Cours 7 Flashcards

1
Q

Quelles sont des caractéristiques du développement physique chez les enfants entre 2-6 ans (âge préscolaire)?

A

Croissance importante
-Corps s’allonge, plus mince, chute des dents primaires

Développement cérébral se poursuit
-Élagage synaptique, cortex préfrontal se développe, connexions entre les structures
-Latéralisation se consolide

Importance et particularités au niveau de la nutrition, sommeil, santé.

Développement moteur
-Motricité globale (coordination, plus habile pour lancer, sauter, etc.)
-Motricité fine et capacités perceptuelles (prise du crayon, dessin, lettres)

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2
Q

Explique cette caractéristique du développement physique «importance et particularités au niveau de la nutrition, sommeil, santé»

A

Nutrition:
-Difficultés attention et mémoire
-Des problèmes au niveau du comportement
-Plus susceptible de développer des maladies infectieuses.

Sommeil:
-Pendant le sommeil, il y a la sécrétion des hormones de croissance

Santé:
-Frein à la vaccination
-Mauvaise informations nuisent à la vaccination
-Les familles avec un faible statut économique ont moins accès à la vaccination
-Plus haut risque de blessure non intentionnels parce qu’ils ont développé leur capacité globale. Certains enfants sont plus propices à vivre ces blessures (possiblement mortalité infantile):
-Garçons sont plus à risque
-Les enfants avec un tempérament difficile
-Les enfants hyperactifs, peu attentifs, et plus agressifs
-Les enfants qui évoluent dans un milieu familial dysfonctionnel

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3
Q

Quels sont les différentes périodes de développement cognitif selon Piaget?

A

-Période sensori-motrice (0-2 ans)
-Période pré-opératoire (2-7 ans)
-Période opératoire concrète (7-11 ans)
-Période opératoire formelle (à partir de 11 ans)

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4
Q

Que se passe-t-il pendant la période pré-opératoire?

A

L’enfant peut se représenter son monde par le biais de symboles (des éléments non-observables/non-présents), mais sa pensée n’est pas encore logique.

Par exemple, développe le langage et «faire semblant».

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5
Q

Vrai ou faux. Pendant le stade pré-opératoire, il y a une augmentation des capacités de représentations mentales.

A

Vrai

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6
Q

Discute le développement du langage pendant la période pré-opératoire.

A

-Gain rapide des habiletés langagières facilite notre capacité à penser
-Piaget a sous-estimé l’importance du développement du langage

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7
Q

Discute le développement du jeu symbolique pendant le stade pré-opératoire.

A

-Par le jeu symbolique, les enfants pratiquent et solidifient leurs nouveaux schémas de représentation.

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8
Q

Discute de «l’éloignement graduel de la réalité» avant 2 ans, dès 2 ans et dès 3 ans.

A

Avant 2 ans:
-Utilisation d’un objet réaliste dans le jeu (par exemple, le téléphone en jouet pour parler)
-Le jeu symbolique imite l’action des adultes (ancrés dans leur réalité)
-Le jeu symbolique peu flexible (par exemple, la banane ne peut pas être un téléphone)

Dès 2 ans:
-Jeu symbolique plus flexible: les enfants peuvent faire semblant avec des objets substituts (par exemple, la banane comme téléphone).
-Le jeu symbolique est moins ancré dans leur réalité (utilisation de l’imaginaire).

Dès 3 ans:
-Compréhension qu’un objet substitut peut avoir différentes fonctions selon le scénario. Par exemple, la banane peut être un téléphone dans un jeu, puis un micro dans un autre.

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9
Q

Quelles sont les étapes du développement du jeu symbolique?

A
  1. Éloignement graduel de la réalité
  2. Jeu devient moins égocentrique
  3. Jeu devient plus complexe et social
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10
Q

Discute de «jeu devient moins égocentrique» avant 2 ans, dès 2 ans et dès 3 ans.

A

Avant 2 ans:
-Le jeu symbolique élaboré par l’enfant est centré sur lui

Dès 2 ans:
-Les actions du jeu symbolique commencent à se diriger vers des objets

Dès 3 ans:
-L’enfant est en mesure de moins se centrer dans son jeu symbolique: le scénario peut ne pas inclure l’enfant, mais présente une interaction entre des personnages
-Par exemple, l’enfant joue avec des figurines.

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11
Q

Discute de «jeu devient plus complexe et plus social» avant 2 ans et après 2 ans.

A

Avant 2 ans:
-Le jeu symbolique est un scénario simple: l’enfant ne combine pas plusieurs actions et le jeu est peu élaboré

Après 2 ans, il y a le jeu sociodramatique.

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12
Q

Qu’est-ce que le jeu sociodramatique?

A

Jeu symbolique qui inclut plus d’un enfant et qui met en scène des scénarios élaborés et complexes qui présentent plusieurs personnages en relation. Se développe durant la seconde année de vie.

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13
Q

Quels sont les bienfaits du jeu symbolique?

A

Favorise le développement cognitif:
-Favorise le développement des fonctions exécutives, le raisonnement, le langage et l’alphabétisation, la mémoire, l’imagination

Favorise le développement socioaffectif:
-Favorise le développement de meilleures habiletés sociales, la coopération, la régulation émotionnelle.
-Un enfant qui joue avec d’autres enfants va avoir un meilleur développement socioaffectif.

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14
Q

Quelles sont des conséquences observées chez les enfants avec des amis imaginaires?

A

-Élaborent un jeu symbolique plus complexe et imaginatif
-Décrivent mieux les états internes (désirs, pensées et émotions) des autres
-Sont plus aptes socialement avec leurs pairs

De plus en plus, les études montrent que les amis imaginaires ne sont pas signes de pathologie.

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15
Q

Qu’est-ce que la compréhension de la relation symbole-réalité?

A

Pour s’engager dans la représentation symbolique et/ou le jeu symbolique, les enfants doivent réaliser que les symboles (par exemple, objets, photos, cartes, maquettes) correspondent à quelque chose de spécifique dans la «vraie vie».

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16
Q

Vrai ou faux. La compréhensions symbole-réalité est essentielle pour la pensée symbolique.

A

Vrai

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17
Q

Qu’est-ce que la représentation dualiste?

A

La capacité de comprendre qu’un objet peut représenter sa fonction réelle (par exemple, un bol est fait pour manger) et une fonction symbolique (par exemple, utiliser un bol comme chapeau).

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18
Q

Qu’est-ce qui facilite la représentation dualiste?

A

La représentation dualiste est facilitée par le biais de ces éléments:
-Souligner les similitudes entre l’objet et la chose représentée
-Permettre à l’enfant de faire des dessins et d’identifier ce que le dessin représente.

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19
Q

Quelles sont les trois limites cognitives que Piaget a identifié au stade pré-opératoire?

A

-La pensée égocentrique
-La conservation
-La classification

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20
Q

Qu’est-ce que la pensée égocentrique?

A

Incapacité à comprendre que la perspective symbolique d’autrui peut être différente de la sienne.

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21
Q

Quelle expérience Piaget utilisait pour évaluer la pensée égocentrique des enfants?

A

L’expérience des trois montagnes:
-Il y a trois montagnes. D’un côté, il y a une poupée et de l’autre il y a l’enfant.
-Piaget demande à l’enfant quelle montagne la poupée voit le plus.
-Pensée égocentrique: l’enfant répond la montagne avec la maison car c’est la montagne que eux peuvent voir.
Pensée non égocentrique: l’enfant se met à la place de la poupée et répond la maison avec la croix.

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22
Q

Vrai ou faux. Piaget pensait que l’individualisme expliquait la pensée animiste.

A

Faux, Piaget pensait que l’égocentrisme expliquait la pensée animiste.

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23
Q

Qu’est-ce que la pensée animiste?

A

La croyance que les objets inanimés ont des habiletés vivantes (par exemple, pensées, émotions, intentions).

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24
Q

Pourquoi Piaget pensait que l’égocentrisme expliquait la pensée animiste?

A

Selon Piaget, l’égocentrisme limitait l’accommodation (c’est-à-dire, la création/révision de schèmes).

L’enfant attribue ses propres croyances aux objets. Par exemple, l’enfant croit que l’objet est triste donc l’objet doit forcément se sentir triste.

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25
Q

Est-ce que Piaget avait raison concernant la pensée égocentrique et la pensée animiste?

A

Pas tout à fait.

Pensée égocentrique:
-Lors des tâches simplifiées avec des objets familiers, les enfants de 3 ans sont clairement conscients du point de vue des autres.
-Quand on simplifie l’expérience de Piaget, on réalise que les enfants n’ont pas tant une pensée égocentrique.
-Si l’expérience est faite avec des objets plus familiers, les enfants démontrent moins de pensées égocentriques.

Pensée animiste:
-À l’âge de 2 ans et demi, les enfants donnent des explications psychologiques aux personnes et aux autres animaux, mais rarement aux objets, et attribuent rarement des propriétés biologiques (par exemple, manger, grandir, etc.) aux objets.
-Quand l’enfant dit qu’un objet est triste, l’enfant est souvent dans un jeu symbolique. L’enfant ne garde pas la croyance que des objets ont des émotions.
-Cela revient à la représentation dualiste: l’objet a une fonction, mais l’enfant peut également lui attribué toutes les caractéristiques qu’il souhaite dans un contexte de jeu symbolique.

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26
Q

Qu’est-ce que la conservation?

A

Concept qui réfère è l’idée qu’un élément physique garde les même caractéristiques même après un changement en apparence.

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27
Q

Vrai ou faux. Piaget pense que les enfants sont limités au niveau du principe de conservation.

A

Vrai

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28
Q

Quelle est la perspective de Piaget par rapport aux enfants de 2-6 ans et la conservation?

A

Piaget pense que les enfants du stade pré-opératoire ne comprennent pas le concept de conservation.

Il pense que les enfants ont des limites cognitives quant aux nombres, la masse, les liquides et le poids. Cette limite est due à deux facteurs:
-La centration: tendance à se centrer sur un aspect tout en négligeant d’autres informations importantes.
-L’irréversibilité: incapacité à faire une suite logique mentalement, puis d’inverser son raisonnement.

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29
Q

Est-ce que Piaget avait raison concernant la pensée logique (conservation) chez les enfants du stade pré-opératoire?

A

Piaget n’avait pas tout à fait raison.

Lors de tâches simplifiées avec des objets familiers, les enfants d’âge préscolaire font preuve de pensée logique.

Aussi, les enfants préforment mieux dans les tâches de conservation lorsqu’ils sont des agents actifs vs des observateurs.

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30
Q

Qu’est-ce que la classification hiérarchique?

A

Organisation des objets en classes et sous-classes sur la base de similitudes et de différences.

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31
Q

Quelle est la perspective de Piaget sur la classification hiérarchique chez les enfants du stade pré-opératoire?

A

Piaget suggère une limite cognitive démontrée par le problème d’inclusion de classe de Piaget. Cette limite est expliquée par le concept de centration et d’irréversibilité:
-Il y certains éléments saillants. Par exemple, le rouge est l’élément saillant et pas la catégorie fleurs.
-L’enfant en peut faire l’opération mentale groupe à sous-groupes et l’inverse.

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32
Q

Est-ce que Piaget avait raison concernant la catégorisation (organisation hiérarchique)?

A

Piaget n’avait pas tout à fait raison.

Catégorisation:
-Les enfants d’âge préscolaire organisent avec flexibilité leurs connaissance en catégories par l’utilisation d’informations non évidentes et perceptives.
-Les enfants peuvent classer selon la fonction, le comportement, la nature (animée vs inanimée). Pas simplement une classification basée sur l’apparence.
-Les enfants ne comprennent pas nécessairement la classification hiérarchique si les objets ne leur sont pas familiers. Par exemple, si on demande à un enfant de nous nommer les différents services d’urgence, l’enfant pourra nous les énumérer car c’est un concept qui lui est plus familier.

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33
Q

Quelles sont les conclusions concernant les perspectives de Piaget sur le stade pré-opératoire?

A

Piaget avait en partie raison et en partie tort:
-Les enfants ont effectivement des limites cognitives, mais Piaget a surestimé ces limites.
-Les tâches utilisées par Piaget étaient trop complexes: trop d’informations dans les tâches + présence d’éléments non-familiers.

Piaget contribue de nos jours aux principes éducatifs:
-L’apprentissage par la découverte
-Sensibilité aux capacités d’apprentissage de l’enfant.
-L’acceptation des différences individuelles.

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34
Q

Quelle est une grande différence entre Vygotsky et Piaget?

A

L’importance qu’ils accordaient au langage.

Vygotsky accordait beaucoup d’importance au langage et Piaget en accordait peu.

35
Q

Quelle est la perspective de Vygotsky sur le langage?

A

Grande importance accordée au langage:
-Permet de communiquer avec membres plus instruits de la société
-Favorise le développement cognitif
-Langage privé (soliloque)

36
Q

Qu’est-ce que le langage privé?

A

Se parler à haute voix pour régler son activité cognitive; aide l’enfant dans l’organisation de sa pensée, le guide dans la maîtrise de ses actions et l’aide à résoudre des problèmes.

37
Q

Quelle est la perspective de Piaget sur le langage?

A

-Piaget mettait moins d’emphase sur le langage comme outils pour le développement cognitif.
-Langage égocentrique

38
Q

Qu’est-ce que le langage égocentrique?

A

Les enfants parlent aux autres à leur manière sans égard à la compréhension des autres.

39
Q

Vrai ou faux. Le soliloque facilite la résolution de tâche ayant une difficulté élevée.

A

Faux, le soliloque facilite la résolution de tâches ayant une difficulté modérée.

40
Q

Explique brièvement l’étude présentée en classe sur le langage privé.

A

Procédure:
-Les chercheurs ont appris aux enfants différentes tâches de différentes difficultés.
-Ils ont ensuite observé le niveau de soliloque chez les enfants alors qu’ils faisaient la tâche.

Conclusion:
-Les chercheurs notent que le niveau de soliloque est à son plus haut lorsque la tâche est de difficulté modérée.

41
Q

Dans quelle zone de développement s’effectue l’apprentissage des enfants?

A

Zone de développement proximal

42
Q

Comment Vygostky contribue de nos jours aux principes éducatifs?

A

Découverte assistée:
-Les enseignants guident l’apprentissage des enfants par des explications, des démonstrations et des incitations verbales.
-Les enfants aux capacités diverses collaborent avec leurs pairs. Par exemple, faire travailler un enfant de sept ans avec un enfant de 5 ans.

42
Q

Quelles caractéristiques l’interaction sociale doit présenter pour favoriser le développement cognitif?

A

Intersubjectivité: deux participants qui commencent une tâche avec des compréhensions différentes parviennent à une compréhension commune.

Échafaudage (ou étayage): ajuster le soutien durant l’enseignement d’une tâche selon le niveau de performance actuel de l’enfant.

42
Q

Quels sont les trois principes compris dans le concept d’échafaudage (ou étayage)?

A

-Segmenter l’activité en unités plus simples
-Attirer l’attention de l’enfant sur certains aspects plus fondamentaux de la tâche
-Transfert graduel de la responsabilité de la tâche à l’enfant

42
Q

Quels sont les éléments de remise en question des idées de Vygostky?

A

-Les dialogues ne sont pas les seuls moyens par lesquels les enfants apprennent.
-Contrairement à Piaget, Vygotsky en dit peu sur la façon dont les compétences de base en matière de motricité, de perception, d’attention, de mémoire, et de résolution de problèmes contribuent aux processus cognitifs supérieurs.

43
Q

Quelles sont les quatre composantes relatives aux fonctions exécutives qui sont observées dans la perspective du traitement de l’information?

A

-L’attention
-La mémoire
-La planification
-La résolution de problèmes

44
Q

Selon la perspective du traitement de l’information, comment est l’attention soutenue chez les enfants d’âge préscolaire?

A

Plus grande attention soutenue en raison des progrès des capacités d’inhibition et de mémoire de travail.
-Inhibition de leurs impulsions pour résoudre un problème.
-Jeu et résolution de problèmes plus complexes
-Capacité d’inhibition favorise la maturité sociale et de meilleures performances scolaires.

L’étayage par l’adulte et le développement cérébral soutiennent les progrès attentionnés également.

45
Q

Qu’est-ce que l’inhibition?

A

Calmer une réponse dominante pour se concentrer sur un élément plus important.

45
Q

En quoi consiste l’étude sur l’attention soutenue présentée en classe?

A

Les participants sont divisés en deux groupes (tappetage et jour-nuit).

Condition tappetage:
-Quand l’adulte tape une fois dans ses mains, l’enfant doit taper deux fois. Quand l’adulte tape deux fois, l’enfant doit taper une fois.

Condition jour-nuit:
-Quand l’adulte montre une image du soleil ou dit jour, l’enfant doit dire nuit. Et vice versa.

Cette expérience prouve que l’enfant développe l’inhibition.

L’étude démontre des progrès importants au niveau des capacités d’inhibition à partir de 3 ans.

46
Q

Selon la perspective du traitement de l’information, comment est la mémoire?

A

Mémoire de reconnaissance efficace, mais le rappel d’une énumération d’informations est plus limité.
-Manque de stratégies de mémoire efficaces.

Mémoire des expériences quotidiennes:
-Mémoire épisodique: mémoire dans un contexte familier. Par exemple, je travaille tous les jours sauf samedi et dimanche.
-Mémoire sémantique: mémoire qui n’est pas mise dans un contexte familier.
-Mémoire sémantique moins développée que mémoire épisodique.

Les scripts:
-Description générale de la séquence d’un évènement
-Aide à prédire, soutien planification

Mémoire autobiographique:
-Mémoire des évènements de son histoire personnelle

46
Q

Quelles sont les deux façons de soutenir la mémoire autobiographique?

A

Élaboratif:
-Les parents se remémorisent une activité faite avec l’enfant et se concentrent sur la perspective de l’enfant.
-Par exemple, les parents mentionnent une sortie au musée que la famille a faite la semaine précédente. Les parents demandent à l’enfant quel tableau il a préféré.
-Cette technique encourage l’enfant à se revivre l’expérience.

Répétitif:
-Lorsque le parent mentionne un souvenir, il raconte toujours les mêmes anecdotes et ne se concentre pas sur l’expérience de l’enfant.

Le style élaborait est plus efficace pour soutenir la mémoire de l’enfant.

47
Q

Qu’est-ce que la planification?

A

Penser à une séquence d’actions qui permettra d’atteindre un but.

48
Q

Qu’est-ce qui favorise la planification?

A

-Mémoire de travail
-Attention

49
Q

Discute de l’étude sur la planification présentée en classe.

A

Scénario: la petite fille veut prendre une photo du kangourou. La petite fille ne peut pas faire demi-tour.

On demande à l’enfant dans quelle boîte l’appareil photo devrait être placé. L’enfant, si il a des habiletés au niveau de la planification, doit répondre la boîte à côté de l’éléphant. Si l’enfant répond l’autre boîte , celui-ci a une mauvaise habileté de planification car il ne comprend pas qu’il faut faire demi-tour ensuite pour prendre en photo le kangourou.

L’étude démontre des progrès importants au niveau de la planification à partir de 5 ans (fin de la période préscolaire).

50
Q

Qu’est-ce qui contribue à améliorer les capacités de résolution de problèmes?

A

-La pratique
-Le raisonnement
-Les tâches présentant de nouveaux défis
-Le soutien de l’adulte
-Le développement cérébral

51
Q

Selon la perspective du traitement de l’information, comment est la résolution de problèmes chez les enfants d’âge préscolaire?

A

Théorie des vagues chevauchantes:
-Graduellement, les enfants développent une stratégie efficace (rapide et juste) pour résoudre un problème.

52
Q

Qu’est-ce que la metacognition?

A

La capacité de réfléchir sur ses propres pensées ou sur le processus de la pensée (penser sur la pensée).

52
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit?

A

Compréhension que les individus possèdent tous une activité.

53
Q

Selon la théorie de l’esprit, que se passe-t-il à un an, deux ans, trois ans et à partir de 4 ans?

A

Un an: considèrent les gens comme des êtres intentionnels qui peuvent partager et influencer les états mentaux des autres.
-Par exemple, le sourire social.

Deux ans: comprennent mieux les émotions et les désirs des autres.

Trois ans: réalisent que la pensée est interne, mais se concentrent uniquement sur un comportement conforme aux désirs.

À partir de 4 ans, les enfants réalisent que les états mentaux (ex: croyances, désirs) peuvent influencer le comportement; ils réussissent les tâches de fausse croyance.

54
Q

Qu’est-ce qu’une fausse croyance?

A

Croyance pouvant ne pas représenter la réalité, mais pouvant influencer les comportements.

54
Q

En quoi consistait l’étude sur la fausse croyance qui a été présentée en cours?

A

Procédure:
-L’adulte présente une boîte avec une étiquette «band Aid» vide et une boîte sans étiquettes avec des pansements.
-L’adulte présente ensuite une marionnette (Pam) à l’enfant. L’adulte demande à l’enfant ce qu’il pense que Pam va choisir si elle veut des pansements.

Résultats:
-L’enfant qui comprend le principe de fausse croyance va répondre que Pa va choisir la boîte avec l’étiquette. L’enfant est capable de comprendre que les informations qu’il a ne sont pas partagées par tout le monde.
-L’enfant qui ne comprend pas le principe de fausses croyances va croire que Pa a les mêmes informations que lui et va choisir la boîte blanche.

La tâche révèle si les enfants comprennent que sans avoir vu que les pansements sont dans le récipient non marqué, Pam aura une fausse croyance.

55
Q

À quoi sert la conscience explicite des fausses croyances?

A

-Utile pour réfléchir aux émotions et pensées (soi et autres)
-Contribue aux habiletés sociales, à la confiance sélective, à la lecture (comprendre histoire)

56
Q

Qu’est-ce que la littératie émergente?

A

Les efforts actifs des enfants pour acquérir des connaissances en littératie par le biais d’expériences informelles.

56
Q

Quels sont les facteurs contribuant à la théorie de l’esprit des enfants d’âge préscolaire?

A

-Langage et raisonnement verbal
-Fonctions exécutives
-Jeu symbolique (faire semblant)
-Interactions sociales

56
Q

Discute du TSA et la théorie de l’esprit.

A

L’autisme est associé à un déficit de la théorie de l’esprit, c’est-à-dire à des déficits dans les capacités censées contribuer à la compréhension de la vie mentale.

Dépendamment de où se situe la personne sur le spectre, l’enfant n’aura pas la même relation avec la théorie de l’esprit.

Deux hypothèses:
-Les enfants ayant un TSA présentent une déficience de la fonction exécutive.
-Les enfants ayant un TSA présentent un style particulier de traitement de l’information, préférant traiter les parties des stimuli plutôt que les modèles et les ensembles cohérents.

57
Q

Qu’est-ce que la conscience phonologique?

A

La capacité de réfléchir et de manipuler les structures sonores de la langue parlée.

58
Q

Que sont des expériences informelles qui contribuent à une meilleure littératie?

A

-Souligner les correspondances lettres-son; jouer à des jeux langage-son ( par exemple, faire des rimes, charades).
-Lecture interactive et activités d’écriture avec le soutien d’un adulte, axée sur la narration (par exemple, composer lettre ou histoire).

59
Q

Discute du raisonnement mathématique à l’âge préscolaire.

A

Dès 14-16 mois, les enfants montrent un début de compréhension de l’ordinalité.
-Les relations d’ordre entre les quantités (plus/moins).

De 3 ans et demi à 4 ans, la plupart des enfants maîtrisent les chiffres jusqu’à dix et saisissent la cardinalité.
-Le dernier nombre dans un dénombrement correspond à la quantité.

Vers 4 ans, les enfants utilisent le comptage pour résoudre des problèmes arithmétiques simples.
-Compréhension de l’arithmétique de base rend l’estimation possible et facilite le calcul rapide et précis.

60
Q

Vers quel âge est-ce que le test d’intelligence est un bon prédicteur du QI à un âge plus avancé et du rendement académique?

A

6-7 ans

61
Q

Qu’est-ce qu’un test d’intelligence?

A

Tests qui mesurent les habiletés verbales et non-verbales
-Par exemple: vocabulaire, mémoire, connaissances quantitatives, résolution de problème et raisonnement spatial.

62
Q

Vrai ou faux. Les tests d’intelligence sont soumis à des biais culturels.

A

Vrai

63
Q

Quelles sont les influences du développement intellectuel?

A

-L’environnement familial
-Milieux éducatifs (garderie et maternelle)
-Médias éducatifs

64
Q

Comment l’environnement familial influence le développement intellectuel?

A

-Foyer chaleureux, stimulant et demandes raisonnables par rapport au comportement de l’enfant.
-Rôle particulièrement important pour expliquer les scores plus faibles des enfants ayant un SSE inférieur.

65
Q

Comment les milieux éducatifs influencent le développement intellectuel des enfants?

A

Une emphase sur l’enseignement académique formel affecte la motivation de l’enfant et influence négativement ses accomplissements dans le futur.
-L’enseignement doit se faire de façon ludique.

Qualité du milieu influence le développement cognitif, langagier, et social, particulièrement pour les enfants avec un SSE inférieur.
-Si un enfant est issu d’un milieu avec un faible statut socio-économique, mais qu’il est placé dans un milieu éducatif très stimulant, son développement sera moins affecté.

66
Q

Comment les médias éducatifs influencent le développement intellectuel des enfants?

A

Programme TV adaptés (lent, structure narrative facile à suivre) favorisent l’apprentissage.

L’introduction aux activités d’apprentissage à l’ordinateur présentent des bénéfices (motivation, résolution de problème, métacognition).

Exposition excessive à certains médias (ex: dessins animés, jeux électroniques inappropriés) réduisent le temps passé à lire ou à interagir avec les autres, et sont associés à des résultats académiques plus faibles.

67
Q

Quelles sont des stratégies d’expansion du vocabulaire?

A

-En contrastant avec les mots qu’ils connaissent déjà
-Noms d’objet: présume la catégorie de base
-Biais d’exclusivité mutuelle
-Méthode bootstrap syntaxique
-Indices sociaux (par exemple, gestes et indications de l’adulte)

68
Q

Qu’est-ce que le biais d’exclusivité mutuelle?

A

Présumer que les mots réfèrent à des catégories séparées qui n’ont pas de liens ensemble.

Par exemple, l’enfant connait le mot chien. Si le parent dit de regarder un «animal» en pointant un chien, il est possible que l’enfant lui dise que ce n’est pas un animal, mais plutôt un chien. Il ne comprend pas que le chien peut aussi faire partie d’une autre catégorie de mots (animal).

68
Q

Qu’est-ce que le bootsrap syntaxique?

A

L’enfant va regarder le contexte syntaxique pour inférer la signification du mot.

Par exemple, on dit que le «pudding» au chocolat est bon. L’enfant va utiliser le contexte pour inférer que le «pudding» est un aliment.

69
Q

Donne des chiffres concernant l’expansion du vocabulaire pendant la période préscolaire.

A

De 250 mots à 2 ans, à 10 000 mots à 6 ans

70
Q

Qu’est-ce que le fast-mapping?

A

L’enfant fait des liens avec des mots qu’il connaît déjà.
-Par exemple, l’enfant connait le mot arbre; on lui présente ensuite le mot arbuste. L’enfant établit un lien entre les deux mots car les mots sont semblables.

71
Q

Que se passe-t-il pendant le développement des habiletés conversationnelles?

A

Développement de la pragmatique du langage:
-Respecter le tour de parole
-Maintenir le sujet de conversation
-Formuler le message clairement
-Règles sociales et culturelles

Fonctions du langage se diversifient:
-Nommer
-Décrire
-Poser des questions
-Expliquer
-Répondre
-Raconter
-Négocier
-Etc.

72
Q

Vrai ou faux. Les échanges conversationnels avec l’adulte ralentit le développement du langage.

A

Faux, les échanges conversationnels avec l’adulte favorisent les progrès langagiers.

73
Q

Comment un adulte peut-il soutenir le développement du langage de l’enfant?

A

Rétroaction bienveillante et dosée à travers:
-La reformulation en corrigeant les erreurs (expansions)
-Ou l’ajout d’informations pour augmenter la complexité des énoncés (extensions)

Écoute attentive, élaborer sur ce que l’enfant dit en modelant une utilisation adéquate, l’encourager à utiliser le langage et à s’exprimer davantage.

74
Q

Vrai ou faux. Il faut constamment corriger les erreurs langagières de son enfant.

A

Faux, il ne faut pas constamment corriger car sinon l’enfant deviendra insécure et hésitera à parler.