COURS 9 : Behaviorisme IIIa : la théorie de la réduction du drive I Flashcards
arrière plan
-> perspective mécanique
- perspective mécanique : l’organisme est un robot à auto maintenance
- intégration des principes de l’apprentissage avec une force énergétique pour le comportement : LE DRIVE
Différence par rapport à la psychanalyse et l’éthologie
- le drive est une énergie non SPECIFIQUE(vs les pulsions et les instincts qui sont spécifiques)
- la privation concernant les besoins d’origines différentes augmentent la quantité d’énergie d’un organisme
- il n’y a pas de drive dominant comme la sexualité dans la théorie de FREUD
- formulation d’une théorie formelle et exacte qui a été rigoureusement examinée au moyen d’expérience
le concept du drive
- observation de thorndike : si un animal est repu, la loi de l’effet n’est pas valide
- en conséquence HULL a ajouté le concept du DRIVE et des règles MOTIVATIONNELLES à la théorie de l’apprentissage
- le drive est ressenti de manière désagréable par l’organisme
-Le rôle du drive pour la motivation
- un drive est la SOURCE D’ENERGIE non spécifique pour le comportement
- un drive est le résultat d’un DESEQUILLIBRE PHYSIOLOGIQUE et initie du comportement susceptible de rétablir l’équilibre.
- la satisfaction des drives est donc la base du RENFORCEMENT
- Caractéristiques du drive selon WOODWORTH
- un drive est connecté avec une base physiologique (p. ex soif la faim)
- la force d’un drive est mesurable et manipulable : DRIVE =PRIVATION (c.a.d le temps depuis la dernière satisfaction d’un besoin physiologique)
la réduction du drive et l’homéostasie
la réduction du drive est un renforcement négatif car on cherche à arrêter la sensation désagréable que provoque le drive
DASHIELL : le drive et l’activité
EXPERIENCE : deux groupes de rats (repus vs affamés ) sont mis dans un labyrinthe qui consiste en des carrés connectés entre eux
MESURE: nb de carrés passées en moyennes (L’exploration)
RESULTATS : le niveau de faim détermine l’activité (l’exploration du labyrinthe)
→ il y a + de pièces explorée pour ceux qui sont affamé donc pour lesquels le drive est + important
MILLER : la force motivationnelle des drives
études avec la columbia obstruction box
- un animal est privé de nourriture et d’eau
- une récompense en nourriture ou en haut est placée dans la pièce but
- l’animal en état de privation est mis dans la pièce “départ”
- pour obtenir une récompense, l’animal doit tolérer un douloureux choc électrique traversant une grille entre les 2 pièces
-MANIPULATION du drive (durée de privation ) et la force de résistance ( intensité du choc)
RESULTATS : + la privation est longue, + la proba de traverser la grille et l’intensité du choc tolérée sont élevé
La formation de l’habitude
- la formation de l’habitude dépend des renforcements précédents : la courbe de l’apprentissage instrumental
- la force de l’habitude est décrite par une fonction logarithmique des renforcements
(+ fort est le drive,+ le comportement déjà appris va se réaliser : (exemple : si j’ai trps faim je vais directement chercher la bouffe la ou je sait qu’il y en a (ce que j’ai déjà fait expérience) : dans le frigo)
L’intégration
le drive est la source d’énergie non spécifique du comportement qui explique l’intensité de la motivation . La force du drive correspond à la durée de la privation produisant un BESOIN (need)
antecedant operation →need →drive (energizer)
- l’habitude est le produit de la loi de l’effet et explique LA DIRECTION du comportement. La force d’une habitude augmente donc avec le nombre de renforcement d’un comportement
- LE POTENTIEL DE LA REACTION (reaction potential)( =le comportement) est le produit de l’intensité du drive (Energie) et de la force de l’habitude (direction)
(Dans le bahaviorisme :On peut mesurer la fréquence, l’amplitude, la probaibilté, la latence (combien de temps le ras va rester en sécurité avant d’endurer le choc éléctrique))
Le potentiel de la réaction : la motivation
le comportement (Le potentiel d’action) est le PRODUIT du drive et de l’habitude
- Drive et habitude produisent un effet sous forme d’une interaction plutôt qu’un simple effet additif
- l’habitude est modérée par la force du drive
SUR GRAPHIQUE :
H1=habitude faible
H2 =habitude forte
L’étude de NEWMAN (formation de l’habitude)
- formation de l’habitude (apprentissage): après 23,5 heures de privation, des rats apprennent à courir vers un cercle pour obtenir de la nourriture(cercle = endroit ou y’a nourriture)
- force du DRIVE après 12h vs après 48h de privation, les rats peuvent courir encore une fois dans le cercle
- Force de L’HABITUDE: le diamètre du cercle est similaire VS non similaire par comparaison à celui utilisé pendant l’apprentissage
-HYPOTHESE: la différence par rapport à la vitesse de l’arrivée du rats sur le cercle pour chaque niveau de l’habitude est :
E= (Dh X H)-(Dl X H)= H(DhXDl)
(Dh=drive hight et Dl=drive low)
RESULTATS :
+ habitude et le drive sont forts + la vitesse de l’arrivée sur le cercle est élevée
ETUDE DE PERRIN : L’habitude, le drive et l’extinction (est ce que le drive et l’habitude ont un impact sur l’extinction ?)
Le nb des renforcement détermine le temps jusqu’à l’extinction ( le shabitudes fortes sont + résistante) : quel est le rôle du drive ?
EXPERIENCE
-L’apprentissage : après 23 h de privation les apprennent à appuyer sur levier pour obtenir nourriture
- La force de l’habitude : il y a eu 5 a 90 renforcement
- la force du drive : essai de renforcement aprsè 3 h vs après 22 h de privation
-MESURE : nb de réaction jusqu’a extinction
-HYPOTHESE: + habitude et le drive sont forts + le nb de réaction jusqu’a extinction sera élevé
-RESULTATS : comme prédis: +habitude et drive sont fort + le nb de réaction jusqu’a extinction est élevé
Conséquences du drive pour le comportement selon HULL (réaction dominantes vs non dominantes)
→comme le drive fourni une énergie non spécifique il active la réaction la + dominante dans une situation ( =la réaction la mieux apprise) - l’habitude la + probable)
- comme le drive intense active réaction dominante, il est difficile d’apprendre une nouvelle réaction- c ‘est à dire de manifester une réaction non dominante ou une habitude faible -si le drive est fort
- Le drive n’initie pas forcément comportement manifeste- si la réaction la + dominante dans une situation de peur est le raidissement, l’intensité du drive va intensifier cette réaction passive
Conséquence pour la performance
si el drive est fort, on déduis de la forme E=D X H que :
- la perf des tâche facile augmente (c.a.d une réaction dominante CORRECTE (habitude bien apprise)
- la perf des tâches complexe diminue (c.a.d la réaction dominante est MAUVAISE : un habitude pas bien apprise serait mieux adaptée )
effet de anxiété sur la performance dans des tâches différentes