Cours 11 Flashcards

1
Q

Selon Erikson, qu’est-ce qui caractérise le concept de soi l’âge scolaire?

A

Émergence des responsabilités

Accomplissements réalistes

Deux facteurs importants:
-Désir de la maîtrise
-Attentes des adultes augmentent: avec l’entrée à l’école, on s’attend à ce que l’enfant performe bien au niveau académique. Mais on s’attend également à ce que les enfants respectent les normes en place.

Résolution positive (travail): amène un grand sentiment de compétence.

Résolution négative (infériorité): amène un sentiment d’incompétence et un comportement défaitiste.

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Q

Selon Freud, qu’est-ce qui caractérise le concept de soi à l’âge scolaire?

A

Latence: accalmie des pulsions sexuelles. Investissement d’autres sphères.
-Sphère académique
-Sphère sociale

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3
Q

Que se passe-t-il au niveau du concept de soi pendant l’âge scolaire?

A

Le concept de soi devient plus raffiné et l’enfant énumère des dispositions générales en se décrivant.
-Stable: se décrivent avec des éléments qui sont stables dans leur personnalité.
-Cohérent: à l’âge préscolaire, les enfants se décrivent de façon extrême. Alors que, à l’âge scolaire, les descriptions du soi sont plus balancées.
-Soi psychologique: les descriptions sont davantage en lien avec leur personnalité plutôt que des choses observables.

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4
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’évolution de l’estime de soi à l’âge scolaire?

A

L’estime de soi est mieux définie, plus réaliste et mieux organisée.
-Comparaison sociale
-Soi réel vs soi idéal
-Structure hiérarchique

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5
Q

Discute de la comparaison sociale et son lien avec l’estime de soi durant l’âge scolaire.

A

Comparaison sociale: facteur important dans le développement de l’estime personnel. On apprend comment on est et comment on performe, en se comparant aux autres.
-La comparaison sociale n’est pas toujours négative. Elle peut être bien si les éléments de comparaison peuvent être changé. Elle peut motiver l’enfant à atteindre certains objectifs. Par conséquent, cela peut finalement augmenter l’estime de soi de l’enfant.
-Par contre, à l’inverse, si la comparaison sociale se fait par rapport à des éléments qui ne peuvent pas être changés, l’estime de soi va diminuer. Par exemple, l’apparence physique.

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6
Q

Discute du «soi réel vs soi idéal» et son lien avec l’estime de soi durant l’âge scolaire.

A

Soi réel vs soi idéal:
-Plus l’écart entre le soi réel et le soi idéal est grand, plus l’estime de soi est petite.
-Si nous avons les capacités de combler cet écart, l’impact sur notre estime de soi sera moindre.
-Toutefois, si nous n’avons pas les capacités de combler l’écart, les effets seront d’autant plus délétères.

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7
Q

Discute de la structure hiérarchique de l’estime de soi durant l’âge scolaire.

A

Il y a plusieurs sous-types d’estime de soi.
-Estime de soi académique
-Estime de soi sociale
-Estime de soi physique/athlétique
-Estime de soi au niveau de l’apparence physique

C’est important d’investir les différents types d’estime de soi. Car si il y a un échec dans une des composantes, les enfants vont pouvoir s’appuyer sur d’autres facettes de leur estime de soi.
-Par contre, si seulement un type d’estime de soi est investi, un échec va causer un plus grand bouleversement.

Les enfants ne vont pas nécessairement accorder la même importance à tous les types d’estime de soi. C’est correct, tant qu’ils investissent toutes les sphères.

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8
Q

Quel sous-type d’estime de soi est le plus valorisé?

A

La sphère académique est la plus valorisée dans notre société.
-Les enseignants et les parents renforcent ce message auprès des enfants.

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9
Q

En lien avec la structure hiérarchique de l’estime de soi, que veut dire le cumul des compétences?

A

Cumul de compétences:
-Il faut cumuler des compétences dans plusieurs sphères pour que, en cas d’échec, un équilibre puisse être trouvé.

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10
Q

En lien avec la structure hiérarchique de l’estime de soi, compare les compétences sociales avec les compétences athlétiques à l’âge scolaire.

A

Il y a des différences au niveau des genres:
-Les compétences sociales sont plus valorisées chez les filles
-Les compétences athlétiques sont plus valorisées chez les garçons.

Les enfants qui ont de plus grandes compétences sociales sont plus appréciés par leur camarades. Cela affecte leur estime de soi et leur développement socio-affectif.

Les enfants avec de plus grandes compétences athlétiques ont une estime de soi plus grande car les compétences athlétiques sont très importantes à cet âge.

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11
Q

Quels sont les impacts psychologiques d’une bonne estime de soi?

A

Enfants mieux adaptés au plan social et au plan psycho-social

Liée à plusieurs éléments positifs au niveau psychologique et socio-affectif

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12
Q

Quels sont les impacts psychologiques d’une faible estime de soi?

A

Enfants plus à risque d’anxiété, de dépression, et de comportements antisociaux (ex: agressivité)

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13
Q

Quelles sont les influences sur l’estime de soi?

A

La culture/valeurs sociétales:
-Par exemple, les cultures d’origine asiatique mettent encore plus de poids sur la sphère académique.

Le genre:
-Il y a des domaines qui sont plus associés aux hommes et d’autres qui sont plus pour les femmes.

Pratiques parentales:
-Parents démocratiques = des enfants qui ont une estime de soi globale plus adaptée. Car les parents renvoient une image positive, mais également nuancée (par exemple, encourager l’enfant à travailler certaines sphères).
-Parents qui sont plus autoritaires ont tendance à avoir des enfants qui ont une plus faible estime de soi. Ces parents ont des attentes qui ne sont ni réalistes ni adaptées aux compétences des enfants.

Style d’attributions de l’enfant:
-Attributions orientées vers la maîtrise = meilleure estime de soi
-Impuissance acquise = faible estime de soi

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14
Q

Qu’est-ce qu’une attribution orientée vers la maîtrise?

A

Vision d’une évolution des compétences

L’échec est attribué à un effort insuffisant

Le but est l’apprentissage

L’enfant pense qu’il est capable de maîtriser l’élément en question.

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15
Q

Qu’est-ce que l’impuissance acquise?

A

Type d’attribution

Vision d’un caractère fixe à des compétences

Le succès est attribué à des facteurs externes (par exemple, la chance)

L’échec est attribué à ses compétences (manque de compétences)

L’enfant pense qu’il ne peut pas changer sa situation

Le but est la performance

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16
Q

Quelles sont les influences possibles sur les attributions?

A

Pour que l’enfant ait une attribution de maîtrise:
-Complimenter l’enfant sur la base du processus: quand on complimente la personne (plutôt que le processus), celle-ci, dans les contextes d’échec, va penser que c’est de sa faute
-Minimiser les compliment sur la personne (au profit de ceux sur le processus)

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17
Q

Que se passe-t-il au niveau des stéréotypes de genre pendant l’âge scolaire?

A

Élargissement des stéréotypes de genre:
-Traits de personnalité
-Sphères académiques: par exemple, les filles sont meilleures en français et en art alors que les garçons sont meilleurs en mathématiques et en sciences.

Mais les enfants ont désormais une plus grande flexibilité quant aux stéréotypes: ; les enfants vont être capable de nuancer leur stéréotype (contrairement à l’âge scolaire où les enfants étaient très rigides dû à des limites cognitives). Par exemple, ils ne vont pas être perturbé qu’une fille ait un bon résultat en mathématiques.

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18
Q

Vrai ou faux. Les enseignant vont explicitement ou implicitement renforcer les stéréotypes de genre.

A

Vrai

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19
Q

Qu’est-ce que la typicité du genre?

A

Le degré auquel l’enfant se sent semblable à ses camarades du même sexe.

L’enfant se demande par exemple: est-ce que j’appartiens aux filles?

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20
Q

Qu’est-ce que la satisfaction envers son genre?

A

Degré auquel l’enfant se sent à l’aise avec le genre qu’on lui a attribué.

Si c’est congruant, il y a des meilleurs ajustements psychologiques.

Si c’est incongruant, il va y avoir une plus grande détresse psychologique.

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21
Q

Qu’est-ce que la conformité de genre?

A

La pression ressentie à se conformer au rôle associé au genre. Cela peut englober la pression des adultes et la pression des camarades de l’enfant.
-Si l’enfant est atypique et qu’on lui met beaucoup de pression à se conformer, l’enfant vivre une certaine détresse.

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22
Q

Quelles sont les différentes trajectoires filles vs garçons par rapport à l’identité de genre?

A

-Les garçons à l’âge scolaire vont beaucoup plus consolider leur identification au rôle masculin. Car nous avons généralement une réaction plus vive quand on voit un enfant qui ne se conforme pas aux stéréotypes.

-Alors que les filles sont beaucoup plus confortables à explorer des activités associées au sexe masculin.

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23
Q

Quelles sont les caractéristiques du développement émotionnel à l’âge scolaire?

A

Changements importants dans la sphère émotionnelle grâce à une meilleure conscience de soi et à de meilleures compétences sociales.

Changements à trois niveaux:
-Émotions liées à la conscience de soi
-Compréhension des émotions
-Autorégulation émotionnelle

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24
Q

Discute des émotions liées à la conscience de soi pendant l’âge scolaire.

A

Les enfants ne dépendent plus de l’adulte

Dépendent d’une responsabilité personnelle (les actions personnelles)
-Lien avec une conscience morale plus développée
-Au niveau de leur conscience morael, les enfants sont plus développés. Ils comprennent qu’ils sont responsables de leurs actions et de la façon dont ils vivent leurs émotions.

Émotions liée à la conscience de soi:
-Fierté
-Culpabilité
-Honte

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25
Q

Quels sont les impacts de la fierté?

A

Motive l’enfant à relever des défis

26
Q

Quels sont les impacts de la culpabilité?

A

Permet de réparer un geste qui n’était pas adéquat

27
Q

Quels sont les impacts de la honte?

A

Quand l’enfant ressent un trop haut niveau de honte:
-Impacts négatifs au niveau de l’estime de soi
-Perte de motivation
-Agressivité

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas vivre de honte. Par contre, le niveau doit être mesuré.

28
Q

Discute de la compréhension des émotions à l’âge scolaire.

A

Grands développements grâce à:
-Meilleure compréhension des activités mentales de soi et d’autrui
-Développement cognitif
-Expériences sociales

29
Q

Pendant l’âge scolaire, il y a un raffinement de certains acquis au niveau de la compréhension des émotions. Quels sont-ils?

A

Les enfants:
-Peuvent vivre plusieurs émotions à la fois
-Peuvent concilier des éléments contradictoires (par exemple, soulagement plutôt que joie suite à une bonne nouvelle)
-Comprennent que les émotions peuvent être positives ou négatives et variées en intensité
-Peuvent mieux dissimuler
-Empathie promesse: réaction situationnelle vs conditions de vie

30
Q

Discute de l’autorégulation émotionnelle à l’âge scolaire.

A

Avec l’âge, les enfants ont une meilleur autorégulation… de façon plus autonome
-Les enfants sont plus autonomes. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’ils n’ont plus besoins des adultes pour les aider à réguler leur émotion.

Maturité dans l’expression des émotions
-Expression verbale vs les pleurs, crises ou l’agressivité

Deux grandes stratégies:
-Stratégie axée sur le problème
-Stratégie axées sur l’émotions
-Les deux stratégies combinées ensembles amènent une auto-efficacité émotionnelle.

31
Q

Dans l’autorégulation émotionnelle, que sont les stratégies axées sur le problème?

A

Permet d’évaluer la situation comme pouvant changer.
-Par exemple, je reçois une note insatisfaisante à mon examen intra. Toutefois, je me dis que je peux faire quelque chose pour me rattraper.

Cette stratégie permet de diminuer l’intensité de l’émotion vécue.

32
Q

Dans l’autorégulation émotionnelle, que sont les stratégies axées sur l’émotion?

A

Discours interne visant à contrôler le niveau de détresse qui est vécu.

Utilisé quand peu de choses peuvent être faites pour changer la situation.
-Par exemple, je reçois une mauvaise note à l’examen final. Je sais que je ne vais pas pourvoir améliorer ma note car c’est le dernier examen. Je me dis que c’est correct et que ce n’est pas la fin du monde.

33
Q

Vrai ou faux. Les stratégies axées sur le problème sont présents chez les plus jeunes d’âge scolaire. À l’inverse, les stratégies axées sur l’émotion sont présentes chez les plus vieux d’âge scolaire.

A

Faux, les deux types stratégies sont davantage présents chez les plus vieux d’âge scolaire.

34
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’évolution des relations avec les pairs pendant l’âge scolaire?

A

-Les relations sont plus prosociales et les agressions physiques diminuent
-Les plus vieux commencent à former des groupes de pairs, les amitiés évoluent

35
Q

Discute des groupes de pairs chez les enfants d’âge scolaire.

A

Collectif avec une structure sociale claire et qui établit des valeurs et normes.

Basé sur la proximité et les similarités
-Proximité: par exemple, est-ce qu’ils sont dans la même classe?
-Similarités: par exemple, âge et sexe.

Relativement stables

Les groupes de pairs ont leur propre culture, leur langage, leur lieu

Les groupes de pairs sont des précurseurs de la dynamique à l’adolescente.

Permet de développer la compréhension de la loyauté.

Favorise un sentiment d’appartenance

36
Q

Discute des amitiés chez les enfants d’âge scolaire.

A

Relations mutuelles, basées sur la confiance.

À l’âge scolaire, l’amitié est davantage sélective et va au-delà du jeu.

Similarité: les enfants similaires ont tendance à se lier d’amitié.
-Âge, race/ethnie, statut socio-économique, etc.
-Par contre, dans des grandes régions comme Montréal, on peut moins observer ces similarités.

Différences dans les amitiés filles vs garçons:
-Les filles ont des amitiés plus intimes et profondes. Leurs amitiés vont être plus exclusives.
-Moins de profondeur dans l’amitié des garçons. Moins exclusif.

37
Q

Discute de l’acceptation par les pairs chez les enfants d’âge scolaire.

A

Réfère au degré auquel l’enfant est apprécié par ses pairs:
-Ne se base pas sur une mutualité

38
Q

Discute de la sociométrie chez les enfants d’âge scolaire.

A

Mesure utilisée pour évaluer les préférences sociales:
-Résulte en cinq profils d’acceptation

39
Q

Quels sont les cinq profils d’acceptation en ce qui concerne la sociométrie?

A

Enfants populaires:
-Apprécié par plusieurs enfants de leur âge

Enfants rejetés:
-Les enfants qui ne sont pas appréciés.

Enfants controversés:
-Enfants qui sont appréciés par certains, mais qui déplaisent à d’autres.
-Les réactions sont polarisées (certains l’aiment beaucoup et d’autres ne l’aiment pas du tout).

Enfants négligés:
-Enfants qui génèrent peu de réactions (ni positives, ni négatives).

Enfants moyens:
-Ces enfants sont dans la moyenne.
-Les réactions qu’ils suscitent sont dans la moyenne.

40
Q

Quels sont les deux types d’enfants populaires?

A

Prosociaux

Antisociaux

41
Q

Quelles sont les caractéristiques des enfants populaires prosociaux?

A

Compétences académiques et sociales

Sont appréciés (acceptation sociale)

Sont admirés (perçus comme populaires)

42
Q

Quelles sont les caractéristiques des enfants populaires antisociaux?

A

Popularité émerge d’une défiance de l’autorité et d’une domination maintenue par l’agressivité

Sont « admirés » en raison de leur défiance des normes

43
Q

Quels sont les deux types d’enfants rejetés?

A

Agressifs

Refermés

44
Q

Quelles sont les caractéristiques des enfants rejetés agressifs?

A

Tendent à être hostiles, impulsifs, agressifs, génèrent des conflits

Le contexte de rejet leur cause de la détresse qui les pousse à être agressifs.

45
Q

Quelles sont les caractéristiques des enfants rejetés renfermés?

A

Tendent à être maladroits/anxieux socialement, passifs

Cibles faciles d’intimidation

46
Q

Quelles sont les façons d’aider les enfants rejetés?

A

Entraînement aux habiletés sociales:
-Certains professionnels peuvent faire effectuer des exercices aux enfants pour les aider à s’intégrer sur le plan social.

Tutorat académique:
-Ces élèves ont souvent de la difficulté à l’école.
-Les résultats scolaires peuvent rendre leur intégration difficile.
-Le tutorat peut donc aider l’intégration de ces élèves.

Interventions dans la relation parent-enfant:
-Les parents vont pouvoir renforcer les interventions faites à l’école.

47
Q

Qu’est-ce que l’intimidation?

A

Victimisation par les pairs dans laquelle un enfant devient la cible des attaques (physiques, verbales, ou autres).
-Impacts délétères sur les victimes

48
Q

Quels sont les impacts de l’intimidation/cyberintimidation sur la victime?

A

Anxiété, dépression, idéations suicidaires et atteintes sur la performance académique

49
Q

Qu’est-ce que la cyberintimidation?

A

Victimisation émise par le biais des technologies numériques
-Impacts délétères sur les victimes
-Difficile à dénoncer en raison de l’anonymat

Augmente avec l’approche de l’adolescence, mais…
-Technologie numérique/médias sociaux de plus en plus jeune

50
Q

Quels sont les facteurs de risques communs aux intimidateurs et aux victimes?

A

Milieux familiaux dysfonctionnels/déficits dans le lien parent-enfant

51
Q

Caractérise la relation des enfants avec leurs parents vers l’âge scolaire.

A

Temps passé avec les parents
-Vers une indépendance qui se renforce à l’adolescence

Autonomisation graduelle de l’enfant
-Contrôle de l’adulte vers une responsabilisation du jeune

Émergence de la corégulation:
-Forme de supervision de la part des parents où l’enfant garde une forme d’autonomie.
-Par exemple, une enfant peut aller chez son ami seul, mais doit être de retour à une certaine heure.

52
Q

Caractérise la relation de l’enfant avec la fratrie pendant l’âge scolaire.

A

Rivalité:
-Fréquence/intensité des conflits va augmenter.
-Différenciation pour réduire la rivalité: les parents notent qu’ils aiment tous les enfants et qu’ils ont chacun leurs forces et leurs faiblesses.

Fratrie plus âgée et plus jeune:
-Différence quant aux rôles.
-La fratrie plus âgée, lorsqu’elle est une bonne influence, agit comme modèle auprès de la fratrie plus jeune.
-La fratrie plus âgée, lorsqu’elle est une mauvaise influence, ne sert pas de modèles pour les plus jeunes. Les plus jeunes comprennent que la fratrie cause des problèmes et vont essayer d’éviter ces comportements.

53
Q

Caractérise les enfants uniques pendant l’âge scolaire.

A

Pas plus gâtés

Avantagés: estime de soi, meilleure performance scolaire

Relation avec les pairs: -Peuvent avoir autant d’amis que les enfants dans une fratrie

Acceptation dans les groupes de pairs:
-Ces enfants sont moins acceptés dans les groupes de pairs que les enfants dans une fratrie.

54
Q

Discute des familles homosexuelles/lesbiennes/LGBTQ+

A

Contexte de composition différent:
-Techniologie de reproduction, adoption, parents précédemment dans une union hétérosexuelle

Ils sont autant investis/efficaces dans l’éducation des enfants

Différences par rapport aux enfants issus de couple hétérosexuels:
-Identité de genre/orientation sexuelle: ces enfants présentent une plus grande ouverture aux différences et aux différentes identités de genre. Ces enfants sont plus flexibles (mentalement).
-Qualité de vie: pas de grande différences avec les enfants issus de famille hétérosexuelle
-Santé mentale: santé mentale normale. Toutefois, s’ils ressentent de la discrimination, leur santé mentale va être affectée.

Quand est-ce que le développement de l’enfants peut être à risque:
-Si les enfants sont victimes de discrimination (à cause de leur famille), leur développement peut être affecté.

55
Q

Discute des familles monoparentales chez les enfants d’âge scolaire

A

Souvent les mères

Enjeux financiers:
-Un seul revenu
-Les difficultés financières peuvent impacter le développement des enfants.

Impacts au niveau de l’absence d’un autre parent:
-Les enfants, au début, ne ressentent pas d’impacts.
-C’est lorsque les enfants prennent conscience des autres dynamiques familiales que les enfants vont davantage sentir un manque.

56
Q

Discute de la séparation des parents chez les enfants d’âge scolaire.

A

Une réalité plus présente à partir de l’âge scolaire.

Un stress pour l’enfant, mais les impacts varient selon plusieurs facteurs.

Environ 1/4 des enfants issus de familles séparées vont vivre des difficultés d’adaptation
-Selon le conflit entre les parents.

Ces difficultés d’adaptation varient dans leur intensité et persistance dans le temps.
-Difficultés aigus tendent à disparaître deux ans après la séparation.

57
Q

Quel est le meilleur prédicateur d’une bonne adaptation de l’enfant malgré une séparation?

A

Coparentalité: les parents mettent de côté leur conflit pour le bien de l’enfant.

58
Q

Quels sont les facteurs individuels de l’enfant qui influencent sa réaction à la séparation?

A

Âge de l’enfant:
-Les plus jeunes s’attribuent la faute de la séparation.
-Les plus vieux vivent la séparation de façon plus difficile. La séparation a un impact sur leur fonctionnement (comportements perturbateurs et moins bonne performance académique).

Tempérament:
-Les enfants avec un tempérament difficile sont plus à risque d’avoir des problèmes d’adaptation après la séparation.

Sexe:
-Les filles ont plus de manifestations internalisées (dépression et retrait).
-Les garçons ont plus de manifestations externalisées (défier les règles/impulsivité/s’opposer aux parents)
-Les deux sexes vont émettre des comportements pour attirer l’attention du parent. Les enfants veulent dur réconfort.

59
Q

En lien avec la séparation, quels sont les enjeux relatifs aux parents?

A

Deuil du couple

Nouveaux rôles:
-Redéfinir son identité

Établir une relation de co-parentalité avec l’ex-conjoint

60
Q

En lien avec la séparation, quelles sont les tâches de l’enfant?

A

Faire le deuil du couple parental
-Soutien via thérapie (pas toujours nécessaire)
-La présence du parent est essentielle pour aider l’enfant à faire le deuil.

61
Q

Que se passe-t-il après la séparation?

A

Environ 1/4 des parents réussissent à maintenir une collaboration parentale.
-Médiation familiale et programmes d’éducation aux parents pour du soutien

Garde partagée:
-Les gardes réussies dépendent d’un partage harmonieux des responsabilités entre parents

Les enjeux d’une nouvelle relation (famille recomposée)
-Les filles, les enfants plus vieux et les enfants qui sont issus d’un père et d’une belle-mère sont tous plus à risque d’avoir des difficultés d’adaptation par rapport à la famille recomposée.
-Il est possible de faciliter l’adaptation en introduisant graduellement le nouveau partenaire.