Cours 8 : Schizophrénie Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques générales de la schizophrénie?

A
  • Anomalies cognitives, émotionnelles et comportementales
  • Pensée désorganisée, idées décousues
  • Déficit de perception et d’attention
  • Affect plat ou inapproprié
  • Comportement moteur anormal
    o Provoque repli sur soi, fuite de la réalité, monde imaginaire avec idées délirantes et hallucinations
  • Trouble de la perception, qui implique des enjeux perceptuels, cognitifs.
  • Terme schizophrénie est appelé à changer dans le prochain DSM et ferait plus appel à la symptomatologie de la schizophrénie
  • Donc on a vraiment des anomalies à tous les niveaux (cognitif, comportemental et émotionnel)
  • Symptômes peuvent arriver subitement, mais souvent arrive tellement graduellement qu’on ne le voit pas venir
  • Affect plat : anhédonie par exemple
  • Quand un médecin teste le contact avec la réalité, qu’on appelle l’épreuve de la réalité, il veut vraiment savoir si son client est capable de discerner ce qui est réel et imaginaire, et l’épreuve de la réalité n’est pas retenu dans les phases aigus de schizophrénie (quand on répond à tous les critères)
  • Prévalence : 0,33% (12 mois), 0,48% (à vie)
    o Variations géographiques/culturelles : p.ex., populations asiatiques ont les prévalences les plus faibles
    o + chez H que F
  • Apparait à la fin de l’adolescence, début de l’âge adulte
    o Un peu plus tôt chez H que chez F
  • On parle d’environ 1% de la population mondiale qui a un diagnostic de schizophrénie, donc n’est pas rare
  • Personne atteinte ont des atteintes cognitives, donc va affecter les jugements, pensées, etc.
  • Dans l’évaluation des symptômes, on va toujours évaluer l’origine du patient et comment il interprète ses symptômes
  • Max env. 30 ans pour les symptômes
  • Taux de mortalité ↑
    o Espérance de vie plus courte de 20 ans
    o Consommation de drogues illicites
    o Effets secondaires des antipsychotiques
    o Faible engagement familial
    o Première rémission tardive des symptômes
    o Environ 10% : suicide
    o Espérance de vue plus courte en raison d’une série de facteurs comme trouble d’usage d’une substance
    o Faible engagement : soutien social est associé au taux de mortalité dans la population car on va souvent voir un isolement social chez les personnes souffrant de schizophrénie
  • Hospitalisations :
    o H sont davantage hospitalisés comparativement aux F
    o 19,9% des patients des hôpitaux généraux, 30,9% des hôpitaux psychiatriques
    o Plus d’hospitalisations chez schizo que dans la population générale
    o Pourquoi plus H que F? Ecq c’est parce que symptômes sont moins graves que H? Pcq ça parait moins?
  • Rémission :
    o Taux varient en fonction des études (autour de 1 sur 3 – 35%)
    o Symptômes plus légers
    o Meilleur fonctionnement
    o Réponse plus rapide au traitement
    o Durée plus courte de la psychose lorsque non traitée
    o Rémission : plus du tout de symptômes ou symptômes beaucoup moins fort
    o 4 derniers points : facteurs associées à la rémission
    o Diagnostic présent à vie généralement mais on essaie vraiment de faire en sorte que la personne finisse par ne plus répondre aux critères
    o Crises psychotiques abiment le cerveau**
  • Troubles concomitants : impact sur apparition, gravité et évolution
    o TP évitante, paranoïaque, dépendante, antisociale
    o Troubles liés à l’usage d’une substance (37%)
    o Symptômes de troubles de l’humeur (trouble dépressif caractérisé, 40%) et anxieux (phobie sociale, 14,9%)
    o Présence de trouble concomitant grave et impact la présence des symptômes, leur gravité et l’évolution de la maladie
    o Pronostic moins bon avec troubles concomitants
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2
Q

Quels sont des différents troubles sur le spectre de la schizophrénie dans le DSM-5?

A
  1. Trouble délirant
  2. Trouble psychotique bref
  3. Trouble schizophréniforme
  4. Schizophrénie
  5. Trouble schizoaffectif
  6. Trouble psychotique induit par une substance/un médicament
  7. Trouble psychotique dû à une autre affection médicale
    - Il en manque un : trouble de personnalité schizotypique
    - La personnalité schizotypique fait parti du spectre
    - On voit le spectre comme un continuum allant du moins pire au pire, avec le trouble de la personnalité schizotypique est la moins pire (n’a pas les symptômes positifs, est simplement une personnalité plus bizarre)
    - Catatonie : peut être un des symptômes de la schizophrénie mais peut également être un symptôme d’une autre psychopathologie
  8. Autre trouble du spectre de la schizophrénie ou autre trouble psychotique spécifié
  9. Trouble du spectre de la schizophrénie ou autre trouble psychotique non spécifié
  10. Catatonie
    o Catatonie associée à un autre trouble mental (spécification de type catatonique)
    –> P.ex., catatonie associée à un TDC
    o Trouble catatonique dû à une autre affection médicale
    –> P.ex., trouble catatonique dû à une encéphalopathie hépatique
    o Catatonie non spécifiée
    –> Pas tous les symptômes ou manque d’informations
    - Catatonie n’est pas un trouble indépendant. Voir les 3 catégories. On ne va pas la diagnostiquer toute seule.
    - Gradient psychopathologique.
    - Ce qui change entre ces troubles est la durée entre autres
    - Trouble délirant –> Trouble psychotique (1 jour à 1 mois) –> Trouble schizophréniforme (1 à 6 mois) –> Schizophrénie (6 mois et plus)
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3
Q

Qu’est-ce que le trouble délirant?

A
  • Trouble délirant :
    o Idée(s) délirante(s)
    o Durée d’au moins 1 mois
    o Enjeu avec épreuve de la réalité, a des convictions qui ne sont pas fondées/réelles mais fonctionnement n’est pas affecté. Patiente qui est persuadé que thérapeute est amoureux d’elle en retour même s’il lui dit clairement de non
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4
Q

Qu’est-ce que le trouble psychotique bref?

A

o Symptômes de la schizophrénie (au moins 1 symptôme de 1 à 3) : idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement désorganisé ou catatonique
o Durée de 1 jour à 1 moi

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5
Q

Qu’est-ce que le trouble schizophréniforme?

A

o Symptômes de la schizophrénie (comme trouble psychotique bref, au moins 1 symptôme de 1 à 3, 2 symptômes au total), symptômes négatifs dans la liste
o Durée de 1 à 6 mois
o Va aussi avoir des symptômes négatifs dans le trouble schizophréniforme contrairement au trouble psychotique bref

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6
Q

Trouble schizoaffectif?

A

o Caractérisé par une psychose, d’autres symptômes de la schizophrénie et des symptômes thymiques notables
o Se distingue de la schizophrénie par la survenue de ≥ 1 épisode de dépression ou de manie
o Symptômes de schizophrénie associée à des symptômes de dépression ou épisode de manie. On rajoute des enjeux d’humeur. Épisode ininterrompu où tu as les symptômes d’un trouble de l’humeur + critère A de schizophrénie

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7
Q

Qu’est-ce que la schizophrénie selon les critères du DSM-5?

A

A. 2 (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
5. Symptômes négatifs
- Généralement, on va avoir un des 3 premiers et des symptômes négatifs entre les épisodes aigus
- Techniquement, on pourrait ne pas avoir des symptômes négatifs (mais très rare en réalité)
B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnel est passée d’une façon marquée en-dessous du niveau atteint avant le début du trouble
C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période de 6 mois les symptômes répondant au critère A (symptômes phase active) doivent avoir été présents pendant au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement efficace); dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrés. Pendant ces périodes prodromiques ou résiduelles, les signes du trouble peuvent ne se manifester que par des symptômes négatifs, ou par 2 ou plus des symptômes listés dans le critère A présents sous une forme atténuée
- Prodromiques : avec symptômes avant-coureur d’une maladie
- Résiduels : qui persiste, mais de moindre intensité
- B : fonctionnement ne va pas bien
- C : critère de temps
- Périodes/symptômes prodromiques et résiduels : symptômes avant-coureurs, ça annonce (prodromiques) surtout de la psychose dans la schizo et symptômes « restants » un peu pour les symptômes résiduels. Vont être des repères dans le traitement dans les troubles du spectre, car l’individu doit apprendre à reconnaitre ces symptômes prodromiques.
D. Un trouble schizoaffectif, ou dépressif, ou un trouble bipolaire avec manifestations psychotiques ont été exclus parce que (1) soit il n’y a pas eu d’épisode maniaque ou dépressif caractérisé concurremment avec la phase active des symptômes, (2) soit, si des épisodes de trouble de l’humeur ont été présents pendant la phase active des symptômes, ils étaient présents seulement pendant une courte période de temps sur la durée totale des phases actives et résiduelles de la maladie
E. Le trouble n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre pathologie médicale
F. S’il existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic surajouté de schizophrénie est posé seulement si des symptômes hallucinatoires et délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement efficace)

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8
Q

Quelles sont les spécifications de la schizophrénie?

A
  • Spécifier si :
    o Premier épisode, actuellement en épisode aigu
    o Premier épisode, actuellement en rémission partielle
    o Premier épisode, actuellement en rémission complète
    o Épisodes multiples, actuellement épisode aigu
    o Épisodes multiples, actuellement en rémission partielle
    o Épisodes multiples, actuellement en rémission complète
    o Continu
    o Avec catatonie (voir définition plus loin)
  • Spécifier niveau de sévérité : évaluation quantitative des symptômes psychotiques
  • Épisode aigu: période de temps durant laquelle les critères symptomatiques sont remplis.
  • Rémission partielle: après un premier épisode, période de temps durant laquelle se maintient une amélioration et où les critères diagnostiques ne sont que partiellement remplis.
  • Rémission complète: après un premier épisode, période de temps durant laquelle aucun symptôme de la maladie n’est présent.
  • Rémission complète n’exclue pas qu’il y ait un autre cycle dans lequel les symptômes reviennent
  • Continu: symptômes remplissant les critères diagnostiques sont présents la majorité du temps, les périodes de symptômes subliminaux sont très brefs
  • Niveau de sévérité : évaluation quantitative des symptômes
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9
Q

Quelles sont les caractéristiques des idées délirantes?

A
  • Convictions fermes, malgré preuves contraires
  • Discours désorganisé et idées délirantes se retrouvent aussi dans manie et dépression délirante.
  • Différents types/thèmes de pensée délirantes
  • Différents thèmes :
    o De persécution
    –> « Croyance que l’on peut être agressé, harcelé, etc., par un individu, une organisation ou d’autres groupes »
    –> P.ex., convaincu qu’on l’empêche d’atteindre un poste à son emploi ou qu’il est surveillé par FBI
    o De référence
    –> « Croyance que certains gestes, commentaires ou éléments de l’environnement, etc., sont destinés spécifiquement à la personne »
    o Mégalomaniaques
    –> « Quand une personne croit à tort qu’elle a des capacités, une richesse ou une renommée exceptionnelles »
    –> Croit qu’elle a un grand talent, qu’elle a fait des grandes découvertes ou etc. (pense qu’il est un superhéros p.ex.)
    o Érotomaniaques
    –> « Quand une personne croit à tort qu’une personne l’aime »
    o À thème de nihilisme
    –> « Conviction qu’une catastrophe majeure va survenir »
    o À thème somatique
    –> « Préoccupation concernant la santé ou le fonctionnement des organes »
    –> Convaincu qu’on s’est fait enlever un rein p.ex.
    o Jalousie : conviction que partenaire est infidèle
    o Mixte : mélange plusieurs thèmes
    o Bizarres :
    –> « Si elles sont clairement invraisemblables et incompréhensibles pour des personnes d’une même culture et qu’elles ne proviennent ordinaires de la vie »
    –> P.ex. : conviction qu’un étranger a retiré organes internes de la personne et les a remplacés par ceux d’un autre sans laisser de cicatrices
    –> P.ex., non bizarres conviction d’être sous surveillance policière
    –> Incluent les pensées qui impliquent une perte de contrôle de l’esprit ou du corps
    –> Vol de pensée : croyance que les pensées ont été retirées par une force extérieure quelconque
    –> Pensées imposées : croyance que des pensées étrangères ont été placées dans son esprit
    –> Syndrome d’influence : croyance que corps et actions sont agis et manipulés par une force extérieure quelconque.
    –> Souvent idées délirantes vont faire sens avec les deuils de l’individu
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10
Q

Quelles sont les caractéristiques des hallucinations?

A
  • Sensations perçues en l’absence de stimulation externe
    • souvent auditives (74%) que visuelles, p.ex., :
      o Entendre ses propres pensées énoncées par une voix étrangère
      o Entendre des voix se quereller
      o Entendre des voix qui commentent les comportements
  • Hallucinations pendant l’endormissement ou au réveil sont considérées normales.
  • Voix apparaissent comme étrangères à la sienne, très effrayant
  • On essaie vraiment de travailler avec les clients pour que les symptômes positifs deviennent très égodystones
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11
Q

Quelles sont les caractéristiques du discours désorganisé?

A
  • Pensée désorganisée, trouble du cours de la pensée
    o Difficulté à organiser ses idées et son discours de manière à être compris
  • Déduit du discours de l’individu
  • Doit altérer de manière significative l’efficacité de la communication
  • On voit à quel point le cerveau est affecté profondément avec le discours désorganisé
  • Grande atteinte au lien, impossible d’être en lien avec quelqu’un qui a un discours désorganisé. On peut le remarquer simplement en l’écouter.
  • Déraillements ou relâchements des associations
    o Passer d’un sujet à l’autre
  • Pensée tangentielle
    o Réponses reliées de manière indirecte aux questions ou ne pas y être reliées du tout
  • Incohérence ou « salade de mots »
    o Discours gravement désorganisé, pratiquement incompréhensible, ressemble à aphasie réceptive par désorganisation linguistique
  • Manuel de Merck: L’aphasie est une perte partielle ou complète de la capacité à s’exprimer ou comprendre le langage écrit et parlé. Elle provient de la lésion des aires du cerveau qui contrôlent le langage.
  • Patients ont parfois l’air de faire de l’association libre à cause du discours. Donc affecte grandement le discours de l’individu
  • Pensée tangentielle : répondre partiellement à la question ou répondre de manière qui semble un peu « à côté », on reste dans des thèmes similaires.
  • Parfois, on peut croiser des itinérants en crise psychotique qui présentes des symptômes positifs.
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12
Q

Quelles sont les caractéristiques du comportement désorganisé?

A
  • Comportement moteur anormal ou grossièrement désorganisé (incluant la catatonie)
  • Manifestations diverses : niaiserie puérile à agitation imprévisible
  • Conduit à difficulté à réaliser activités du quotidien
  • Catatonie : réactivité diminuée à l’environnement
  • On ne fait pas seulement référence à la catatonie, mais n’importe quelle manière de se comporter qui est anormal.
  • Effectivement va avoir un impact sur leur présentation motrice
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13
Q

Qu’est-ce que la catatonie?

A

A. Le tableau clinique est dominé par au moins 3 des symptômes suivants :

  1. Stupeur : absence d’activité psychomotrice, pas de relation active avec l’environnement
  2. Catalepsie : induction d’une posture maintenue passivement et contre la gravité
  3. Flexibilité cireuse : résistance légère ou nette lors du positionnement induit par l’examinateur
  4. Mutisme : absence ou quasi-absence de réponse verbale
  5. Négativisme : opposition ou absence de réponse à des instructions ou à des stimuli extérieurs
  6. Prise de posture : maintien actif contre la gravité d’une posture adopté spontanément
  7. Maniérisme : caricatures bizarres ou solennelles d’actions ordinaires
  8. Stéréotypie : mouvements non dirigés vers un but, répétitifs, et anormalement fréquents
  9. Agitation, non influencée par stimuli externes
  10. Expression faciale grimaçante
  11. Écholalie : répétition des paroles d’un autre
  12. Échopraxie : répétition des mouvements d’un autre
    - Catalepsie et flexibilité cireuse : le fait de garder une position très longtemps (comme la cire).
    - « La catatonie est une perturbation prononcée de la psychomotricité́ dont la fréquence est sous-estimée. Elle peut être associée à un trouble psychiatrique (ex. trouble bipolaire, psychotique, dépressif) ou à une autre affection médicale (ex. troubles neurologiques, neurodéveloppementaux ou métaboliques). »
    - Pas seulement un ralentissement moteur, peut aussi être comportement excessif ou bizarre.
    - Peuvent rester dans la même position pendant des heures ou des jours lorsqu’on parle de catatonie
    - Va survenir dans la cadre de d’autres affections psychiatriques ou médicales, jamais seule. P.ex., peut être présent dans la dépression ou bipolaire
    - Catatonie va clairement accompagner un autre trouble
    - Dans le fond, pour mettre une spécification de catatonie au diagnostic de schizophrénie, doit au moins avoir trois symptômes comme présenté ci-haut
    - Peut être un excès (comportement bizarre) ou l’inverse (plus rien, pas dans le coma mais a seulement ses yeux qui bougent, ne parlent plus et ne bougent plus)
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14
Q

Quels sont tous les symptômes positifs?

A
  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé
  4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
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15
Q

Quels sont les symptômes négatifs et leurs caractéristiquesé6

A
  • Moins proéminents dans autres troubles du spectre
  • Déficits comportementaux
  • Persistent après épisode aigu
  • Impact sur vie de l’individu (invalidité professionnelle, peu d’amitiés)
  • Associés à survenue précoce de lésions cérébrales et perte de capacités cognitives
  • Peuvent être confondus avec effets des médicaments, dépression
  • Moins présents dans le trouble délirant, trouble psychotique bref, etc.
  • Schizophrénie : symptômes positifs + négatifs
  • Épisode aigu : épisode psychotique, critère A.
  • Donc lorsque épisode aigu finit, symptômes négatifs persistent.
  • Symptômes négatifs ont un impact sur le comportement
  • Peu de lien, de relation.
  • Les pathologies du cerveau, les lésions du cerveau sont associées aux crises psychotiques, qui par la suite provoquent/exacerbent les symptômes négatifs
    1. Diminution expression émotionnelle (affect plat)
    o ↓ expression émotionnelle du visage
    o ↓ contact visuel
    o ↓ de l’intonation du discours (prosodie)
    o ↓ mouvements des mains, de la tête et du visage qui transmettent accents émotionnels du discours
    o Affecte la majorité des individus qui souffrent de schizophrénie
    –> Regard vide et éteint, visage sans expression, voix monocorde
    –> Ne reflète pas l’expérience intérieure (qui n’est pas nécessairement absente)
    o Tout ce qui est non verbal est affecté.
    o Vraiment critère négatif à l’avant plan
    o N’est pas significatif d’une expérience émotionnelle absente, il y a des enjeux pour le montrer mais non sont pas inexistantes. En d’autres mots, il y a « quelqu’un en-dedans » mais ça ne parait pas.
    2. Avolition (aboulie)
    o Manque d’énergie et d’intérêt ou de persistance dans les activités du quotidien (travail, tâche ménagères, etc.)
    o Rester assis et ne rien faire
    o Affecte apparence physique, hygiène
    o Prédicteur de ↓ fonctionnement au quotidien et ↓ qualité de vie
    o Ici, on parle vraiment du manque d’énergie, motivation, intérêt, persistance dans les activités quotidiennes.
    o Le fait de manquer d’énergie fait que la personne a des enjeux d’hygiène
    o Ressemble beaucoup à la dépression mais n’est pas relié à la dépression, est vraiment un symptôme de la schizo
    o Est très lié à la diminution du fonctionnement de l’individu
    3. Alogie
    o ↓ de la production du discours ou pauvreté du contenu
    o P.ex. : « Dieu est le sauveur. Il marche avec moi et parle avec moi. Et euh, d’après ce que je comprends, il y a un tas de gens qui ne se connaissent pas eux-mêmes. Parce qu’ils ne… tous ils… ne se connaissent pas tout simplement. Ils ne savent pas qu’Il…euh… semble m’aimer, beaucoup d’entre eux ne comprennent pas qu’Il marche et parle avec eux. Et euh…leur montre le chemin. Je comprends aussi que, tous les hommes et toutes les dames, ne vont pas dans la même direction. Certains vont dans une direction différente. Ils prennent des chemins différents. Ils vont où Jésus Christ veut qu’ils aillent. Comme moi. Il me montre des façons de… euh… distinguer le bien du mal, et de le faire, je ne peux pas faire plus, ni moins que ça »
    o Vraiment différencier du discours désorganisé
    o Vraiment comme si l’individu n’a plus accès à ses connaissances.
    o Vraiment capacités qui ont été perdu ici
    o Problème au niveau de l’élaboration du symptôme
    o Doit connaitre le client pour pouvoir évaluer la différence avec avant, pouvoir différencier si c’est à cause du niveau d’éducation p.ex.
    4. Anhédonie
    o Incapacité à ressentir du plaisir
    o Manque d’intérêt envers les activités plaisantes et le sexe
    o Incapacité à avoir des relations intimes
    o En sont conscients
    o On est dans une neutralité
    o Est également un symptôme de la dépression, mais ne vient pas du même endroit pour la schizophrénie
    5. Asociabilité
    o Réfère aux difficultés sociales importantes
    o Peu d’amis, peu d’aptitudes, ne recherchent pas les contacts sociaux
    o Manifestations durant l’enfance (avant symptômes psychotiques)
    –> Déficit de cognition sociale : difficulté à reconnaître états émotionnels d’autrui affecte le contact
    o On retrouve des traits comme cela dans la personnalité schizotypique
    o Avant l’apparition de symptômes psychotiques, on peut avoir des symptômes schizo chez les enfants comme l’asociabilité
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16
Q

Qu’est-ce que l’étiologie génétique?

A
  • Maladie polygénique
  • Transmission génétique d’une prédisposition pour la schizophrénie
  • Influence de l’environnement
    o Membres d’une même famille partage des expériences communes
    o Expériences de l’individu
  • Importance du modèle diathèse-stress
  • Neuropsychologie, neurochimie et la neurobiologie de la schizo sont mise de l’avant
  • Donc l’hypothèse diathèse-stress va être à l’avant plan dans la schizophrénie
  • Va être difficile de différencier ce qui relève de la génétique et de l’environnement dans l’étiologie de la schizo
  • Études sur des jumeaux, des études d’adoption sont faites pour essayer de différencier tout cela
  • Études sur la famille
    o Risque ↑ au sein de la même famille : plus le lien est étroit, plus le risque ↑
    o Symptômes négatifs ont une plus grande composante génétique
    o Risque ↑ de développer un autre trouble qui est une forme moins grave de schizophrénie (p.ex., TP schizotypique)
    o Cinq composantes des symptômes négatifs se transmettraient davantage dans le spectre
    o Présence de schizophrénie est un peu plus comme une prédisposition au spectre plutôt que seulement la schizo
  • Génétique moléculaire
    o 5 troubles psychiatriques majeurs partageraient variations génétiques précises
    –> Schizophrénie, trouble dépressif caractérisé, trouble du spectre de l’autisme, trouble bipolaire, trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité
    –> Réponse à : pourquoi, chez 2 personnes qui partagent le même bagage génétique, l’une souffre de schizophrénie et l’autre de dépression?
    o Encore beaucoup d’infos manquantes
    o Consortium international de chercheurs, consortium de génomique psychiatrique.
    o Donc 5 troubles qui se partagent l’hérédité en gros (possiblement), le partage des gènes commence
17
Q

Quelle est l’étiologie biochimique?

A
  • Hypoactivité dopaminergique de la voie mésocortical
  • Hyperactivité dopaminergique de la voie mésolimbique
  • Aucune théorie biochimique n’a été prouvée sans équivoque. Ce qu’on propose là ce sont des hypothèses biochimiques. On déduit souvent avec les effets de la médication sur les individus. Hypothèse la plus répandue est l’hypothèse dopaminergique
  • Nombre excessif de récepteurs dopaminergiques ou hypersensibilité
  • DA libérée dans synapse → récepteurs postsynaptiques plus nombreux = plus de chance que DA les active
  • On pense que les symptômes négatifs sont créés par l’hypoactivité et positifs par l’hyperactivité
  • Donc : si neurones DA du cortex préfrontal sont hypoactifs, ils sont incapables de freiner l’activité des neurones DA de la région limbique, provoquant ainsi une hyperactivité dans la voie mésolimbique DA.
  • Cortex préfrontal joue rôle important dans symptômes négatifs : hypoactivité des neurones DA dans cette partie du cerveau pourrait en être responsable.
  • Les médicaments (antipsychotiques typiques) vont avoir un impact sur la dopamine dans la voie mésolimbique, donc c’est pour cela qu’on va voir une diminution des symptômes positifs et non négatifs et les syndromes cognitifs (qui sont très associés au cortex frontal et préfrontal)
  • Hypoactivité dopaminergique préfrontale (déficit de transmission dopaminergique, blocage de récepteurs D1) explique symptômes négatifs et troubles cognitifs ET
  • Hyperactivité dopaminergique sous-corticale explique symptômes positifs
    o Médicaments bloquent récepteurs D2 et atténuent symptômes positifs
18
Q

Quels sont les nouveaux développements au niveau de la recherche sur l’étiologie biochimique?

A
  • Autres neurotransmetteurs
    o Nouveaux médicaments agissent sur la sérotonine (5-HT)
    o Faibles taux de glutamate dans le fluide cérébrospinal
    –> PCP mime symptômes schizophrénie et agit sur glutamate
  • Lien entre DA, 5-HT et glutamate
  • À suivre
  • Très peu de développement au niveau pharmacologique pour la schizophrénie
  • Donc augmenter les taux de glutamate pourrait avoir un impact sur les symptômes
  • PCP diminue le taux de glutamate et induit des symptômes s’apparentant à ceux de la schizophréni
19
Q

Quelle est l’étiologie des structures et fonctions?

A
  • Pathologie du cerveau observable (autopsie, TDM, IRM)
  • Hypertrophie (élargissement) des ventricules cérébraux
    o Implique perte de cellules dans les aires sous-corticales
  • ↓ volume de la matière grise corticale dans lobes temporal et frontal, noyaux gris centraux, structures limbiques
    o Implique dégradation ou atrophie du tissu cérébral
  • Cause ou effet?
  • Autopsie de personnes atteintes de schizophrénie
  • TDM : tomodensitogrammes
  • Retenir qu’il existe des pathologies du cerveau qui sont associées à une grande quantité des symptômes
  • Sans équivoque, les schizophrènes n’ont pas un cerveau semblable à ceux de la population générale. Mais est-ce une cause ou une conséquence ?
  • Cortex préfrontal
    o Responsable du discours, prise de décisions, actions volontaires
    o Moins grande activation préfrontale
    o ↓ volume de matière grise
    o Faibles taux de métabolisation du glucose –> ont difficulté à effectuer tâches qui servent à évaluer fonctions préfrontales
    o On métabolise du glucose pendant des tâches préfrontales.
20
Q

Quel est le rôle du stress psychologique dans l’étiologie?

A
  • ↑ stress au quotidien augmente la probabilité de rechute
  • Classe sociale faible rapporte des taux significativement plus élevés de schizophrénie
    o Modèle sociocognitif : classe sociale inférieure « cause » schizophrénie (stress et conditions de vie)
    o Théorie de la sélection sociale : schizophrénie « cause » classe sociale inférieure
    –> Données scientifiques vont plus en ce sens
  • Différentes histoires de vie associées à la schizophrénie
  • Souvent vie vulnérabilisante (donc facteur pour schizophrénie) mais plus souvent le stress va augmenter le risque de rechute
21
Q

Quel est le rôle de la famille dans l’étiologie?

A
  • Émotions exprimées au sein de la famille et ↑ des rechutes
  • Critiques, surimplication émotionnelle, hostilité, manque de cordialité
    o Expression d’idées bizarres augmente nombre de critiques de la part des proches
    o Critiques des proches encouragent les clients à exprimer des idées bizarres
  • Diathèse stress : impact d’un environnement « négatif », stressant
  • On coupe la section « études développementales et les études de sujets à haut risque sur la schizophrénie » car pas de consensus et études trop vieilles.
  • Réactions/critiques de la famille joue un rôle dans la schizophrénie
  • On le met dans l’étiologie car joue un grand rôle dans le stress mais avant tout va jouer un grand rôle dans le traitement
  • Critiques créent un écart et sentiment d’être inadéquat, ce qui augmente le stress et crée des relations familiales difficiles. Situation très difficile à gérer
22
Q

Quels sont les défis et les différents traitements possibles?

A
  • Défis :
    o Non reconnaissance du trouble par l’individu
    o Refus de traitement par l’individu (surtout chez type paranoïde)
    o Risque de suicide et de comportements violents
    o Refus de suivre le traitement recommandé
    o Rechutes
    o Altération du fonctionnement avec le temps
  • Tout comme dans les troubles alimentaires et usage de substance, non reconnaissance qui est un défi à l’avant (non je ne souffre pas de ça, ce n’est pas si grave que ça)
  • Refus de traitement : p.ex., idées délirantes paranoïa qui vont énormément compliquer le traitement
  • On peut aussi rajouter le défi de la concomitance des troubles
  • Objectif du traitement : rester ou retourner vivre en communauté
  • Comment?
    o Traitement médicamenteux approprié
    o Stratégies pour favoriser l’observance au traitement
    o Identification et traitement des troubles concomitants (souvent troubles liés à l’usage d’une substance et dépression)
    o Thérapies psychosociales pour améliorer symptômes et fonctionnement social et professionnel
  • On veut éviter le plus possible les hospitalisations, les hospitalisations longues, les symptômes positifs
  • Traitement pharmacologique est difficile sur l’individu par contre
  • On veut de l’encadrement et de la prise en charge (thérapies psychosociales)
    1. Traitements biologiques : stimulation magnétique transcrânienne répétitive, pharmacothérapie
    2. Thérapie psychosociale : entrainement aux habiletés sociales
    3. Thérapies familiales (uni ou multi)
    4. Thérapie cognitive-comportementale
    5. Thérapie de remédiation cognitive
    6. Suivi intensif dans le milieu
  • Bio : Stimulation transcrânienne –> Plus des électrochocs, mais plutôt un courant qui passe dans le cerveau
  • Thérapie psychosociale : Favoriser la création de liens et de réseaux. Plus on a des réseaux, plus on est protégé.
  • Thérapies familiales : Uni ou multi –> avec une seule famille ou plusieurs, peut aider avec le soutien
  • TCC : Pour remettre les distorsions/croyances qui peuvent venir avec les symptômes de la schizophrénie, pour savoir comment mieux identifier les symptômes aussi et comment mieux y réagir
  • Thérapie de remédiation cognitive : neuropsy, travailler les déficits cognitifs, on est dans l’aspect frontal/préfrontal, qui ne sera pas traiter par la médication
  • Suivi intensif : Équipe multidisciplinaire, des gens qui vont être proche pour assurer le fonctionnement, on ne veut pas qu’il délire seul, on veut qu’il prenne sa médication
23
Q

Quelles sont les caractéristiques des traitements biologiques?

A
  • Électroconvulsivothérapie : technique peu efficace
  • Psychochirurgie : lobotomie (Moniz, 1935)
    o Détruire fibres qui relient lobes frontaux aux centres inférieurs du cerveau
    o Fonctionne particulièrement bien pour patients violents
    o Effets potentiellement délétères : perte d’énergie et pertes cognitives graves
    o Abandon lorsque médicaments provoquent les mêmes effets
  • Aujourd’hui : stimulation magnétique transcrânienne répétitive
    o Soulage certains symptômes, notamment hallucinations auditives
  • ECVT : plus efficace, on n’en fait plus
  • Lobotomie : NON. Stimulation est plu efficace
  • Traitements pharmacologiques : antipsychotiques (neuroleptiques)
    o Antipsychotiques de première génération (classique)
    –> Effets tranquillisants : bloquent les récepteurs DA au cerveau
    –> ↓ symptômes positifs
    –> Très populaires
    o On en a de 1ère et de 2e génération
    o Maintenant on sait qu’on est en train de bloquer les récepteurs mésolimbiques du cerveau avec les antipsychotiques de 1ère génération
    o 30-50% ne répondent pas favorablement aux antipsychotiques classiques
    o Progrès pharmacologiques modestes depuis
    o Traitement des aspects cognitifs et symptômes reste un défi
    o Hétérogénéité des réponses des patients aux médicaments : processus « à tâtons »
    o Effets secondaires préoccupants : la moitié des patients arrêtent de prendre leurs médicaments après 1 an
    o Alternative: Antipsychotiques injectés au 2 à 6 semaines pour soutenir l’observance au traitement pharmacologique
    o Peu de progrès au niveau des offres pharmacologiques pour traiter la schizophrénie
    o Processus « à tâtons » : Existe différents antipsychotiques, donc on doit les tester avec chaque individu pour savoir lequel fonctionne
    o Effets secondaires préoccupants :
    –> Vertiges, visions trouble, agitation, dysfonction sexuelle
    –> Effets extrapyramidaux : ressemblent à symptômes de la maladie de Parkinson
    –> Tremblement des mains, démarche traînante, hypersalivation
    –> Dystonie : rigidité musculaire
    –> Dyskinésie : contraction anormale des muscles volontaires et involontaires
    –> Cambrure du dos, torsion du cou et du corps
    –> Akathisie : incapacité à rester immobile
    o Antipsychotiques de deuxième génération (atypiques)
    –> Améliore l’état de ceux qui répondent peu aux antipsychotiques classiques
    –> Moins d’effets indésirables
    –> Moins de tentative de suicide
    –> Moins de rechute
    o Effets secondaires indésirables :
    –> Syndrome métabolique :
    • Sensation de faim + augmentation majeure du poids = problème de santé
    • Effet calmant allant jusqu’à la somnolence : peu d’énergie pour bouger
    • Obésité, graisse abdominale, taux de sucre et cholestérol élevés = risques de diabète et cardiaques
    –> ↑ risque de mortalité à cause de l’agranulocytose (↓ globules blancs dans le sang)
    –> Prise de sang chaque mois pour s’assurer que taux de globules blancs sont ok comme pour lithium pour s’assurer qu’effets des médicaments n’est pas délétère
    –> Syndrome métabolique : peut générer des problèmes de santé (obésité, effet calmant qui augmente les symptômes négatifs)
24
Q

Quels sont les différents types de psychothérapie?

A
  • Entrainement aux habiletés sociales
  • Thérapies familiales
  • TCC
  • Thérapie de remédiation cognitive
25
Q

Qu’est-ce que l’entrainement aux habiletés sociales?

A
  • Entraînement aux habiletés sociales : p.ex., modeling, jeu de rôle
    o Autogestion médication
    o Favoriser les relations amicales
    o Résolution de conflits interpersonnels
    o Négociation d’accommodement en milieu de travail
    o On va mettre en scène des situations avec le client pour augmenter ses habilités sociales et idéalement son fonctionnement en communauté
26
Q

Qu’est-ce que les thérapies familiales?

A

o Renseigner les patients et leurs proches au sujet de la vulnérabilité au stress, des troubles cognitifs associés à la maladie, ses symptômes et signes de rechute
o Renseigner et conseiller au sujet des effets des antipsychotiques
o Encourager les membres de la famille à ne pas se blâmer ni à blâmer le patient pour son trouble et difficultés associées
o Améliorer la communication et l’aptitude à résoudre les problèmes au sein de la famille
o Inciter le patient et ses proches à élargir leurs réseaux sociaux, notamment réseau de soutien (autres parents)
o Démontrer de l’espoir face à l’état du client et permettre de mieux comprendre son rétablissement
o **On renseigne les familles au sujet de la présentation symptomatique, les effets des antipsychotiques
o Les familles, si elles sont présentes, sont les pourvoyeurs de soins, remplacent les travailleurs sociaux, les intervenants en toxico, etc. Donc coaching très important
o Une famille ou plusieurs familles à la fois, avec ou sans le patient
o Famille comme pourvoyeurs de soins
o Validées empiriquement et fortement recommandées

27
Q

Quelles sont les caractéristiques de la TCC pour la schizophrénie?

A

o Amener le patient à douter de ses voix
–> Diminue intensité, fréquence et détresse associée
o Travailler les croyances/biais
–> Tendance à sauter à des conclusions hâtives
–> Surattribuer les événements négatifs à causes externes
–> Percevoir menace dans contexte neutre
o Attitudes dysfonctionnelles président altération du fonctionnement
o Dans le fond, avoir des attitudes dysfonctionnelles est ce qui va faire une altération du fonctionnement
o Doit apprendre à connaitre le patient et sa présentation symptomatique
o Ex. des hallucinations auditives : travailler les croyances –> ↓ fréquence et détresse associée
o Améliore symptômes et indices de bien-être (fonctionnement social, qualité de vie, estime de soi, gestion du stress, etc.)
o Validée empiriquement et fortement recommandée
o Hallucinations auditives sous forme de voix ordonnant à la personne de commettre un acte constituent symptôme le plus stressant et réfractaire au traitement et associé au plus haut risque.
o On peut faire des thérapies de groupe

28
Q

Qu’est-ce que la thérapie de remédiation cognitive?

A

o Travailler les déficits cognitifs associés à la schizophrénie
o Attention, mémoire, fonctions exécutives
o Amélioration du fonctionnement cognitif (et parfois social) et sur cerveau (matière grise)
o Attention, mémoire, fonctions exécutives (planification entre autres)
o Donc traitement se passe vraiment à plusieurs niveaux (biologiques, social, psychologique)

29
Q

Qu’est-ce qu’un gestionnaire de cas?

A
  • Gestionnaire de cas = courtiers en services
    o Mettre patient en contact avec fournisseurs de soins appropriés
    o Limites du gestionnaire « seul »
    o Gestionnaire : les experts ne travaillent pas de manière simultanée/coordonnée, donc limite à ce niveau
30
Q

Qu’est-ce que le modèle de suivi intensif?

A
  • Modèle de suivi intensif en milieu et modèle de la gestion des cas graves
    o Équipes multidisciplinaires
    o Fournissent services communautaires : médication, traitement pour abus de substances, aide face aux stresseurs de la vie, psychothérapie, formation professionnelle, aide à la recherche d’un logement et emploi
    o ↓ itinérance et hospitalisations
    o Modèle de suivi intensif : Va favoriser intégration communauté, diminuer les hospitalisations et l’itinérance chez les gens souffrant de schizophrénie
    o On veut favoriser modèle de suivi intensif (puisque gestionnaire de cas existe encore)