur permission ; pour les adolescents et les adultes, peut s’immiscer et reprendre ce que d’autres font).

B. Plusieurs symptômes d’hyperactivité/impulsivité ou d’inattention étaient présents avant l’âge de 12 ans.
C. Plusieurs des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité/impulsivité sont présents dans deux situations ou plus (p. ex. à la maison, l’école, ou au travail ; avec des amis ou la famille ; dans d’autres activités).
D. Il est clairement évident que les symptômes interfèrent avec, ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
E. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. trouble de l’humeur, trouble anxieux, trouble dissociatif, trouble de la personnalité, intoxication par, ou sevrage d’une substance).

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5
Q

quelles sont les spécifications à faire lors du diagnostic du TDAH (2, 1-3, 2-2)

A

Spécifier le type:
– Présentation combinée : les critères Al (inattention) et A2 (hyperactivité-impulsivité) sont
remplis pour les 6 derniers mois
– Présentation avec inattention prédominante : le critère Al est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critère A2 (pas atteindre le seuil (mais possible davoir 1 -2 critères))
– Présentation hyperactivité/impulsivité prédominante : le critère A2 est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critère Al (pas atteindre le seuil (mais possible davoir 1 -2 critères))

Spécifier la sévérité: en fonction du nombre de critères cochés et sévérité des symptômes: léger, moyen, grave

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6
Q

quelles sont les conséquences de la présence des 2 ensembles de symptômes (Hyper et attention) (3)

A

– Problèmes de conduite, comportement oppositionnel
– Classe spéciale pour élèves avec troubles de comportement
– Relations difficiles avec pairs

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7
Q

quelle est la prévalence du TDAH

A

Prévalence difficile à déterminer: critères diagnostiques/définitions diverses, différence entre les genres

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8
Q

que disent les théoriciens sur la présence d’un facteur qui exlique le TDAH

A

Consensus: aucun facteur de risque unique

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9
Q

quels sont les facteurs génétiques expliquant le TDAH (2)

A

HÉRÉDITÉ 75%, aussi déficit de dopamine

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10
Q

quelles sont les théories psychologiques du TDAH

A

Théorie diathèse-stress
– Relation parents-enfants: pas une cause, mais influence la trajectoire (exacerber ou attéuer les symptomes du TDAH)

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11
Q

comment traiter le TDAH

A

pharmaco + interventions psychos
Atténuer les principaux symptômes biologiques
* Médication fonctionne chez 1/2 environ
* Parents refusent parfois à cause des effets secondaires et/ou incertitudes concernant effets à plus long terme sur le développement du cerveau
– Viser des changements au niveau des attitudes et habitudes de vie
* Traitements comportementaux très efficaces (la routine, les recompenses (tres concret))

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12
Q

quels sont les traitements psychologiques du TDAH(2)

A

formation parents et enseignants MAIS on vise PAS à diminuer l’hyperactivité directement (IL faut adaptation pour que enfant vit mieux, ex : jouet fidget)

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13
Q

quelle sont les caractéristiques générales des troubles des conduites (7)

A
  • Réfère à plusieurs comportements sous-contrôlés qui enfreignent les droits fondamentaux d’autrui et principales normes sociales
  • Quasi-totalité des comportements sont illégaux
  • Agressivité, cruauté envers les personnes ou animaux, vandalisme, mensonge, vol
  • Importance de la fréquence et gravité
  • Caractère impitoyable, brutal, sans remords
  • Peu d’émotions prosociales
  • Associé au trouble de la personnalité antisociale
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14
Q

quels sont les critères diagnostiques des troubles des conduites (3) (A-4)
(A1-7) Agressions envers les personnes ou des animaux
(A2-2) Destruction de biens matériels
(A3-3) Fraude ou vol
(A4-3) Violations graves de règles établies

A

A. Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet, comme en témoigne la présence de 3 des critères suivants (ou plus) au cours des 12 derniers mois, et d’au moins 1 de ces critères au cours des 6 derniers mois:

Agressions envers les personnes ou des animaux
1. Brutalise, menace ou intimide souvent d’autres personnes
2. Commence souvent les bagarres
3. A utilisé une arme pouvant blesser sérieusement autrui (p. ex., un bâton, une brique, une bouteille cassée, un couteau, une arme à feu)
4. A fait preuve de cruauté physique envers des personnes
5. A fait preuve de cruauté physique envers des animaux
6. A commis un vol en affrontant la victime (p. ex., agression, vol de sac à main, extorsion d’argent, vol à main armée)
7. A contraint quelqu’un à avoir des relations sexuelles.

Destruction de biens matériels
8. A délibérément mis le feu avec l’intention de provoquer des dégâts importants
9. A délibérément détruit le bien d’autrui (autrement qu’en y mettant le feu)

Fraude ou vol
10. A pénétré par effraction dans une maison, un bâtiment ou une voiture appartenant à autrui
11. Ment souvent pour obtenir des biens ou des faveurs ou pour échapper à des obligations (p. ex. “arnaque” les autres)
12. A volé des objets d’une certaine valeur sans affronter la victime (p.ex.vol à l’étalage sans destruction ou effraction; contrefaçon)

Violations graves de règles établies
13. Reste dehors tard la nuit en dépit des interdictions de ses parents, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans
14. A fugué et passé la nuit dehors au moins à deux reprises alors qu’il vivait avec ses parents ou en placement familial (ou a fugué une seule fois sans rentrer à la maison pendant une longue période)
15. Fait souvent l’école buissonnière, et cela a commencé avant l’âge de13ans

B. La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement significative du
fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
C. Si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, le trouble ne répond pas aux critères de la personnalité antisociale. (Voir trouble de la personnalité antisociale)

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15
Q

quelles sont les 2 trajectoires potentielles dun enfant /adolescent avec trouble de conduites et une autre spécification à faire

A
  • Enfant avec un trouble des conduites – adulte avec trouble de personnalité antisociale (+ chez H)
  • Adolescent avec trouble des conduites – adulte avec un mode de vie non problématique

Si survient avant l’âge de 10 ans: plus problématique, persistant

Sous-type (spécification) dureté (insensibilité) – manque d’empathie associé à mode de comportements agressif/antisocial grave

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16
Q

quels sont les critères diagnostiques du TROUBLE OPPOSITIONNEL AVEC PROVOCATION (3) (A-3)
(A1-3) Humeur colérique/irritable
(A2-4) Comportement querelleur/provocateur
(A3-1)Esprit vindicatif

A

A. Un ensemble d’une humeur colérique/irritable, d’un comportement querelleur/provocateur ou d’un esprit vindicatif persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont présents au moins 4 symptômes des catégories suivantes, et se manifestant durant l’interaction avec au moins un sujet extérieur à la fratrie.

Humeur colérique/irritable
1. Se met souvent en colère
2. Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres
3. Est souvent fâché et plein de ressentiment

Comportement querelleur/provocateur
4. Conteste souvent les personnes en position d’autorité ou, pour les enfants et les adolescents, ce que disent les adultes
5. S’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux règles ou aux demandes des personnes en position d’autorité
6. Embête souvent les autres délibérément
7. Fait souvent porter à autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite

Esprit vindicatif
8. S’est montré méchant ou vindicatif au moins 2 fois durant les 6 derniers mois
* Comportement problématique: persistance et la fréquence+++

B. La perturbation du comportement est associée à une détresse de l’individu ou d’autrui dans son entourage social proche ou a entraîné une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants
C. Les comportements ne surviennent pas exclusivement au cours d’un trouble psychotique, d’un trouble de l’usage d’une substance, d’un trouble dépressif ou d’un trouble bipolaire. De plus, le trouble ne répond pas aux critères du trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle

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17
Q

quelles sont les caractéristiques du TROUBLE OPPOSITIONNEL AVEC PROVOCATION (TOP) (4)

A
  • Distinct du trouble des conduites? Précurseur? Manifestation précoce?
  • La plupart des individus avec trouble des conduites reçoivent un diagnostic TOP (pas l’inverse)
  • Forte comorbidité TDAH, trouble des conduites et TOP
  • Diagnostic TOP ne fait pas l’unanimité: comportements normaux du développement chez l’enfant?
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18
Q

quelle est l’étiologie (facteurs bio) du trouble des conduites (3)

A

Forte hérédité des traits dureté (insensibilité) – manque d’empathie
– Hyporréactivité amygdalaire face à détresse d’autrui
– Enjeu de connexion entre l’amygdale et le cortex préfrontal ventromédian associé à la régulation de la peur

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19
Q

quelle est l’étiologie (facteurs psycho) des troubles des conduites (3)

A

– Impact du style parental laxiste, inadéquat, incohérent, dur, coercitif, hostile + difficulté d’adaptation parentale
– Mauvais traitements subis à l’enfance
– Comportements agressifs du parent seront imités

= Emphase sur le modèle biopsychosocial dans le développement d’un trouble des conduites

20
Q

quest ce le traitement des troubles des conduites (2)

A
  1. Interventions familiales: coaching des parents
  2. traitement multisystémique (ecole, parent, enseignant)
21
Q

quelles sont les approches cognitives pour le traitement des troubles des conduites (3)

A
  • Améliorer le comportement de l’enfant même en l’absence de coaching familial
  • Entraînement à la maîtrise de la colère
  • Enseignement de techniques de raisonnement moral
22
Q

quelles sont les caractéristiques du trouble spécifique des apprentissages (4)

A
  • « Développement inadéquat de certaines aptitudes scolaires, langagières, discursives ou motrices spécifiques qui n’est pas attribuable à une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme, un trouble physique observable ou scolarisation insuffisante »
  • Affecte les différentes sphères de vie
  • Symptômes depuis au moins 6 mois malgré interventions visant à résoudre les difficultés
  • Symptômes ne doivent pas être dus à déficit sensoriel (visuel ou auditif)
23
Q

quelles sont les spécifications du trouble spécifique des apprentissages (3)

A
  • Déficit de lecture
    – Reconnaissance des mots
    – Compréhension de lecture
    – Écriture sans faute
    – P. ex., omettre ou ajouter mots en lisant, déformer la prononciation
  • Déficit de calcul
    – Mémorisation de faits arithmétiques
    – Compter correctement et rapidement des objets, placer des nombres en colonnes
  • Déficit de l’expression écrite
    – Capacité à bien écrire les mots (fautes de grammaire, d’orthographe, très mauvaise écriture)
24
Q

nomme les troubles de la communication ((4)

A
  • Trouble du langage
  • Trouble de la phonation
  • Trouble de la fluidité verbale (bégaiement)
  • Trouble de la communication sociale (pragmatique)
25
Q

TROUBLES DE LA COMMUNICATION

quest ce que le Trouble du langage (4)

A

– Difficulté à s’exprimer malgré désir de communiquer (p. ex., n’arrive pas à dire le mot « voiture » en
la voyant)
– Phrases brèves à 4 ans
– Oubli des mots lorsqu’il en apprend de nouveaux
– Structure grammaticale nettement inférieure

26
Q

TROUBLES DE LA COMMUNICATION

quest ce que le Trouble de la phonation (2)

A

– Comprend et sait utiliser un vocabulaire large mais prononciation déficiente (p. ex., « bruit » devient
« buit »)
– Orthophonie ou enfants se corrigent eux-mêmes avant 8 ans

27
Q

TROUBLES DE LA COMMUNICATION

quest ce que le Trouble de la fluidité verbale (bégaiement) (5)

A

– Une ou plusieurs perturbations de la fluidité du langage suivantes:
* Répétitions ou prolongements fréquents des sons
* Longues pauses entre les mots
* Substitution de mots faciles à ceux qui sont difficiles à prononcer
* Répétition de mots entiers (p. ex., « voir-voir-voir-voir » au lieu de « voir »)
– Parfois, tics et clignements des yeux
– G et apparition vers 5 ans
– 65-85% le surmontent
– Degré de sévérité à l’âge de 8 ans détermine si trouble disparaîtra ou non

28
Q

TROUBLES DE LA COMMUNICATION

quest ce que le Trouble de la communication sociale (pragmatique)

A

– Ajout au DSM-5
– Difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication, verbale et non verbale
– P. ex., « perturbation de la capacité à adapter sa communication au contexte ou aux besoins de l’interlocuteur, comme s’exprimer de manière différente en classe ou en cour de récréation, parler différemment à un enfant ou à un adulte, et éviter l’emploi d’un langage trop formel » (Mini DSM-5, p. 23)

29
Q

quels sont les troubles moteurs (3)

A
  • Trouble développemental de la coordination
    – Retard dans l’acquisition de la coordination motrice
    – Pas d’explication (déficience mentale ou trouble physique connu)
    – P. ex., difficulté à lacer ses chaussures, boutonner sa chemise, jouer à la balle, écrire – Diagnostic si entrave fonctionnement scolaire et quotidien
  • Mouvements stéréotypés
    – Comportement moteur répétitif et en apparence sans but, que le sujet semble contraint d’exécuter (p. ex.,
    secouer ou agiter les mains, balancer le corps, se cogner la tête)
  • Tics
    – Mouvements ou une vocalisations soudains, rapides récurrents et non rythmiques
30
Q

quels sont les critères du handicap intellectuel (TROUBLE DU DÉVELOPPEMENT INTELLECTUEL)

A

– Avant l’âge de 18 ans
– Déficit des fonctions intellectuelles confirmées par évaluation clinique et tests d’intelligence
individuels standardisés
* = QI inférieur à 75 ou 70 (3%)

– Fonctionnement adaptatif
* Échec dans l’acquisition de comportements reflétant des normes de développement permettant autonomie
et responsabilisation (p. ex., concept de temps et d’argent)
* 3 domaines: conceptuel (scolaire), social, pratique

31
Q

comment classifie t-on le niveau de sévérité du HANDICAP INTELLECTUEL (TROUBLE DU DÉVELOPPEMENT INTELLECTUEL) (4)

A

– Léger (QI de 50-55 à 70): 85% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap
intellectuel léger
– Moyen (QI de 35-40 à 50-55): 10% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel moyen
– Grave (QI de 20-25 à 35-40): 3-4% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel grave
– Profond (QI inférieur à 20-25): 1-2% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel profond. Besoin de supervision intégrale, soins infirmiers à vie

32
Q

quelle est letiologie de l’handicap intellectuel

A

aucune etiologie claire dans majorité des cas

33
Q

quel est le traitement de l’handical intellectuel

A

BUT : améliorer le fonctionnement (par interventions comportmentales et cognitives)

34
Q

quels sont les critères du trouble du spectre de l’autisme (5) (A-3) (B-4)

A

A. Déficits persistants dans la communication sociale et les interactions sociales dans de multiples contextes, comme en témoigne ce qui suit, actuellement ou précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs) :
1. Déficits de la réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, de l’approche sociale anormale et l’incapacité d’échanger dans une conversation au partage réduit d’intérêts, d’émotions, ou d’affect à l’échec d’engager ou de répondre à des interactions sociales.
2. Déficits dans les comportements de communication non verbaux utilisés pour l’interaction sociale, allant, par exemple, de la communication verbale et non verbale mal intégrée à des anomalies dans le contact visuel et le langage du corps ou des déficits dans la compréhension et l’utilisation de gestes à un manque total d’expressions faciales et de communication non verbale.
3. Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement en fonction de divers contextes sociaux à des difficultés à partager les jeux imaginatifs ou à se faire des amis à l’absence d’intérêt pour les pairs.

B. Modes restreints, répétitifs de comportements, d’intérêts ou d’activités, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants, actuellement ou précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs) :
1. Mouvements moteurs, utilisation d’objets, ou parole stéréotypés ou répétitifs (p. ex. stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques (hors contexte)).
2. Insistance sur l’adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportements verbaux ou non verbaux (p. ex. une détresse extrême en cas de petits changements, difficultés avec les transitions, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours).
3. Intérêts très restreints et circonscrits qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation (p. ex. un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement circonscrits ou poursuivis avec une persévération excessive).
4. Hyper- ou hyporéactivité à des inputs sensoriels ou niveau intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (p. ex. indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher des objets excessivement, fascination visuelle pour des lumières ou mouvement).

C. Les symptômes doivent être présents dans la période de développement précoce (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu’après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie).
D. Les symptômes causent une altération cliniquement significative du fonctionnement actuel dans les domaines sociaux, scolaires ou professionnels, ou d’autres domaines importants.
E. Ces perturbations ne sont pas mieux expliquées par la déficience intellectuelle (trouble de développement intellectuel) ou un retard global de développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme surviennent fréquemment ensemble ; pour poser les deux diagnostics de trouble du spectre de l’autisme et de déficience intellectuelle, la communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement général.

35
Q

comment spécifier le trouble du spectre de l’autisme (6)

A
  • Niveau de sévérité: fonction des déficits répertoriés dans les critères A et B
  • Spécifier si :
    – Avec ou sans déficit intellectuel
    – Avec ou sans déficit du langage
    – Associé à une condition médicale ou génétique connue ou un facteur environnemental
    – Associé à un autre trouble neurodéveloppemental, mental ou du comportement
    – Avec une catatonie
36
Q

quelle est letiologie du TSA (autisme)

A

Apparition précoce du TSA + faits probants d’ordre génétique et neurologique soutiennent étiologie biologique (TROUBLE AVEC HÉRÉDITÉ LA + FORTE)

37
Q

quel est le traitement du TSA

A

Diminuer fréquence des comportements inhabituels et améliorer aptitudes sociales et de communication (on intervient où ca pose problème, si cest différent que habituel, ca veut pas dire que ca pose prob)

38
Q

quel est le traitement du TSA

A

Diminuer fréquence des comportements inhabituels et améliorer aptitudes sociales et de communication (on intervient où ca pose problème, si cest différent que habituel, ca veut pas dire que ca pose prob)

39
Q

quels sont les defis du traitement du TSA (4)

A

– Ne s’adaptent pas bien aux changements, alors que le changement est au cœur du traitement
– Isolement et mouvements autostimulants peuvent entraver l’enseignement
– Difficile de trouver des sources de motivation
– Difficulté à généraliser leur savoir ou à l’appliquer à d’autres domaines en raison de la sursélectivité de leur attention

40
Q

quel est le traitement comportemental du TSA (4)

A

– Précocité du traitement + interactions sociale et cognitive
– Récompense lorsque moins agressifs, plus obéissants, plus sociables
– Participation soutenue de professionnels et de parents dans le suivi
– Intégration des individus avec un TSA et avec enfants neurotypiques

41
Q

quoi doit-on prendre en consiération lors du traitement du TSA

A

niveau de gravité des symptômes de l’enfant et possibilité que la famille prodigue le traitement (stress, ressources)

42
Q

quel traitement en pharmaco pour TSA

A

PAS DE MEDICAMENT, mais oui seulement pour certains symptomes spécifiques (P. ex., antipsychotiques pour atténuer comportements tels que automutilation et agressivité)

43
Q

quels sont les critères diagnostiques de l’anxiété de séparation (4, A-8)

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade de développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoignent trois des manifestations suivantes (ou plus):
1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations
2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver
3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement (p. ex. se retrouver perdu ou être kidnappé)
4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation
5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement, ou bien dans d’autres environnements
6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement
7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation
8. Plaintes somatiques répétées (p. ex. maux de tête, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations

B. La durée du trouble est d’au moins 4 semaines chez les enfants et adolescents, 6 mois chez les adultes
C. Le trouble entraine une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, scolaire (professionnel), ou dans d’autres domaines importants.
D. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental

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Q

quels sont les critères diagnostiques du mutisme sélectif (5)

A

A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p. ex., à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations
B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale
C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école)
D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste
E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un TSA, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique

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Q

quels sont les traitements de l’anxiété de séparation et le mutisme selectif (7)

A
  • Peurs de l’enfance se dissipent souvent avec le temps
  • Troubles anxieux à l’enfance et l’adolescence peuvent devenir chroniques et parfois associés à
    psychopathologie adulte (anxiété, dépression, consommation de substances)
  • Traitement des troubles anxieux similaires à celui chez l’adulte
  • TCC: exposition, relaxation, jeux de rôles, méthodes cognitives (p.ex.,dialogue interne)
  • Objectifs: reconnaître les signes d’anxiété pour déclencher l’application de méthodes de gestion de l’anxiété
  • Rappel: TCC ne convient pas à tous!
  • Médication: efficacité démontrée dans certaines études mais importance de la psychothérapie