Cours 8 - Concepts et catégories Flashcards
Qui suis-je? Information acquise et retenue : tout ce qu’une personne apprend.
Connaissance
Les connaissances peuvent être emmagasinées sous 2 formes. Lesquelles?
– Concepts et catégories
– Scripts et schémas
Qui suis-je? Représentation mentale abstraite qui nous permet de catégoriser les éléments (objets et individus) du monde qui nous entoure.
Concept
Pourquoi dit-on qu’un concept est abstrait?
Il ne représente pas d’objet spécifique concret.
Le concept est l’unité fondamentale de la (a), joue un rôle central dans la (b).
– Unité fondamentale de la connaissance, joue un rôle central dans la cognition.
Qui suis-je? – Unité fondamentale de la connaissance, joue un rôle central dans la cognition.
Concept
Qu’est-ce qu’une catégorie?
Regroupement concret d’objets représentant le concept.
Les notions de concept et de catégorie sont très reliées. Pourquoi?
La formation d’un concept permet de catégoriser.
Quelles sont les 3 fonctions des concepts et des catégories?
Permet d’identifier rapidement des objets
Réduit la complexité de l’environnement
Réduit le besoin d’apprendre continuellement
Pourquoi est-ce que les concepts et catégories ont comme fonction de réduire la complexité de l’environnement?
Permet de regrouper les objets en classes (p. ex., oiseau), plutôt que d’y référer en fonction de leur singularité (p. ex., sarcelle à ailes vertes, serin de Burton).
Pourquoi est-ce que les concepts et catégories ont comme fonction de réduire le besoin d’apprendre continuellement?
– Lorsqu’on rencontre un nouvel objet, on peut référer aux objets de la même catégorie que l’on connaît déjà afin de connaître ses caractéristiques (permet de faire des inférences).
– Par exemple, si la sarcelle à ailes vertes est un oiseau, l’individu peut inférer qu’elle a des ailes, des plumes, etc., parce que ce sont des caractéristiques propres à un oiseau.
Qui suis-je? Lien qui unit les attributs de 2 dimensions – Par exemple, conjonction (et) / disjonction (ou)
Règle logique
Les premières recherches ont étudié la question “Comment se forme un concept ?” en utilisant quoi?
des concepts définis par des règles logiques.
Dans l’étude classique de Bourne (1970), que doit apprendre le participant?
– Le participant doit apprendre la règle logique entre 2 attributs qui permet de catégoriser les stimuli afin d’identifier correctement les formes faisant partie de la catégorie.
Étude classique de Bourne (1970)
Quelle type de règle je suis?
carré ET rouge
Conjonctive
Étude classique de Bourne (1970)
Quelle type de règle je suis?
carré OU rouge
Disjonctive
Étude classique de Bourne (1970)
Quelle type de règle je suis?
Si carré, rouge
Conditionnelle
Étude classique de Bourne (1970)
Quelle type de règle je suis?
Si carré, rouge ; Si rouge, carré
Biconditionnelle
Quelle est la procédure de l’étude classique de Bourne (1970)?
Le participant doit apprendre la règle afin d’identifier correctement les formes faisant partie de la catégorie.
– Le nombre d’essais nécessaires afin d’apprendre la règle est calculé.
- Chaque règle est présentée dans 9 problèmes successifs.
– Seuls les attributs mis en relation changent (p. ex., Problème 1 : carré ET rouge, Problème 2 : rond ET blanc, Problème 3 : carré ET bleu, etc.) : la règle ne change pas.
Dans l’étude classique de Bourne (1970), Le nombre d’essais requis pour apprendre comment les objets sont catégorisés varie selon quoi?
le type de règle.
Dans l’étude classique de Bourne (1970), Au premier problème, le participant a besoin de plus d’essais pour apprendre la règle (a) que la règle (b).
plus d’essais pour apprendre la règle biconditionnelle que la règle conjonctive.
Dans l’étude classique de Bourne (1970), Au premier problème, le participant a besoin de plus d’essais pour apprendre la règle biconditionnelle que la règle conjonctive.
Cependant, une fois apprises, qu’est-ce que l’on observe?
les quatre règles semblent être appliquées avec la même facilité.
Dans l’étude classique de Bourne (1970), À partir du troisième problème, on observe quoi?
le nombre d’essais nécessaires afin d’apprendre la règle est près de 0 et ce, peu importe le type de règle.
L’étude de Bourne (1970) est limitée par quoi?
par le fait qu’elle étudie le processus de catégorisation à l’aide de catégories artificielles définies par des attributs comme la forme et la couleur.
L’étude de Bourne (1970) est limitée par le fait qu’elle étudie le processus de catégorisation à l’aide de catégories artificielles définies par des attributs comme la forme et la couleur. Pourquoi c’est une limite?
Ces concepts sont très différents des « catégories naturelles » qui sont utilisées dans la vie courante.
Quelles sont les caractéristiques des catégories naturelles?
- Définies selon des dimensions continues plutôt que discontinues
– Limites imprécises - Organisées hiérarchiquement – Organisation par niveau
- Tous les membres d’une catégorie ne sont pas égaux; certains sont plus typiques que d’autres.
- Les caractéristiques ne sont pas nécessairement indépendantes.
– Par exemple, le fait d’avoir des plumes est relié au fait d’avoir des ailes.
Quelles sont les limites des catégories naturelles?
Les limites des catégories naturelles sont floues.
Étude de Labov (1973) étudie quoi? (quelle est sa question)?
les limites entre les catégories sont-elles claires ?
Qu’est-ce qu’utilise Labov dans son étude pour savoir si les limites entre les catégories sont claires?
– Un objet très large est plus près du « bol typique » et un objet étroit est plus près de la « tasse typique ».
Quelle est la procédure de l’étude de Labov (1973)?
- À chaque essai, on présente l’image d’un objet au participant.
– Le participant doit indiquer si l’objet est un bol ou une tasse.
- Dans une condition, le participant doit imaginer de la nourriture dans l’objet présenté.
Quels sont les résultats de l’étude de Labov (1973)?
– Si 90% des participants ont identifié l’objet comme étant une tasse, 10 % ont identifié un bol
Plus l’objet est large, plus le pourcentage de participants ayant identifié l’objet comme étant une tasse diminue : plus les participants identifient l’objet comme étant un bol.
L’étude de Labov (1973) a des limites imprécises. On dit qu’il n’y a pas de dichotomie claire entre un bol et une tasse.
Qu’est-ce que cela veut dire?
– La transition entre la tasse et le bol est graduelle.
L’étude de Labov (1973) a des limites imprécises. On dit que la classification des objets subi une influence. Laquelle?
La classification des objets est influencée par le contexte de présentation.
Dans l’étude de Labov (1973), la classification des objets est influencée par le contexte de présentation. Qu’est-ce que l’on observe?
– Le pourcentage d’identification d’un bol est plus élevé dans le contexte de nourriture que dans le contexte neutre.
Quel est le postulat de Rosch?
Selon Rosch, il existe plusieurs niveaux de concepts : les concepts sont organisés en hiérarchie.
Quels sont les 3 niveaux de concepts selon Rosch? (du plus haut - imprécis, vers le plus bas - précis)
Supérieur (instrument de musique)
De base (guitare)
Subordonné (électrique, sèche)