Cours 3 - Interaction gène-environnement Flashcards

1
Q

Enfant « orchidée »

A

Plus sensible
Plus fragile
Est beaucoup plus influencé par l’environnement (autant environnement positif que négatif)
L’enfant ordonné fleurit davantage que l’enfant pissenlit dans un environnement sain.

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2
Q

Enfant « pissenlit »

A

Moins sensible
Moins fragile
Réussit mieux à s’adapter que l’enfant orchidée.
Même dans un environnement sain, l’enfant ne va pas autant fleurir.

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3
Q

Environnement à risque

A

Environnement malsain / négatif pour l’enfant

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4
Q

Des environnements à risque ont des effets négatifs sur le développement ________ et ________.

A

Des environnements à risque ont des effets négatifs sur le développement physique et psychologique.

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5
Q

Premier constat

A

Il existe différents milieux et différents niveaux d’adversité auxquels l’humain doit faire face.

On doit donc, en tant qu’espèce, être prêt à faire face et s’adapter à différents niveaux de risque.

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6
Q

Adaptation

A

Modification de notre bagage génétique.

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7
Q

Une plus faible efficacité « dopaminergique » est associée à :

A

Une plus faible efficacité « dopaminergique » est associée avec des problèmes d’attention (TDAH) et une certaine indifférence aux stimuli de l’environnement, la prise de risque et la dépendance.

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8
Q

Sérotonine

A

La sérotonine est un neurotransmetteur qui circule dans le sang.

Il joue un rôle dans :
… la thermorégulation
… les comportements alimentaires et sexuels
… le cycle veille-sommeil
… la douleur
… l’anxiété
… le contrôle moteur
… les changements d’états émotionnels

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9
Q

Drogues qui affectent la sérotonine :

A

Amphétamine
Ecstasy
LSD

Si les récepteurs de sérotonine sont bloquées, il va y avoir plus de sérotonine dans le sang → plus animés et moins d’états dépressifs.

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10
Q

Le __________ est un modérateur de l’association entre l’abus parental à petite enfance et les comportements antisociaux à l’âge adulte.

A

Le gène MAOA est un modérateur de l’association entre l’abus parental à petite enfance et les comportements antisociaux à l’âge adulte.

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11
Q

Le __________ modère l’association entre l’abus parental à la petite enfance et la dépression à l’âge adulte.

A

Le gène 5-HTT modère l’association entre l’abus parental à la petite enfance et la dépression à l’âge adulte.

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12
Q

Diathèse

A

Extériorisation phénotypique d’un génotype anormal, caractérisé par une prédisposition à contracter certaines maladies (= plus de chances d’avoir certaines maladies).

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13
Q

Diathèse-Stress / Double risque

A

L’idée centrale est que certains individus ont une vulnérabilité accrue (ex., génétique, tempérament, etc.) qui fait qu’ils sont davantage affectés par les stresseurs de l’environnement.

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14
Q

Un individu qui a une _________ des récepteurs de _________ est plus vulnérable à développer une dépression et des gestes suicidaires.

A

Un individu qui a une version courte des récepteurs de sérotonine est plus vulnérable à développer une dépression et des gestes suicidaires.

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15
Q

Selon la théorie classique de l’interaction gène-environnement, les individus qui n’ont pas cette vulnérabilité originale sont peu ou pas affectés par les événements négatifs et sont considérés comme étant __________.

A

Selon la théorie classique de l’interaction gène-environnement, les individus qui n’ont pas cette vulnérabilité originale sont peu ou pas affectés par les événements négatifs et sont considérés comme étant résilients.

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16
Q

Vision de la théorie classique

A

Deux options :
⇒ Soit, on est protégé des événements négatifs.
⇒ Soit, on est affecté négativement.
*Selon cette théorie, vraiment blanc-noir : soit on est à risque, soit on ne l’est pas, alors qu’en realité, il y a des nuances…

17
Q

Les modèles évolutionnistes du développement adaptatif

Exemples de facteurs positifs

A

Facteurs positifs :
1. Ressources
2. Support

18
Q

Effet d’un gène réactif sur l’enfant

A

Un gène réactif n’est ni bon ni mauvais. Si l’enfant à la version « réactive » du gène, il va être plus affecté par un environnement pauvre, mais va aussi profiter davantage d’un environnement positif.

*Principe de l’enfant orchidé (+ affecté par l’environnement positif, + affecté par l’environnement négatif)

19
Q

Étude : Bakermans-Kranenburg et van IJzendoorn (2011)

A

Bakermans-Kranenburg et van IJzendoorn (2011) ont fait une méta-analyse des études portant sur les interactions gène-environnement concernant les récepteurs de dopamine (DRD2 et DRD4).

20
Q

1ère limite du modèle évolutionniste du développement adaptatif

A

1ère limite : L’environnement, particulièrement les parents, peuvent s’adapter aux caractéristiques de l’enfant. Il est donc possible que ce ne soit pas vraiment un effet d’interaction, mais un effet de l’enfant simplement.

21
Q

2e limite du modèle évolutionniste du développement adaptatif

A

2e limite : Même pour les enfants peu réactifs, il y a une limite à leur capacité à ne pas être affectés par un environnement très négatif.
Il y a des limites à ce qu’un enfant peut encaisser (= pas trop malsain pour ne pas lui nuire complètement).

22
Q

Troisième modèle de Brooks-Gunn

A

Brooks-Gunn propose un troisième modèle qui complète le modèle précédent sur la sensibilité différentielle, en y ajoutant une composante de distinction des environnements sociaux.

Ajoute la notion de « sensibilité »

23
Q

Principes de base de Ellis et al. (2011)

A
  1. Individu réactif aux influences négatives et positives. Les individus qui sont très susceptibles aux influences environnementales, le sont à la fois pour les influences négatives et positives.
  2. Sensibilité accrue = Réceptivité accrue. Cette sensibilité accrue augmente la réceptivité développementale à l’environnement, c’est-à-dire qu’un événement va avoir un effet plus permanent et plus profond chez ces individus.
  3. Différences biologiques. Cette susceptibilité accrue s’inscrit dans la biologie du système nerveux. Une différence génétique s’exprime par des différences sur le plan neurobiologique.
    Ex. : différence dans le niveau de dopamine (bon niveau vs. déficit)
  4. Expérience = aussi importante que la biologie. L’expérience joue un rôle au même titre que les variations génétiques afin de déterminer les différences dans la susceptibilité biologique (épigénétique).
  5. Peut changer et s’observe à tous les âges. La susceptibilité peut changer à tout âge chez un même individu, et les différences entre les individus s’observent à tout âge.
  6. Différences individuelles = adaptatives. Les différences individuelles sont adaptatives dans un sens évolutionniste et ont été préservées au fil du temps par des pressions de différents contextes sociaux, physiques et historiques.
  7. Mécanisme qui permet la survie de l’espèce. Finalement, ce mécanisme permet la survie de l’espèce en modérant l’effet de l’environnement sur notre développement et notre survie.
    *On s’assure qu’au moins un groupe soit différent (autrement, un changement fatal pourrait entraîner la disparition de l’espèce).
    Ce qui explique pourquoi les êtres humains (leurs gènes) ne sont pas tous pareils, ne réagissent pas tous de la même façon (certains réagissent mieux que d’autres).
24
Q

Étude de Michael Meaney (rats et souris)

A

De par une série de recherches sur les rats et les souris, Michael Meaney et son équipe ont démontré que :
1. Les gènes peuvent se modifier après la naissance.

  1. Les modifications peuvent être transmises aux prochaines générations.
25
Q

Épigénétique

A

L’étude de l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes

26
Q

Comparer les gènes à une bibliothèque.

A

On peut concevoir les gènes comme des livres dans une grande bibliothèque.
- Peuvent être lu ou pas.
- Peuvent être nouveaux ou loin derrière.

Il est possible de modifier l’accessibilité des gènes pour augmenter leur probabilité d’être lu.

Chaque personne a sa propre bibliothèque (pour une personne, le gène peut être caché en haut, alors que pour une autre, le gène peut être en bas et accessible).

27
Q

Design expérimental de Meaney et ses collègues : Attachement maternel en bas âge chez les rats

Deux comportements sont importants chez les rats :

A

Deux comportements sont importants chez les rats :
1. Le léchage des petits
Une bonne mère lèche son petit.
2. Une position qui facilite la tétée.
Une bonne mère adopte une position qui facilite la tétée.

Certaines mères rates ont des comportements « affectueux » alors que d’autres manquent de sensibilité.
Les mères ne font pas de distinctions entre leur petit et les autres.

Meaney et ses collègues ont pu associer des bébés ayant une variation génétique particulière et des mères affectueuses ou non affectueuses, créant ainsi un véritable design expérimental impossible à reproduire avec les humains.

28
Q

Les rats mal léchés ont :

A

… des niveaux plus élevés de corticostérone
… des dendrites plus courtes
… une densité de neurones plus faible dans leur hippocampus.

*Ceci fait en sorte que ces bébés sont dans un état de stress constant.

29
Q

Le ___________ du rat n’a pas d’influence sur le rat si la mère a des comportements « affectueux ».

A

Le type de gène du rat n’a pas d’influence sur le rat si la mère a des comportements « affectueux ».
Si la mère est affectueuse, le rat ne sera pas plus stressé.

30
Q

Le ___________ a une influence négative seulement lorsque la mère n’est pas « affectueuse ».

A

Le gène réactif a une influence négative seulement lorsque la mère n’est pas « affectueuse ».
SI la mère est non affectueuse, le rat ayant un gène réactif est plus stressé.

31
Q

Les comportements maternels affectueux modifient le _________ qu’ils vont transmettre à leurs propres petits.

A

Les comportements maternels affectueux modifient le code génétique qu’ils vont transmettre à leurs propres petits.

Affecte le rat lui-même et aussi les petits-enfants (car, transmission de génération en génération).

32
Q

Cameron, Fish et Meaney (2008) ont aussi démontré que les femelles qui ont eu des mères négligentes :

A

… atteignent la puberté plus rapidement
… ont plus de comportements sexuels précoces
… se rendent disponibles sexuellement plus fréquemment
… investissent moins dans les soins à leurs propres enfants
… ont plus de bébés

33
Q

Un individu vivant dans un environnement _________ a un avantage de commencer à se reproduire plus _________, car son espérance de vie est _________.

A

Un individu vivant dans un environnement à risque (malsain) a un avantage de commencer à se reproduire plus tôt (d’être disponible à la reproduction plus tôt), car son espérance de vie est moins grande (plus de troubles de comportements, comportements à risque, moins de protection, etc.).

34
Q

Comment le corps peut-il devancer la puberté?

A

Lorsqu’un enfant réactif est dans un bon environnement : les télomères sont plus larges = vieillissement tardif et dégénérescence retardée (va vivre plus longtemps).