Cours 9 - Empathie et altruisme Flashcards

1
Q

Comportement pro-social (Définition)

A

Toute action qui a pour but d’aider les autres.
Partager, réconforter, aider.
= Le comportement en tant que tel.

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2
Q

Altruisme (Définition)

A

Préoccupation pour le bien-être des autres.
Est motivé intrinsèquement [et non externe].
S’exprime par des comportements pro-sociaux conscients et volontaires.
État plus général
Aspect de la personnalité qui se développe avec le temps
Généralement associé à :
… davantage de comportements pro-sociaux
… une plus grande capacité d’empathie

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3
Q

L’individu altruiste est _____________ et agit de _____________.

A

L’individu altruiste est motivé intrinsèquement et agit de manière prosociale.

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4
Q

Question controversée concernant l’altruisme

A

La question controversée est la suivante : Quelle est la source de motivation?
Est-ce les médias? Est-ce le gain personnel qu’on en tire (ex., on se sent bien)?

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5
Q

Empathie (Définition)

A

Capacité à comprendre et à partager les états émotionnels et affectifs des autres.
Implique une véritable connexion émotionnelle avec l’autre personne, où l’on peut se mettre à sa place et ressentir ce qu’elle ressent.
= Pouvoir se mettre à la place de l’autre.

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6
Q

Sympathie (Définition)

A

Ressentir une motivation orientée envers le bien-être d’une autre personne.
N’implique pas nécessairement une connexion émotionnelle profonde avec l’autre personne.
= Ressentir le besoin d’aider quelqu’un.
Ex. : Un voleur se fait frapper par une voiture → On ne ressent pas de grande empathie envers lui, mais on ressent tout de même le besoin de l’aider (car, il est blessé).

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7
Q

Le thérapeute se doit d’être ____________ et non ____________.

A

Le thérapeute se doit d’être empathique et non sympathique.

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8
Q

On a des milliers d’évidences _______________, _______________ et de _______________ chez les animaux.

A

On a des milliers d’évidences d’empathie, d’altruisme et de comportements pro-sociaux chez les animaux.

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9
Q

L’empathie serait surtout évidente chez les _______________.

A

L’empathie serait surtout évidente chez les _______________ [les humains].

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10
Q

L’altruisme est présent chez des espèces ___________ telles que les _____________.

A

L’altruisme est présent chez des espèces beaucoup plus simples telles que les abeilles qui n’hésitent pas à se sacrifier eux-mêmes pour sauver (protéger) la Reine (et leur colonie).

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11
Q

Bien que l’empathie contribue certainement à accroître l’altruisme et les comportements prosociaux, du moins chez les humains, il est plausible de considérer qu’elle n’est ______________________.

A

Bien que l’empathie contribue certainement à accroître l’altruisme et les comportements prosociaux, du moins chez les humains, il est plausible de considérer qu’elle n’est pas une condition essentielle.

Il n’est pas nécessaire d’être empathique pour adopter des comportements pro-sociaux.
Ex. : ramasser un crayon d’un collègue par réflexe.

Plus on a d’empathie, plus on a tendance à adopter des comportements pro-sociaux.
Les comportements pro-sociaux peuvent être motivés de manière extrinsèque (motivation externe).

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12
Q

Théories biologiques

A

Les humains vivent en groupes organisés et sont inter-dépendants.
Les comportements pro-sociaux sont essentiels à notre survie, tout comme chez les autres mammifères.

Les études de jumeaux montrent aussi des évidences empiriques suggérant une certaine influence génétique sur le développement de l’empathie, l’altruisme, les comportements pro-sociaux et la sympathie.
Les nouveaux nés ont une réaction empathique à la détresse des autres.
L’empathie est donc sûrement inscrite dans nos gènes.

L’empathie et l’altruisme sont davantage influencés par :
… l’environnement partagé en bas âge.
… les gènes et l’environnement non partagé chez les enfants plus vieux.

*En d’autres mots : Les parents ont plus d’influence en début de vie sur les comportements pro-sociaux.
Toutefois, à mesure que l’enfant vieilli, ces comportements sont davantage influencés par son tempérament et par de nouveaux environnements tels que le cercle d’ami, l’école, etc.

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13
Q

Les humains vivent en ____________ et sont ____________.

A

Les humains vivent en groupes organisés et sont inter-dépendants.

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14
Q

Les comportements pro-sociaux sont _________________, tout comme chez les autres mammifères.

A

Les comportements pro-sociaux sont essentiels à notre survie, tout comme chez les autres mammifères.

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15
Q

Les études de jumeaux montrent aussi des évidences empiriques suggérant une ________________________ sur le développement de l’empathie, l’altruisme, les comportements pro-sociaux et la sympathie.

A

Les études de jumeaux montrent aussi des évidences empiriques suggérant une certaine influence génétique sur le développement de l’empathie, l’altruisme, les comportements pro-sociaux et la sympathie.

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16
Q

L’empathie et l’altruisme sont davantage influencés par (2 points) :

A
  1. … l’environnement partagé en bas âge.
  2. … les gènes et l’environnement non partagé chez les enfants plus vieux.
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17
Q

Théories de l’apprentissage social

A

On apprend en voyant les comportements pro-sociaux des autres êtres récompensés OU en étant récompensés pour nos propres actions.
Ex. : Un enfant apprend en observant son ami que les comportements pro-sociaux peuvent être récompensés.
Le problème = les comportements pro-sociaux sont rarement récompensés de façon évidente et immédiate.
Au contraire, habituellement il y a un coût apparent plus important.
Il y a une récompense plus subtile et moins tangible.
Ex. : il n’y a pas de gain évident et immédiat si on fait du bénévolat (il n’y a pas de « suçon » pour nos actions) → Les récompenses ne sont pas concrètes.

Argument circulaire : La personne a un comportement pro-social, elle devait donc avoir une raison pour le faire. En disant ça, on ne peut pas avoir tort, ce qui est un problème en science.
On suppose, selon ce point de vue, que la personne agit, car elle espère en retirer un gain (gagner quelque chose en retour).
… très difficile de juger (de prouver en science) de la motivation d’une personne.

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18
Q

Théories de l’apprentissage social

Comment on apprend?

A

On apprend en voyant les comportements pro-sociaux des autres êtres récompensés OU en étant récompensés pour nos propres actions.

19
Q

Argument circulaire

A

La personne a un comportement pro-social, elle devait donc avoir une raison pour le faire. En disant ça, on ne peut pas avoir tort, ce qui est un problème en science.
On suppose, selon ce point de vue, que la personne agit, car elle espère en retirer un gain (gagner quelque chose en retour).
… très difficile de juger (de prouver en science) de la motivation d’une personne.

20
Q

Théories cognitives

Elles tiennent compte de… (2 points) :

A

Tiennent compte de :
1. L’âge
2. La maturité
… de l’enfant ou de l’adulte.

21
Q

Théories cognitives

4 phases importantes :

A

Phase 1 : 2e année de vie
Phase 2 : Entre 3 et 6 ans
Phase 3 : Période scolaire et pré-adolescence
Phase 4 : Adolescence et âge adulte

22
Q

Théories cognitives

Phase 1

A

2e année de vie : Les enfants montrent les premiers signes systématiques d’empathie et de sympathie en réagissant à la détresse des autres.

23
Q

Théories cognitives

Phase 2

A

Entre 3 et 6 ans : Les enfants vont partager et aider les autres s’ils s’attendent à retirer un bénéfice en retour.
Ex. : donner un bonbon et espérer un bonbon en retour.

24
Q

Théories cognitives

Phase 3

A

Période scolaire et pré-adolescence : Les normes sociales sont importantes. Les comportements valorisés socialement sont probablement bons alors on va le faire. Aussi, peur d’être jugé si on ne fait pas la bonne chose. À cette période, la sympathie joue donc un rôle plus important dans l’altruisme.
On agit parce que c’est la bonne chose à faire.
On agit en fonction de ce qui nous attend.

25
Q

Théories cognitives

Phase 4

A

Adolescence et âge adulte : Commence à comprendre la responsabilité sociale à un niveau plus abstrait. Compréhension implicite que ce sera le chaos social si on ne se respecte pas.
On comprend que l’importance de nos actions ; si on ne fait pas certaines choses, on risque d’entraîner le chaos.

26
Q

Importance des attributions internes et externes.

A

Si je fais une bonne action, j’en suis responsable et j’en prends le mérite.
Donc : si on a tendance à avoir davantage d’attributions internes, on devrait être plus altruiste en général.

Les adolescents qui sont forcés par leur programme scolaire à faire du bénévolat vont aussi augmenter leur empathie, leur altruisme et faire plus de comportements pro-sociaux par la suite.
Explication possible de ce phénomène : on est plus confortable lorsqu’on possède une bonne image de soi.

27
Q

Altruisme chez les tout-petits
12 à 18 mois

A

L’enfant ira chercher un adulte pour qu’il console un autre enfant.

28
Q

Altruisme chez les tout-petits
20 à 23 mois et +

A

L’enfant est plus enclin d’essayer de le consoler lui-même, de façon relativement adéquate.

29
Q

Altruisme chez les tout-petits
Deux réactions possibles :

A

La réaction dépend du tempérament de l’enfant à cet âge :
1. … si inhibé et facilement apeuré, l’enfant va être lui-même en détresse et se détourner de l’autre enfant.

Inhibition = la détresse de l’autre entraîne la détresse chez l’enfant

  1. … si désinhibé et qui n’est pas facilement apeuré a plus de chance d’aider un autre enfant ou le consoler, même si ce n’est pas lui qui a causé sa détresse.

Désinhibition = la détresse de l’autre entraîne l’aide chez l’enfant

30
Q

Altruisme chez les tout-petits

Importance de la réaction des parents.

A

La réaction des parents est aussi importante.
Si on punit un enfant sans jamais lui montrer le comportement adéquat, il ne va pas développer de comportement pro-social, il va simplement avoir peur de se faire prendre.
= Ça ne sert à rien de punir un enfant si on ne lui explique pas le comportement qui est attendu de lui.
Punition ≠ Développement des comportements pro-sociaux.

31
Q

Limite importante à l’empathie des enfants de 2 ans :

A

Limite importante à l’empathie des enfants de 2 ans : Même s’ils peuvent montrer de l’empathie face à la détresse d’un autre enfant, ils vont rarement jusqu’à se sacrifier pour l’aider.

32
Q

Les filles sont-elles plus altruistes?

A

Les filles et les garçons ont des réactions physiologiques similaires face à la détresse d’autrui.

33
Q

Les filles montrent des __________ et des ______________ plus fortes que les garçons.

A

Les filles montrent des expressions faciales et des vocalisations d’empathie plus fortes que les garçons.

34
Q

Pourquoi les filles expriment-elles davantage l’empathie que les garçons?

A

On suppose un effet de la socialisation ; il est mieux perçu socialement pour la femme d’exprimer ses émotions que pour l’homme.

35
Q

Les différences filles-garçons sont plus fortes dans les études qui reposent sur ______________________________ plutôt que des expériences en laboratoire.

A

Les différences filles-garçons sont plus fortes dans les études qui reposent sur l’évaluation faites par les parents de leurs enfants plutôt que des expériences en laboratoire.

36
Q

Pourquoi les différences filles-garçons sont plus fortes dans les études qui reposent sur l’évaluation faites par les parents de leurs enfants?

A

On suppose que les parents répondent aux questionnaires en fonction de leurs propres stéréotypes.

37
Q

De façon non surprenante, __________ et où les enfants doivent faire des tâches pour toute la famille, ________________.

A

De façon non surprenante, moins la culture est industrialisée et où les enfants doivent faire des tâches pour toute la famille, plus les enfants sont altruistes.

38
Q

Plus les familles sont _________, plus l’enfant a des chances d’être _________.

A

Plus les familles sont grandes, plus l’enfant a des chances d’être altruiste.

39
Q

Dans la société ___________, si l’enfant participe à des tâches domestiques dont toute la famille bénéficie, il a beaucoup plus de chance d’être ___________ que s’il a une routine ménagère qui ne concerne que lui.

A

Dans la société occidentale, si l’enfant participe à des tâches domestiques dont toute la famille bénéficie, il a beaucoup plus de chance d’être altruiste que s’il a une routine ménagère qui ne concerne que lui.

Ex. : l’enfant fait sa chambre et c’est tout VS. l’enfant effectue des tâches qui contribuent à tous les membres de la famille (faire la vaisselle, mettre la table, etc.)

40
Q

Dans les sociétés individualistes…

A

Il faut comprendre que poser un acte prosocial, surtout pour un enfant, est un choix individuel.
Ex. : « je peux choisir ou non d’aider mon père. »
POUR SOI

41
Q

Dans les sociétés collectivistes…

A

Il y a une obligation de faire des comportements prosociaux.
Il est attendu que tu sacrifies ton intérêt personnel au profit du groupe.
POUR LES AUTRES

42
Q

Des études montrent que les enfants chinois pensent qu’il est ______________________.

A

Des études montrent que les enfants chinois pensent qu’il est inapproprié de s’attribuer le mérite d’une bonne action et de faire savoir qu’on en est l’auteur, ce qui est totalement en accord avec les normes culturelles chinoises : admettre ou chercher le crédit pour une bonne action n’est pas souhaitable.

43
Q

Kang Lee et ses collègues (1997)

A

Ils ont présenté une série d’histoires à des enfants Canadiens et Chinois de 7, 9 et 11 ans.

Dans l’histoire, un enfant fait une bonne action pour un camarade de classe et on lui demande s’il est l’auteur de cette bonne action.
Dans un scénario il ment, et dans l’autre il admet que c’est lui.
- Enfants Canadien de 7 à 11 ans : unanimes! Il est très bien de dire la vérité et il est mal de mentir.
- Enfants chinois de 7 ans : répondent comme les Canadiens.
- Enfants chinois de 11 ans : il est mieux de mentir et ne pas prendre le crédit que de dire la vérité.

Les enfants chinois plus vieux préféraient ne pas prendre le crédit (= société collectiviste).

44
Q

Plus les enfants immigrants sont ___________ dans leur pays d’accueil occidental, plus on note une ____________ marquée de leurs comportements pro-sociaux.

A

Plus les enfants immigrants sont acculturés dans leur pays d’accueil occidental, plus on note une diminution marquée de leurs comportements pro-sociaux.