Cours 6 Flashcards

1
Q

Quelles sont les émotions de base?

A

-Joie
-Intérêt
-Surprise
-Peur
-Colère
-Tristesse
-Dégoût

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Q

Quelle est l’utilité des émotions de base?

A

Elles ont favorisé notre survie.

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3
Q

Vrai ou faux. Les humains, contrairement aux primates, ont des émotions de base.

A

Faux, les humains et les primates auraient des émotions de base issues de notre héritage évolutionniste.

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4
Q

Quels sont les précurseurs aux émotions de base?

A

-Attrait envers un stimulus agréable
-Retrait envers un stimulus désagréable

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Q

Vrai ou faux. Durant les premiers semaines, les enfants présentent les émotions de base.

A

Faux, durant les premiers mois, les enfants présentent deux états d’activation (attrait ou retrait).

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6
Q

Quand est-ce que les émotions émergent et deviennent des signaux clairs?

A

Pendant la première année

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7
Q

Quels facteurs expliquent pourquoi les émotions émergent durant la première année?

A

-Développement du système nerveux central
-Changements dans les buts et expériences de l’enfants
-Les interactions avec les figures parentales (fonction miroir)

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8
Q

Quelles sont les quatre émotions les plus étudiées dans la petite enfance?

A

-La joie
-La colère
-La tristesse
-La peur

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9
Q

Comment se présente la joie dans la première année de vie?

A

-Exprimée à travers un sourire puis des rires
-Renforce la relation parent-enfant (lien chaleureux)
-À partir de 6 semaines, il y a l’émergence du sourire social
-Fin de la première année de vie, le sourire/rire est plus délibéré

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10
Q

Qu’est-ce que le sourire social?

A

Sourire/rire déclenché par une préférence sociale
-Les personnes familières
-Au début, principalement observé avec les figures parentales

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11
Q

Comment se présente la colère dans la petite enfance?

A

Au début, réponses de détresse envers des expériences non agréables.

Vers 4 mois, augmentation des expressions de colère
-Retraits d’objets, départ de la figure parentale, interruption du jeu
-Lien avec l’apparition des comportements volontaires

Deux fonctions adaptives à la colère:
-Motive l’enfant à surmonter des obstacles
-Décourager le départ des figure significative. Dans ces contextes de séparation, l’enfant qui exprime de la colère va rechercher à être apaisé par le parent. Cette colère peut convaincre la figure de rester.

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12
Q

Quelles sont les deux fonctions adaptives de la colère?

A

Deux fonctions adaptives à la colère:
-Motive l’enfant à surmonter des obstacles
-Décourager le départ des figure significative. Dans ces contextes de séparation, l’enfant qui exprime de la colère va rechercher à être apaisé par le parent. Cette colère peut convaincre la figure de rester.

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13
Q

Comment se présente la tristesse dans la petite enfance?

A

Moins fréquente que la colère

Les contextes suscitant de la tristesse:
-On lui enlève des objets, départ du parent, etc. Ces situations peuvent aussi causer de la colère.
-La tristesse se présente surtout dans les contextes de manque d’affection parentale.

Expérience du visage impassible (still-face experiment)
-Suggère une réaction innée de tristesse lors d’un retrait d’affection parentale
-Lien avec les mères dépressives (retrait persistant)

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14
Q

Comment se présente la peur dans la petite enfance?

A

Augmente à partir de 6 mois

Anxiété face aux étrangers
-Réactions craintives envers les étrangers/le non familier
-Dépend du tempérament, expériences antérieures (par exemple, mauvaise expérience avec des étrangers), le contexte et la culture

Le parent devient une base de sécurité (approche vs retrait)

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15
Q

Comment la culture influence-t-elle la peur des enfants?

A

Dans certaines cultures, la famille est très importante. Ainsi, l’enfant devient habitué à rencontrer et interagir avec de nouvelles personnes.

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16
Q

Quelles sont les fonctions de la peur?

A

-Ramène l’enfant vers une base de sécurité (le parent)
-Permet à l’enfant d’éviter des situations dangereuses

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17
Q

Quelle est l’évolution de la compréhension des émotions dans la petite enfance?

A

À partir de 2 mois, sensibilité aux interactions réciproques.
-S’attendent à ce qu’un sourire suscite une réponse agréable de l’adulte

À partir de 4 mois, capacité à distinguer les émotions positives vs négatives
-Capable d’agencer des manifestations faciales et vocales à la bonne émotion

À partir de 7 mois, la capacité à traiter les émotions serait similaire aux adultes.
-Activité cérébrale ressemble à celle des adultes dans le traitement émotionnel.

À partir de 8 mois, émergence de la référence sociale (la recherche d’informations émotionnelle chez un adulte de confiance dans les contexte d’incertitudes)

À partir de 18 mois, compréhension que leur état émotionnel peut différer de celui des autres (grâce à la référence sociale)

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18
Q

Qu’est-ce qu’une émotion liée à la conscience de soi?

A

Émotion de second ordre (plus complexes) impliquant un impact positif ou négatif envers soi.

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19
Q

Quelles sont les émotions liées à la conscience de soi?

A

-Culpabilité
-Honte
-Embarras
-Envie
-Orgueil
-Fierté

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20
Q

Quels facteurs influencent l’émergence des émotions?

A

-Développement de la conscience de soi à partir de 18 mois

-L’enseignement parentale: le parent apprend à l’enfant le comportement à avoir dans un contexte donné.

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21
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation émotionnelle?

A

Stratégies employées pour ajuster nos états émotionnels à un niveau adéquat nous permettant d’atteindre nos objectifs.

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22
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation émotionnelle nécessite?

A

Nécessite une capacité à effectuer fin contrôle volontaire.
-Effort délibéré de suppression d’une réponse dominante pour une étant plus adaptée.

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23
Q

Vrai ou faux. Il existe des différences individuelles et culturelles dans l’autorégulation émotionnelle.

A

Vrai.

Exemple différence individuelle: tempérament

Exemple différence culturelle: dans certaine culture, l’expression de la tristesse ou de la joie est mal perçue.

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24
Q

Vrai ou faux. De bonnes habiletés de régulations sont seulement liés à un meilleur développement social.

A

Faux, elles sont liées à un meilleur développement social et cognitif.

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25
Q

Quels sont les facteurs qui permettent le développement de l’autorégulation émotionnelle?

A

-Développement du cortex préfrontal et des régions associées à la réactivité émotionnelle.

-Soutien parental: régulation émotionnelle dyadique.

26
Q

Qu’est-ce que la régulation émotionnelle dyadique?

A

Gestion des émotions réalisée par l’enfant et l’adulte de façon conjointe.

Par exemple, le bébé pleure alors le parent le prend dans ses brase et le berce pour le calmer.

27
Q

Quelle est l’évolution de l’autorégulation émotionnelle dans la petite enfance?

A

Durant les premiers mois, les nouveau-nés ont une capacité limitée à gérer leur état émotionnel. Ils dépendent de l’apaisement de l’adulte.

À partir de 2 mois, émergence d’une meilleure capacité à tolérer différentes stimulations ce qui réduit le débordement émotionnel.

À partir de 3 mois, début d’une capacité à s’autoapaiser.
-Capacité à détourner son attention des stimulus désagréables.

À partir de 6 mois, l’enfant peut mieux communiquer son état émotionnel.
-Vocalisations, gestuelle, motricité globale permet de se retirer/déplacer.

À partir d’un an, les habiletés représentationnelles et l’acquisition du language favorisent la gestion des émotions (peuvent communique leurs émotions).

28
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

Différences individuelles quant à la réactivité et l’autorégulation. Ces différences sont relativement stables et apparaissent tôt.

29
Q

Qu’est-ce que la réactivité?

A

La rapidité et l’intensité de l’émotion, l’attention et l’activité motrice.

30
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation?

A

Les stratégies pour modifier la réactivité.

31
Q

Quelle était l’étude de Thomas et Chess sur le tempérament? Quelles étaient les observations?

A

-Étude longitudinale sur le développement du tempérament.

-La description du parent de son enfant demeure sensiblement inchangée (tempérament semble donc être stable).

-Les pratiques parentales peuvent modifier le tempérament.

32
Q

Quels sont les trois profils d’enfants développés par Thomas et Chess?

A

Enfant facile:
-Enjoué
-S’adapte facilement
-Établit une routine régulière

Enfant difficile:
-Forte réactivité émotionnelle négative et intense
-Difficulté à s’adapter
-Routine irrégulière

L’enfant lent à se réchauffer:
-Inactif
-Réactions modérées
-Humeur négative
-S’adapte lentement

33
Q

Vrai ou faux. Tous les enfants rentrent dans une des catégories de Thomas et Chess.

A

Faux, ils ont créé trois catégories, mais dans leur échantillon 35% des enfants ne rentraient dans aucune des catégories.

34
Q

Quelles sont les six dimensions du modèle du tempérament de Mary Rothbart?

A

Réactivité:
1. Niveau d’activité
2. La persistance attentionnelle
3. Détresse associée à la peur
4. Irritabilité
5. Affect positif

L’autorégulation:
6. Le contrôle volontaire
-Durant les deux premières années, orientation/régulation

35
Q

Quelles sont les trois composantes de base du modèle du tempérament à six dimensions de Mary Rothbart?

A

-Émotions
-Attention
-Action

36
Q

Comment mesure-t-on le tempérament?

A

Questionnaires aux parents
-Mais biais puisque c’est subjectif

Évaluations comportementales de professionnels (ex: éducateurs)

Observations en laboratoire
-Mais faible validité écologique (contexte artificiel)

37
Q

Qu’est-ce que les études en neurobiologie démontrent par rapport aux tempéraments des enfants inhibés vs désinhibés?

A

Étude des enfants étant dans les extrêmes de l’affect positif vs détresse face à la peur.
-Deux tempéraments: enfants inhibés/timides vs enfants désinhibés/sociables

Différenciation des tempéraments inhibés vs désinhibés sur le plan biologique. Il y a une différence au niveau de la réactivité biologique.
-Rythme cardiaque
-Taux hormonal
-Activité cérébrale

38
Q

Vrai ou faux. L’idéal dans l’évaluation du tempérament est d’utiliser une seule méthode.

A

Faux, l’idéal dans l’évaluation du tempérament est la combinaison de plusieurs méthode,

39
Q

Comment est la stabilité du tempérament?

A

Le tempérament a un stabilité faible-modérée durant la petite enfance.
-Est plus stable après 3 ans

Stabilité du tempérament dépend de plusieurs facteurs
-Facteurs biologiques
-Le contrôle volontaire
-Les pratiques parentales

40
Q

Discute des bases génétiques du tempérament.

A

Influences génétiques
-Étude sur les jumeaux identiques vs non identiques: les jumeaux identiques ont davantage tendance à avoir un tempérament similaire que les jumeaux non-identiques.

Héritabilité du tempérament
- Les études d’héritabilité examinent la portion génétique d’une caractéristique humaine (par exemple, le tempérament).
-Environ 50%

41
Q

Discute de l’influence gène-environnement sur le tempérament.

A

Susceptibilité différentielle:
-Phénomènes où certains enfants sont plus sensibles aux influences des pratiques parentales.

Génotype à risque:
-Bonnes pratiques parentales = meilleur ajustement (moins de colère/agressivité)
-Mauvaises pratiques parentales = développement de troubles extériorisés (ex: opposition) et une forte réactivité à la colère.

Génotype à faible risque:
-Les pratiques parentales (bonnes ou mauvaises) = moindre impact sur l’ajustement (pas de différence significative sur la réactivité)

42
Q

Que sont des pratiques parentales efficaces?

A

Pratiques parentales sensibles, soutenants, établissement d’attentes et de limites claires
-Favorisent le développement du contrôle volontaire.
-Le parents met des limites tout en étant sensible. Par exemple, l’enfant fait la crise du bacon dans un magasin car il a perdu son jouet. Le parent va aller voir l’enfant pour le calmer tout en lui expliquant qu’il ne peut pas faire une crise comme ça dans un magasin.

42
Q

Qu’est-ce que le modèle du «Goodness of fit»?

A

Implique la création d’un environnement qui est ajusté au tempérament de l’enfant, tout en encourageant un fonctionnement plus adapté
-Les enfants difficiles ont tendance à subir des pratiques parentales peu ajustées à leur tempérament.
-Les pratiques parentales sensibles sont particulièrement importantes pour les enfants difficiles.

43
Q

Qu’est-ce que l’attachement?

A

Lien affectif significatif avec des individus de notre entourage. Ce lien procure un bien-être et permet un réconfort dans les périodes de stress.
-Se forme avec la figure qui répond aux besoins de base (se nourrir, affection, etc.)

L’attachement permet deux éléments:
-La recherche de proximité dans les moments de détresse
-L’exploration lorsque le système d’attachement n’est pas activé

44
Q

Vrai ou faux. L’attachement se développe seulement sur l’action nourricière.

A

Faux, l’attachement ne se développe pas seulement sur l’action nourricière. Ce n’est pas nécessairement la personne qui nourrit qui va être la figure d’attachement.

Étude chez les singes:
-Le singe va rapidement vers la «maman nourrissante» pour se nourrir. Toutefois, le singe va davantage vers la «maman réconfortante». Le singe passe plus de temps avec la maman qui est douce

45
Q

Qu’est-ce que la théorie éthologique de Bowlby?

A

Croyance dans laquelle l’enfant possède des caractéristiques innées qui permettent de garder le parent à proximité afin d’assurer sa survie.

Selon Bowlby, l’attachement se développe en 4 phases.

46
Q

Quelles sont les 4 phases de développement de l’attachement selon Bowlby (théorie éthologique de l’attachement)?

A

Pré-attachement (0-6 semaines): signaux innés qui attirent l’attention d’un adulte pouvant procurer un contact ou du réconfort (sourires, pleurs).

L’attachement en devenir (6 semaines à 8 mois): établissement d’une réponse distincte selon s’il s’agit d’un adulte familier ou d’un étranger.

L’attachement établit (6 mois à 2 ans): l’attachement avec une figure spécifique est présent.
-Anxiété de séparation: détresse quand un adulte significatif quitte.

Les relations réciproques (18 mois à 2 ans et +): les capacités représentationnelles et le langage permettent la compréhension que la figure d’attachement est stable.

47
Q

Quand est-ce que nos modèles opérants internes commencent à être mis en place?

A

À la période de l’attachement établit.

Notre conception de comment les gens autour de nous répondent à nos besoins découle directement de la formation de notre attachement avec nos figures significatives.

47
Q

Que sont les modèles opérants internes?

A

Ensemble d’attentes quant à la disponibilité des figures d’attachement, leur capacité à fournir du soutien durant des périodes de stress, et du type d’interactions avec ces figures.
-Influence les relations futures

48
Q

Quelle est la méthode de l’évaluation de l’attachement de Mary Ainsworth?

A

Nom de la méthode: la situation étrangère

Méthode expérimentale (en laboratoire pour évaluer l’attachement)

Contexte: on place l’enfant (1 à 2 ans) dans une situation non familière pour déclencher le système d’attachement

8 épisodes de séparations et de réunions entre l’enfant et le parent

49
Q

Dans la situation étrangère, quels sont les 8 épisode de séparation et de réunions entre l’enfant et le parent? Qu’observe-t-on pendant chaque épisode?

A
  1. Enfant + parent + expérimentateur puis expérimentateur quitte
  2. Parent joue avec enfant (on observe le parent comme base de sécurité de l’enfant)
  3. Un étranger arrive: on observe la réaction de l’enfant envers la figure étrangère
  4. Le parent quitte et l’enfant reste avec l’étranger: on observe l’anxiété de séparation
  5. Le parent revient puis l’étranger quitte: on observe la réaction de l’enfant face à la réunion
  6. Le parent quitte la salle: on observe à nouveau l’anxiété de séparation
  7. L’étranger revient dans la salle: on observe si l’enfant peut être apaisé par l’étranger
  8. Le parent revient dans la salle et joue avec l’enfant: on observe la réaction de l’enfant face à la réunion. Étape très importante car c’est à partir de cette réaction que l’on peut examiner le style d’attachement de l’enfant.
50
Q

À partir de quelle observation dans la situation étrangère pouvons-nous déterminer la forme d’attachement?

A

La réunion

51
Q

Quels les 4 profils d’attachment selon Mary Ainsworth?

A

Sécure
Évitant (insécure)
Ambivalent (insécure)
Désorganisé (insécure)

52
Q

Qu’est-ce que le profil d’attachement évitant?

A

Évitant:
-Réagissent de façon indiscriminée.
-Ils peuvent être apaisés par n’importe qui.
-Ils sont évitants; ils ne cherchent pas à être réconfortés par leur figure significative.
-Ils évitent les tentatives d’apaisement du parent

53
Q

Qu’est-ce que le profil d’attachement ambivalent?

A

Leur réponse n’est pas trop claire (soit une proximité soit une mise à distance).

54
Q

Qu’est-ce que le profil d’attachement désorganisé?

A

-Profil plus complexe.
-Ils ont des réactions qui donnent des signes de psychopathologie.
-Le pire niveau de style d’attachement.
-Ils ont des réponses de vide (absence de réaction).
-Ils peuvent accepter d’être calmé par la figure significative, puis ensuite recommencer à pleurer ou même être agressif.
-Souvent observé chez les enfants dont les parents sont atteints de psychopathologie. Ceci peut être expliqué par le fait que les réponses du parent sont inconstantes (dû à la psychopathologie).

55
Q

En quoi consiste la méthode du tri de cartes (Q-sort)?

A

90 cartes à classer selon le degré auquel les descriptions correspondent à l’enfant ou pas.
-Par exemple, «l’enfant accueille la mère avec un grand sourire».

Un score total est ensuite comptabilisé pour classer l’enfant.
-Niveau élevé de sécurité d’attachement ou niveau faible de sécurité

56
Q

Quels sont les avantages et désavantages de la méthode du tri de cartes (Q-sort)?

A

Avantage: validité écologique (observations faites au domicile)

Désavantages: longue procédure, les parents avec des enfants insécures ont de la difficulté à les décrire.

57
Q

Comment est la stabilité de l’attachement?

A

Moins stable que ce que l’on pensait.
-Variations d’une étude à l’autre

Conditions de vie/contexte familial.
-Classe moyenne à élevée vs faible statut socio-économique
-Les bébés qui ont un attachement sécure et évoluent dans un environnement avec un bon statut socio-économique vont fort probablement maintenir l’attachement sécure.
-Les bébés qui viennent d’un faible statut socio-économique vont être plus susceptibles de développer une forme d’attachement insécure.

Le type d’attachement
-Le style qui est le plus résistant au niveau du changement est le style désorganisé. Le style désorganisé est relativement stable.

58
Q

Vrai ou faux. La psychothérapie peut permettre de rapidement modifier le style d’attachement de la personne.

A

Faux, la psychothérapie peut permettre de modifier le style d’attachement, mais c’est un long processus.

59
Q

Quels sont les 4 facteurs qui influencent l’attachement?

A

La disponibilité constante d’une figure d’attachement

La qualité des soins
-Sensibilité: capacité à faire une intervention sensible à la situation.
-Synchronie: la coordination entre le moment où le besoin est exprimé et le moment où le besoin est répondu.

Les caractéristiques de l’enfant
-Goodness of fit: à quel point l’environnement peut s’adapter à l’enfant.

Les caractéristiques familiales
-MOI des parents: le type d’attachement du parent influence le type d’attachement de l’enfant.

60
Q

Quelles sont les étapes du développement de la conscience de soi?

A

Conscience de soi implicite
-À la naissance, sentiment qu’ils sont physiquement distincts de ce qui les entoure
-Par exemple, le réflexe des points cardinaux.

Conscience de soi explicite
-Vers 18 mois, conscience corporelle explicite et reconnaissance de soi (tâche du miroir).
-Erreur de l’échelle: les enfants font des choses que leur taille ne permet pas d’accomplir. L’enfant comprend qu’il a un corps, mais ne comprend pas bien les nuances. Par exemple, un enfant qui tente de s’asseoir sur la chaise de sa poupée.

Catégorisation du soi
-Vers 18-30 mois, peut se catégoriser: âge, sexe, caractéristiques physiques, compétences
-Début de l’empathie: compréhension de l’autre comme différent de soi.

L’autocontrôle
-Vers 12 mois, capacité d’obéissance (respect des règles/consignes de l’adulte)
-Gratification retardée (de 1 an et demi à 4 ans): capacité à attendre le moment approprié avant de s’engager dans un comportement tentant (test du Marshmallow).