cours 7 Flashcards
Selon Atkinson et Shiffrin (1968) qu’est-ce qui caractérise la mémoire à court terme?
- La mémoire à court terme est égal à la conscience
- Elle sert à prendre des décisions, résoudre des problèmes et c’est par là que circule l’information (ascendant et descendant).
- Selon eux, une grande partie de l’information contenu dans la mémoire à court terme est encodé dans la mémoire à long terme et il s’agit d’une caractéristique permanente de la MCT (mémoire court terme).
Selon Atkinson et Shiffrin (1968) qu’elles sont les propriétés (7) de la mémoire à court terme? (le modèle qui se fera détruire avec les années)
- la capacité est limité à 7+/- 2
- les items restent pour une durée entre 15-30 secondes
- La perte des items est dû à la dégradation de l’information
- l’interprétation est AVL (auditif visuel linguistique)
- Tout le matériel est encoder dans la MLT (la MCT s’occupe de l’encodage et de la strucure)
- Pour rester en MCT, il faut employer la répétition
- C’est un système unitaire (pas de sous-système)
Comment ont-ils testé la capacité de la mémoire à court terme (Miller, 1956)?
-Tâche d’empan mnésique : les participants devaient rapporter le plus de lettres ou chiffres d’une liste.
Miller (1956) a mis au point une théorie selon laquelle on peut avoir en mémoire plus de 7+/- 2 items. Quelle est cette théorie?
- La théorie du “chunking”. Il s’agit de combiner de petites unités en plus grandes unités significatives (Miller)
- Gobet et al. (2001) Collection d’éléments qui sont fortement associés entre eux mais faiblement associés aux éléments d’autres chunks
- Les chunks c’est subjectif et ça dépend du niveau de connaissance de l’individu.
- Donc, on peut maintenir en MCT 7 +/- 2 chunks
Pour prouver empiriquement la théorie des chunks, Chase et Simon (1973) ont élaborer une étude avec des maitres d’échec et des amateurs. Explique brièvement la procédure de l’étude et présente les résultats et interprétations.
- La procédure est de montrer aux joueurs (débutant, amateur et maitre) un image de 5 secondes d’un échiquier. Les participants devaient ensuite placer les pièces selon l’image.
- Résultats : lorsque l’image était représentatif d’un vrai jeu, les maitres avaient significativement plus de pièces correctement placées. MAIS, lorsque les pièces étaient placés de façon aléatoire, il n’y a pas de différence significative.
-Pourquoi? (interprétation) :
Les maitres n’ont pas un plus grand empan mnésique (MCT). Pour s’entrainer, ils ont dû visionner plusieurs parties précédentes et plusieurs types de jeux. Donc, leur mémoire des jeux est basée le chunking.
Pour évaluer la durée des informations maintenu en MCT (capacité de rappel), Peterson et Peterson (1956) ont élaborer une expérience (Brown Peterson). Explique l’expérience.
- On présentait aux participants un trigramme (ex: HFG) qu’ils devaient mémoriser. Cependant, pour empêcher qu’ils puissent se le répéter en mémoire, on leur faisait faire une tâche arithmétique : on leur présentait un chiffre et ils devaient soustraire 3 de ce chiffre à chaque seconde jusqu’à ce qu’on leur montre un voyant vert (3/6/9/18 secondes suite au trigramme).
- Les participants devaient ensuite dire nommer le trigramme.
Pour évaluer la durée des informations maintenu en MCT (capacité de rappel), Peterson et Peterson (1956) ont élaborer une expérience (Brown Peterson). Quels sont les résultats?
- Après 3 secondes, 50 % des participants pouvaient donner le trigramme correctement.
- Après 18 secondes, seulement 10 %.
- Ça veut dire qu’en moyenne, on retient l’information en MCT entre 15-20 secondes (15-30). Donc, si après 3 secondes, on ne se souvient plus de l’information, c’Est perdu.
- Est-ce dû à la dégradation ou l’interférence? (Prochaine question)
Quels sont les deux types d’interférences en mémoire?
- Interférence proactive => l’ancienne information en mémoire vient interférer avec la nouvelle information en mémoire
- interférence rétroactive => la nouvelle information en mémoire vient interférer avec l’ancienne information en mémoire
Selon Peterson et Peterson (1959), le test de Brown-Peterson ne présente pas de preuve d’interférence rétroactive et d’interférence proactive. Pourquoi?
- Selon eux, le fait que les lettres et les chiffres soient deux items différents, cela ne provoque pas d’interférence rétroactive.
- De plus, selon leur résultats, il n’y a pas de preuve qu’il y a de l’interférence proactive puisque les résultats s’améliorent avec le temps au lieu de diminuer ou être stable comme le voudrait la théorie sur l’interférence.
- Ainsi, la dégradation de la trace en MCT est la raison de l’oubli
- Or, Keppel et Underwood (1962) sont sceptiques…apprentissage?
Penses-tu être capable de réussir à ton examen?
Oui
Pourquoi est-ce que Peterson et Peterson n’ont pas bien interprété leurs données selon Keppel et Underwood?
- Le graphique montrant la tâche de rappel démontre un oubli très rapide d’un seul item. Ça ne devrait pas être le cas s’il n’y a pas d’interférence, car la courbe devrait être plus graduelle.
- De plus, Peterson et Peterson ont compilé une moyenne par tranche d’essaie. Or, cela peut donner une fausse impression sur le graphique et ils n’ont pas pris en considération le phénomène d’apprentissage.
Qu’est-ce que Keppel et Underwood (1962) ont fait pour démontrer qu’il y avait bel et bien un phénomène d’interférence en MCT dans l’expérience de P&P?
- Ils ont repris l’expérience de P&P, mais ils ont donné que trois essaies par participants selon une condition particulière de temps pour réduire le phénomène d’apprentissage (3 essais et une condition de temps par participants)
- conditions : chaque participants avaient trois essaies avec un temps de 3s ou 9s ou 18s dans la tâche arithmétique. (autant de participant par condition de temps)
-Hypothèses:
-En mémoire à long terme, deux facteurs interagissent pour faire du IP
1-Plus il y a d’éléments avant le nouveau = plus l’interférence augmente
2-plus long est le temps entre l’information et le rappel = plus il y d’éléments qui ont le temps d’interférer avec l’information
- Résultats:
- À l’essaie 1, peu importe la condition (3-9-18), tous les participants on eu environ 100 %. Ça s’explique parce qu’il n’y a pas eu d’interférence (aucune information antérieure)
- Par contre, il y a une baisse à l’essaie 2 et 3 et ce dans toutes les conditions. Ça s’explique à cause du phénomène d’interférence proactive.
- De plus, ça confirme leur hypothèse que plus on attend avant de donner le trigramme, plus il y a probabilité d’interférence
- Interprétation:
- La dégradation n’est pas une explication valide puisque tous les participants ont réussi la tâche de rappel peu importe la condition.
- L’interférence est la principale raison de l’oubli
- Et il n’y a pas deux types de mécanisme dans l’oubli pour le MCT et MLT. Les deux c’est à cause de l’interférence.
Dans l’expérience de Conrad (1964), il voulait tester le type de codage dans la MCT. Selon Atkinson et Shiffrin, le codage devrait être AVL. Explique l’expérience de Conrad et les résultats.
-Ici il s’agit d’une tâche d’identification de lettre avec sonorité similaire. Donc, il y avait 2 ensembles de lettres qui possèdent une similarité acoustique.
-2 conditions
1-auditive: Les participants devaient identifier les lettres qui étaient dites (toutes les 5 sec), mais il y avait de l’interférence avec un bruit de fond pour augmenter la difficulté de la tâche. Les participants devaient retranscrire les lettres au fur et à mesure.
2-visuelle : une série de 6 lettres était présentée (toutes les 750ms). À la fin, les participants devaient retranscrire les lettres dans l’ordre présenté.
Hypothèse:
-Dans les 2 conditions, le codage AVL de la MCT fait qu’il y aura de la confusion puisque quand c’Est visuel, avant de les storer dans LTM, on doit les nommer avec la voix dans notre tête ou la voix orale
- résultat:
- Dans la condition auditive, 95 % d’erreurs avec les lettres à similarité auditive.
- Dans la condition visuelle, 75 % d’erreurs sont dû à la similarité auditive. Les erreurs ne sont pas en lien avec la similarité visuelle (caractéristiques partagées).
- Enfin, lorsqu’on fait la corrélation entre les condition, on remarque une corrélation de .68 (forte corrélation).
-Conclusion:
Le codage AVL est bel et bien dans la MCT, car pour traduire visuellement les lettres, il faut les prononcer dans notre tête.
-Cependant, est-ce tout? (autre question)
Est-ce que le codage AVL est le seul dans la MCT? POur y répondre Zhang et Simon (1985) font une expérience sur l’écriture chinoise. Explique l’expérience et résultats.
- Selon la théorie AVL, on ne serait pas en mesure de rapporter des écritures sans son. Or, dans l’écriture chinoise (mandarin), il existe des idiomes radicaux avec son et sans son (qui modifie la signification). Selon Zhang et Simon, le codage AVL serait trop stricte.
- Les participants parlant le mandarin doivent faire une tâche de rapport sériel et rapporter la série d’idiome qui leur est présentée.
-Hypothèse: selon l’hypothèse AVL, si on présente des radicaux sans son, on va être incapable de les mémoriser (donc pas capable de faire répétition pour garder en MCT)
-Résultats:
1-Les participants peuvent rapporter les idiomes avec son (6.4) ET AUSSI les idiomes avec radicaux sans sons (2.7).
- Interprétation:
- Le fait qu’ils soient capable de rapporter les idiomes sans son prouve que le codage AVL est trop stricte et qu’il existe un traitement visuel dans la MCT.
Dans une autre expérience, Wickens, Dalezman & Eggemeier (1976) ont voulu démontrer qu’il n’y a pas que le codage AVL en MCT. Leur expérience cible un autre type de codage. Peux-tu décrire l’expérience et les résultats?
-La tâche est de style Brown-Peterson. Les participants reçoivent une triade de mots selon une catégorie (conditions voir plus bas). Ensuite, il y a un chiffre et ils doivent soustraire 3 du nombre pendant 18s. Chaque condition a 4 essaie. Ce qu’on veut mesurer c’est s’il y a de l’interférence proactive au 4e essaie.
-Conditions (5):
1-contrôle: les 4 essaies ont une triade de mots qui sont tous de la même catégorie (fruit).
2-les 3 premier essaies ont une triade de mots dans la catégorie légume (similaire à fruit). Puis, le 4e essaie une triade de mot catégorie fruit.
3-les 3 premiers essaies sont dans la catégorie fleurs ((similaire à fruit, car poussent du sols). Puis 4e essaie une triade catégorie fruit.
4-les 3 premier essaies ont une triade de mots dans la catégorie viande (similaire à fruit, car ça se mange). Puis, le 4e essaie une triade de mot catégorie fruit.
5-les 3 premier essaies ont une triade de mots dans la catégorie profession (NON-similaire à fruit). Puis, le 4e essaie une triade de mot catégorie fruit.
- hypothèse:
- Si le modèle modal AVL est le seul, toutes les catégories vont démontrer de l’interférence proactive, car la sémantique n’Est pas prise en compte dans le traitement AVL
- Si le modèle modal AVL n’Est pas le seul type de codage, l’interférence proactive dans le 4e essaie sera significativement différent lorsqu’il y a le moins de similitude par rapport à la catégorie Fruit. (aka Profession)
- Résultat:
- En effet, il y a moins d’IP dans les catégories qui partagent moins de similitude avec la catégorie fruit. Ça démontre qu’il y a du codage sémantique dans la MCT et pas juste AVL.