Cours 7 : Troubles de l'alimentation Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui n’a pas de comportements alimentaires problématiques?

A

Pas de comportements alimentaires problématiques :
o Écoute des signaux (faim et satiété)
o Image corporelle positive

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2
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui a des comportements alimentaires problématiques?

A

Comportement alimentaire problématiques :
o Régimes, compulsions
o Image corporelle négative

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui a un trouble des conduites alimentaires et de l’ingestion des aliments?

A
  1. Troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion des aliments
    - Régimes: restriction alimentaire, jeûne, plans alimentaires, calcul des calories
    - Compulsions: manger ses émotions
    - Proportion de la population qu’on estime à 1 personne sur 5
    - Compulsion alimentaire : manger d’une manière qui ne soit pas en accord avec la satiété, p.ex. manger ses émotions (mais ce n’est pas parce qu’on mange ses émotions qu’on a un trouble alimentaire)
    - Troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion des aliments : « Mode de consommation pathologique ou absorption de nourriture délétère pour la santé physique ou fonctionnement social » (DSM-5, p.387)
    - DSM-5 : ajout du trouble hyperphagiques
    - Diagnostics mutuellement exclusifs (sauf pica)
    - Forte hétérogénéité dans la présentation symptomatique
    - Délétère : qui a des conséquences négatives
    - Accès hyperphagiques ont été ajouté au DSM-5, n’étaient pas dans le DSM-IV
    - Dans les différents diagnostics inclus dans les troubles alimentaires dans le DSM-5, sont mutuellement exclusif, on ne peut pas être anorexique et boulimique p.ex.
    - Forte hétérogénéité : donc important de bien connaitre son DSM pour savoir comment le diagnostic s’applique à ce patient étant donné que les symptômes peuvent être autant différents
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4
Q

Quels sont les troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion des aliments dans le DSM-5?

A
  1. Pica
  2. Mérycisme
  3. Restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments
  4. Anorexie mentale (restrictif ou accès hyperphagiques/purgatif)
  5. Boulimie
  6. Accès hyperphagiques (binge-eating disorder)
  7. Autre trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, spécifié
  8. Trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, non spécifié
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5
Q

Quels sont les autres troubles des conduites alimentaires qui ne sont pas dans le DSM-5?

A
  • Orthorexie
    o Obsession de manger sainement
  • Bigorexie
    o Obsession en lien avec la masse musculaire
    o Spécification de l’obsession de dysmorphie corporelle
  • Exercice compulsif
    o Activité physique fréquente et excessive
  • Compulsion alimentaire
    o Grignoter constamment, associé à autorégulation affective
  • Ne sont pas classé dans le DSM-5 mais sont considéré comme des troubles de conduite alimentaire
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6
Q

Qu’est-ce que le pica?

A

o Ingestion répétée de substances non nutritives ou non comestibles, de façon continue pendant une période d’au moins 1 mois
o P.ex., peinture, craie, cailloux, savon

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7
Q

Qu’est-ce que le mérycisme?

A

o Régurgitation répétée de nourriture qui survient après un repas pendant une période d’au moins 1 mois
o Nourriture peut être remâchée, ravalée ou recrachée
o « Individu apprend à relâcher le sphincter de l’œsophage et à propulser le contenu gastrique jusqu’à la gorge, en augmentant la pression gastrique par des contractions et relaxations rythmiques du diaphragme. »
o Pica et mérycisme sont fréquents chez les enfants
o N’est pas associé à des comportements de restriction alimentaire, fait partie des critères
o On le retrouve souvent chez les enfants et les nourrissons

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8
Q

Qu’est-ce que la restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments?

A

o P.ex., manque d’intérêt pour la nourriture, évitement des caractéristiques sensorielles de la nourriture, dégoût associé à manger
o Se manifeste par incapacité à atteindre besoins nutritifs ou insuffisance des apports énergétiques
o C’est le rapport à la nourriture qui est problématique, ne fait pas ça car il veut être mince
o P.ex., est dégouté par pas mal toute la nourriture donc ne mange pratiquement pas et il y a inévitablement une perte de poids reliée, mais n’est pas le but premier

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9
Q

Qu’est-ce que la catégorie des autres troubles de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, spécifié?

A
  • Problème atypiques, multiples ou infracliniques (faible fréquence ou durée limitée)
    o Anorexie atypique : poids normal ou au-dessus
    o Boulimie infraclinique : moins d’1 fois par semaine et/ou pendant moins de 3 mois
    o Accès hyperphagiques infracliniques : moins d’1 fois par mois et/ou pendant moins de 3 mois
    o Syndrome d’alimentation nocturne : tendance répétée à se réveiller en pleine nuit pour manger
    o Trouble purgatif : épisodes de comportements purgatifs dans le but de modifier le poids et le corps, en l’absence d’accès hyperphagique
    o Comportements purgatifs : vomissements, prise de laxatifs ou de diurétiques
    o Nouveaux critères du DSM-5 moins « sévères » donc on prévoit des taux moins élevés de trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, non spécifié.
    o Autre trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, spécifié : Présentation clinique similaire à certains troubles mais il nous manque quelques critères
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10
Q

Qu’est-ce que la catégorie des troubles de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, non spécifié?

A

o 40-70% des individus qui présentent un trouble alimentaire
o Problèmes qui causent détresse ou dysfonctionnement cliniquement significatif
o Problèmes ne correspondent pas aux seuils diagnostiques
o Souvent lorsque information clinique insuffisante (p.ex., urgence)
o **Hétérogénéité des symptômes : raison pour laquelle cette catégorie est la plus fréquente (et le manque d’information dans un contexte d’urgence psychiatrique p.ex., car aussi non on arrive habituellement à classifier le trouble)

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11
Q

Qu’est-ce que l’anorexie mentale selon les critères du DSM-5?

A

A. Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, du sexe, du stade de développement et de la santé physique. Est considéré comme significativement bas un poids inférieur à la norme minimale ou, pour les enfants et les adolescents, inférieur au poids minimal attendu
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids, alors que le poids est significativement bas
C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle
- Critères exclus du DSM-5 :
o Mesure de poids (comparativement au DSM-IV, inférieur à 85% du poids attendu)
o Aménorrhée
- 3 caractéristiques principales : ingestion des aliments et boissons très faible, peur de prendre du poids et altération de la perception du poids
- On dit anorexie mentale car ils n’ont pas réellement pas faim, ils vont apprendre à contrôler leur faim
- Critère C : ne se perçoivent pas comme maigre ou mince, ils ne se voient pas comme tel
- Peut un peu nous faire penser à une dysmorphie
- Perception de soi distorsionnée, déformée
- Ce qui caractérise l’anorexie c’est la restriction par rapport aux 2 autres
- C’est un trouble égosyntone, la personne ne se voit pas avoir des symptômes, prend ses symptômes pour la réalité
- Mesure du poids : pour avoir un diagnostic d’anorexie mentale dans le DSM-IV, devait avoir un certain poids. Indice de masse corporelle va devenir un indice de sévérité de trouble mais ne va plus être un critère
- Aménorrhée : ne plus avoir ses règles
- Spécifier le type :
o Type restrictif : Pendant les 3 derniers mois, la personne n’a pas présenté d’accès récurrents d’hyperphagie (crises de gloutonnerie) ni recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs (c.-à-d. laxatifs, diurétiques, lavements). Ce sous-type décrit des situations où la perte de poids est essentiellement obtenue par le régime, le jeûne et/ou l’exercice physique excessif
o Type accès hyperphagiques/purgatif : Pendant les 3 derniers mois, la personne a présenté des accès récurrents de gloutonnerie et/ou a recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs
- Type accès hyperphagiques/purgatif: les 2 ou juste purgatif.
- On peut passer d’un type à l’autre dans l’évolution du trouble.
- Restrictif : pendant les 3 derniers, n’a pas présenter d’accès hyperphagique. Elle se restreint et n’a pas de comportements compensatoires
- Purgatif : présente souvent des crises hyperphagiques et/ou se fait vomir/comportements purgatifs.
- Les gens qui souffrent d’anorexie ne sont pas restrictif ou purgatif, ça va changer à travers le temps, va être pendant un certain temps type restrictif puis 6 mois plus tard purgatif
- Type purgatif ressemble drôlement à la boulimie. Pour bien faire la différence entre les deux, il va falloir se coller sur les critères diagnostic A, B et C. On va également se servir de son histoire
- Spécifier la sévérité actuelle :
o Le seuil de sévérité, chez les adultes, est établi à partir de l’IMC. Le degré de sévérité peut être majoré afin de refléter les symptômes cliniques, le degré d’incapacité fonctionnelle et la nécessité de prise en charge
o Léger : IMC ≥ 17 kg/m2
o Moyen : IMC 16-16,99 kg/m2
o Grave : IMC 15-15,99 kg/m2
o Extrême : IMC <15 kg/m2
o IMC n’est pas un critère diagnostic, est un indice de sévérité ***
o Une note intéressante du DSM c’est que oui l’IMC peut être un indice de gravité, mais si la présentation clinique semble grave et l’IMC ne correspond pas à extrême, on peut tout de même coter l’anorexie au niveau extrême

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’anorexie mentale?

A
  • Apparait généralement au début ou milieu de l’adolescence, après une diète ou un épisode de stress
  • Facteurs de risque
    o Trouble anxieux et traits obsessionnels pendant l’enfance
  • Concomitance
    o Troubles bipolaires, dépressifs, anxieux, TOC, de l’usage de substances
  • Prévalence sur 12 mois chez les F : 0,4%
  • Ratio H:F = 1:10
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13
Q

Quel est un outil diagnostic de l’anorexie mentale?

A
  • Inventaire des troubles alimentaires (Garner, Olmsted, & Polivy, 1983): sous-échelles et questions associées
  • p. 270
  • Outil diagnostic, permet d’évaluer la présence de trouble alimentaire
  • Donne un peu d’étiologie des troubles alimentaires
  • Peur de la maturité : on a beaucoup de trouble alimentaire qui se développe lors de la puberté
  • Donc si on cote fort à chacune de ces sous-échelles, on correspond aux caractéristiques des troubles alimentaires mais ne veut pas automatiquement dire qu’on en a un
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14
Q

Quelles sont les conséquences de l’anorexie mentale?

A
  • ↓ tension artérielle
  • ↓ rythme cardiaque
  • Problèmes gastro-intestinaux
  • ↓ masse osseuse
  • Peau sèche
  • Ongles friables
  • Altération de la production hormonale
  • Anémie
  • Perte de cheveux
  • Lanugo : duvet qui se développe sur le corps (carence œstrogènes)
  • Fatigue, faiblesse générale, arythmie cardiaque, mort soudaine dus à perturbation des électrolytes (sodium, potassium, chlore, bicarbonate)
    o Car potassium et sodium indispensables dans la transmission de l’influx nerveux
  • ↓ taille du cerveau
  • Anomalies électroencéphalographiques et problèmes neurologiques
  • Souvent dans les traitements, on va avoir une période d’hospitalisation pour s’assurer que la personne reprend du poids graduellement
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15
Q

Quel est le pronostic de l’anorexie mentale?

A
  • Rémission complète ou partielle : environ 70%
    o 6-7 ans
    o Rechutes multiples
  • Taux de mortalité 10 fois plus élevé que population générale
  • Ce qu’on va retenir, c’est qu’on des rechutes multiples (pas systématique mais fait parti du tableau clinique)
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16
Q

Qu’est-ce que la boulimie selon les critères du DSM-5?

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie) (binge-eating). Un accès hyperphagique répond aux 2 caractéristiques suivantes :
1. Absorption, en une période de temps limitée (p. ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p. ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou la quantité que l’on mange)
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués ; emploi abusif de laxatifs, diurétiques ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif.
C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous les deux, en moyenne, au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois
D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle
E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des périodes d’anorexie mentale
- Spécifier la sévérité actuelle :
o Le seuil de sévérité est établi selon la fréquence des comportements compensatoires inappropriés (voir ci-dessous). Le niveau de sévérité peut être majoré afin de refléter les autres symptômes et le degré d’incapacité fonctionnelle
o Léger : une moyenne de 1-3 épisodes de comportements compensatoires inappropriés par semaine
o Moyen : une moyenne de 4-7 épisodes « »
o Grave : une moyenne de 8-13 épisodes « »
o Extrême : une moyenne d’au moins 14 épisodes « »
- Ingestion calorique variable.
- Binge eating : n’est pas associé à la faim, donc peut ne pas avoir faim lors d’une crise hyperphagique
- Donc, grande absorption en peu de temps et sentiment de perte de contrôle associée
- Comp. compensatoires : vomissements, jeûne, exercice physique excessif, purgatifs, laxatifs.
- Contrairement à l’anorexie, doit avoir des comportements compensatoires
- Ici, on a un critère de fréquence contrairement à l’anorexie (critère C)
- Ne sont souvent pas maigre, vont plus souvent avoir un poids normal ou surplus de poids, ce qui les rend plus difficile à spotter
- Critère E : faut exclure l’anorexie
- Dans la réalité clinique, l’anorexie et la boulimie n’ont pas du tout la même présentation
- Dans la boulimie, la sévérité va être déterminé par la fréquence des épisodes et non IMC comme anorexie
- Il doit avoir minimalement une crise par sem pendant 1 mois, mais sévérité va être déterminée par le fréquence pour chaque patient
- Peut aussi avoir un niveau de sévérité majorer comme pour l’anorexie (donc si tableau clinique est extrême mais n’a pas la fréquence de crises d’extrême)

17
Q

Quelles sont les caractéristiques de la boulimie?

A
  • Apparence influence exagérément l’estime de soi
  • Apparait généralement à la fin de l’adolescence ou début de l’âge adulte
  • Poids normal ou surcharge pondérale
  • Facteurs de risque
    o Obésité infantile, critiques négatives concernant un excès de poids, mauvaise image de soi, dépression, mauvais traitements physiques ou sexuels à l’enfance
  • Anorexie apparait généralement un peu plus tôt
  • Surcharge pondérale : surpoids
  • Prévalence sur 12 mois chez les F : 1-1,5%
  • Ratio : H :F = 1 :10
  • Pronostic : rétablissement à 70%
18
Q

Quelles sont les conséquences de la boulimie?

A
  • Perte de potassium à cause des purgations
  • Diarrhées à cause de l’utilisation de laxatifs –> perturbation des électrolytes –> irrégularités du rythme cardiaque
  • Endommagement des tissus de la gorge et de l’estomac et de l’émail des dents à cause des vomissements (acide gastrique)
  • Glandes salivaires enflées
  • Forme de la bouche qui change étant donné qu’ils se font vomir très souvent (forme de bouche tirée)
19
Q

Qu’est-ce que les accès hyperphagiques selon les critères du DSM-5?

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie) (binge eating). Un accès hyperphagique répond aux 2 caractéristiques suivantes :
1. Absorption, en une période de temps limitée (p. ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p. ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou la quantité que l’on mange)
B. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) sont associés à au moins 3 des caractéristiques suivantes :
1) Manger beaucoup plus rapidement que la normale
2) Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale
3) Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim
4) Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe
5) Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé
C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) entraînent une détresse marquée
D. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) surviennent, en moyenne, au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois
E. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) ne sont pas associés aux recours réguliers à des comportements compensatoires inappropriés comme dans la boulimie, et ne surviennent pas exclusivement au cours de la boulimie ou de l’anorexie mentale
- Spécifier la sévérité actuelle :
o Le seuil de sévérité est établi selon la fréquence des accès hyperphagiques (voir ci-dessous). Le niveau de gravité peut être majoré afin de refléter les autres symptômes et le degré d’incapacité fonctionnelle
o Léger : 1-3 accès hyperphagiques par semaine
o Moyen : 4-7 « »
o Sévère : 8-13 « »
o Extrême : ≥ 14 « »
- Le seuil de sévérité est établi selon la fréquence des accès hyperphagiques (voir ci-dessous). Le niveau de gravité peut être majoré afin de refléter les autres symptômes et le degré d’incapacité fonctionnelle
o Léger: 1-3 accès hyperphagiques par semaine
o Moyen: 4-7 « »
o Sévère: 8-13 « »
o Extrême: ≥ 14 « »
- Ici, fréquence des crises hyperphagiques contrairement à la boulimie dans laquelle on compte la fréquence des comportements compensatoires
- Ici on met l’accent sur les crises car on n’a pas de comportements compensatoires donc on ne peut pas mettre accent sur les comportements
- Accès hyperphagique au pluriel, car ils se passent au pluriel
- Critère A est le même que la boulimie, car ce qui caractérise les accès hyperphagiques sont les crises hyperphagiques comme dans la boulimie sauf sans la critère B de la boulimie, soit les comportements compensatoires
- Donc crises hyperphagiques sans comportements compensatoires
- On retrouve souvent des accès hyperphagiques chez les personnes obèses

20
Q

Quelles sont les caractéristiques des accès hyperphagiques?

A
  • ≠ anorexie mentale car absence de perte de poids
  • ≠ boulimie car absence de comportements compensatoires
  • Prévalence sur 12 mois de 1,6% (F) et 0,8% (H) USA
21
Q

Quels sont les facteurs spécifiques et généralisés biologiques de l’étiologie?

A
- Spécifiques :
• Risque génétique spécifique d’un trouble de l’alimentation (p. ex., parents au premier degré de femmes anorexiques sont 4 fois plus susceptibles d’en souffrir aussi)
• Physionomie et poids corporel
• Régulation de l’appétit
• Métabolisme énergétique
• Sexe
Généralisés :
• Risque génétique de perturbation associée
• Tempérament
• Impulsivité
• Neurobiologie
• Sexe
22
Q

Quels sont les facteurs spécifiques et généralisés psychologiques de l’étiologie?

A
- Spécifiques :
• Image corporelle négative
• Attitudes alimentaires inadaptées
• Croyances inadaptées au sujet de la silhouette et du poids
• Significations ou valeurs spécifiques attribuées à la nourriture et au corps
• Surestimation de l’apparence
- Généralisés :
• Image de soi négative
• Mécanismes d’adaptation inadéquats
• Problèmes d’autorégulation
• Conflits non résolus, déficiences, réactions post-traumatiques
• Problèmes d’identité
• Problèmes d’autonomie
• Surprotection
• Négligence
23
Q

Quels sont les facteurs spécifiques et généralisés de développement de l’étiologie?

A
  • Spécifiques :
    • Identification à des parents ou des pairs préoccupés par leur corps
    • Expériences aversives à l’heure des repas
    • Traumatisme affectant une expérience corporelle
  • Généralisés :
    • Sentiment de rejet, critiques
    • Traumatismes (violence physique, émotionnelle, sexuelle)
    • Relations d’objet (expérience interpersonnelle)
24
Q

Quels sont les facteurs spécifiques et généralisés sociaux de l’étiologie?

A
  • Spécifiques :
    • Attitudes familiales inadaptées envers l’alimentation et le poids
    • Préoccupations pour le poids au sein du groupe de pairs
    • Pressions pour être mince
    • Taquineries relatives au corps
    • Pressions spécifiques pour le contrôle du poids (ballet, compétitions sportives)
    • Valeurs culturelles inadaptées associées au corps
    • Sexe
  • Généralisés :
    • Dysfonctionnement familial
    • Expériences aversives avec les pairs
    • Valeurs sociales minant une image de soi positive et stable
    • Changement social déstabilisant
    • Valeurs attribuées à l’identité sexuelle
    • Isolement social
    • Appui social insuffisant
    • Obstacles aux efforts de définition de soi
    • Sexe
    • Image des filles et femmes projetées par les médias
    • Pressions pour la minceur chez les filles
    • Croissance de la population et disponibilité de la chirurgie esthétique et des améliorations corporelles
    • Différences culturelles et sexuelles affectant les définitions et images du poids idéal
25
Q

Quelles sont les variables socioculturelles de l’étiologie?

A
  • Intériorisation des normes de corps idéal
    o Poids normatif affiché est nettement inférieur au poids santé
    o Idéalisation du corps mésomorphique (corps musclé et mince)
    o Promotions d’images irréalistes :
    –> Films, TV, publicités, etc.
    –> Même à l’enfance : p.ex., poupées, jeux vidéo
  • Enjeu à l’avant plan chez les individus souffrant d’un trouble de l’alimentation (plus souvent anorexie, boulimie et hyperphagie)
  • Poids normatif affiché : donc en gros, on idéalise et on est exposé à un poids anorexique, et on vient à intérioriser cela comme l’idéal
  • Recours à une diète
    o 1950 : 7% H et 14% F
    o 1999 : 29% H et 44% F
    o 2002 : 25% des filles de 2e et 3e secondaire
  • Marché des diètes évalué à plus de 50 milliards $ par année. Malheureusement très lucratif
  • Liposuccion : intervention esthétique la plus pratiquée dans le monde (2015)
  • Impact du fat talk
    o Commentaires négatifs au sujet du poids et formes du corps
  • Crainte du surplus de poids et préjugés
    o P.ex., personnes obèses sont moins intelligentes et plus paresseuses
  • Renforcement provenant de l’extérieur
  • Fat talk : tout commentaires sur le poids ou la forme du corps. Très intégré/normalisé dans la société. Peut être par rapport à soi-même, notre discours interne
  • Crainte : grossophobie p.ex., croyance véhiculée à propos des gens en fonction de leur apparence plus souvent en fonction du poids et du corps
  • Renforcement : t’es dont bin belle depuis que t’as maigri, elle s’est une grande échalotte
  • Thinspiration :
    o Mode de vie véhiculé par les médias sociaux et valorisant la maigreur extrême
  • Sites internet proanorexie (pro-ana)
    o Glorification de la privation volontaire de nourriture, minceur = bonheur
    o Réseau pour obtenir conseils et appui pour perdre du poids
  • En lien avec thinspiration, sites internet proanorexie
26
Q

Quelles sont les influences du genre sur l’étiologie?

A
  • F davantage influencée (et visée?) par idéal culturel de minceur
  • F davantage valorisée par leur apparence, H pour leurs réalisations
  • MAIS! –> H subissent de plus en plus de pression similaire
    o Gym, musculation
  • Cependant, tout cela est relatif, les hommes ne sont peut-être plus moins visé. En effet, les hommes subissent de plus en plus de pression vis-à-vis la musculature et tout cela
27
Q

Quelles sont les études interculturelles sur l’étiologie?

A
  • Forte composante culturelle dans la formation de l’image réaliste du corps
  • Cultures industrialisées, occidentales
    o Canada, États-Unis, Australie, Europe
  • MAIS! ↑ des troubles de l’alimentation dans cultures non occidentales
  • On ne retrouve pas des taux similaires d’une culture à l’autre, précisément de l’anorexie et de la boulimie (en partie pcq accès hyperphagiques n’ont été rajouté que dans le DSM-5)
28
Q

Quelles sont les théories cognitives-comportementales sur l’étiologie?

A
  • Facteurs explicatifs
    o Peur de grossir
    o Perturbation de l’image corporelle
  • Renforçateurs puissants
    o Privation de nourriture et perte de poids (↓ anxiété d’être « gros »)
    o Sentiment de contrôle
    o Valorisation externe
  • Facteurs explicatifs ressemblent drôlement aux facteurs de risque
  • Perturbation marquée, souvent distorsion de l’image de soi
  • Privation de nourriture et perte de poids sont des renforçateurs négatifs
  • Sentiment de contrôle qui vient avec le contrôle de l’alimentation
  • Valorisation externe : t’es beau depuis que t’as maigri, renforçateur très puissant
29
Q

Quelle est l’influence de la personnalité sur l’étiologie?

A
  • Émotivité négative (névrosisme)
  • Perfectionnisme
    o Vers soi : impression de s’imposer des normes strictes à respecter
    o Prescrit par autrui : impression qu’autrui impose des normes strictes à respecter
  • Image de perfection comme réaction défensive contre le sentiment d’imposteur
    o « Surconscience » de soi en public
    o Préoccupation excessive de l’image projetée
  • Trouble de l’alimentation affecte personnalité, humeur
  • Prescrit par autrui : impression que les autres sont exigeants et qu’on doit répondre aux normes d’autrui
  • Construction de l’image de soi autour du jugement des autres
  • Ce sont des gens qui peuvent aussi générer de l’envie aux premiers abords, mais ce n’est qu’une apparence comme les canards de Stanford
30
Q

Quelles sont les caractéristiques générales des traitements des troubles de l’alimentation?

A
  • Nient généralement le problème
  • Dentistes réfèrent
  • Anorexie mentale : hospitalisation pour augmenter graduellement ingestion de nourriture
  • Taux de rechute ↑
  • Anorexiques nient beaucoup le problème, ça les caractérise à cause de la puissance des renforçateurs associés au contrôle de l’alimentation
  • Estime de soi est étroitement liée/fusionnée au poids, donc ont beaucoup de difficulté avec le traitement qui est de prendre du poids
31
Q

Quels sont les traitements biologiques des troubles de l’alimentation?

A
  • Concomitance boulimie et dépression
  • Fluoxétine (antidépresseur) :
    o Demeure le seul médicament autorisé pour le traitement d’un trouble de l’alimentation malgré manque de consensus sur ses effets
    o ↓ symptomatologie chez certains
  • On parle d’antidépresseurs parfois
  • Manque de consensus dur les effets car on ne traite pas le trouble alimentaire en soi, on prend des antidépresseurs pour traiter les symptômes sous-jacents au trouble comme anxiété ou dépression
  • Mais si on essaie de faire prendre des antidépresseurs à une personne anorexiques, vont avoir de la difficulté à les prendre car fait prendre du poids
32
Q

Quel est le traitement psychologique de l’anorexie mentale?

A
  • 2 volets au traitement :
    o Objectif 1 : gagner du poids –> hospitalisation permet d’éviter complication médicale et décès
    o Objectif 2 : maintien à long terme de poids
  • Autres aspects à travailler simultanément :
    o Besoin extrême de contrôler alimentation et de juger sa valeur en fonction de son apparence
    o Alimentation comme objet de contrôle de soi
    o Cibles d’accomplissement
  • TCC
  • Pas assez de recherches sur autres approches.
  • Premier objectif est vraiment de prendre du poids à cause de tous les effets physiologiques
  • Interprétation la plus fréquente c’est qu’on a l’impression de perdre le contrôle à quelque part dans notre vie donc on essaie de reprendre le contrôle à travers l’alimentation ou l’entrainement
  • On veut trouver des cibles d’accomplissement autre que l’alimentation
  • Thérapie familiale :
    o Thérapie familiale et coaching parental
    o Parents sont ici des agents de changement mais ne sont pas à blâmer
    o Sachez que la thérapie est recommandée pour savoir qu’est-ce que c’est cette maladie, quels sont les comportements des membres de la famille qui encourage le trouble. On veut leur donner des outils pour accompagner leur être cher qui en souffre
33
Q

Quel est le traitement psychologique de la boulimie?

A
  • Restriction alimentaire –> Vulnérabilité physique et émotionnelle –> Écart dans la diète –> Accès hyperphagique –> Comportements compensatoires –> Affect négatif sur estime de soi –> on recommence
    o Mode d’alimentation rigide : quantité de nourriture à ingérer, types d’aliments à consommer, moments pour manger
    o Accès hyperphagique inévitable
    o Dégoût et honte déclenchent comportements compensatoires
    o Vulnérabilités : par exemple, avoir faim ou éprouver des émotions désagréables.
    o Très important
    o N’est pas dans une restriction alimentaire anorexique mais peut être un régime p.ex.
    o Vulnérabilité physique va être a faim p.ex. pcq on restreint et émotionnelle va être une querelle avec le conjoint p.ex.
    o Écarts dans la diète à cause de la vulnérabilité
    o Accès hyperphagique va générer une honte qui va déclencher comportements
    o Boulimiques ont un mode d’alimentation rigide, vont essayer de rayer certains aliments de leur alimentation qu’ils ne considèrent pas bons comme biscuits ou chips
    o Écart va générer la crise : p.ex., va commencer par manger 6 biscuits donc va se dire bon tant qu’à y être va manger la boîte au complet pcq vu qu’il a déjà un écart c’est équivalent. Va devoir retravailler ça avec eux, 6 biscuits n’est pas égal à la boîte au complet, ça arrive 6 biscuits, on fait juste passer à autre chose
    o Après cycle de boulimie comme ça, mauvaise estime et on ne se sent pas bien, on va donc retourner dans des restrictions alimentaires
  • Remettre en question les normes sociales de beauté
  • Modifier croyances qui incitent à se restreindre pour éviter de prendre du poids
  • Comprendre qu’il est possible d’avoir un poids normal sans diète
  • Comprendre le cycle de la boulimie
  • Abandon de l’attitude de type « tout ou rien »
  • TCC
  • Remettre les normes en question et modifier les croyances qui incitent à se restreindre : s’appliquent aussi à l’anorexie
  • Poids normal sans diète : c’est ce qu’on veut, ce qu’on appelle le poids naturel
  • On mange les 6 biscuits en pleine conscience, lentement, on les apprécie
  • Apprendre un mode d’alimentation normal : 3 repas par jour + collations
  • Déterminer les déclencheurs
  • Manger durant les séances, apprendre la relaxation, pleine conscience
  • TCC
  • Souvent boulimie et hyperphagie vont manger en cachette
  • Vont souvent aussi avoir des éléments déclencheurs. On va essayer d’éliminer les aliments déclencheurs dans la maison temporairement, on va essayer de ne pas s’y exposer. À long terme, on ne veut plus de déclencheurs.
  • Se remettre à manger normalement et avec les autres
  • On parle aussi beaucoup de régulation émotionnelle, ne savent pas comment prendre soin d’eux lorsqu’ils sont dans une crise comme cela
34
Q

Quel est le traitement psychologique des accès hyperphagiques?

A
  • Crise d’hyperphagie –> Culpabilité/colère/honte –> Restriction calorique et cognitive –> Frustration –> On recommence
    o Difficile à théoriser car son ajout est récent dans le DSM
    o Frustration car l’individu ne maigrit pas
    o C’est un modèle potentiel, mais on pourrait aussi retrouver un modèle similaire à la boulimie
    o Ici le traitement est de décortiquer tout ça avec la personne, ce qui déclenche la crise, pas juste avant mais dans les jours avant, dans la semaine avant. Est-ce qu’ils sont capables de s’en souvenir ou sont trop dissocié pendant? Comment se sentent-ils après?
    o Aussi beaucoup de régulation émotionnelle et restructuration cognitive (pas de bons et de mauvais aliments)
  • Revoir alimentation
  • Perte de contrôle
  • Déclencheurs : gestion émotionnelle
  • Pleine conscience