Cours 8 - L'organisation sémantique Flashcards
Dans les deux blocs précédents, nous avons étudié le contenu de la mémoire sémantique.
Maintenant, nous allons voir comment ces connaissances sont organisées en mémoire sémantique à partir de 2 modèles. Lesquels?
– Modèle de réseau hiérarchique
– Modèle de distribution de l’activation.
Qu’est-ce que plusieurs chercheurs postulent au niveau du réseau hiérarchique?
Plusieurs chercheurs croient que l’information en MLT est structurée en une hiérarchie de catégories.
Un réseau hiérarchique est constitué de (a) et de (b).
de nœuds et de liens.
Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens.
Les nœuds représentent les (a).
concepts
Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens. Les concepts peuvent être représentés à différents (a)
à différents niveaux.
Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens. Les (a) relient les (b)
Les liens relient les nœuds.
Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens. Les (a) relient les (b)
Les liens relient les nœuds.
Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens. À chaque nœud sont associées quoi?
les propriétés spécifiques au concept.
Les caractéristiques partagées par la grande majorité des membres de la catégorie sont emmagasinées à quel niveau?
à un niveau supérieur (principe d’économie).
Certains membres moins typiques ne partagent pas nécessairement toutes les caractéristiques de la catégorie, mais en font-il malgré tout parti? Comment?
Oui, la caractéristique divergente est précisée à un niveau inférieur
L’étude de Collins et Quillian (1969) visait quoi (objectif)?
- Cette étude visait à tester le modèle hiérarchique.
L’étude de Collins et Quillian (1969) visait à tester le modèle hiérarchique. Pour ce faire, quelle tâche a été utilisée?
une tâche de vérification d’énoncés
La vérification d’énoncés consiste à quoi?
consiste à déterminer le plus rapidement possible la véracité d’un énoncé.
La vérification d’énoncés consiste à déterminer le plus rapidement possible la véracité d’un énoncé. On peut faire 2 vérifications. Lesquelles et comment?
vérification d’appartenance à une catégorie.
p.ex. : <concept - est un - concept>
vérification d’une propriété.
p.ex. : <concept - possède - propriété>
Dans l’étude de Collins et Quillian (1969) sur l’effet de niveaux du réseau hiérarchique, quel était les résultats attendus?
Si le réseau est hiérarchique, le temps de réponse augmentera en fonction du nombre de niveaux entre les termes (l’effet de niveaux).
Dans l’étude de Collins et Quillian (1969) sur l’effet de niveaux du réseau hiérarchique, quels sont les résultats principaux?
Le temps nécessaire afin de récupérer une propriété est additif au temps nécessaire afin de traverser un niveau.
– Il est plus long de vérifier une propriété (« possède ») que l’appartenance à une catégorie (« est un »).
Le temps de réponse augmente en fonction du nombre de niveaux à traverser (effet de niveaux).
Quelle est la conclusion de l’étude de Collins et Quillian (1969) sur l’effet de niveaux du réseau hiérarchique?
L’organisation doit donc être hiérarchique.
Quels sont les 2 effets qui constituent problème à l’étude de Collins et Quillian (1969) ?
L’effet d’inversion de niveaux
L’effet de typicalité
Qu’est-ce que stipule l’effet d’inversion de niveaux du réseau hiérarchique ?
Parfois, le jugement est plus rapide pour comparer des concepts non adjacents (p. ex., un chimpanzé est un animal) que des concepts adjacents (p. ex., un chimpanzé est un primate).
Qu’est-ce que stipule l’effet de typicalité du réseau hiérarchique ?
– Les membres d’une classe ne sont pas équivalents : certains concepts plus typiques (p. ex., moineau) sont catégorisés plus rapidement que d’autres concepts moins typiques (p. ex., poulet) même si le nombre de niveaux à traverser est le même.
Afin d’expliquer l’effet d’inversion de niveaux et l’effet de typicalité, Collins et Loftus (1975) proposent quoi?
proposent que l’organisation en mémoire sémantique n’est pas hiérarchique.
Collins et Loftus (1975) proposent que l’organisation en mémoire sémantique n’est pas hiérarchique. Qu’est-ce que cela veut dire, en ce qui concerne la force d’association?
- Les liens entre les concepts ne sont pas tous de la même force.
– La force d’association (distance sémantique) est représentée par la longueur de la ligne.
Comment se fait l’activation d’un concept, selon Collins et Loftus?
Lorsqu’un concept est présenté, il est activé en mémoire.
L’activation du mot présenté se propage à tous les concepts reliés
Les concepts reliés qui sont activés peuvent activer d’autres concepts
L’activation s’affaiblit à mesure qu’elle est propagée
La rapidité de la décision quant à la vérification d’un énoncé est fonction de quoi?
de la distance sémantique entre les concepts.
La rapidité de la décision quant à la vérification d’un énoncé est fonction de la distance sémantique entre les concepts. Ainsi, quand est-ce que l’activation se propage rapidement?
Plus 2 concepts sont près l’un de l’autre dans le réseau, plus l’activation se propagera rapidement.
L’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971) visait à tester quoi?
le modèle de distribution de l’activation.
L’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971) visait à tester le modèle de distribution de l’activation. Quelle tâche à été utilisée?
Tâche de décision lexicale
En quoi consiste la tâche de décision lexicale utilisée dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971) qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation?
- Présentation de deux séries de lettres.
– Les deux séries forment-elles chacune un mot ?
Dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971), qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation, les participants devaient indiquer si le deux séries forment un mot. Quelles étaient les 2 conditions?
2 conditions:
Mot - Mot associé (p.ex. chat / chien)
Mot - Mot non associé (p.ex. chat / monstre)
Dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971), qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation, quel est le résultat?
Lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et chien), la réponse est plus rapide
Dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971), qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation, Lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et chien), la réponse est plus rapide. Ce résultat réfère à quel type d’effet?
(effet de préparation sémantique).
Dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971), qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation, Lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et chien), la réponse est plus rapide (effet de préparation sémantique).
Que peut-on conclure de cette étude
(pourquoi est-ce que lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et chien), la réponse est plus rapide?)
– La lecture du premier mot active la représentation de ce mot en mémoire.
– Cette activation se propage aux concepts associés.
– Conséquemment, lors de la lecture du deuxième mot, ce dernier est déjà activé en mémoire. Il est donc reconnu plus rapidement.
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Lors de la lecture du mot « chat », le mot « chat » est activé en mémoire.
- Cette activation se propage aux concepts sémantiquement reliés comme « chien » et « souris ».
- Si le deuxième mot est « chien », il sera reconnu plus rapidement que si le deuxième mot est « monstre » parce que le concept « chien », mais pas le concept « monstre », a déjà été partiellement activé par la lecture du mot « chat ».
Quel modèle portant sur la mémoire sémantique peut expliquer les effets de typicalité et d’inversion des niveaux?
Le modèle de distribution de l’activation.