Cours 9 - La production du langage Flashcards

1
Q

La production du langage oral semble se faire sans effort, mais c’est un processus qui est en réalité très complexe.

Cette complexité devient évidente quand on considère ce qu’elle implique. Qu’est-ce qu’elle implique?

A

– Récupération de mots en mémoire;

– Récupération rapide (plus de 3 mots par seconde) à partir d’un lexique de plus de 50 000 mots;

– Production rapide de mots dans le bon ordre;

– Combinaison avec d’autres mots pour créer une phrase grammaticalement correcte.

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2
Q

Vrai ou faux. Un locuteur planifie généralement ce qu’il s’apprête à dire.

A

Vrai

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3
Q

Dans quelle mesure le langage oral est-il planifié ? Il existe un débat à ce sujet.

Certains chercheurs affirment quoi, au niveau de la planification?

A

affirment que la planification peut aller aussi loin qu’une locution (un groupe de mots qui forme une idée) ou même qu’une phrase complète.

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4
Q

Au niveau de la planification du langage, quand est-ce que se produisent les erreurs d’inversions?

A

– Les erreurs d’inversion de mots se produisent souvent entre deux locutions d’une même phrase (Garrett, 1980).

Si une personne dit « Ma chaise semble vide sans ma chambre », c’est qu’elle avait probablement planifié de parler de la chaise avant de dire sa phrase.

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5
Q

Holmes (1988) remarque quoi, au niveau de la planification du langage?

A

Holmes (1988) remarque que les locuteurs hésitent souvent et prennent même des pauses avant de commencer à dire une locution, ce qui suggère qu’ils planifient la locution avant de parler.

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6
Q

Certains chercheurs affirment que la planification peut aller aussi loin qu’une locution (un groupe de mots qui forme une idée) ou même qu’une phrase complète.

Mais il existe un débat à ce sujet. Que pense d’autres chercheurs?

A

D’autres pensent que la planification serait plus limitée.

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7
Q

Des chercheurs pensent que la planification serait plus limitée, tel que Griffin (2001). Que fait-il?

A

Il présente aux participants un ensemble de 3 objets et leur demande de répondre selon la phrase :

« L’objet A et l’objet B sont au-dessus de l’objet C. »

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8
Q

Griffin (2001) présente aux participants un ensemble de 3 objets et leur demande de répondre selon la phrase :

« L’objet A et l’objet B sont au-dessus de l’objet C. »

Griffin manipule la codabilité des mots B et C seulement.

Qu’est-ce que la codabilité?

A

nombre de mots possibles pour nommer une image.

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9
Q

Dans son étude, Griffin manipule la codabilité des mots B et C, soit le nombre de mots possibles pour nommer une image. Quel est l’impact d’une manipulation de la codabilité?

A

Plus il y a d’options, plus c’est long avant de nommer l’image.
* P. ex., pour l’image C, on pourrait dire « chaussures », « souliers », « bottes », ou « espadrilles », alors que pour l’image B, il n’y a que « pomme ».

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10
Q

Griffin (2001) pense que la planification serait plus limitée. Dans son étude, quelle est sa prédiction?

A

Si les participants planifient toute la phrase avant de commencer à la dire, le temps écoulé avant de parler devrait être influencé par le temps pris pour nommer toutes les images, incluant les images B et C.

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11
Q

Griffin (2001) pense que la planification serait plus limitée. Dans son étude, il prédit que si les participants planifient toute la phrase avant de commencer à la dire, le temps écoulé avant de parler devrait être influencé par le temps pris pour nommer toutes les images, incluant les images B et C. Ainsi, selon cette prédiction, que devrait-on observer?

A

– Selon cette prédiction, plus il y a d’options pour nommer l’image B ou C, plus le temps écoulé avant de commencer à dire la phrase (qui débute avec l’image A) devrait être long.

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12
Q

Griffin (2001) pense que la planification serait plus limitée.

Dans son étude, il prédit que si les participants planifient toute la phrase avant de commencer à la dire, le temps écoulé avant de parler devrait être influencé par le temps pris pour nommer toutes les images, incluant les images B et C.

– Selon cette prédiction, plus il y a d’options pour nommer l’image B ou C, plus le temps écoulé avant de commencer à dire la phrase (qui débute avec l’image A) devrait être long.

Quel est le principal résultat?

A

Le temps pris avant de commencer la phrase ne varie pas selon la codabilité des images B et C.

Indique que les participants commencent à parler dès qu’ils ont trouvé un mot pour l’image A.

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13
Q

Griffin (2001) pense que la planification serait plus limitée.

Dans son étude, il prédit que si les participants planifient toute la phrase avant de commencer à la dire, le temps écoulé avant de parler devrait être influencé par le temps pris pour nommer toutes les images, incluant les images B et C.

– Selon cette prédiction, plus il y a d’options pour nommer l’image B ou C, plus le temps écoulé avant de commencer à dire la phrase (qui débute avec l’image A) devrait être long.

Les résultats indiquent que le temps pris avant de commencer la phrase ne varie pas selon la codabilité des images B et C.

Qu’est-ce que ce résultat suggère?

A

Contrairement à ce qui avait été avancé, les résultats de Griffin suggèrent que la planification du langage oral ne se rend pas jusqu’au niveau de la locution ou de la phrase.

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14
Q

Comment expliquer de telles variations entre les études sur la planification du langage oral?

A

– Une possibilité est que le niveau de planification soit influencé par le contexte dans lequel se retrouve le locuteur.

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15
Q

Quelle hypothèse a été testée par Ferreira et Swets (2002)

A

Hypothèse qui stipule que le niveau de planification soit influencé par le contexte dans lequel se retrouve le locuteur.

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16
Q

Ferreira et Swets (2002) demandent aux participants de répondre oralement à des problèmes mathématiques simples et complexes dans des situations différentes.

– Les problèmes étaient des additions plus ou moins difficiles.

  • Exemple d’addition plus simple : 2 + 3 = ?
  • Exemple d’addition plus difficile : 68 + 26 = ?
  • Les participants doivent donner leur réponse oralement en commençant par dire : « La réponse est … ».

Quelles étaient les 2 mesures de planification langagière?

A

Le temps écoulé avant de commencer à répondre.
* Indice de planification avant la production orale.

Le temps pris pour donner la réponse.
* Indice de planification pendant la production orale.

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17
Q

Ferreira et Swets (2002) demandent aux participants de répondre oralement à des problèmes mathématiques simples et complexes dans des situations différentes.

Selon l’hypothèse où la réponse est complètement planifiée avant de commencer à parler, que devrait-on observer?

A

– Le temps pris avant de commencer à répondre devrait être plus long pour les problèmes difficiles que pour les problèmes faciles (illustré en bleu ci-dessous).

– Le temps pris pour donner la réponse ne devrait pas varier en fonction de la difficulté du problème (illustré en mauve ci-dessous).

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18
Q

Ferreira et Swets (2002) demandent aux participants de répondre oralement à des problèmes mathématiques simples et complexes dans des situations différentes.

Selon l’hypothèse où les participants commencent à répondre avant de planifier leur réponse, que devrait-on observer?

A

– Le temps pris avant de commencer à parler devrait être le même pour tous les problèmes (illustré en bleu ci-dessous).

– Le temps pris pour donner la réponse devrait être plus long pour les problèmes difficiles que pour les problèmes faciles (illustré en mauve ci-dessous).

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19
Q

Quelle résultat obtenu par Ferreira et Swets (2002) appui l’hypothèse d’une planification complète de la réponse

A

Dans une 1re expérience, la difficulté des problèmes affecte seulement le temps pris pour commencer à parler.

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20
Q

Dans une 2ème expérience de Ferreira et Swets (2002), les participants sont forcés de répondre rapidement. Cette fois, les 2 mesures de planification allongent pour les problèmes difficiles. Quels sont les résultats principaux?

A

– Comme dans la 1re expérience, une partie de la planification semble se faire avant la production orale.

– Toutefois, les réponses plus longues suggèrent qu’il y a aussi de la planification durant la production orale.

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21
Q

Que peut-on conclure de l’étude de Ferreira et Swets (2002)?

A
  • Pour une même tâche, le niveau de planification change selon le contexte dans lequel la tâche doit être effectuée.
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22
Q

L’étude de Ferreira et Swets (2002) permet de conclure qu’il semble y avoir une certaine flexibilité dans la planification du langage oral, qui varie en fonction des demandes de la situation dans laquelle se retrouve le locuteur.

Quand est-ce que la planification est considérable et à l’inverse, quand est-ce qu’il y a peu de planification?

A

Quand la situation pose peu de contraintes sur quoi dire et quand le dire, la planification peut être considérable (jusqu’au niveau de la phrase). Lorsque le temps est limité et/ou les demandes sont élevées, il y a peu de planification du discours.

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23
Q

La production orale implique 4 niveaux de traitement. Lesquels?

A

Sémantique
Syntaxique
Morphologique
Phonologique

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24
Q

La production orale implique 4 niveaux de traitement.

Lequel je suis?

Représentation abstraite d’idée(s)

A

Sémantique

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25
Q

La production orale implique 4 niveaux de traitement.

Lequel je suis?

Sélection des morphèmes (plus petite unité porteuse de sens)

A

Morphologique

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26
Q

La production orale implique 4 niveaux de traitement.

Lequel je suis?

Structure grammaticale

A

Syntaxique

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27
Q

La production orale implique 4 niveaux de traitement.

Lequel je suis?

Information sur la prononciation

A

Phonologique

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28
Q

Vrai ou faux? Les modèles de la production orale du langagede Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986) postulent tous les deux l’existence des 4 niveaux de traitement décrits précédemment.

A

Vrai

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29
Q

Les modèles de la production orale du langagede Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986) postulent tous les deux l’existence des 4 niveaux de traitement décrits précédemment.

  • Malgré cette similitude, ces modèles proposent une façon fondamentalement différente d’organiser ces niveaux de traitement ainsi que de décrire comment ces niveaux interagissent entre eux.

Selon Bock et Levelt, comment se produisent les 4 niveaux de traitement?

A

les 4 niveaux de traitement se produisent de façon séquentielle (c.-à-d. en étapes).

– Chaque étape doit être complétée avant de commencer la suivante.

Passage de la signification au son

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30
Q

Selon Bock et Levelt, les 4 niveaux de traitement se produisent de façon séquentielle (c.-à-d. en étapes).

– Chaque étape doit être complétée avant de commencer la suivante.

Quelles sont les étapes pour passer de la signification au son?

A
  1. Élaboration du contenu du message; (sémantique)
  2. Sélection du vocabulaire à utiliser et du rôle grammatical de chaque mot; (syntaxique)
  3. Mise en ordre des morphèmes et des mots pour former une phrase; (morphologique)
  4. Sélection des sons constituant les mots. (phonologique)
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31
Q

Les modèles de la production orale du langagede Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986) postulent tous les deux l’existence des 4 niveaux de traitement décrits précédemment.

  • Malgré cette similitude, ces modèles proposent une façon fondamentalement différente d’organiser ces niveaux de traitement ainsi que de décrire comment ces niveaux interagissent entre eux.

Selon Dell, comment se produisent les 4 niveaux de traitement?

A

Selon Dell, le traitement à chacun des niveaux et pour l’ensemble des niveaux s’effectue en parallèle.

– Les 4 niveaux interviennent simultanément et interagissent (c.-à-d. s’influencent mutuellement).

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32
Q

Les modèles de la production orale du langagede Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986) postulent tous les deux l’existence des 4 niveaux de traitement décrits précédemment.

  • Malgré cette similitude, il existe une différence entre les 2 modèles. Qu’est-ce qui les différencie, principalement?
A

ces modèles proposent une façon fondamentalement différente d’organiser ces niveaux de traitement ainsi que de décrire comment ces niveaux interagissent entre eux.

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33
Q

À quel modèle de production orale je fais référence?

– Les représentations construites à chaque niveau de traitement sont disponibles à tout moment dans le système.

A

Modèle de Dell (1986)

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34
Q

Selon Dell (1986), comment fonctionne l’interaction entre les niveaux?

A

– Comme dans un réseau, lorsqu’une unité (p.ex.,un mot, un concept) est activée à un niveau, elle envoie de l’activation aux unités reliées à tous les niveaux (mécanisme d’activation diffusante).

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35
Q

Certaines études ont mis à l’épreuve les 2 modèles, soit ceux de Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986).

Quelle est l’une des méthodes utilisée pour distinguer ces modèles ?

A

présenter des images pouvant être décrites avec un mot dominant et un mot non dominant

36
Q

Certaines études ont mis à l’épreuve les 2 modèles, soit ceux de Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986).

Une méthode utilisée pour distinguer ces modèles consiste à présenter des images pouvant être décrites avec un mot dominant et un mot non dominant :

Qu’est-ce que le mot dominant?

A

Le mot dominant est le mot le plus fréquemment utilisé pour décrire l’image

37
Q

Certaines études ont mis à l’épreuve les 2 modèles, soit ceux de Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986).

Une méthode utilisée pour distinguer ces modèles consiste à présenter des images pouvant être décrites avec un mot dominant et un mot non dominant :

Qu’est-ce que le mot non dominant?

A

le mot non dominant est relié au dominant (souvent un synonyme), mais est beaucoup moins souvent utilisé.

38
Q

Certaines études ont mis à l’épreuve les 2 modèles, soit ceux de Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986).

Une méthode utilisée pour distinguer ces modèles consiste à présenter des images pouvant être décrites avec un mot dominant et un mot non dominant

Pour ce genre de stimulus, chaque modèle propose une prédiction différente.

Quelle est la prédiction du modèle séquentiel?
Modèle de Bock et Levelt (1994)

A

Le modèle séquentiel prédit que le mot non dominant ne devrait pas subir de traitement phonologique, car il est rejeté à une étape de traitement antérieure.

39
Q

Certaines études ont mis à l’épreuve les 2 modèles, soit ceux de Bock et Levelt (1994) et de Dell (1986).

Une méthode utilisée pour distinguer ces modèles consiste à présenter des images pouvant être décrites avec un mot dominant et un mot non dominant

Pour ce genre de stimulus, chaque modèle propose une prédiction différente.

Quelle est la prédiction du modèle parallèle?
Modèle de Dell (1986)

A

Le modèle parallèle prédit un traitement phonologique pour les 2 mots (dominant et non dominant) puisque tous les niveaux sont actifs simultanément.
– Le mot non dominant est aussi activé au niveau phonologique, mais l’activation est moins forte que pour le mot dominant.

40
Q

Le modèle de Bock et Levelt (1994) est un modèle (a) alors que le modèle de Dell est un modèle (b)

A

a) séquentiel
b) parallèle

41
Q

Pour tester les prédictions du modèle séquentiel et parallèle, Peterson et Savoy (1998) présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.

Qu’est-ce qui est manipulé?

A

Peterson et Savoy manipulent la similarité phonologique entre le mot écrit et les mots (dominant ou non dominant) pouvant décrire l’image sur laquelle il apparaît.

Dans certains cas, le mot écrit peut présenter une sonorité similaire à celle des mots dominant ou non dominant.

p.ex. : Similarité avec le mot dominant
Café sonne comme Fusée

p.e.x : Similarité avec le mot non dominant
Ville sonne comme Missile

Dans d’autres cas, le mot écrit peut être phonologiquement dissimilaire aux mots pouvant décrire l’image.
– Par exemple, le mot « Lampe » écrit sur l’image ci-dessus ne sonnerait ni comme « Fusée », ni comme « Missile ».

42
Q

Pour tester les prédictions du modèle séquentiel et parallèle, Peterson et Savoy (1998) présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.

Quel est le principal résultat lorsque le mot écrit sonne comme le mot dominant?

A

Peterson et Savoy observent que si le mot écrit sonne comme le mot dominant utilisé pour décrire l’image, il est nommé plus rapidement que s’il sonne différemment.

43
Q

Pour tester les prédictions du modèle séquentiel et parallèle, Peterson et Savoy (1998) présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.

Peterson et Savoy observent que si le mot écrit sonne comme le mot dominant utilisé pour décrire l’image, il est nommé plus rapidement que s’il sonne différemment.

Qu’est-ce que crée la sonorité similaire des mots?

A

La sonorité similaire des mots crée un effet d’amorçage phonologique

44
Q

Pour tester les prédictions du modèle séquentiel et parallèle, Peterson et Savoy (1998) présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.

Peterson et Savoy observent que si le mot écrit sonne comme le mot dominant utilisé pour décrire l’image, il est nommé plus rapidement que s’il sonne différemment.

C’est donc dire que la sonorité similaire des mots crée un effet d’amorçage phonologique. En quoi cet effet consiste?

A

Lorsque le mot écrit et le mot dominant sont phonologiquement similaires, le mot écrit est traité plus rapidement, car sa sonorité est déjà en partie activée par l’image.

45
Q

Pour tester les prédictions du modèle séquentiel et parallèle, Peterson et Savoy (1998) présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.

  1. Peterson et Savoy observent que si le mot écrit sonne comme le mot dominant utilisé pour décrire l’image, il est nommé plus rapidement que s’il sonne différemment.

– La sonorité similaire des mots crée un effet d’amorçage phonologique : Lorsque le mot écrit et le mot dominant sont phonologiquement similaires, le mot écrit est traité plus rapidement, car sa sonorité est déjà en partie activée par l’image.

Ce résultat suggère quoi et appui quel modèle?

A

Ce résultat suggère que le mot dominant est activé au niveau phonologique, tel que prédit par les 2 modèles.

46
Q

Pour tester les prédictions du modèle séquentiel et parallèle, Peterson et Savoy (1998) présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.

Quel est le principal résultat lorsque le mot écrit sonne comme le mot non dominant?

A

Lorsque le mot écrit sonne comme le mot non dominant utilisé pour décrire l’image, il est aussi nommé plus rapidement que s’il sonne différemment.

47
Q

Pour tester les prédictions du modèle séquentiel et parallèle, Peterson et Savoy (1998) présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.

Peterson et Savoy observent que Lorsque le mot écrit sonne comme le mot non dominant utilisé pour décrire l’image, il est aussi nommé plus rapidement que s’il sonne différemment.

Quel effet on observe?

A

Le mot non dominant peut donc aussi créer un effet d’amorçage phonologique lorsqu’il est similaire au mot écrit.

48
Q

Pour tester les prédictions du modèle séquentiel et parallèle, Peterson et Savoy (1998) présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.

Peterson et Savoy observent que Lorsque le mot écrit sonne comme le mot non dominant utilisé pour décrire l’image, il est aussi nommé plus rapidement que s’il sonne différemment.

Le mot non dominant peut donc aussi créer un effet d’amorçage phonologique lorsqu’il est similaire au mot écrit.

Ce résultat suggère quoi et appui quel modèle?

A

– Ce résultat suggère que le mot non dominant est aussi activé au niveau phonologique, ce qui appuie le modèle de traitement parallèle.

49
Q

Même si la production orale est généralement précise et bien articulée, il arrive parfois qu’un locuteur produise des erreurs. Comment ça s’appelle?

A

lapsus linguae.

50
Q

Sur 1000 mots, on observe combien de lapsus environ?

A

Très rare : 1 à 2 lapsus par 1000 mots.

51
Q

Un lapsus illustre quoi?

A

illustre la non-correspondance entre ce qui est pensé et ce qui est énoncé.

52
Q

Quels sont les principaux types de lapsus?

A

Anticipation

Persévération

Omission

Substitution

Inversion

53
Q

À quel lapsus je fais référence?

Utilisation d’un élément avant son emploi approprié dans la phrase parce qu’il correspond à un élément à venir.

– P. ex., « Ma pente est perméable à l’eau » au lieu de « Ma tente est perméable à l’eau ».

A

Anticipation

54
Q

À quel lapsus je fais référence?

Oubli d’un élément de la phrase.

– P.ex., « Il a _lissé dans la piscine » au lieu de « Il a glissé dans la piscine ».

A

Omission

55
Q

À quel lapsus je fais référence?

Transposition de 2 éléments de la phrase.

– P. ex., « Je dois emmener l’école à mon fils » au lieu de « Je dois emmener mon fils à l’école ».

A

Inversion

56
Q

À quel lapsus je fais référence?

Utilisation d’un élément qui convenait plus tôt dans la phrase, mais qui est impropre par la suite.

– P. ex., « Une expression expirante » au lieu de « Une expression inspirante ».

A

Préservation

57
Q

À quel lapsus je fais référence?

Remplacement d’un élément par un autre.

– P. ex., « Après qu’il ne soit trop tard » au lieu de « Avant qu’il ne soit trop tard ».

A

Substitution

58
Q

Quel modèle permet de rendre compte plusieurs types de lapsus?

A

Le modèle parallèle de Dell

59
Q

plusieurs unités reliées sont activées simultanément à tous les niveaux de traitement grâce à quel mécanisme?

A

Grâce au mécanisme d’activation diffusante

60
Q

Grâce au mécanisme d’activation diffusante, qu’est-ce qu’on observe?

A

plusieurs unités reliées sont activées simultanément à tous les niveaux de traitement.

61
Q

Qui suis-je? un mot, un concept, un son, selon le niveau de traitement.

A

Unité

62
Q

L’unité est un mot, un concept, un son, selon le niveau de traitement.

P. ex., le concept de gâteau peut activer simultanément les 4 niveaux.

À quel niveau je fais référence?
les concepts de tarte, sundae, chocolat, biscuit;

A

Sémantique

63
Q

L’unité est un mot, un concept, un son, selon le niveau de traitement.

P. ex., le concept de gâteau peut activer simultanément les 4 niveaux.

À quel niveau je fais référence?
des morphèmes comme râteau, gâterie;

A

Morphologique

64
Q

L’unité est un mot, un concept, un son, selon le niveau de traitement.

P. ex., le concept de gâteau peut activer simultanément les 4 niveaux.

À quel niveau je fais référence?
d’autres noms comme table, assiette, cuillère;

A

Syntaxique

65
Q

L’unité est un mot, un concept, un son, selon le niveau de traitement.

P. ex., le concept de gâteau peut activer simultanément les 4 niveaux.

À quel niveau je fais référence?
des sons en â ou en ô.

A

Phonologique

66
Q

Quand est-ce qu’une erreur se produit?

A

lorsque l’unité ayant la plus grande activation n’est pas appropriée.

67
Q
  • Une erreur se produit lorsque l’unité ayant la plus grande activation n’est pas appropriée.

Prenons l’exemple du concept de gâteau.
Qu’est-ce qui pourrait mener à l’erreur :
« Je lui ai servi un morceau de tarte de fête ».

A

L’activation plus forte du concept tarte

68
Q

Selon le modèle parallèle, les erreurs d’anticipation et d’inversion sont possibles pourquoi?

A

par le fait que plusieurs sons et mots d’une phrase sont simultanément activés lors de la planification.

69
Q

Selon le modèle parallèle, les erreurs d’anticipation et d’inversion sont possibles par le fait que plusieurs sons et mots d’une phrase sont simultanément activés lors de la planification.

– P. ex., « Le râteau contient du chocolat râpé » au lieu de « Le gâteau contient du chocolat râpé »
.
– Ce type de lapsus suggère quoi?

A

suggère que le discours oral était planifié au moins jusqu’au mot râpé et qu’une sur-activation du phonème râ a entraîné l’erreur d’anticipation.

70
Q

Qui suis-je? Selon ce modèle, les erreurs d’anticipation et d’inversion sont possibles par le fait que plusieurs sons et mots d’une phrase sont simultanément activés lors de la planification.

A

modèle parallèle

71
Q

Toujours selon le modèle parallèle, les inversions ont tendance à se produire quand?

A

entre des sons/mots qui sont rapprochés dans la phrase

72
Q

Toujours selon le modèle parallèle, les inversions ont tendance à se produire entre des sons/mots qui sont rapprochés dans la phrase. Pourquoi?

A

car la partie de la phrase qui est traitée tend à être plus activée que les autres parties de la phrase.

73
Q

Qui suis-je? selon ce modèle, les inversions ont tendance à se produire entre des sons/mots qui sont rapprochés dans la phrase, car la partie de la phrase qui est traitée tend à être plus activée que les autres parties de la phrase.

A

modèle parallèle

74
Q

– Quand on commence à dire « Le potage de brocoli de maman est bien meilleur que celui préparé au restaurant par madame Pilon. », le début de la phrase est plus activé que sa fin.

Quelle erreur est plus probable entre les deux :

« Le potage de brocoli de madame Pilon est bien meilleur que celui préparé au restaurant par maman. »

« Le brocoli de potage de maman est… »

A

« Le brocoli de potage de maman est… »

75
Q

Vrai ou faux? La production du langage oral et la mémoire à court terme (MCT) semblent être indépendants

A

faux.
semblent être intimement reliées

76
Q

La production du langage oral et la mémoire à court terme (MCT) semblent être intimement reliées.

Adams et Gathercole (2000) le démontrent. De quelle façon?

A

les enfants qui réussissent le mieux à des tests de MCT verbale possèdent de meilleures habiletés de production orale.

77
Q

Adams et Gathercole (2000) montrent que les enfants qui réussissent le mieux à des tests de MCT verbale possèdent de meilleures habiletés de production orale.

  • Les auteurs suggèrent que la MCT joue un rôle important dans quoi?
A

dans l’acquisition du langage

78
Q

Certains facteurs qui influencent la production de lapsus affectent également la capacité de la MCT, comme quoi?

A

La similitude phonologique

79
Q

Un lapsus de substitution est susceptible d’impliquer quoi?

A

d’impliquer la sélection inappropriée d’un mot faisant partie de la même catégorie phonologique.

80
Q

Un lapsus de substitution est susceptible d’impliquer la sélection inappropriée d’un mot faisant partie de la même catégorie phonologique.

Selon le modèle de Dell, l’activation d’un mot s’étend vers quoi?

A

s’étend aux mots de même catégorie à tous les niveaux de traitement.

81
Q

La capacité de la MCT est diminuée quand, en production orale?

A

lorsque les stimuli sont similaires phonologiquement

82
Q

Certaines études ont montré que les erreurs produites lors d’une tâche de MCT verbale sont similaires à celles produites dans le discours oral.

Lesquelles?

A

– Inversions, omissions, substitutions

83
Q

Certaines études ont montré que les erreurs produites lors d’une tâche de MCT verbale sont similaires à celles produites dans le discours oral.

– Inversions, omissions, substitutions

Cette correspondance suggère quoi?

A

suggère que les mécanismes impliqués dans la production langagière soient également exploités lors de la rétention à court terme.

84
Q

Certaines études ont montré que les erreurs produites lors d’une tâche de MCT verbale sont similaires à celles produites dans le discours oral.

– Inversions, omissions, substitutions

Cette correspondance suggère que les mécanismes impliqués dans la production langagière soient également exploités lors de la rétention à court terme.

Par exemple, il est possible que les processus articulatoires associés à la production orale permettent de faciliter quoi, selon Jones et al., 2004 ?

A

l’auto- répétition – et donc la rétention – des items à mémoriser

85
Q

D’ailleurs, on confère à la boucle phonologique (du modèle de la mémoire de travail) un rôle dans (a) (Baddeley) asinsi que dans (b) (Gathercole)

A

l’autorépétition verbale (Baddeley)

l’acquisition du vocabulaire (Gathercole).