Cours 6 : Troubles de l'humeur Flashcards
Qu’est-ce que les troubles de l’humeur?
- Causent perturbation marquée des émotions
o P.ex., tristesse, jubilation, irritabilité
o Va avoir des effets sur les affects (émotions), souvent est en lien avec l’énergie. Cause donc une perturbation émotionnelle - Concomitance
o Augmente gravité
o Pronostic négatif
o P.ex., attaques de panique, troubles de l’usage d’une substance, dysfonctions sexuelles, troubles de la personnalité - Chez individus qui ont un trouble de l’humeur, on a hétérogénéité marqué des types de symptômes qu’on retrouve chez les individus. La présentation symptomatique pour le même trouble dans les troubles de l’humeur est très hétérogène
- Donc pas le même traitement/pronostic pour chaque client
- Pas tenu de retenir les différents types de concomitance par cœur
- Dépression est comme l’anxiété souvent une entrée en traitement et par la suite en psychothérapie on va découvrir des troubles comorbides qui vont souvent garder le client en dépression
Quels sont les différents troubles de l’humeur présents dans le DSM-5?
- Troubles dépressifs :
o Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle (entre 6 et 18 ans)
o Trouble dépressif caractérisé (autrefois dépression unipolaire)
–> OMS (2004) : 2e cause d’incapacité dans le monde entier
o Trouble dépressif persistant (dysthimie)
o Trouble dysphorique prémenstruel
o Trouble dépressif induit par une substance/médicament
o Trouble dépressif dû à une autre affection médicale
o Autre trouble dépressif spécifié
o Trouble dépressif non spécifié
–> Spécifications - 2 dernières catégories : détresse + dysfonctionnement MAIS remplissent pas tous les critères d’aucun diagnostic.
- Autre trouble dépressif spécifié : le clinicien qui pose le diagnostic indique les raisons pour lesquelles les critères ne correspondent à aucun trouble dépressif spécifique.
- Trouble dépressif non spécifié : le clinicien choisit de ne pas spécifier les raisons pour lesquelles les critères ne correspondent pas à un trouble dépressif spécifique, manque de données.
- Troubles bipolaires et apparentés :
o Trouble bipolaire de type I
o Trouble bipolaire de type II
o Trouble cyclothymique
o Trouble bipolaire ou apparenté induit par une substance/un médicament
o Trouble bipolaire ou apparenté dû à une autre affection médicale
o Autre trouble bipolaire ou apparenté spécifié
o Trouble bipolaire ou apparenté non spécifié
–> Spécification - 2 dernières catégories : même chose que pour les troubles dépressifs spécifiés.
- Autre trouble bipolaire ou apparenté spécifié : p. ex.: cyclothymie de courte durée.
- chez les F
Qu’est-ce que le trouble dépressif caractérisé selon les critères du DSM-5?
A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins 1 des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir
1. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (p. ex. se sent triste, vide, sans espoir) ou observée par les autres (p. ex. pleure)
2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
3. Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex. modification du poids corporel excédant 5% en 1 mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours
4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement)
6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade)
8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
9. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentatives de suicide ou plans précis pour se suicider
B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale
D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizo-affectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques
E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque
- Fameuse dépression
- Faut que ça soit un changement par rapport au fonctionnement antérieur
- On veut que sur les 9 symptômes, on va au moins un des deux premiers parmi les 5 présents chez l’individu. Ce sont souvent ces deux symptômes que les patients rapportent en premier
- Le traitement du trouble dépressif caractérisé est la réactivation comportementale : on veut que les gens déprimés fassent quelque chose de leur journée, on veut qu’ils aillent une structure. Plus le système ne fait rien, plus il ne fait rien (cercle vicieux). On veut que le système reparte
- Toute la composante cognitive est à restructurer aussi mais on veut également travailler le concret à travers la réactivation
Qu’est-ce que le trouble dépressif persistant selon les critères du DSM-5?
A. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, plus d’1 jour sur 2, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins 2 ans
B. Quand le sujet est déprimé, il présente au moins 2 des symptômes suivants:
1. Perte d’appétit ou hyperphagie
2. Insomnie ou hypersomnie
3. Baisse d’énergie ou fatigue
4. Faible estime de soi
5. Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
6. Sentiments de perte d’espoir
C. Au cours de la période de 2 ans de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu de période de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B
D. Les critères de trouble dépressif caractérisé peuvent être présents d’une manière continue pendant 2 ans
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble schizoaffectif persistant, une schizophrénie, un trouble délirant, un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie, ou un autre trouble psychotique
G. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une autre affection médicale
H. Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
- ** Critère E est super important : à partir du moment où un patient a un épisode maniaque dans sa vie, il est un trouble bipolaire de type I (ou type II si épisode hypomaniaque). Il ne peut pas être un trouble dépressif caractérisé, on change de catégorie de trouble de l’humeur.
- Thymique : qui concerne l’humeur.
- Peut tout de même être fonctionnel, mais c’est difficile. Mais peut également être tout le contraire, juste se rendre au rdv de psychothérapie est une réussite en soi
- Peut avoir les symptômes du trouble dépressif caractérisé depuis 2 ans pour diagnostiquer un trouble dépressif persistant
Quelles sont les différentes spécifications des troubles dépressifs?
- Avec détresse anxieuse : au moins 2 symptômes anxieux associés
- Avec caractéristiques mixtes : au moins 3 symptômes hypomaniaques/maniaques
- Avec caractéristiques atypiques : p. ex., hypersomnie, lourdeur dans les bras et jambes
- Avec caractéristiques mélancoliques : 4 symptômes dépressifs mélancoliques, tels qu’abattement profond, désespoir, morosité, etc.
- Avec catatonie : au moins 3 symptômes, p. ex., écholalie, échopraxie, mutisme (juste pour TDC)
o Écholalie : répétition paroles d’un autre
o Échopraxie : répétition mouvements d’un autre
o Catatonie : gens qui se balancent sur eux-mêmes, répètent se qu’on dit, prennent des poses bizarres - Avec début lors du péripartum : symptômes pendant grossesse ou 4 semaines post-accouchement
- Avec caractéristiques psychotiques : avec idées délirantes ou hallucinations
- Avec caractère saisonnier : doit être récurrent (juste pour TDC)
- niveau de sévérité
- épisode isolé ou récurrent
- Léger : 5 critères sur 9
- Modéré : 7 sur 9
- Lourd : plus que ça
- Les troubles dépressifs ont beaucoup de spécifications qui soutiennent la présentation clinique hétérogène. De plus, le trouble dépressif caractérisé et persistant ont des critères qui oui se chevauchent mais sont tout de même différents (doit retenir les critères)
Qu’est-ce que l’étiologie du TDC?
- Névrosisme (affectivité négative) X événement(s) de vie stressant(s)
- Expériences négatives multiples à l’enfance
- Événements de vie stressants comme déclencheurs
- Trouble héréditaire : 40%
- Tous les troubles majeurs non thymiques augmentent le risque
- Névrosisme (big 5) : tendance persistante à l’expérience d’émotions désagréables. Des gens qui ont une émotivité négative, c’est un trait de personnalité. C’est un facteur de risque à développer une dépression
- Chaque fois qu’on a un trouble marqué/important autre qu’un trouble de l’humeur, on augmente les chances de développer un trouble dépressif
Qu’est-ce que l’étiologie du TDP?
- Névrosisme (affectivité négative)
- Sévérité symptomatique
- Moins bon fonctionnement global
- Présence troubles anxieux et troubles de conduites
- Perte ou séparation parentale à l’enfance
- Hérédité : pas de différence nette entre TDC et TDP
- Pas parce qu’on a le trait (névrosisme) qu’on développe automatiquement un trouble dépressif et ce n’est pas parce qu’on n’a pas ce trait qu’on ne développera pas de trouble dépressif
- Sévérité symptomatique : va vulnérabiliser individu à avoir une chronicité dans les symptômes, d’avoir des symptômes encore plus fort
Quels sont les troubles bipolaires et apparentés?
- Trouble bipolaire de type I :
o Implique d’avoir expérimenté un épisode de manie pendant au moins une semaine
o Peut (ou non) impliquer d’avoir eu un épisode d’hypomanie et/ou de dépression - Trouble bipolaire de type II :
o Implique d’avoir expérimenté au moins un épisode d’hypomanie et au moins un épisode de dépression - Trouble cyclothymique :
o Implique d’avoir expérimenté des symptômes d’hypomanie et de dépression pendant au moins 2 ans, la moitié du temps
o Les critères de manie, d’hypomanie et de dépression ne sont jamais rencontrés - Ont vraiment une hérédité forte. On est dans les troubles qui s’apparente aux troubles dans le spectre de la schizophrénie
- À partir du moment qu’un individu fait un épisode maniaque d’une semaine, est classé dans le trouble bipolaire de type I même si jamais eu d’épisode dépressif
- Chez le type II, on va vraiment avoir les deux pôles, un épisode dépressif qui correspond aux critères du TDC et un épisode d’hypomanie
- Cyclothymie : sont des gens qui ont des variations d’humeur importantes
- Bipolaire : humeurs qui vont par phase, de jours/semaine tandis que trouble de personnalité va plutôt avoir des changements d’humeur dans la même journée, en fonction des événements.
Qu’est-ce qu’un épisode maniaque selon les critères du DSM-5?
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire)
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel :
1. Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
2. Réduction du besoin de sommeil (p. ex. le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil)
3. Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler
4. Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
5. Distractibilité (c.-à-d. que l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents) rapportée ou observée
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice (c.-à-d. activité sans objectif, non orientée vers un but)
7. Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex. la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables)
C. La perturbation de l’humeur est suffisamment grave pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou des activités sociales, ou pour nécessité une hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques
D. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale
- Période délimitée : on peut clairement voir le début et la fin
- Excessivement fatiguant, qui peut amener beaucoup de problèmes (dépense d’argent, comportements sexuels à risque, etc.)
- Lors d’une phase maniaque/psychose maniaque, il y a des dommages potentiels au cerveau, dont ultimement au niveau cognitif. Donc c’est pour cela qu’on veut protéger avec médicamentation par exemple.
Qu’est-ce qu’un épisode hypomaniaque selon les critères du DSM-5?
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire)
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel :
1. Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
2. Réduction du besoin de sommeil (p. ex. le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil)
3. Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler
4. Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
5. Distractibilité (c.-à-d. que l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents) rapportée ou observée
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice (c.-à-d. activité sans objectif, non orientée vers un but)
7. Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex. la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables)
C. La perturbation de l’humeur est suffisamment grave pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou des activités sociales, ou pour nécessité une hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques
D. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale
- Période délimitée : on peut clairement voir le début et la fin
- Excessivement fatiguant, qui peut amener beaucoup de problèmes (dépense d’argent, comportements sexuels à risque, etc.)
- Lors d’une phase maniaque/psychose maniaque, il y a des dommages potentiels au cerveau, dont ultimement au niveau cognitif. Donc c’est pour cela qu’on veut protéger avec médicamentation par exemple.
Qu’est-ce que le trouble bipolaire de type I selon les critères du DSM-5?
A. A répondu aux critères d’au moins 1 épisode maniaque
B. La survenue de l’épisode ou des épisodes maniaques ou dépressifs n’est pas mieux expliquée par un trouble schizotypique, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou un autre trouble du spectre de la schizophrénie ou un autre trouble psychotique spécifié ou non spécifié
Qu’est-ce que le trouble bipolaire de type II selon les critères du DSM-5?
A. Les critères sont remplis pour au moins 1 épisode hypomaniaque et au moins pour 1 épisode dépressif caractérisé
B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque
C. L’apparition de(s) l’épisode(s) hypomaniaque(s) et de(s) l’épisode(s) dépressif(s) n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
D. Les symptômes de dépression ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre des périodes de dépression ou d’hypomanie entraînent une souffrance importante ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
Quelles sont les caractéristiques des troubles bipolaires?
- Apparaissent généralement dans la vingtaine
- Affectent autant les hommes que les femmes
- de la moitié font une rechute dans les 12 mois subséquents
- Dépressifs : on les retrouve davantage chez les femmes, mais pas bipolaire.
- Donc clairement, sont les deux des troubles de l’humeur mais ne découle pas des mêmes précurseurs
- Corrélats :
o Tendance à nier le diagnostic
o Difficultés financières et juridiques
o Abus d’une substance
o Rupture conjugale
o Échec professionnel - Généralement, anxiété concomitante a un impact majeur sur la qualité de vue
- Concomitance avec un TP associée à pronostic négatif
- Corrélats : facteurs associés
- Tendance à nier : fait partie du profil bipolaire mais pas dépressif
Quelles sont les caractéristiques de l’hétérogénéité des troubles de l’humeur?
- Hétérogénéité de la présentation symptomatique chez les individus avec un diagnostic de trouble de l’humeur
- P.ex. :
o Trouble bipolaire, épisode mixte : tous les jours, symptômes de manie et de dépression
o Trouble bipolaire de type II : épisode dépressifs accompagnés d’hypomanie
o Trouble dépressif caractérisé avec ou sans psychose (si idées délirantes et/ou hallucinations)
o Dépression périnatale (post-partum) : la moitié des dépressions commencent pendant la grossesse
o Trouble de l’humeur saisonnier
o Trouble cyclothymique
Quelle est la théorie cognitive de la dépression des schémas de Beck?
- Schémas dépressogènes : vision pessimiste de soi et du monde
o Origine : exposition, à l’enfance et l’adolescence, à la perte ou attitude dépressive d’un parent, succession de tragédies, rejet par des pairs et/ou critiques des enseignants
o Réactivés lorsque l’individu fait face à une situation qui rappelle les circonstances de l’acquisition de ces schémas
o Distorsions cognitives : visions déformées de la réalité qui nourrissent en retour les schémas dépressogènes
o Schémas dépressogènes : n’avait pas cette vision pessimiste avant
o Distorsions : nous en faisons tous et toutes, mais les personnes déprimées ont leur tête remplie de schémas dépressogène
o P.ex. :
–> Schéma d’incompétence : envisager systématiquement un échec
–> Schéma d’autoreproche : s’attribuer la responsabilité des malheurs
–> Schéma d’autodépréciation : rappel constant du manque de valeur
–> On peut avoir ces trois schémas simultanément
–> Clients vont vraiment porter toutes les croyances qui s’y rattachent - Composante environnement ne reflète pas une vision négative de l’environnement mais plutôt le sentiment de ne pouvoir répondre aux exigences de l’environnement (ex : aucun programme d’études ne me convient).
- Vision négative de soi associé aux symptômes anhédoniques (perte de plaisir).
- Accèdent moins facilement à une vision positive d’eux-mêmes.
- Modèle démontré scientifiquement.
- Triade cognitive : insatisfait de soi, ça va mal et ça va mal aller
- Pensées dysfonctionnelles : en réaction aux expériences de vie
- Triade mélangée à des pensées dysfonctionnelles mélangées aux distorsions qui vont expliquer la dépression. On ne sait pas si c’est la cause, mais on sait que ça maintient les symptômes dépressifs