Cours 10 - Les représentations analogues et propositionnelles Flashcards

1
Q

Qui suis-je? la représentation d’un objet en mémoire.

A

Image mentale

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Q

Une représentation mentale peut être (a) (b) (c), etc.

A

visuelle, auditive, tactile, etc.

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3
Q

Un débat toujours actuel concerne le format des représentations mentales en mémoire.

Quels sont les 2 types de formats de représentation?

A

Propositionnelle : représentation abstraite, sous forme verbale (près du langage).

Analogue : forme de représentation qui préserve la structure de l’information originale.

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4
Q

Quel est le postulat de Kosslyn (1987) sur les représentations en mémoire?

A
  • Les représentations analogues coexistent avec les représentations propositionnelles en MLT.

– L’individu peut encoder, maintenir et récupérer une représentation analogue.

  • Les mécanismes impliqués dans l’imagerie sont les mêmes que ceux impliqués dans la perception visuelle.
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5
Q

Quel est le postulat de Pylyshyn (1979, 1984) sur les représentations en mémoire?

A
  • Les représentations en mémoire sont strictement propositionnelles.
  • Les images mentales peuvent être formées à partir des représentations propositionnelles, mais elles ne résultent pas de processus fondamentaux qui fonctionnent de façon similaire chez tous les individus.
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6
Q

Selon Pylyshyn (1979, 1984)

Les images mentales peuvent être formées à partir des représentations propositionnelles, mais elles ne résultent pas de processus fondamentaux qui fonctionnent de façon similaire chez tous les individus.

Qu’est-ce que cela évoque?

A

– Plutôt, la création d’images mentales peut être influencée par plusieurs facteurs, comme les attentes de l’individu par rapport à une tâche donnée.

– Rien ne laisse croire que ces images mentales sont analogues aux objets réels.

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7
Q

Afin de vérifier si les représentations mentales sont analogues, plusieurs études ont tenté de démontrer que : (3)

A

– Les propriétés des images mentales sont similaires aux propriétés des objets réels.

– La manipulation des images mentales obéit aux mêmes lois que la manipulation des objets réels.

– Les stimulations physiques peuvent interférer avec la création d’images mentales.

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8
Q

L’étude de Kosslyn, Ball et Reiser (1978) sur le balayage d’images mentales tente de savoir si le temps requis pour se déplacer sur une image mentale dépend de la distance entre les objets. Quelle est la tâche des participants?

A
  1. Le participant mémorise la position d’objets sur une carte géographique fictive (lac, maison, roches…).
  2. On retire la carte et on demande au participant de se déplacer mentalement
    d’un objet à l’autre sur l’image mentale de cette carte.
  3. Le participant appuie sur un bouton au moment où il considère avoir atteint l’objet cible.
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9
Q

Quels sont les principaux résultats de l’Étude de Kosslyn, Ball et Reiser (1978)?

A
  • Le temps requis pour se déplacer mentalement augmente en fonction de la distance à parcourir entre les objets dans l’image physique.

– Les images mentales conservent les distances relatives entre les objets.

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10
Q

L’étude de Shepard et Metzler (1971) sur la rotation mentale tente de savoir si la manipulation d’images mentales est similaire à la manipulation d’objets réels. Quelle est la tâche du participant?

A

– Le participant doit indiquer si les deux objets sont identiques ou différents.
– Pour ce faire, il doit effectuer une rotation mentale de l’un des objets.

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11
Q

Quels sont les principaux résultats de l’étude de Shepard et Metzler (1971)?

A
  • Le temps de réponse augmente en fonction de l’ampleur de la rotation devant être effectuée afin que les deux objets soient 4 dans la même orientation.
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12
Q

Dans l’étude de Shepard et Metzler (1971), le résultat indique que le temps de réponse augmente en fonction de l’ampleur de la rotation devant être effectuée afin que les deux objets soient 4 dans la même orientation. Qu’est-ce qu’on peut en conclure?

A
  • Le temps nécessaire pour manipuler une image mentale est donc proportionnel au temps nécessaire pour manipuler un objet réel.
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13
Q
  • Les études précédentes ne permettent pas de démontrer que les images mentales sont analogues.

Selon Pylyshyn, Les images mentales résultent de processus (a) (b)

A

Les images mentales résultent de processus cognitivement pénétrables

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14
Q
  • Les études précédentes ne permettent pas de démontrer que les images mentales sont analogues.

Selon Pylyshyn, les images mentales résultent de processus cognitivement pénétrables, c’est-à-dire que leur formation est influencée par quoi?

A

Les connaissances du participants

Les biais de l’expérimentateur et les demandes de la tâche

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15
Q
  • Les études précédentes ne permettent pas de démontrer que les images mentales sont analogues.

Selon Pylyshyn, les images mentales résultent de processus cognitivement pénétrables, c’est-à-dire que leur formation est influencée par :

  • Les connaissances du participants
  • Les biais de l’expérimentateur et les demandes de la tâche

Pourquoi les connaissances des participants ont une influence ?

A

Le participant sait qu’une grande distance est plus longue à parcourir qu’une courte distance : c’est pour cette raison que son temps de réponse augmente en fonction de la distance entre les objets.

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16
Q
  • Les études précédentes ne permettent pas de démontrer que les images mentales sont analogues.

Selon Pylyshyn, les images mentales résultent de processus cognitivement pénétrables, c’est-à-dire que leur formation est influencée par :

  • Les connaissances du participants
  • Les biais de l’expérimentateur et les demandes de la tâche

Pourquoi les biais de l’expérimentateur et les demandes de la tâche ont une influence ?

A

Le fait d’indiquer au participant qu’il s’agit d’une tâche sur l’imagerie influence sa performance.

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17
Q
  • En réponse aux critiques de Pylyshyn, Finke et Pinker ont élaboré une tâche dans laquelle le participant doit utiliser l’imagerie, sans que l’expérimentateur fasse référence à l’imagerie.

Si l’imagerie résulte de processus cognitivement pénétrables, à quoi on s’attend?

A

le temps de réponse ne devrait pas varier en fonction de la distance entre les objets parce que le participant ne sait pas qu’il doit utiliser l’imagerie, ni que la distance entre les objets est manipulée.

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18
Q

L’étude de Finke et Pinker (1982) sur le pointage demande aux participants doit indiquer si la flèche pointe vers un point.

  • En réponse à la critique de Pylyshyn, aucune référence explicite à (a)
A

aucune référence explicite à l’imagerie.

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19
Q

L’étude de Finke et Pinker (1982) sur le pointage demande aux participants doit indiquer si la flèche pointe vers un point.

Quel est le principal résultat?

A
  • Le temps de réponse augmente en fonction de la distance entre la flèche et le point visé.
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20
Q

L’étude de Finke et Pinker (1982) sur le pointage demande aux participants doit indiquer si la flèche pointe vers un point.

On retrouve que le temps de réponse augmente en fonction de la distance entre la flèche et le point visé.

Cet effet ne peut PAS s’expliquer par quoi?

A

Cet effet ne peut s’expliquer par le concept de processus cognitivement pénétrables puisque le participant ne sait pas qu’il s’agit d’une tâche sur l’imagerie.

21
Q

L’étude de Finke et Pinker (1982) sur le pointage demande aux participants doit indiquer si la flèche pointe vers un point.

On retrouve que le temps de réponse augmente en fonction de la distance entre la flèche et le point visé.

Cet effet ne peut s’expliquer par le concept de processus cognitivement pénétrables puisque le participant ne sait pas qu’il s’agit d’une tâche sur l’imagerie.

Ce résultat suggère plutôt quoi?

A

que le temps de réponse varie en fonction de la distance parce que l’image mentale est analogue à l’image physique.

22
Q
  • Certains chercheurs se sont intéressés à connaître les mécanismes impliqués dans l’imagerie.
  • Étant donné la similitude entre les représentations mentales et les objets physiques, certains chercheurs ont suggéré quoi?
A

que les processus impliqués dans l’imagerie sont très près des sens et de la perception.

23
Q

L’étude de Segal et Fusella (1970) sur l’interférence visuelle cherche à savoir si les processus impliqués dans l’imagerie sont les mêmes que les processus impliqués dans la perception. Quelle est la tâche des participants?

A
  • Le participant doit se former une représentation mentale visuelle d’un objet (p. ex., volcan, maison, oiseau, etc.), tout en fixant son regard sur un écran d’ordinateur.
  • En même temps, une cible visuelle peut être présentée ou non à l’écran.

– Le participant doit appuyer sur un bouton s’il détecte la présence de la cible.

24
Q

Dans l’étude de Segal et Fusella (1970), quels sont les principaux résultats?

A

Le participant détecte la cible moins souvent lorsqu’il doit former une image mentale que lorsqu’il ne doit pas former d’image mentale.

25
Q

Dans l’étude de Segal et Fusella (1970), le participant détecte la cible moins souvent lorsqu’il doit former une image mentale que lorsqu’il ne doit pas former d’image mentale.

Qu’est-ce que cela indique?

A

– La création d’une représentation mentale interfère avec la perception de la stimulation.

26
Q

Dans l’étude de Segal et Fusella (1970), le participant détecte la cible moins souvent lorsqu’il doit former une image mentale que lorsqu’il ne doit pas former d’image mentale.

Donc, la création d’une représentation mentale interfère avec la perception de la stimulation.

Que peut on en conclure?

A

Ce résultat suggère que la perception et l’imagerie sollicitent les mêmes processus.

27
Q

Dans l’étude de Segal et Fusella (1970), le participant détecte la cible moins souvent lorsqu’il doit former une image mentale que lorsqu’il ne doit pas former d’image mentale.

Donc, la création d’une représentation mentale interfère avec la perception de la stimulation.

Ce résultat suggère que la perception et l’imagerie sollicitent les mêmes processus.
Pourquoi serait-ce le cas?

A

– Lorsque les processus sont engagés dans la création et le maintien d’une image mentale, ils ne sont plus disponibles afin de détecter les cibles.

28
Q

En résumé,

Les études montrent que :

– Les propriétés et la manipulation des images mentales sont (a) à celles des objets réels.
– Les images mentales (b) avec la perception.

A

équivalentes

interfèrent

29
Q
  • Plusieurs chercheurs concluent que les représentations mentales sont (a) et sollicitent les mêmes processus que ceux impliqués dans la (b) et la (c) d’objets (d).
  • Cependant, certaines études suggèrent que les images mentales ne sont pas complètement (e) aux objets réels.
A

a) analogues
b) perception
c) manipulation
d) d’objets réels.
e) indentiques

30
Q

Si les images mentales sont analogues aux objets physiques, l’individu devrait pouvoir faire quoi?

A

réinterpréter une image mentale.

31
Q

l’étude de Chambers et Reisberg (1985) sur les images ambiguës cherchent à savoir s’il est possible de réinterpréter une image mentale.

  • L’image ambiguë du lapin/canard est utilisée

Quelles sont les 5 étapes de la procédure?

A
  1. L’image de la figure est présentée. Le participant doit identifier la figure.
  2. Formation d’une image mentale : le participant doit mémoriser la figure.
  3. À l’aide de son image mentale, le participant doit trouver la forme alternative de l’image ambiguë.
  4. À l’aide de son image mentale, le participant doit dessiner l’image ambiguë.
  5. À l’aide de son dessin, le participant doit trouver la forme alternative de l’image ambiguë.
32
Q

Dans l’étude de Chambers et Reisberg (1985), à l’étape 1,

  1. L’image de la figure est présentée. Le participant doit identifier la figure.

Quels sont les résultats?

A

100 % des participants identifient un canard ou un lapin.

33
Q

Dans l’étude de Chambers et Reisberg (1985), à l’étape 3,

  1. À l’aide de son image mentale, le participant doit trouver la forme alternative de l’image ambiguë.

Quels sont les résultats?

A

Aucun participant ne peut identifier la forme alternative de l’image.

34
Q

Dans l’étude de Chambers et Reisberg (1985), à l’étape 5,

  1. À l’aide de son dessin, le participant doit trouver la forme alternative de l’image ambiguë.
    Quels sont les résultats?
A

100 % des participants identifient la forme alternative.

35
Q

Dans l’étude de Chambers et Reisberg (1985), qu’est-ce qu’on peut conclure?

A
  • Les participants sont incapables de réinterpréter une image mentale.

– Cette image ne peut donc pas être complètement analogue à l’image physique.

  • Les représentations mentales incluent les caractéristiques importantes à la compréhension de l’image.
36
Q

Dans l’étude de Chambers et Reisberg (1985), on conclut que les représentations mentales incluent les caractéristiques importantes à la compréhension de l’image.

Pourquoi?

A

– Si le participant interprète l’image ambiguë comme étant un lapin, il emmagasinera les caractéristiques de la figure qui la caractérisent en tant que lapin. Il ne pourra donc pas réinterpréter l’image mentale comme étant un canard parce que les caractéristiques propres au canard n’auront pas été encodées.

– Les stimuli physiques doivent être interprétés alors que les images mentales sont des interprétations.

37
Q

Dans l’étude de Brooks (1968) sur l’interférence visuelle et verbale, on cherche è savoir si les deux types de représentations (analogue et propositionnelle) coexistent en mémoire, et s’ils sont indépendants.

Quelle est la tâche des participants

A

On demande au participant de balayer un contenu en mémoire de travail;

38
Q

Dans l’étude de Brooks (1968) sur l’interférence visuelle et verbale, on cherche è savoir si les deux types de représentations (analogue et propositionnelle) coexistent en mémoire, et s’ils sont indépendants.

On demande au participant de balayer un contenu en mémoire de travail; ce contenu peut être sous 2 formes. Lesquelles?

A

– visuel (figure à balayer)
– verbal (phrase à balayer mot par mot)

39
Q

Dans l’étude de Brooks (1968) , que doit faire le participant dans la tâche visuelle?

A
  • Le participant doit mémoriser l’image d’une lettre. Ensuite, il doit suivre mentalement le contour de la lettre et lorsqu’il rencontre un coin supérieur ou inférieur, il doit donner une réponse positive (sinon, réponse négative).
40
Q

Dans l’étude de Brooks (1968) , que doit faire le participant dans la tâche verbale?

A
  • Le participant mémorise une phrase. Il doit ensuite indiquer un par un si les mots sont des noms.
41
Q

Dans l’étude de Brooks (1968) , il y a 2 types de réponses. Lesquelles?

A

– Pointage visuo-manuel (pointer à droite lorsque la réponse est positive et à gauche si la réponse est négative).

– Verbale (répondre « oui » ou « non »).

42
Q

Dans l’étude de Brooks (1968), il y a 4 conditions. Lesquelles?

A

Tâche visuelle, réponse visuo-manuelle

Tâche visuelle, réponse verbale

Tâche verbale, réponse visuo-manuelle

Tâche verbale, réponse verbale

43
Q

Dans l’étude de Brooks (1968), quel est le principal résultat?

A

Le temps de réponse est plus long lorsque la tâche et la réponse sont de même modalité (visuelle ou verbale) que lorsqu’elles sont de modalité différente.

44
Q

2 types de représentations indépendantes coexisteraient en mémoire. Lesquelles?

A

Visuelle-spatiale/analogue

Verbale/propositionnelle

45
Q

En représentation visuelle-spatiale/analogue, quel type de réponse interfère le +?

A

La réponse de nature visuelle-spatiale interfère davantage avec ce type de représentation que la réponse verbale.

46
Q

La représentation Visuelle-spatiale/analogue est traitée où?

A

Traitée au niveau de la tablette visuo-spatiale (composante spatiale du modèle de la mémoire de travail de Baddeley).

47
Q

En représentation Verbale/propositionnelle, quel type de réponse interfère le +?

A
  • La réponse de nature verbale interfère davantage avec ce type de représentation que la réponse visuelle.
48
Q

La représentation Verbale/propositionnelle est traitée où?

A
  • Traitée au niveau de la boucle phonologique (composante verbale du modèle de la mémoire de travail de Baddeley).