Cours 9 : Troubles liés à l'usage d'une substance Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le spectre de l’usage de substances?

A
  • Usage bénéfique –> Usage non problématique –> Usage problématique –> Troubles liés à une substance
  • Spectre/continuum pour introduire le développement d’un trouble de l’usage
  • Usage bénéfique : on veut vraiment dire bénéfique à la santé
  • Non problématique : pas de bénéfice associé mais il n’y a pas de problème. P.ex., sa propre consommation d’alcool (consomme parfois sans problèmes)
  • Usage problématique : n’induit pas de détresse mais il n’y a quelque chose qui ne va pas. Déraper quelque fois à cause d’une substance (blackout, chicane avec proche, consommation de cocaïne parfois, sevrage de plusieurs jours)
  • Troubles liés à une substance : DSM
  • Si on a parfois on consomme parfois, est-ce que cela veut dire qu’on va développer un trouble lié? Non, pas nécessairement. Doit vraiment être fréquent, induire une détresse et altérer le fonctionnement. Il existe une multitude de trajectoires, chacun est différents. Ça dépend de plusieurs facteurs (bagage génétique, environnement, etc.). Marche pied n’est donc pas démontré
  • La consommation n’augmente pas les chances de développer un trouble mais un usage problématique oui
  • On a des facteurs de risque différents pour chaque substance
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2
Q

Quelles sont les conséquences du trouble lié à l’usage de l’alcool?

A
  • The Global Status Report on Alcohol and Health (OMS, 2014)
    o Alcool a causé 3.3 millions de décès en 2012 dans le monde (5.9% de l’ensemble des décès)
    o % de décès attribuables à l’alcool est de 7.9% chez H et 4% chez F
    o Alcool rend les individus plus vulnérables à certaines maladies comme la tuberculose, la pneumonie et le VIH/sida
    o Consommation excessive d’alcool est un facteur étiologique dans plus de 200 types de maladies et blessures (p.ex., cirrhose, cancers)
    o Chez 20-39 ans, près de 25% du nombre total de décès sont attribuables à l’alcool
  • Impact de la concomitance : morbidité et mortalité
  • Davantage de données sur l’alcool à cause de son statut légal.
  • Consommation excessive ne veut pas encore dire qu’on est dans un trouble du DSM mais veut dire consommation risquée, risquée qui veut dire qu’on a des risques liés à la santé
  • Comorbidité –> On peut parler de polytoxicomanie : consommer ou avoir des troubles associés à plusieurs substances ou comorbidité avec une autre psychopathologie
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3
Q

Quels sont les différentes troubles liés à une substance et troubles addictifs dans le DSM-5?

A
  • Regroupent 10 classes de drogues
    1. Alcool
    2. Caféine
    3. Cannabis
    4. Hallucinogènes
    o Phencyclidine (ou les arylcyclohexylamines d’action similaire)
    o Autres hallucinogènes
    5. Substances inhalées
    6. Opiacées
    7. Sédatifs, hypnotiques, anxiolytiques
    8. Stimulants (substances de type amphétamine, cocaïne et autres stimulants)
    9. Tabac
    10. Substance autre (ou inconnue)
  • Caractéristiques communes aux 10 classes de drogues :
    1. Lorsque prises en excès, stimulent le système cérébral de récompense et ont impact sur le fonctionnement de l’individu
    2. Mécanismes pharmacologiques précis dépendent des substances
    3. Produisent sensations de plaisir, high
    4. Niveaux plus bas de contrôle de soi (mécanismes cérébraux d’inhibition) ↑ le risque
  • Lorsqu’on consomme beaucoup et souvent, on augmente notre risque de développer un trouble lié à l’usage justement à cause que lorsque prises en excès, elles stimulent le système de récompense
  • L’alcool et le cannabis n’activent pas le système de récompense de la même manière. Chaque drogue a un chemin différent pour se rendre au système
  • Un aspect vulnérabilisant est les individus qui ont un niveau faible de contrôle de soi
  • Troubles non liés à des substances
    o Jeu d’argent pathologique (trouble lié au jeu d’argent)
  • Addictions comportementales :
    o P.ex., addiction au sexe, à l’exercice physique, aux achats
    o Pas inclus car données insuffisantes pour établir des critères diagnostiques et caractéristiques évolutives
  • Jeu d’argent : l’incapacité de s’empêcher de jouer qui amène une détresse ou altère le fonctionnement. Fait partie du DSM-5
  • Addictions comportementales : pas dans le DSM-5 car il n’y a pas encore assez de données pour déterminer des critères diagnostic clairs et utiles mais font partie du jargon quand même. DSM-6 peut-être?
  • Divisés en 2 groupes (pour chacune des 10 drogues)
    1. Troubles liés à l’usage d’une substance
    2. Troubles induits par une substance
    o Intoxication
    o Sevrage
    o Autres troubles mentaux induits par une substance/un médicament
    –> P.ex., trouble psychotiques, bipolaires et apparentés, dépressifs, anxieux, obsessionnels-compulsifs et apparentés, du sommeil, dysfonctions sexuelles
  • Troubles induits : on en a 3, faut préciser lequel. Ce sont des troubles ponctuels, arrivent à chaque fois que la personne consomme.
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4
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles de l’usage d’une substance?

A
  • Individu poursuit sa consommation malgré des problèmes associés
  • Peut s’appliquer aux 10 classes de drogues, sauf caféine
  • Pour certaines classes, symptômes moins prononcés
  • Pour certaines classes, certains symptômes ne s’appliquent pas
    o P. ex., symptômes de sevrage ne sont pas spécifiés pour le trouble de l’usage de la phencyclidine, autre hallucinogène ou substance inhalée
  • Changement sous-jacent dans les circuits cérébraux qui peuvent persister après désintoxication (troubles graves)
    o Rechutes répétées
    o Envie impérieuse de consommer lorsque exposition à stimuli associés
    o Plus difficile de se contrôler pour ne pas consommer
  • Critères diagnostiques (A) s’organisent en 4 groupes :
    1. Réduction du contrôle
    2. Altération du fonctionnement social
    3. Consommation risquée
    4. Critères pharmacologiques
    1- Réduction du contrôle
    o Critère 1: Individu consomme la substance en quantité plus importante ou pendant une période plus longue que prévu
    –> P.ex., augmentation par rapport à avant la covid, puis pendant les 2 ans de covid, la consommation a également encore plus augmenté la consommation par rapport à l’augmentation initiale
    o Critère 2: Individu peut exprimer un désir persistant de diminuer ou contrôler sa consommation et de multiples efforts infructueux pour diminuer ou arrêter
    –> Souvent on a cette info car patients ont essayer d’arrêter ou du moins réduire
    –> Implique un conditionnement classique : on a associé un stimulus neutre à quelque chose de fun, de plaisant. Pleins de conditionnements qui sont associés à la consommation. On va devoir défaire ce conditionnement-là dans le traitement
    o Critère 3: Individu peut passer beaucoup de temps à obtenir la substance, à l’utiliser ou à récupérer de ses effets
    o Critère 4: Envie impérieuse (craving) qui correspond à un fort désir ou besoin pressant de consommer la substance
    a. Implique conditionnement classique
    b. Associée à activation structures spécifiques de récompense
    2- Altération du fonctionnement social
    o Critère 5: Consommation répétée peut conduire à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou au domicile
    o Critère 6: Individu peut continuer à consommer malgré les problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la substance
    –> Consomme malgré les menaces récurrentes du conjoint de quitter si la consommation continue
    o Critère 7: Activités sociales, professionnelles ou de loisirs importants peuvent être abandonnées ou réduites à cause de la consommation
    3- Consommation risquée
    o Critère 8: Consommation récurrente de la substance dans des situations où cela est physiquement dangereux
    o Critère 9: Individu peut continuer à consommer même s’il sait qu’il a un problème psychologique et physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance
    –> Personne qui ont des cirrhoses ou des troubles de santé causés par l’usage qui continue à consommer
    o Question clé: incapacité de la personne à s’abstenir de consommer en dépit des difficultés associées
    4- Critères pharmacologiques
    o Critère 10: Tolérance définit comme un besoin d’augmenter nettement la quantité de substance pour produire l’effet désiré ou diminution nette de l’effet en cas d’utilisation d’une même quantité de substance
    o Critère 11: Sevrage réfère à un syndrome causé par la diminution des concentrations sanguines ou tissulaires d’une substance suite à une consommation massive et prolongée
    o À noter: pas de diagnostic si la tolérance et/ou le sevrage sont les seuls symptômes rapportés chez un individu qui prend des médicaments sous ordonnance
    o Tolérance et sevrage dépendent de l’individu et de la substance.
  • Sévérité
    o Léger: 2-3 symptômes
    o Moyen: 4-5 symptômes
    o Grave: 6 symptômes et plus
    o Niveau de sévérité est un grand indicateur du traitement
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5
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles induits par une substance?

A
  1. Intoxication
    - Critères principaux
    o Syndrome réversible spécifique dû à la prise récente d’une substance
    o Les changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs, qui y sont associés sont imputables aux effets physiologiques de la substance sur le système nerveux central et se développent pendant ou peu après sa consommation
    o Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental
    o Ne s’applique pas au tabac
    - Perturbation de la perception, vigilance, attention, pensée, jugement, comportement moteur et interpersonnel.
    - Intoxication avec ou sans trouble lié à l’usage de substance.
    - Réversible : au moment où la substance n’est plus présente dans le corps, on redevient soi-même
  2. Sevrage
    - Critères principaux :
    o Développement ou modification comportementale problématique spécifique d’une substance, avec des signes physiologiques et cognitifs concomitants, suite à l’arrêt ou à la réduction de la consommation massive et prolongée
    o Cause une souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
    o Symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental
    o Généralement mais pas toujours associé à un trouble de l’usage
    - Certaines substances n’ont pas de sevrage, comme hallucinogènes par exemple
    - P.ex., si patiente qui consomme un 40oz chaque soir prend seulement un verre de vin un soir, peut présenter des symptômes de sevrage
    - Peut mourir d’un sevrage pour un trouble grave
  3. Troubles mentaux induits par une substance/un médicament
    - Se retrouvent dans chaque famille de troubles
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6
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble de l’usage de l’alcool?

A
  • Trouble de l’usage de l’alcool
  • Intoxication (trouble induit par une substance)
  • Sevrage (trouble induit par une substance)
  • Autres troubles induits par l’alcool (p.ex., trouble bipolaire)
  • Trouble lié à l’alcool non spécifié (pas tous les critères diagnostiques mais souffrance et altération du fonctionnement)
    A. Modèle d’usage problématique de l’alcool conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes au cours d’une période de 12 mois :
    1. L’alcool est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu (contrôle)
    2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation d’alcool (contrôle)
    3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de l’alcool, à utiliser de l’alcool ou à récupérer de ses effets (contrôle)
    4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool (contrôle)
    5. Consommation répétée d’alcool conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison (altération du fonctionnement social)
    6. Consommation continue d’alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’alcool (altération du fonctionnement social)
    7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importants sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’alcool (altération du fonctionnement social)
    8. Consommation répétée d’alcool dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (consommation risquée)
    9. L’usage de l’alcool est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’alcool (consommation risquée)
    10. Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
    o Besoin de quantités notablement plus fortes d’alcool pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré
    o Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’alcool
    11. Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
    o Syndrome de sevrage caractéristique de l’alcool
    o L’alcool (ou une substance très proche, comme une benzodiazépine) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage
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7
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’intoxication à l’alcool?

A

A. Ingestion récente d’alcool
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques cliniquement significatifs (p. ex., comportements sexuels ou agressifs inappropriés, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’ingestion d’alcool
- Labilité de l’humeur : humeur changeante
C. Au moins 1 des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation d’alcool :
1. Discours bredouillant
2. Incoordination motrice
3. Démarche ébrieuse
4. Nystagmus : mouvement involontaire, répétitif et rapide des yeux
5. Altération de l’attention ou de la mémoire
6. Stupeur ou coma
D. Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance

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8
Q

Quelles sont les caractéristiques du sevrage à l’alcool?

A

A. Arrêt (ou réduction) d’un usage d’alcool qui a été massif et prolongé
B. Au moins 2 des manifestations suivantes se développent de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage d’alcool décrit dans le critère A
1. Hyperactivité neurovégétative (p. ex., transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute)
2. Augmentation du tremblement des mains
3. Insomnie
4. Nausées ou vomissements
5. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
6. Agitation psychomotrice
7. Anxiété
8. Crises convulsives généralisées tonicocloniques
- Tonicoclonique:
o Caractéristiques
–> Comporte deux phases l’une tonique et l’autre clonique
–> Durant la phase tonique, il y a un raidissement et une contraction soudaine des muscles.
–> Cette phase dure 10 à 30 secondes
–> Chute
–> Cris
–> Respiration difficile
–> Durant la phase clonique, le corps s’agite rapidement.
–> Possibilité d’accumulation de salive et/ou de se mordre la langue.
–> Possibilité d’une perte d’urine ou de selles.
–> Durée approximative de 1 à 3 minutes.
C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
D. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance

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9
Q

Quelles sont les différentes approches quant à la nature du trouble de l’usage de l’alcool?

A
  • Modèle médical
    o Troubles dus à une vulnérabilité inhérentes à l’individu (p.ex., prédisposition génétique, chimie du cerveau particulière)
    o Pas de guérison possible (on ne peut pas guérir de nos vulnérabilités)
    o Abstinence recommandée
    o Origine : American Medical Association (1954)
  • Modèle moral
    o Troubles dus aux défauts de l’individu et à ses choix personnels
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10
Q

Quelles sont les caractéristiques quant à l’évolution du trouble de l’usage de l’alcool?

A
  • Trajectoires différentes
    o P.ex. :
    –> Abus à dépendance
    –> Abus seulement les weekends
    –> Longues périodes d’abstinence suivies de longues périodes de consommation excessive
    –> Il existe des trajectoires tellement différentes d’une personne à l’autre
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11
Q

Quels sont les effets à court terme de l’alcool?

A
  • Stimule les récepteurs de l’acide 4-aminobutanoique (GABA)
    o Récepteurs inhibiteurs
  • Inhibe les récepteurs du glutamate
    o Récepteurs stimulants
  • Augmente concentrations de sérotonine et dopamine
    o Système de récompense
  • Glutamate : stimule le système
  • Perte de mémoire sont liée à cela, le système est trop inhibé
  • Effets de l’alcool varie en fonction :
    o Quantité dans le sang (quantité X durée)
    o Présence ou absence de nourriture dans l’estomac : nourriture réduit son taux d’absorption
    o Taille de l’individu
    o Efficacité du foie
  • Effet biphasique : stimulant, dépresseur
  • Autres effets : processus cognitifs et moteurs (p.ex., langage, coordination, équilibre)
  • Donc différence entre un homme de 175 lbs qui vient de manger et une femme de 120 lbs avec l’estomac vide.
  • Consommation chronique d’alcool peut induire des dépressions
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12
Q

Quels sont les effets à long terme de l’abus de l’alcool?

A
  • Dommages physiques
    o Malnutrition associée à apport calorique de l’alcool, enjeu de digestion de la nourriture et absorption de vitamines
    –> P. ex., vitamine B et trouble mnésique chez personnes âgées (tissus du foie, altération de son fonctionnement)
    o Cirrhose
    o Dommages aux glandes endocrines et pancréas
    o Insuffisance cardiaque
    o Hypertension
    o Accident vasculaire cérébral
    o Hémorragies capillaires (enflures et rougeurs au visage, gros nez)
    o Destruction cellulaires cérébrales
    –> Perte de matière grise aux lobes temporaux
    o Réduit efficacité du système immunitaire
    o Augmente vulnérabilité aux infections et cancers
    o Durant la grossesse : syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF)
    –> Retard de croissance du fœtus et anomalies du crâne, visage et membres
    –> Autres troubles sur le même spectre : SAF partiel et trouble neurologique du développement lié à l’alcool
    –> 1 nouveau-né sur 100 au Canada
    –> Associé à déficiences développementales et cognitives
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13
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles de l’usage des substances inhalées?

A
  • Trouble de l’usage des substances inhalées
  • Intoxication
  • Pas de sevrage
  • Autres troubles induits par les substances inhalées (p.ex., trouble psychotique)
  • Point de départ d’autres troubles de consommation
  • Usage récurrent et besoin constant d’inhalants
  • P.ex., colle, liquide correcteur, peinture en aérosol, cosmétiques, essence, produits domestique en aérosol, oxyde nitreux présent dans aérosol comme crème à fouetter
  • Chez enfants et adolescents, surtout entre 12 et 17 ans (top à 14-15 ans)
  • Substances peu chères, facilement accessibles
  • Les inhalants sont souvent le point de départ de d’autres consommations à cause de leur accessibilité et elles ne coûtent pas chères
  • Agissent comme des dépresseurs
  • Euphorie, engourdissement psychique
  • Peuvent causer des dommages au SNC
  • Nausées et maux de tête comme effets secondaires
  • Associés à problèmes d’adaptation (p.ex., comportements criminels, problèmes familiaux)
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14
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles de l’usage du tabac?

A
  • Trouble de l’usage d’une substance
  • Pas d’intoxication
  • Sevrage
  • Autres troubles induits par le tabac (p.ex., trouble du sommeil)
  • Nicotine
    o Agent toxicomanogène dans le tabac
    o Stimule récepteurs nicotiniques au cerveau
    o Dépendance s’explique par récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine qui provoquent libération de neurotransmetteurs associés au plaisir
    o On va ici aussi avoir un système de récompense activé
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15
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles de l’usage du cannabis?

A
  • Trouble de l’usage du cannabis
  • Intoxication
  • Sevrage
  • Autres troubles induits par le cannabis
  • Consommation : fumée, mâchée, bue, mangée
  • Contient substances dont le delta 9 tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD)
    o THC = effets intoxicants
    o CBD = effets modulateurs du THC
  • Récepteurs cannabinoïdes au cerveau
  • Note : anandamide, substance produite par le corps.
  • Haschisch
    o Plus fort : produit par extraction et séchage de résine des parties supérieures des plants de cannabis de haute qualité
  • Important de garder l’œil ouvert sur les données scientifiques qui vont sortit prochainement puisque récemment légalisé sur les effets du cannabis et à long terme
  • Plus les taux de CBD est élevé, plus les effets du THC sont diminués
  • Légalisation : On en parle ici car la légalisation va enfin nous donner accès à une consommation mieux encadrée
  • Théorie du marchepied rejetée : pas parce qu’on consomme du cannabis qu’on va finir par être un héroïnomane
    Effets psychologiques du cannabis
  • Diminue l’attention
  • Perturbe la mémoire
  • Fragmente la pensée
  • Doses élevées : hallucinations, panique
  • Augmente la probabilité de trouble psychotique chez les jeunes
  • Risque plus élevé de réactions négatives à la consommation de substances psychoactives chez les individus avec trouble psychologique
  • Consommation chronique et troubles d’ordre cognitif
    o Ne concernent pas les tâches simples
    o Tâches complexes qui impliquent mémoire ou planification stratégique
  • Habiletés psychomotrices complexes (p.ex. conduite automobile)
    Effets somatiques du cannabis
  • Court terme
    o Sécheresse bouche et gorge
    o Démangeaison des yeux
    o ↑ de l’appétit
    o Tension intraoculaire réduite
    o Tension artérielle plus élevée (pas d’effet sur cœur normal)
  • Long terme
    o Troubles respiratoires et affections connexes (toux, respiration sifflante, bronchite, lésions des voies aériennes, dysfonctionnement des composantes du système immunitaire)
  • Dépendance
    o Tolérance et tolérance inversée (prend une moins grande quantité pour ressentir les mêmes effets)
    Effets thérapeutiques du cannabis
  • Usage thérapeutique
    o ↓ nausée et perte d’appétit dont souffrent les individus en chimiothérapie
    o ↓ malaises associés au SIDA, glaucome, épilepsie, sclérose en plaques
  • Recherches à venir
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16
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles de l’usage des opiacés?

A
  • Trouble de l’usage des opiacés
  • Intoxication par un opiacé
  • Sevrage d’un opiacé
  • Autres troubles induits par des opiacés (p.ex. dysfonction sexuelle)
  • Trouble lié à des opiacés non spécifié
    Opiacés
  • Opium est extrait de la plante de pavot
  • Doses modérées
    o Soulagent douleur
    o Favorisent le sommeil
  • Récepteurs opioïdes au cerveau (endorphines, encéphalines)
  • Morphine est un dérivé
    o Morphine séparée de l’opium brut (1806)
    o Morphine peut être convertie en héroïne
  • Dépendance, surdose, mortalité associées aux analgésiques opioïdes
    o OxyContinMD : analgésique opioïde populaire au Canada
    o Fentanyl : fabriqué illégalement et 100 fois plus puissant qu’autres opiacés
    o Héroïne
  • Naloxone peut combattre surdose de fentanyl
  • Vraiment gros enjeu à ce niveau de dépendance, surdose, mortalité
    Effets psychologiques et physiologiques de opiacés
  • Euphorie, somnolence, rêverie, manque de coordination
  • Effet initial de l’héroïne : rush ou flash
    o Euphorie chaleureuse suite à injection intraveineuse
    o 4-6 heures : ↓ inquiétudes, peurs, ↑ confiance en soi
    o Ensuite : abattement
  • Hautement toxicomanogènes
    o Tolérance et symptômes de sevrage forts (ressemblent à grippe)
    –> Pendant 72 heures puis diminuent dans le 5-10 jours suivants
17
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles de l’usage des sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques?

A
  • Trouble de l’usage des sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques
  • Intoxications par un sédatif, hypnotique et anxiolytique
  • Sevrage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique
  • Autres troubles induits par sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques
  • Trouble lié à des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques, non spécifié
    o Psychiatres ne veulent plus prescrire les anxiolytiques comme Ativan car études démontrent beaucoup d’effets rebonds, pervers
    Sédatifs
  • Appelés tranquilisants
  • Ralentissent processus physiques et réactivité
  • Normalement, ce groupe inclut :
    o Opiacés : opium et dérivés (morphine, héroïne, codéine)
    o Barbituriques et tranquillisants synthétiques : p.ex., sécobasbital (SeconalMD) et diazépam (ValiumMD)
  • Opiacés en font partis mais ont tout de même leur propre catégorie
  • On est moins dans la réduction de la douleur comme les opiacés et plus dans les tranquillisants
    Sédatifs synthétiques
  • Barbituriques
    o Favorisent sommeil et relaxation
    o Depuis 1930 : création de centaines de dérivés de l’acide barbiturique
    o Perdus en popularité depuis 1940
  • Aujourd’hui : effets similaires au barbituriques
    o ValiumMD
    o Métaqualone (QuaaludeMD et SoporMD)
    Effets des sédatifs synthétiques
  • Détendent muscles, réduisent anxiété
  • Petites doses : produisent légère euphorie
  • Comme l’alcool : stimulent le système GABA
  • Doses excessives
    o Troubles de l’élocution, instabilité dans la démarche, perturbations du jugement, de la concentration, de l’aptitude au travail
    o Perte de la maitrise émotionnelle
    o Irritabilité et mode combattif avant sommeil profond
  • Méthode de suicide ou mort accidentelle (combinés à l’alcool)
  • *Stimulation du système GABA, GABA qui est une substance inhibitrice
  • Mort très fréquente associée à surdose d’alcool + sédatif et méthode de suicide très fréquente
18
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles de l’usage des stimulants?

A
  • Trouble de l’usage des stimulants
  • Intoxication par un stimulant
  • Sevrage d’un stimulant
  • Autres troubles induits par des stimulants (p. ex., troubles dépressifs)
  • Trouble lié à des stimulants non spécifié
    Stimulants
  • Agissent sur le cerveau et le système nerveux sympathique
    o Augmentent la vigilance et l’activité motrice
  • Cocaïne
    o Stimulant naturel extrait de la feuille de coca
  • Amphétamines (p.ex., DexédrineMD, MéthédrineMD, BenzédrineMD)
    o Stimulants synthétiques
  • Caféine
    Amphétamines
  • Ont été découvertes en lien avec la recherche d’un traitement pour l’asthme
  • Provoquent libération de norépinéphrine et de dopamine, en bloquant leur recapture
  • Voies orale ou intraveineuse
    Effets des amphétamines
  • Augmentent l’état de veille, inhibent fonctions intestinales, réduisent l’appétit, augmentent la fréquence cardiaque, augmentent constriction des vaisseaux sanguins de la peau et des muqueuses
  • Effets subjectifs : alerte, euphorique, enthousiaste, confiance en soi, énergie illimitée
  • Fortes doses : nervosité, confusion, palpitation, maux de tête, étourdissement, insomnie
  • Tolérance forte
  • Le run : consommation pendant plusieurs jours (puis crash)
  • Problème : les effets sont vraiment le fun
    Cocaïne
  • Anesthésique local (diminue douleur)
  • Bloque la recapture de la dopamine dans les régions mésolimbiques : explique sensations agréables
  • Augmente libido, confiance en soi, bien-être, énergie illimitée
  • Surdose : frissons, nausées, insomnies, crises paranoïdes, hallucinations d’insectes rampant sous la peau
  • Usage chronique : changement personnalité : irritabilité, déficiences sociales, idées paranoïdes, perturbations alimentation et sommeil
  • Arrêt : sevrage fort
  • Cocaïne et alcool sont souvent des substances qui sont prises de manière concomitante et enjeu lié à cela car alcool est lié à somnolence, ralentissement et cocaïne elle est liée à augmentation d’énergie
  • Tolérance forte = toujours besoin d’augmenter la dose pour avoir le même effet
  • Vasoconstricteur : augmente le risque d’accident vasculaire cérébral et déficiences cognitives (mémoire et attention)
  • Grossesse
    o Approvisionnement sanguin au bébé peut être compromis
    o Bébés naissent avec dépendance
  • Crack
    o Cocaïne épurée
    o Freebasing : inhalation de la fumée de cocaïne
19
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles de l’usage des hallucinogènes?

A
  • Trouble de l’usage de la phencyclidine
  • Trouble de l’usage d’un autre hallucinogène
  • Intoxication par la phencyclidine
  • Intoxication par un autre hallucinogène
  • Trouble persistant des perceptions dû aux hallucinogènes
  • Autres troubles induits par la phencyclidine
  • Autres troubles induits par des hallucinogènes
  • Trouble lié à la phencyclidine non spécifié
  • Trouble lié aux hallucinogènes non spécifié
  • On a deux classes : la phencyclidine et les autres
  • Trouble persistant : on a des symptômes à long terme
    Hallucinogènes
  • LSD
  • Mescaline
  • Psilocybine
  • MDA
  • MDMA
  • Ecstasy
  • Effets des hallucinogènes dépend :
    o Caractéristiques de l’individu (attitudes, attentes, motivations)
    o Contexte et milieu
    o Bad trip
    o Attaque de panique ou crise psychotique
    o Flashbacks
    o Pas d’effet dépendance/sevrage (?), mais tolérance
20
Q

Quelles sont les caractéristiques de base de l’étiologie des troubles de l’usage?

A
  • Attitude positive –> Expérimentation –> Usage régulier –> Forte consommation –> Troubles DSM
  • Attitude positive par rapport à la consommation
  • L’attitude positive ne cause pas nécessairement un trouble du DSM
  • Note sur le modèle
    o Consommation excessive et prolongée provoque dépendance (tolérance) et sevrage
    o N’est pas représentatif de tous les cas : abus ne mène pas systématiquement à dépendance et tolérance
    o Importance des influences socioculturelles, psychologiques et biologiques
21
Q

Quelles sont les variables socioculturelles de l’étiologie?

A
  • Variables socioculturelles
    o Pairs, parents, images véhiculées dans les médias
    o Absence de soutien émotionnel des parents
    o Manque de surveillance parental
    o Influence plus forte des ainés sur les cadets (que les parents)
    o Récupérer un système de soutien émotionnel à l’extérieur peut avoir un impact négatif si on tombe sur les mauvaises personnes
    o Donc frères/sœurs ainés a plus d’influence potentielle que les patents
    o Modes de consommation, signification de la consommation va avoir des différences culturelles (ce qui est acceptable ou pas, p.ex.)
22
Q

Quelles sont les variables psychologiques de l’étiologie?

A
  • Raisons pour boire
    o Raisons internes positives (échelle de renforcement) : recherche d’un état d’esprit positif
    o Raisons internes négatives (échelle de compensation) : vise la diminution ou l’évitement d’émotions négatives
    o Raisons externes positives (échelle sociale) : vise l’obtention de gratifications sociales (p. ex., boire rend les rencontres sociales plus amusantes)
    o Raisons externes négatives (échelle de conformité) : vise à échapper aux épreuves ou éviter la gêne causée par autrui (P. ex., on ne veut pas se sentir exclu)
    o Boire devient problématique lorsque compensation.
    o Raison interne négative : raison principale, peut servir d’automédication. On voit souvent des troubles concomitants au trouble de l’usage
    o Compensation et modèle d’automédication de la dépendance
    o Predrinking/pregaming : boire avant de sortir, en solitaire
    –> Associé à l’anxiété sociale
    o Trouble de l’anxiété sociale et TSPT : prédicteurs du développement d’un trouble de l’usage de l’alcool
    o Dépression : abus d’alcool mènerait à la dépression et non l’inverse, mais reste une grande question
    o Compensation et modèle d’automédication : vraiment à l’avant plan, on essaie de compenser pour des défauts que l’on croit qu’on a p.ex.
  • Facteurs cognitifs : impact des attentes au sujet des effets de l’alcool
    o Avoir des attentes positives par rapport aux effets de l’alcool –> ↑ consommation d’alcool
    o Avoir des attentes négatives –> ↓ consommation d’alcool
    o Attentes dépendent :
    –> Expériences personnelles
    –> Influences directes comme l’imitation et l’intériorisation de croyances des parents ou des médias
    –> Du contexte
23
Q

Quelles sont les variables biologiques de l’étiologie?

A
  • Composante génétique dans consommation d’alcool, tabac, caféine
  • Association entre consommation et stimuli environnementaux –> encourage consommation (conditionnement classique)
    o En tenir compte lors du traitement
  • En d’autres mots, composantes héréditaires
24
Q

Quels sont les défis liés au traitement des troubles de l’usage de l’alcool?

A
  • Défis
    o Impact de la nature toxicomanogène de l’alcool
    o Troubles psychologiques concomitants
    o Perturbation du fonctionnement social et professionnel
    o Perturbation du fonctionnement social et professionnel
    o Difficulté de différencier les causes et les effets
    o Impact de la nature : on est addict fort, on le sait que ce n’est pas bon mais on n’est pas capable d’arrêter, le système de récompense est tellement puissant
    o Pour le pronostic, le fonctionnement est important.
  • Reconnaissance du problème
    o Négation du problème
    o Banalisation, généralisation
    o Colère associée à confrontation par l’entourage
    o Difficulté marquée à demander de l’aide
    o Première est vraiment la reconnaissance. P.ex., la 1ere étape des alcooliques anonyme est la reconnaissance : « Bonjour, je m’appelle Camille et je suis alcoolique »
    o Difficulté marquée à demander de l’aide est associée à la négation du problème
25
Q

Quels sont les différents traitements des troubles de l’usage liés à l’alcool?

A
  • Traitements traditionnels en milieu hospitalier
    o Désintoxication (environ un mois)
    o Sevrage difficile physiquement et psychologiquement
    o Aide médicamenteuse (tranquillisants) ou diminution graduelle
    o Lorsque individu a peu de soutien social, vient d’un milieu propice à la consommation, peu être une bonne idée de considérer un milieu fermé pour la désintoxication
    o Milieu hospitalier : vraiment pour éviter les complications du sevrage mais aussi non on a des lieux de désintoxication où on fait un gros travail de fond, on donne beaucoup d’infos sur la consommation, sur la sortie, etc.
  • Traitements biologiques
    o AntabuseMD (disulfirame)
    –> Cause vomissements lors de la consommation
    –> Abandons fréquents
    o Naltrexone, nalaxone : ↓ usage excessif d’alcool et état de manque
    o Acamprosate : maintien de l’abstinence
    o Combinés à aide psychologique
    o Faut vraiment avoir un traitement psychologique, pour comprendre les déclencheurs et tout cela. Ne peut vraiment pas avoir un traitement biologique seul
  • Alcooliques anonymes
    o Groupe d’entraide fondé en 1935 aux États-Unis
    o 60% des alcooliques qui demandaient de l’aide se tournent vers AA
    o Programme en 12 étapes
    o Vise abstinence
  • TCC
    o Thérapie des contingences (conditionnement opérant)
    –> Renforcer les comportements incompatibles avec consommation d’alcool
    –> P.ex., apprendre à refuser de l’alcool, prendre Antabuse, créer des liens avec des gens qui ne boivent pas
    –> Recommandée
    o Technique d’apprentissage comportementale de maitrise de soi
    1) Maitrise des stimuli : restreindre les situations où l’individu se permet de boire
    2) Modifications des habitudes de consommation : p.ex., boire sa bière avec de la liqueur
    3) Renforcement de l’abstinence : p.ex., s’offrir un plaisir non alcoolisé si l’individu résiste à l’envie de boire
    o Ici on est plus dans une approche de réduction des méfaits plutôt que l’abstinence
  • Autres approches
    o Consommation modérée de l’alcool (plutôt que abstinence)
    o Réduction des méfaits
    –> Même consommation, mais repenser le « comment » pour éviter les conséquences négatives
    –> P.ex. : choisir la journée, le moment dans la journée, avoir manger avant
  • On fait beaucoup d’essais-erreur dans les traitements, d’où le besoin d’avoir un suivi rapproché
26
Q

Quelles sont d’autres considérations cliniques du traitement du trouble lié à l’usage de l’alcool?

A

o Exploration des fonctions de la consommation pour l’individu
o Identification des déclencheurs (triggers) de la consommation et élaboration de stratégies alternatives
o Évaluation et traitement des troubles concomitants
o Normalisation des rechutes et apprentissages associés
o Favoriser le soutien social
o Utiliser la rechute comme élan pour le traitement
o Triggers : vont souvent être associés au stimuli neutre maintenant conditionné
o Rechute fait partie du traitement des troubles liés è l’usage. On va utiliser la rechute pout normaliser et mieux comprendre ce qui s’est passé et prévenir une situation similaire

27
Q

Quels sont les traitements des troubles liés à l’usage de drogues explicites?

A
  • Défis similaires à ceux associés aux troubles de l’usage d’alcool
  • Mode de vie, dépendance, fonctions de la consommation
  • Défi associé au maintien de l’abstinence : tolérance conditionnée, i.e. influence négative de nombreux stimuli dans la vie de l’individu qui l’encouragent à consommer
  • Importance de la désintoxication
  • Traitement pour l’alcool se chevauche à ceux pour les autres drogues
  • TCC
    o Surmonter l’état de manque
    o Éviter les situations à risque élevé de consommer
    o Reconnaitre attrait que drogues exercent sur individu
    o Trouver solutions de remplacement
    o Éviter vision catastrophe d’un écart/rechute
  • Entrevue motivationnelle
    o Travailler l’ambivalence, la résistance, la volonté et la confiance face au changement (arrêt ou diminution de la consommation)
  • État de manque : craving
  • Situation à risque : stimuli
  • Remplacement : associé au fonction de la consommation
  • Entrevue motivationnelle : reste un outil puissant dans le traitement des troubles liés à l’usage