Cours 8 - Scripts et schémas Flashcards

1
Q

Les scripts et les schémas sont une autre composante de la mémoire (a).

A

sémantique

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Q

Qui suis-je? Ensemble de caractéristiques relatives à une situation.
– P. ex., assister à un cours

A

Schéma

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3
Q

Qui suis-je? Séquence structurée d’événements associés à une situation.
– Forme de schéma
– P. ex., comportement au restaurant

A

Script

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4
Q

Les scripts et schémas représentent quoi?

A

le prototype d’une situation.

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5
Q

Les scripts et schémas permettent de faire quoi?

A

Des inférences

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6
Q

Dans l’étude de Brewer et Treyens (1981), quelle est la tâche du participant?

A

Le participant doit attendre 5 minutes dans cette pièce avant de commencer l’expérience.
Dans un autre local, il doit ensuite faire une liste des objets présents dans la première pièce.

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7
Q

Dans l’étude de Brewer et Treyens (1981), quel est le résultat lorsque les participants font la liste des objets de la pièce (bureau)?

A

Même si aucun livre n’est présent dans la pièce, plusieurs participants rappellent en avoir vu un

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8
Q

Dans l’étude de Brewer et Treyens (1981), même si aucun livre n’est présent dans la pièce, plusieurs participants rappellent en avoir vu un. Afin de rappeler les objets, le participant fait appel à quoi?

A

Le participant fait appel à son schéma d’un bureau.

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9
Q

Dans l’étude de Brewer et Treyens (1981), même si aucun livre n’est présent dans la pièce, plusieurs participants rappellent en avoir vu un. Ce résultat supporte quoi?

A

Que les schémas permettent de faire des inférence

– À partir de ce schéma (bureau), il peut inférer qu’un livre était présent.

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10
Q

Le schéma activé peut influencer quoi?

A

l’information qui est mémorisée.

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11
Q

Dans l’étude de Bransford et Johnson (1972) sur la mémoire et les inférences, que doit faire le participant?

A
  1. Le participant lit un texte ambigu
  2. Le participant doit rappeler l’histoire
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12
Q

Quelles sont les 2 conditions dans l’étude de Bransford et Johnson (1972) lors de la lecture du texte ambigu?

A
  • Sans titre (activation d’un mauvais schéma)
  • Avec un titre (permet d’activer le bon schéma)
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13
Q

Une situation donnée n’active pas toujours le schéma idéal. Ceci peut avoir un influence car le schéma activé est déterminant pour la (?)

A

pour la mémorisation

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14
Q

Dans l’étude de Bransford et Johnson (1972) sur la mémoire et les inférences, est-ce que les textes ambigus sont mieux rappelés avec, ou sans titre?

A

Avec titre

  • Sans titre : 16 % de l’information est rappelée
  • Avec titre : 32 % de l’information est rappelée
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15
Q

Selon les résultats de l’étude de Bransford et Johnson (1972) sur la mémoire et les inférences, quand est-ce qu’il est plus probable qu’un schéma erroné soit activé ?

A

lorsqu’aucun titre n’est fourni au participant

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16
Q

Selon les résultats de l’étude de Bransford et Johnson (1972) sur la mémoire et les inférences, si un schéma erroné est activé (lorsqu’aucun titre n’est fourni au participant), qu’est-ce qu’on observe?

A

moins d’information est encodée relativement à la situation.

17
Q

Selon les résultats de l’étude de Bransford et Johnson (1972) sur la mémoire et les inférences, si un schéma erroné est activé (lorsqu’aucun titre n’est fourni au participant), moins d’information est encodée relativement à la situation.

Qu’est-ce qui va se produire lors de l’encodage et du rappel?

A

– Les informations qui ne sont pas compatibles avec le schéma (p. ex., le fait que l’homme ait enlevé son manteau) ne sont pas encodées.

– Conséquemment, le participant ne peut rappeler ces informations, ni en comprendre le sens.

18
Q

Dans l’étude de Intraub et al. (1989, 1998) sur la mémoire et les inférences, que doit faire le participant?

A
  1. On présente une photo au participant.
  2. La photo est retirée et le participant doit faire une reproduction de la photo.
19
Q

Dans l’étude de Intraub et al. (1989, 1998) sur la mémoire et les inférences, qu’est-ce que l’on observe lorsque le participant doit reproduire la photo?

A

La reproduction contient plus d’informations que la photo originale : les poubelles, la clôture et le couvercle sont entièrement dessinés alors qu’ils sont coupés dans la photo (les frontières de la photo ont été élargies comme un zoom extérieur).

20
Q

Dans l’étude de Intraub et al. (1989, 1998) sur la mémoire et les inférences, lors de la reproduction d’une figure, le participant tend à dessiner plus loin que les frontières de la photo. Comment se nomme ce concept?

A

– Effet des « frontières » (boundary effect)

21
Q

Dans l’étude de Intraub et al. (1989, 1998) sur la mémoire et les inférences, lors de la reproduction d’une figure, le participant tend à dessiner plus loin que les frontières de la photo (Effet des « frontières).

Que peut-on conclure, à partir de ce résultat?

A

L’examen d’une scène visuelle active un schéma correspondant qui est plus complet, contient plus d’informations que la scène présentée.

  • Ce schéma est utilisé lors de la reproduction de l’image, ce qui fait en sorte que davantage d’informations sont rappelées.
22
Q

La catégorisation simplifie la vie. Pourquoi?

A

parce qu’elle nous donne un accès rapide à beaucoup d’informations et permet de déterminer nos actions envers des objets en fonction de leur appartenance à une catégorie.

23
Q

L’étude de Asch (1946) sur les stéréotypes et les inférences démontre quoi?

A

Démontre comment les gens font des inférences sur les individus à partir des schémas.

24
Q

Dans l’étude de Asch (1946) sur les stéréotypes et les inférences, que doivent faire les participants?

A
  • Les participants entendent la description d’une personne.

-Ils doivent faire des inférences sur cette personne en indiquant s’ils croient que cette personne est : Honnête OU malhonnête

Description donnée au participant (groupe 1)
– Habile
– Travaillant
– CHALEUREUX
– Prudent

Description donnée au participant (groupe 2)
– Habile
– Travaillant
– FROID
– Prudent

25
Q

Dans l’étude de Asch (1946) sur les stéréotypes et les inférences, quels sont les résultats obtenus?

A

Lorsque l’individu est décrit comme étant chaleureux (Groupe 1), 84 % des participants infèrent qu’il doit être honnête, comparativement à 59 % lorsque l’individu est décrit comme étant froid.

26
Q

Dans l’étude de Asch (1946) sur les stéréotypes et les inférences, les participants font une inférence comme quoi les gens sont plus honnête lorsqu’ils sont décrits comme chaleureux que froid. Qu’est-ce que ce résultat permet de conclure?

A

La catégorisation, au plan social, peut mener à de fausses inférences et au développement de préjugés.