COURS 19 : le contrôle et la résignation Flashcards

1
Q

L’efficacité de soi .BANDURA (1977)

A
  • la croyance que on peut éxecuter ce qui est necessaire pour atteindre un but - càd avoir du contrôle
  • Les individus utilisent quatres sources d’informations pour estimer leur efficacité par rapport à une tâche spécifique :
    1. performance dans le passé
    2. Feedback vicariant ( observation des autres)
    3. persuation verbale
    4. feedback physique
  • SCHWARZER (1993): il y a des différence interindividuelle par rapport à l’efficacité de soi générale, mesurable au moyen d’un questionnaire
  • L’efficacité de soi a des effets positif sur la santé, l’autodertimination, l’accomplissement, la persistance et l’intétêt pour des tâches
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2
Q

Les aspects d’une tache et l’efficacité de soi :L’étude de CERVONE (1989)

A
  • Les jugements d’efficacité de soi sont
    quelquefois basés sur des informations
    saillantes.

ETUDE
- Les participants sont confrontés à une
tâche psychomotrice.
- Après la description de la tâche, on
manipule les instructions:
→Focaliser sur ce qui rend la tâche DIFFICILE.
→Focaliser sur ce qui rend la tâche FACILE.

  • Groupe CONTRÔLE (pas de focalisation).
  • MESURE1: Efficacité de soi par
    questionnaire.
  • Puis on exécute la tâche qui devient de
    plus en plus difficile, puis impossible.
  • MESURE 2: La persistance.
  • RESULTATS : La focalisation sur la difficulté
    diminue l’efficacité de soi. La persistance
    correspond à l’efficacité de soi
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3
Q

Des bases de l’auto-évaluation
de la propre capacité

A
  • MEYER et al. (1979): Des effets ironiques des compliments
    et de la critique sur l’auto-évaluation des capacités.
  • Le rôle de la difficulté: Les succès et les échecs aux tâches difficiles
    à capacité autoévaluée plus élevée

(((Apprès un succès ceux qui recoivent un compliment ne se sente pas + capable que ceux qui ont recu moins de compliment au contraire, ce sont ceux qui ont eu un feedback normal qui ont + la sensation d’être capable de réussir)))

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4
Q

Le désir et l’illusion de contrôle

A

En général, les individus cherchent et préfèrent le contrôle. Ce besoin est
déclenché par tous les événements qui défient l’expérience de contrôle
personnel (BREHM, 1966).

  • Il y a des différences interindividuelles quant à la force du besoin de
    contrôler son environnement qui sont mesurables avec l’échelle de
    BURGER (1991).
  • KEINAN (2002): Les individus se caractérisant par un fort désir de contrôle
    ont tendance à manifester des comportements superstitieux lorsqu’ils sont
    exposés au stress
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5
Q

EITAM et al. (2013): L‘hypothèse
de l‘effet motivationnel du contrôle

A
  • HYPOTHESE: Avoir du contrôle sur un
    effet augmente la motivation, comme la
    récompense.
  • MANIPULATION: Les participants doivent
    « marquer » des objets qui tombent
    verticalement à l’écran en appuyant sur
    des boutons. Les objets explosent et
    disparaissent suite à la réaction ou pas.
  • Les essaies ont la même durée—
    indépendamment de la vitesse des
    réactions.
  • MESURE: Temps de réaction pour
    « marquer » les objets.
    6
  • RESULTATS : Avoir du contrôle entraine
    des réactions plus rapides. L‘effet
    ressemble à l‘effet d‘une récompense.
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6
Q

L’illusion de contrôle

A
  • LANGER (1975): Le motif de maîtriser l’environnement entraîne l’illusion
    d’avoir plus de contrôle qu’en réalité.
  • Exemple: L’attente de gagner au loto est élevée si le choix du billet est
    laissé au participant.
  • TAYLOR et BROWN (1988): La plupart des individus….
    1. Surestiment leurs capacités et leurs traits de personnalité positifs (p.ex.,
    l’intelligence, l’attractivité etc.).
    2. Surestiment le niveau de leur contrôle sur l’environnement.
    3. Possèdent des illusions optimistes par rapport à leur avenir personnel (p.ex.
    salaire, bonheur, probabilité d’une maladie).
  • CROSS (1977): L’illusion de la supériorité - 94% des professeurs croient
    que la qualité de leur travail est meilleure que la moyenne.
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7
Q

La théorie de la réactance:
BREHM (1966)

A
  • Quand les individus pensent disposer de la liberté de penser, de faire ou
    d’effectuer des choix comme ils l’entendent, une restriction ou une menace
    à l’encontre de cette liberté déclenche de la réactance psychologique.
  • La réactance psychologique est un état motivationnel qui tend au
    rétablissement d’une liberté menacée. Sa force dépend de:
    1. L’étendue de la menace (étendue large à réactance forte).
    2. L’importance de la liberté menacée (grande importance à réactance
    forte)
    3. Les attentes quant à la capacité de rétablir cette liberté
    (attente élevée à réactance forte)
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8
Q

BREHM (1966): Des effets de
la réactance

A
  • Il y a des réactions subjectives (la surévaluation de la « liberté »
    menacée ou la sous-évaluation des choix alternatifs) et des réactions
    comportementales (le rétablissement direct ou indirect de la liberté).
  • Application dans les domaines de:
  • Le changement des attitudes (« boomerang effect »)
  • L’agression
  • L’attractivité interpersonnelle (« hard to get »)
  • L’économie (« limited edition »)
  • La politique (des révolutions)
  • La sensation que le contrôle est menacé déclenche la motivation de
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9
Q

La menace du sentiment de contrôle
et la préférence pour l’ordre

A

ETUDE de RUTJENS et al. (2013).
- Le sentiment de contrôle des
participants est menacé.

  • Puis ils jugent (en indiquant leurs
    préférences) différents modèles du
    développement de problèmes
    psychiques: modèles en étapes(sensation de contôle) vs.
    modèles en continuum.(pas de sensation de contrôle)
    Gendolla: « Motivation et apprentissage XVIII» 10
  • RESULTATS: Après la menace du
    sentiment de contrôle on préfère
    les modèles en étapes – c.-à-d.
    l’ordre fixe.
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10
Q

La résignation apprise

A
  • Rappel: l’étude de MAIER, SELIGMAN et OVERMIER (1969):
    Entraînement à la résignation – pendant une journée, des chiens reçoivent
    de façon répétée des chocs électriques et sont harnachés afin qu’ils ne
    puissent pas s’échapper. Un groupe contrôle peut échapper aux chocs.
  • EFFET DU TRAINING : D’abord, les chiens essayent d’échapper et hurlent de
    douleur, mais finalement ils abandonnent – un comportement qui fait
    penser à la dépression humaine.
  • Le jour suivant, les chiens sont mis dans un sas grâce auquel ils peuvent
    facilement échapper aux chocs.
  • RESULTATS; Contrairement au groupe contrôle (pas de training), les chiens entraînés
    ne font aucun effort pour y échapper – généralisation de la résignation.
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11
Q

SELIGMAN (1975): Perte du
contrôle et résignation apprise

A
  • En l’absence de CONTINGENCES entre un comportement
    et des conséquences (positives ou négatives), la personne
    croit qu’elle est « impuissante ».

-Le sentiment SUBJBECTIF d’impuissance peut prendre la forme d’une attente
généralisée selon laquelle on n’a pas de contrôle sur les récompenses et
les punitions dans beaucoup de situations.

  • La résignation apprise est un déficit motivationnel qui consiste en l’attente
    de manquer de contrôle sur les conséquences de son comportement =
    croyance à la perte du contrôle
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12
Q

WEISS (1970): La non-contrôlabilité
des stresseurs et les ulcères gastriques

A

La non-contrôlabilité des
stresseurs et des effets sur la
santé physique:

Chez les rats, des chocs
électriques non-signalés
(stresseurs non-contrôlable)
produisent des lésions de
l’estomac beaucoup plus
importantes que les chocs
signalés.

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13
Q

L’étude de HIROTO et SELIGMAN (1975)

A

ETUDE
- Les participants sont exposés à une tâche
où ils sont entraînés à la résignation, puis à
une autre où ils ont du contrôle.

  • Training (a): On peut vs. ne peut pas
    résoudre des anagrammes vs. groupe
    contrôle.
  • Training (b): On peut vs. ne peut pas
    échapper à un bruit désagréable par sa
    performance vs. groupe contrôle.
  • Puis on exécute l’autre tâche de training en
    condition de contingence (on peut exercer
    du contrôle).
  • MESURE: Le nombre d’échecs à la deuxième
    tâche d’échapper au bruit ou de résoudre
    les anagrammes, respectivement, pour
    déterminer la généralisation.
  • RESULTATS: La perte de contrôle dans le
    training est généralisée à l’autre tâche.
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14
Q

Quand la réactance, quand la résignation?
WORTMAN et BREHM (1975)

A
  • La réactance et la résignation
    se manifestent dans un ordre
    temporel déterminé par l’attente
    de contrôle:
  1. Le besoin de contrôle déclenche
    de la réactance si la « liberté » est
    défiée.
  2. Le training à l’impuissance
    entraîne une attente de manque
    de contrôle. Il s’ensuit la
    résignation.
  • L’IMPORTANCE du contrôle amplifie
    l’effet
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15
Q

L’explication attributionnelle de la
résignation: ABRAMSON et al. (1978)

A
  • La résignation est le résultat d’un
    STYLE OU PATRON d’attribution.
  • La résignation se manifeste si on
    attribue des événements négatifs
    à des causes qui sont:
  • INTERNES
  • STABLES
  • GLOBALES
  • Ce patron d’attribution peut
    entraîner une dépression
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16
Q

PETERSON et SELIGMAN (1984): Le modèle
attributionnel de la résignation apprise

A