Cours 10 - Les stratégies de récupération Flashcards

1
Q
  • Parfois, l’individu a de la difficulté à récupérer une information pour laquelle aucune stratégie n’a été utilisée au moment de l’encodage.
    – Dans une telle situation, qu’est-ce qui peut être utilisé?
A

une stratégie de récupération peut être utilisée.

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2
Q

Lorsque le contenu à récupérer est de l’information en mémoire (a) (p. ex., des connaissances), une aide à la récupération de connaissances peut être utilisée.

A

sémantique

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3
Q

Le phénomène du mot sur le bout de la langue (Tip of the Tongue ou état TOT), en quoi ça consiste?

A

– L’individu croit posséder l’information en mémoire, mais n’arrive pas à la récupérer.

– L’individu a l’impression que l’information peut surgir en mémoire à n’importe quel moment.

– L’individu peut utiliser une stratégie d’aide à la récupération de connaissances afin de faciliter la récupération.

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4
Q

Parfois, lorsque l’individu est dans un état TOT, il peut décider d’arrêter sa recherche en mémoire pendant un moment et d’y revenir plus tard. Cette période d’arrêt est appelée comment?

A

appelée « période d’incubation ».

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5
Q

L’étude de Choi et Smith (2005) sur l’état TOT cherche à savoir si une bonne stratégie de remettre la récupération de l’information à plus tard lorsque l’individu se trouve dans un état TOT.

Quelle est la tâche du participant?

A
  • 48 questions de connaissances générales sont posées au participant.

– Lorsqu’il ne peut donner la réponse, celui-ci doit évaluer son état TOT (à quel point il a le mot « sur le bout de la langue »).

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6
Q

L’étude de Choi et Smith (2005) possède 2 conditions expérimentales. Lesquelles?

A

Condition immédiate
On pose chaque question deux fois de suite. Ainsi, il n’y a aucun délai entre la première fois où la question est posée et la deuxième fois.

Condition délai
On pose toutes les questions une première fois, puis on les repose toutes une deuxième fois. Ainsi, il y a un délai entre la première fois que la question est posée et la deuxième fois.

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7
Q

Quels sont les principaux résultats de l’étude de Choi et Smith (2005) sur l’état TOT?

A
  • L’état TOT semble un bon prédicteur de la performance.

– La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants dans un état TOT que pour les participants qui ne sont pas dans un état TOT (non TOT).

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8
Q

Dans l’étude de Choi et Smith (2005) sur l’état TOT, on observe que

– La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants dans un état TOT que pour les participants qui ne sont pas dans un état TOT (non TOT).

  • L’état TOT semble donc être un bon prédicteur de la performance.

Qu’est-ce que ce résultat permet comme interprétation?

A
  • Attendre une période de temps avant la récupération de l’information est une stratégie utile.
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9
Q

Dans l’étude de Choi et Smith (2005) sur l’état TOT, on observe que

– La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants dans un état TOT que pour les participants qui ne sont pas dans un état TOT (non TOT).

  • L’état TOT semble donc être un bon prédicteur de la performance.

Ainsi, on peut interpréter que le fait d’attendre une période de temps avant la récupération de l’information est une stratégie utile.

Pourquoi?

A

– La proportion de rappel correct est plus élevée pour les participants ayant été exposés à un délai avant de répondre une 2e fois à la question que pour les participants ayant tenté de répondre à chaque question deux fois de suite.

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10
Q

Pourquoi le délai est-il une stratégie d’aide à la récupération de connaissances efficace afin de rappeler l’information lorsque l’individu se trouve dans un état TOT ?

A

– Selon certains chercheurs, lors d’un état TOT, la récupération de la bonne réponse est bloquée par l’apparition répétée de la même mauvaise réponse (la même mauvaise réponse est constamment activée en mémoire).

– Lors de la période d’incubation, l’information récurrente peut être oubliée et laisse place à la bonne information.

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11
Q

Dans l’étude de Brown et McNeill (1966) sur l’information disponible, 49 questions de connaissances générales sont posées au participant.

Que doit faire le participant lors du rappel?

A

Lors d’un état TOT, le participant rapporte ce qui lui vient à l’esprit.

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12
Q

Dans l’étude de Brown et McNeill (1966) sur l’information disponible, 49 questions de connaissances générales sont posées au participant.

Lors d’un état TOT, le participant rapporte ce qui lui vient à l’esprit.

Quel est le résultat principal?

A
  • Dans 57 % des états TOT, le participant peut rapporter la première lettre du mot et dans 49 % des cas, le participant peut rapporter un mot avec une sonorité similaire.
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13
Q

Pourquoi certaines informations sur le contenu recherché sont-elles disponibles ?

A

– La bonne réponse n’est pas assez activée en mémoire pour pouvoir être récupérée.

– Cependant, elle peut être un peu activée de sorte que de l’information partielle peut être récupérée, comme la première lettre du mot.

– Le rappel de cette information partielle peut, à son tour, servir d’indice de récupération et permettre la récupération du contenu recherché.

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14
Q

Lorsque l’individu veut récupérer des connaissances en mémoire, il peut se trouver dans un état TOT.

– De bonnes stratégies de récupération de connaissances consistent à quoi?

A

attendre un certain temps avant de poursuivre la recherche ou de rappeler des informations relatives au contenu recherché, comme la première lettre du mot.

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15
Q

Parfois, le contenu à rappeler est de l’information en mémoire épisodique, c’est-à-dire des événements.

– Afin de rappeler ce genre d’information, l’individu peut utiliser quelles stratégies?

A

des stratégies de récupération d’événements.

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16
Q

Qu’est-ce qu’un interrogatoire cognitif?

A

Une stratégie de récupération d’événements

17
Q

L’interrogatoire cognitif est un exemple de stratégie de récupération d’événements basée sur quatre principes. Lesquels?

A

– Rétablir mentalement la situation.

– Encourager le rapport de tous les détails (hypermnésie).

– Tenter de rappeler l’incident selon des ordres différents (p. ex., à partir de la fin).

– Tenter de rapporter l’incident selon d’autres perspectives (p. ex., celle d’autres personnes).

18
Q

L’étude de Geiselman et al. (1985) sur l’interrogatoire cognitif cherche à savoir si l’interrogatoire cognitif est-il plus efficace qu’un interrogatoire régulier où le participant doit simplement rappeler les événements qui lui reviennent en mémoire ?

Quelle est la méthode?

A
  • Les participants visionnent des films réalistes portant sur des crimes commis (p. ex., vol de banque).
19
Q

L’étude de Geiselman et al. (1985) sur l’interrogatoire cognitif est un exemple où la recherche en psychologie (a) est appliquée à un autre (b) (p. ex., juridique).

A

psychologie cognitive est appliquée à un autre domaine (p. ex., juridique).

20
Q

Dans l’étude de Geiselman et al. (1985) sur l’interrogatoire cognitif , les participants visionnent des films réalistes portant sur des crimes commis (p. ex., vol de banque).

Quelles sont les 2 types d’interrogatoire?

A

– Régulier
– Cognitif

21
Q

Dans l’étude de Geiselman et al. (1985) sur l’interrogatoire cognitif , les participants visionnent des films réalistes portant sur des crimes commis (p. ex., vol de banque).

Il y a deux types d’interrogatoire : régulier et cognitif.

Quels sont les principaux résultats?

A
  • L’interrogatoire cognitif est plus efficace que l’interrogatoire régulier pour rappeler des informations correctes.
22
Q

Dans l’étude de Geiselman et al. (1985) sur l’interrogatoire cognitif , les participants visionnent des films réalistes portant sur des crimes commis (p. ex., vol de banque).

Il y a deux types d’interrogatoire : régulier et cognitif.

On retrouve que l’interrogatoire cognitif est plus efficace que l’interrogatoire régulier pour rappeler des informations correctes.

Cependant, il provoque aussi autre chose. Laquelle?

A
  • L’interrogatoire cognitif provoque cependant le rappel d’un plus grand nombre d’éléments erronés.
23
Q

Dans l’étude de Geiselman et al. (1985) sur l’interrogatoire cognitif , les participants visionnent des films réalistes portant sur des crimes commis (p. ex., vol de banque).

Il y a deux types d’interrogatoire : régulier et cognitif.

On retrouve que l’interrogatoire cognitif est plus efficace que l’interrogatoire régulier pour rappeler des informations correctes.
* L’interrogatoire cognitif provoque cependant le rappel d’un plus grand nombre d’éléments erronés.

Qu’est-ce qu’on peut conclure?

A
  • L’interrogatoire cognitif permet de fournir un maximum d’indices de récupération tirés directement du contexte d’encodage.