Cours 6 - Attachement Flashcards

1
Q

Auteur de la théorie de l’attachement

A

Élaborée à l’origine par John Bowlby (1907-1990), psychiatre et psychanalyste anglais.

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2
Q

Influence de l’éthologie (2)

A

Lorenz (Oies)
Fonction de protection et survie

  • L’enfant naît avec des savoirs-faire innés (il regarde / imite les autres).
  • L’enfant a une forte réaction à la séparation.

Harlow (Singes)
Importance du réconfort

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3
Q

Influence des théories du développement cognitif :
Modèles opérants internes

A

tRésumé : Attentes envers soi (comment on sent qu’on a une valeur?) VS. Attentes envers les autres (basées sur nos expériences passés et les règles inconscientes de traitement de l’information).

Modèles opérants internes : Formés des attentes à propos de soi [comment on sent qu’on a une valeur?] et des autres basées sur les expériences passées avec les figures d’attachement, ainsi que les règles inconscientes de traitement de l’information liée à l’attachement.

Permettent de gérer, interpréter et prédire ses propres réactions, pensées et sentiments liés à l’attachement ainsi que ceux des figures d’attachement.

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4
Q

Deux dimensions liées au concept de soi et de la figure d’attachement :

A
  1. Les enfants évaluent leur propre valeur en regard d’une figure d’attachement.
    Comment moi je me perçois? Suis-je compétent et digne d’attention?
  2. Les enfants évaluent l’accessibilité de cette même figure.
    Comment est-ce que ma mère va être disponible pour moi si j’en ai besoin?
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5
Q

Les modèles opérants internes impliquent que l’enfant peut faire des _______________ (ex. : former des schèmes à partir de divers comportements / interpréter ces comportements) et générer des prédictions à partir de celles-ci.

A

Les modèles opérants internes impliquent que l’enfant peut faire des opérations mentales (ex. : former des schèmes à partir de divers comportements / interpréter ces comportements) et générer des prédictions à partir de celles-ci.

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6
Q

Schèmes (Définition)

A

Schèmes = modèles mentaux formés à partir des comportements de la figure d’attachement.
Ces schèmes permettent de prédire les actions et les réactions de la figure d’attachement.

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7
Q

Cette généralisation des schèmes existants à une situation nouvelle dépend :

A

Cette généralisation des schèmes existants à une situation nouvelle dépend :
… des expériences vécues par l’enfant
… de sa subjectivité
… de sa compréhension de la situation

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8
Q

Ces opérations mentales permettent également de généraliser ces modèles à des ______________.

A

Ces opérations mentales permettent également de généraliser ces modèles à des situations hypothétiques.

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9
Q

Mémoire sémantique [CONNAISSANCES]

A

Mémoire sémantique [CONNAISSANCES]
Réfère à un contenu abstrait qui est associé à la connaissance générale de concepts.
Nos connaissances sur la relation.
Fait partie de ce que je sais de la relation.
Peut être influencée par ce que les parents nous disent.

Ex. : « C’est faux, ton père et moi n’avons pas crié hier soir ; tu dois avoir rêvé. »

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10
Q

Mémoire épisodique [SOUVENIRS]

A

Mémoire épisodique [SOUVENIRS]
Réfère à l’accumulation de souvenirs d’événements et d’expériences personnelles.

Ex. : « Lorsque j’ai entendu mes parents crier, j’avais peur. »
Les souvenirs et les émotions qui y sont associées.

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11
Q

L’enfant arrive à combiner ses __________ avec ses figures d’attachement pour créer des schèmes plus généraux qui peuvent tenir compte de __________.

Ex. : « Hier, maman est venue me consoler. » à « Maman est toujours là quand j’en ai besoin. »

A

L’enfant arrive à combiner ses souvenirs d’interactions avec ses figures d’attachement pour créer des schèmes plus généraux qui peuvent tenir compte de situations hypothétiques.

Ex. : « Hier, maman est venue me consoler. » à « Maman est toujours là quand j’en ai besoin. »

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12
Q

Pour Bowlby, les déficiences dans la formation de l’attachement peuvent être le reflet de modèles _________ et _________ incohérents entre eux. Ceci mènera à la _________.

A

Pour Bowlby, les déficiences dans la formation de l’attachement peuvent être le reflet de modèles sémantiques et épisodiques incohérents entre eux. Ceci mènera à la désorganisation d’attachement.

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13
Q

Le _______ et le ________ prouvent que les modèles internes sont cohérents à partir de l’âge de _________.

A

Le jeu symbolique et le langage prouvent que les modèles internes sont cohérents à partir de l’âge de 3 ans.

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14
Q

La __________ et les __________ par l’enfant au cours des interactions avec son environnement social mènent à une complexification progressive des modèles opérants internes.

A

La maturation biologique et les expériences acquises par l’enfant au cours des interactions avec son environnement social mènent à une complexification progressive des modèles opérants internes.

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15
Q

Il y a une ____________ entre le ___________ et les _____________ par l’exploration de l’environnement physique et social.

A

Il y a une interdépendance entre le développement cognitif et les expériences acquises par l’exploration de l’environnement physique et social.

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16
Q

Accommodation

A

Implique de modifier nos schèmes pour intégrer de nouvelles informations.

17
Q

Assimilation

A

Consiste à intégrer de nouvelles informations dans ce qu’on sait déjà.

18
Q

Selon Bowlby, ___________ et ___________ des modèles opérants internes durant l’enfance permettent un fonctionnement hors de toute prise de conscience.

A

Selon Bowlby, l’intériorisation et l’automaticité des modèles opérants internes durant l’enfance permettent un fonctionnement hors de toute prise de conscience.

Mère qui est constante = attachement sécurisant
Mère qui n’est pas constante = attachement non sécurisé

19
Q

Les modèles sont : (2 caractéristiques)

A
  1. Inflexibles
  2. Stables
20
Q

Une accommodation des modèles opérants internes demeure possible et souhaitable lorsque les interactions sociales réelles vécues par l’enfant ont changé à un point tel qu’elles sont désormais en ____________ importante avec le modèle en place.

A

Une accommodation des modèles opérants internes demeure possible et souhaitable lorsque les interactions sociales réelles vécues par l’enfant ont changé à un point tel qu’elles sont désormais en contradiction importante avec le modèle en place.

Ex. : La mère a de graves troubles de santé mentale (dépression) → L’enfant révise ses schèmes mentaux par rapport au support que sa mère pourrait lui apporter.

21
Q

Mary Ainsworth

A

Mary Ainsworth a apporté des preuves empiriques à la théorie de Bowlby avec ce qu’on nomme « La situation étrange »
1- Sécurisé
2- Évitant
3- Ambivalent
Plus tard, un 4e type est ajouté : 4- Désorganisé

22
Q

Dyades sécurisées

A

Parents : Font preuve de sensibilité et répondent de façon généralement appropriée aux demandes de proximité de leur enfant. Comportements de réparation.
Ex. : « Je m’excuse, je n’aurais pas dû crier. »

Enfants : Démontrent leur détresse et leurs demandes de proximité sont claires. Réconfortés par le parent et lorsqu’ils sont en sécurité, ils prennent plaisir à explorer leur environnement.

23
Q

Prévalence des dyades sécurisées

A

Prévalence : 60-65% des populations normales.

24
Q

Dyades évitantes

A

Parents : Démontrent peu de sensibilité et rejettent de façon quasi systématique les demandes de proximité de leur enfant lorsqu’elles sont accompagnées de signaux de détresse. Répondent généralement bien à l’enfant lorsqu’il n’est pas en détresse.
Les parents rejettent l’enfant lorsque celui-ci a besoin de réconfort physique (alors qu’ils répondent à ces besoins lorsqu’il n’est pas en détresse).

Enfants : En arrivent rapidement à cacher leur détresse et agissent comme si tout allait bien peu importe la situation dans laquelle ils sont.
L’enfant apprend à camoufler sa détresse (car, le parent répond bien aux besoins lorsqu’il n’est pas en détresse).
Même s’il ne montre pas sa détresse, il la vit quand même :
⇒ Augmentation du rythme cardiaque
⇒ Augmentation du niveau de cortisol
L’enfant a plus de difficulté à reconnaître les émotions chez les autres (vocabulaire émotif moins développé que les autres)
⇒ Plus de dépression à l’âge adulte.
⇒ Ne savent pas comment reconnaître les émotions négatives.
⇒ Ont de la difficulté à aller chercher de l’aide.
L’enfant a de la difficulté à se sentir dépendant de quelqu’un d’autre.
Plus tard, l’enfant aura plus de troubles extériorisés (agressifs, turbulents ; conflits, vont tabasser les autres par peur des conséquences)

25
Q

Prévalence des dyades évitantes

A

Prévalence : 15% des populations normales.

26
Q

Dyades ambivalentes-
résistantes

A

Parents : Accueillent ou rejettent de façon imprévisible les demandes de proximité des enfants. Ils montrent eux-mêmes des signes d’anxiété dans le cadre de la relation avec l’enfant. Dans plusieurs cas, le parent invite subtilement l’enfant à démontrer des comportements de dépendance.
Les parents démontrent des signes d’anxiété par rapport à l’enfant ; ne sait pas trop comment répondre à leurs besoins.

Enfants : Exagèrent les comportements de dépendance et les signaux de détresse sont amplifiés. Ne semblent pas retirer de réconfort des comportements du parent.
L’enfant démontre des signes d’anxiété d’abandon.
L’enfant n’est pas réconforté au retour du parent ; a de la difficulté à se calmer.
Plus tard, l’enfant est perçu comme immature, plus victime d’intimidation, a des troubles de comportement.

27
Q

Prévalence des dyades ambivalentes

A

Prévalence : 5 à 7% des populations normales.

28
Q

Dyades désorganisées

A

Parents : Ces parents sont à la fois une source de peur et de réconfort pour les enfants.
Les parents sont abusifs envers leurs enfants ; font peur à leur enfant (mais, ne sont pas toujours ainsi!).
Ex. : abus physique, verbal, émotionnel, etc.
Les parents peuvent quand même offrir du réconfort, mais s’il est abusif.

Enfants : Ces enfants ont en commun de ne pas avoir de stratégie d’attachement cohérente et organisée et montrent des comportements contradictoires marqués par l’anxiété et la peur.
L’enfant veut aller vers le parent pour du réconfort, mais en même temps, veut se protéger du parent car le parent est une source de peur.
L’enfant vit de la détresse au départ de la mère ; à son retour, il va pleurer pour être sécurisé et tendre les bras pour être pris, mais va reculer à l’approche de la mère.
L’enfant court vers la mère pour la voir, mais va s’asseoir par terre et lui tourner le dos.
= Ses comportements sont contradictoires.
*Difficile de créer des liens, car le comportement de l’enfant n’est pas constant.
*Peut avoir des effets similaires à l’âge adulte.
L’enfant n’a pas de stratégie cohérente d’attachement.
Plus tard, l’enfant peut développer des troubles dépressifs, troubles borderline de personnalité, etc. (= plusieurs troubles possibles).

29
Q

Prévalence des dyades désorganisées

A

Prévalence : 15% des populations normales. La prévalence monte jusqu’à 80% dans les échantillons à risque, tels que les familles abusives.

30
Q

_______ et _______ ont élaboré des systèmes d’observation des styles d’attachement chez des enfants de _______.

A

Cassidy et Marvin ont élaboré des systèmes d’observation des styles d’attachement chez des enfants de 3 à 6 ans.

31
Q

Les enfants qui présentent des comportements _________ à la petite enfance prennent maintenant en charge la relation avec le parent (renversement des rôles).

A

Les enfants qui présentent des comportements désorganisés à la petite enfance prennent maintenant en charge la relation avec le parent (renversement des rôles).

32
Q

Façon attentionnée

A

Les enfants montrent une joie excessive au retour du parent, vont se préoccuper de son bien-être et laisser tomber leurs propres besoins au profit de ceux de leur parent.
Souvent, enfants de mères plus souvent déprimées, plus susceptibles d’avoir vécu un deuil récent.

Ex. : L’enfant demande au parent « Ça va? » ; s’offre de s’occuper de lui.

33
Q

Façon punitive

A

Les enfants montrent de l’hostilité et de l’impatience envers le parent. Ils vont lui donner des ordres ou encore les ignorer de façon flagrante et humiliante.
Souvent, enfants qui vivent la présence de violence dans la famille.

Ex. : L’enfant donne des ordres, ignore, rabaisse le parent.