Cours 10 (final) - mémoire long terme (boite-oubli-encodage) Flashcards

1
Q

En critique à l’approche des “boites” (boucle phono, tampon épisodique et tablette VS), Craik et Lockhart se sont basé sur quel type d’approche?

A

Leur approche est basé sur les processus en mémoire, le niveau de traitement, la récupération et l’encodage.

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2
Q

Craik et Lockhart (1972) ont voulu démontrer les différents types d’encodage possible en testant les niveaux de traitement. Décris leur postulat

A

Postulats​
-Différents stimuli encodés de diff. façons en mémoire​
-Type d’encodage influence durée/force de la trace​
-Mémoire: séries de processus cognitifs​
-Chaque étape de trait. plus profonde que la précédente​
-Deux types de répétition​:
1-Type I: Répétition de maintien​
-Maintient information en MCT​
Non efficace pour transfert en MLT​
2-Type II: Répétition élaborative​
-Penser au sens de l’item ​
-Faire liens entre item/connaissance préalable​
-Associations, images, histoires, etc.​
-“Chunking”/Organisation subjective​
-Seul type efficace pour entreposage permanent de l’info​

Postulats (2)​
-Deux types de traitement​
1-Surface (Shallow):
-Accent sur caractéristiques physiques de l’entrée (ex: son)​
-Répétition de maintien​
2-Profond (Deep): Accent sur signification de l’entrée​
-Répétition élaborative​
-Traitement plus profond mène à Traces plus fortes/durables en MCT (encodage)​ et Meilleur rappel (récupération)​

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3
Q

POur tester le postulat de Craik et Lockhart, Hyde et Jenkins (1973) ont fait une étude sur la profondeur de traitement en mémoire. Explique leur recherche et résultats.

A

-2 objectifs sont visés: 1-vérifier la théorie des niveaux de traitement et 2-vérifier l’impact de l’intention d’apprendre
-Tâche​s:
Phase 1: Tâches cognitives variées/Liste de mots​
Phase 2: Rappel libre avec même liste
-Variables​
Tâche d’orientation​=> (Profondeur de traitement (Utilisation du sens ou non)​); Intention d’apprendre

-Les participants sont divisés d’abord en 2 groupes (3e groupe contrôle - apprentissage intentionnel) basés sur leur instruction=> intentionnel (on leur dit qu’ils seront évaluer sur une tâche de rappel libre); incident (on ne leur dit pas qu’ils seront évalué)
-Ensuite, on divise encore ces deux groupes en plusieurs conditions (4)
1-apprentissage basé sur les caractéristiques physiques des mots (ex: est-ce qu’il y a un “E” dans le mot)
2-Apprentissage basé sur la grammaire du mot (ex: est-ce que c’est un verbe ou un nom)
3-apprentissage plus profond (ex: est-ce que ce mot là est commun ou rare en anglais?)
4-apprentissage profond (ex: est-ce que vous aimez ce mot sur une échelle de 1 à 5)
-phase 2=> tâche de rappel libre

  • résultats:
  • Performance augmente avec profondeur de traitement (tâche d’orientation)​
  • Seuls Fréquence/Plaisant aussi bon que Contrôle​
  • Intention d’apprendre: aucun effet significatif sur rappel​

​INterprétation:

  • Support pour approche “niveaux”​
  • Intention: pas un facteur en MLT​, car le groupe contrôle (apprentissage intentionnel sans condition autre que rappel libre a montré des résultats similaire aux autres groupes incident)
  • Facteur important: stratégie optimale d’encodage profond
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4
Q

Dans la foulé du postulat de Craik et Lockhart (niveau de traitement), Slamecka & Graf (1978) ont faites une étude sur la génération de mots. Explique leur recherche et résultats.

A

-Le But​ est de Déterminer si l’implication/effort actif dans le processus d’apprent. est bénéfique vs. réception passive de l’info​

Hypothèse​:
-Si participant génère item à mémoriser, récupération toujours supérieure (peu importe tâche d’orientation -basé sur carac physique ou sémantique)​

Tâche​:
Phase 1: Traiter 100 paires de mots (Selon règle spécifique)​ - soit on lit les paires de mots simplement ou on doit générer un 2e mots qui suit un autre mot (pairs) et on nous donne juste la 1ere lettre. MAIS on doit générer le mot avec une règle spécifique donnée préalablement basé sur la rime ou association (ex: table-chaise) ou synonyme ou antonyme ou catégorie. Chacun présentant un traitement plus appronfondis (demande plus d’effort sémantique)
Phase 2: Reconnaissance (tâche du genre choix multiple)​:-il y a 100 ensembles de trois mots​ qui sont présenté aux participants et leur demande Lequel a été vu durant l’apprentissage?​ (vs. Rappel: Récupération complète sans indice)​

  • Résultats:
  • Performance pour condition rime→significativement + basse​ (traitement de surface)
  • Traitement moins profond = niveau reconnaissance + bas​
  • Genérer mots associés améliore performance de reconnaissance pour toutes conditions​

-Interprétation: Support pour Craik & Lockhart, la Génération = traitement + profond = meilleure reconnaissance

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5
Q

Dans la foulé du postulat de Craik et Lockhart (niveau de traitement), Rogers, Kuiper & Kirker (1977) ont faites une étude sur l’auto-référence et son impact dans l’apprentissage. Explique leur étude et résultat

A

-Leur but était de Déterminer l’importance de faire des liens entre la nouvelle info et notre expérience personnelle

-hypothèse:
1- la Récupération d’info est supérieure lorsque individu associe du nouveau matériel avec expériences personnelles​
2-Si nouveau matériel cadre avec vision de soi, alors trace mnésique est plus forte parce que nouvelle connaissance est associée avec des traits durables

Phases:
1-on leur présente une liste d’adjectif et on leur pose une question relative au groupe qu’ils appartiennent en rapport avec l’adjectif
2-rappel libre

-conditions (4)
1-structurelle=> question sur les caractéristiques physiques
2-phonémique=> est ce qu’il rime avec le mot XXX
3-sémantique=> est-ce qu’il a le même sens que ce mot XXX
4-auto-référence=> est-ce que cet adjectif vous décrit bien?
-chacune condition est présenté en ordre de traitement de surface à profondeur

-résultats:
-En moyenne, traitement + profond = meilleure performance​
-Performance pour auto-référence significativement
plus élevée que toutes les autres conditions​ (plus que sémantique aussi)
-Condition auto-référence: performance de rappel supérieure pour essais positifs (“oui”) – mais pas dans l’autres conditions​ (“non”)

interprétation

  • Encore du soutien pour l’approche des niveaux de traitement de Craik & Lockhart​
  • Découverte d’une manière encore plus puissante de renforcer les traces mnésiques pour des mots​
  • Meilleure façon d’améliorer l’encodage et la récupération à long terme: analyser le sens de l’information entrante et la lier aux expériences personnelles​
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6
Q

Dans la foulé du postulat de Craik et Lockhart (niveau de traitement), Bower & Winzenz (1970) ont faites une étude sur l’impact de l’imagerie visuelle dans une tâche d’apprentissage basé sur les niveaux de traitement. Explique l’étude et les résultats.

A
  • Leur but était de Vérifier la profondeur de traitement pour tâches multiples​ et de Déterminer si l’imagerie produit un meilleur rappel
  • leur hypothèse est que l’Imagerie requiert de l’encodage sémantique ET notre connaissance à long terme de la dynamique des objets​. Et ça Serait plus profond que tâches sémantiques

-tâches
phase 1=> ils ont repris le paradigme d’apprentissage de paires de mots avec tâches d’orientation (physique à sémantique) - 3 listes * 30 mots
-l’apprentissage ici est basé sur 4 conditions
1-répétition (en silence); 2-lecture de phrase contenant le mot critique (en majuscule dans la phrase); 3-génération de phrase (Dire à voix haute une​ phrase qui lie les mots​ de façon raisonnable​) et 4-imagerie (imaginer les éléments en interaction en imagerie mentale)
phase 2=>immédiatement après avoir terminé la liste une 1ere fois, on les test en rappel libre. Puis on recommence la phase 1 (on le fait 3 fois ce cycle)
phase 3= rappel libre final avec délai

  • Résultats:
  • Performance augmente à mesure que la tâche d’orientation utilise du traitement de plus en plus profond lié à la mémoire sémantique​
  • Imagerie plus profonde que lecture et génération​
  • Délai: pas d’effet significatif sur le rappel

interprétation

  • à mesure que le traitement est plus profond, on augmente le nombre de caractéristiques différentes impliqués dans l’apprentissage.
  • Contiguité temporelle: Mots apparaissent ensemble
  • Relation syntaxique: “Acteur” vs. “Objet de l’action”​ =>Pas de compréhension du sens profond de la phrase​
  • Codage sémantique: “Acteur-Action-Objet”​ =>Doit comprendre la relation de façon profonde​
  • Connaiss. dynamique: comportement/limites réelles​
  • Imaginer des objets dans un contexte pertinent constitue une forme de traitement plus profond
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7
Q

Dans la foulé du postulat de Craik et Lockhart (niveau de traitement), Bower, Clark, Lesgold & Winzenz (1969) ont faites une étude pour Déterminer si l’organisation hiérarchique en catégories permet un meilleur rappel des mots. Explique leur étude et résultats

A

Phases:
1-tâche d’apprentissage d’une liste de mots organisés hiérarchiquement (2 conditions)
a) liste structurée
b) liste désorganisée (hasard=> -dans la strucutre aléatoire, la structure est la même, mais les mots sont pas à la même place qu’ici et c’est aléatoire​)
2-tâche de rappel libre

  • Résultats​
  • Le rappel après 4 essais est parfait dans la condition de liste structurée​
  • Le rappel est moindre dans la condition au hasard dès le 1er essai

Conclusion​
-L’organisation hiérarchique par catégories constitue une stratégie de rétention efficace

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8
Q

Roediger & Karpicke (2006) ont faites une étude pour démontrer l’effet de testing sur l’apprentissage. Explique leur étude et résultats pour leur 1ere expérience.
Explique leur étude et résultats pour leur 2e expérience.

A

Exp 1=>
Lorsque les gens sont testés sur du matériel, ils sont meilleurs la 2e fois qu’ils sont testés même si on applique aucune rétroaction. C’est dû à la répétition d’étude ou l’Effet de testing?
-Test: Rappel pour passages (pas de rétroaction)​
-on Mesure le Nombre d’idées rappelées principale dans le texte​
-mais les Mots exacts/Ordre c’Est Pas important

-phase 1 (2 groupes)=>
-les participants doivent étudier un texte A (7min) puis faire une tâche de math (2 min), étude texte A (7min), tâche de math (2min); étude texte B (7min), math (2min) ET étude texte B (groupe 1) OU TESTING texte B (groupe 2) et finalement tâche de math (5min)
-phase 2=> 3 conditions
1-testing final immédiat
2-test final après 1 jour
3-testing final après 1 semaine

  • résultats:
  • Ré-étudier produit un avantage à court terme (Apprentissage “comprimé”​) => test final immédiat
  • Être testé produit un avantage à long terme​

interprétation:
-Force organisation plus profonde du matériel

EXP 2=>
-ils ont voulu étudier les limites de l’Effet de testing
–tâche de testing répété reprenant le même type de test que l’expérience précédente, mais cette fois, les participants choississent un passage à mémoriser
-3 groupes (É=étude; T=testing)
1-ÉÉÉÉ
2-ÉÉÉT
3-ÉTTT
-à la fin de chacun des groupes, on leur donne un question (avant testing finale) pour évaluer leur niveau de confiance (1 à 7)
-phase 2=> testing immédiat OU testing après une semaine

  • Résultats:
  • Étudier plus augmente confiance (attention!)​
  • Mieux d’étudier plus si testé immédiatement​
  • Mieux de tester plus si délai d’une sem. avant test​
  • Avantage pour testing augmente avec le temps
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9
Q

Dans son étude, Cepeda et al. (2006) veulent démontrer l’effet d’espacement entre les période d’apprentissage. Présente leur étude et résultats

A
  • Ils ont employé une méta-analyse (review de toutes les études à ce sujet)
  • Leur but est de Déterminer si l’étude permet une meilleure performance au test lorsque l’apprentissage est regroupé (une répétition après l’autre) ou distribué (même temps d’étude sur une période espacé)
  • Les tâches vues dans les études variaient de Tâches multiples analysées​
  • Reconnaissance/Rappel de mots/Tâches verbales​–Tâches motrices (dessin avec miroir)​
  • Étude de matériel scolaire, etc.

-Résultats​
-Plus de 80% des études montrent un avantage sur la rétention pour l’apprentissage distribué​
-Surtout si le test est moins d’une journée après la dernière étude​
-Fonctionne pour intervalles de rétention plus courts (1 jour) ou longs (3-28 jours)​
-Intervalle optimal entre les séances d’étude:​
1-3 jours​

Conclusion
-ça reste quand même une méta-analyse​
-traces mnésiques=> contexte​
-étude groupé est meilleur si le test suit directement l’étude
-Pourquoi? (2 hypothèses)​
H1: On porte moins attention à la 2e présentation lorsqu’elle est trop rapprochée de la 1ère​
H2: Nombre de traces en mémoire est plus grand avec présentation espacée (création de plusieurs traces mnésiques)

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10
Q

POur Morris, Bransford & Franks (1977), les niveaux de traitement est un concept un peu flou et subjectif. Ils croient qu’en réalité c’est la concordance des buts d’acquisition et des buts de reconnaissance qui améliore la performance. Explique leur étude et résultats

A
  • Leur but est de Montrer que profondeur ≠ facteur crucial pour produire traces mnésiques fortes et durables​
  • Et de Montrer que c’Est l’encodage ET la récupération qui influencent la performance des participants​

-2 phases basé sur l’Acquisition: 32 mots cibles dans des phrases​ et la tâche de Reconnaissance: 32 mots cibles + 32 nouveaux mots (4 conditions)=>2 conditions d’acquisition et 2 conditions de reconnaissance​
1-Phrase rime et reconnaissance rime​
2-phrase rime acquisition et reconnaissance standard sémantique​
3-phrase sémantique d’acquisition et reconnaissance rime​
4-phrase sémantique d’acquisition et reconnaissance standard​

  • hypothèse
  • Performance + élevée si tâches d’apprentissage et de récupération concordent
  • Si Craik et Lockhart ont raison, Meilleure reconn. si acquisition sémantique
  • Si Morris et al. ont raison, Meilleure reconn. si but reconn. concorde avec but acquisition
  • résultats:
  • Reconnaissance standard (sémantique): participants meilleurs si acquisition sémantique​ (Réplication de Hyde & Jenkins/Craik & Lockhart​_
  • Reconnaissance de rimes: participants meilleurs si acquisition rimes=> le problème pour craik et lockart c’est la condition rouge (voir diapo 10.2-5). Le rime-rime est meilleur que la profondeur sémantique
  • -l’appariement entre la tâche à l’acquisition et la tâche de reconnaissance est prédicteur de la performance

Résultats 2 sur la durabilité des traces mnésique
(après un délais de 24h):
-avec test immédiat ou avec délai​
-Reconnaissance standard: participants meilleurs si acquisition sémantique (immédiat ou avec délai)​
-Reconnaissance de rimes: participants meilleurs si acquisition rimes (immédiat ou avec délai)**
-prouve encore le traitement d’appariement entre l’Acquisition et la reconnaissance

  • Résultats:
  • Rejet de l’approche des niveaux de traitement​
  • Tâches d’apprentissage dites “profondes” pas toujours supérieures ou “significatives”​
  • Traces ne sont pas plus durables​
  • Accent doit être mis sur correspondance entre tâches d’apprentissage/récupération​
  • On doit remplacer le concept de “profondeur de traitement” par un concept plus valide de “traitement approprié au transfert”​

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11
Q

En réponse à Morris, Bransford & Franks (1977) sur le traitement approprié au transfert, Craik propose une vision intégrée, qu’est-ce?

A
  • les Concepts de niveaux de traitement et traitement approprié au transfert seraient complémentaires plutôt qu’antagonistes
  • Traitement initial détermine nature qualitative de la trace encodée (qualité de la trace mnésique)​
  • donc, l’Encodages plus profonds serait associés avec un plus grand potentiel de récupération
  • Potentiel réalisé par la présence d’un environnement de récupération adéquat (ex: indice), est compatible de façon qualitative avec l’information de la trace et améliore la récupération. (spécificité de l’encodage)
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12
Q

En réponse à Morris, Bransford & Franks (1977) sur le traitement approprié au transfert, Craik propose que leur théorie TAT est lié à un concept : spécificité de l’encodage qui réfère à une proposition de Tulving et Thompson (1973) et une étude de Godden et Baddeley (1975). Explique cette étude et leur résultats.

A

Godden et Baddeley (1975) ont voulu Montrer que ce qui est appris dans un environnement donné est mieux rappelé dans cet environnement (effet de contexte)

  • ils ont fait appel à des plongeurs pour leur étude afin de montrer l’effet de contexte dans un environnement “naturel”
  • Il s’agit d’une tâche de rappel libre avec délai (4min)
  • EXP 1=> conditions 2*2
  • phase 1 => acquisition=> écouter liste de mots sur terre ferme ou sous l’eau
  • phase 2 =>tâche de rappel=> sur terre ferme ou sous l’Eau
  • 4 groupes=> 1-sous l’eau/sous l’eau; 2-sous l’eau/terre ferme; 3- terre ferme/terre ferme; 4- terre ferme/sousl’eau
  • 2 de ces groupes sont considérés comme bien apparié (eau/eau et terre/terre)
  • Résultats;
  • performance significativement meilleur dans les conditions appariées

interprétation:

  • Apprent. dépendant du contexte existe​
  • Contexte mémorisé en association avec cible​
  • Contexte peut être utilisé comme indice de récup.​
  • Soutien pour spécificité de l’encodage​

EXP 2=>afin d’éliminer l’explication alternative, ils ont conduit une 2e recherche en parallèle, car ils veulent éliminé l’hypothèse que ça ne serait Pas un effet de contexte, mais un effet de perturbation.
-Les 2 groupes font la tâche sur la terre ferme. Ils attendent 5 minutes, pendant lesquelles le groupe 1 reste sur terre et le groupe 2 va dans l’eau et revient sur terre ferme (après 5min)

Hypothèse:
-Si l’effet est dû à la perturbation, la performance sera inférieure lorsque les plongeurs doivent aller au fond de l’eau durant 5 minutes

  • résultats:
  • Aucune différence entre les groupes​
  • Pas un effet de perturbation, influence du contexte
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13
Q

POur supporté l’effet de contexte en apprentissage, Grant et al.(1998) ont élaborer une expérience basé sur un environnement vraiment réel (au lieu des plongeurs…). Explique brièvement l’étude et leur résultats.

A
  • Dans leur recherche, les participants étaient évaluer dans 2 conditions (silence ou bruit) et devaient faire les tâches suivantes:
  • Étude d’un article​
  • Rappel libre (Questions à court développement)​
  • Reconnaissance (Questions à choix multiples)​
-4 groupes
1-acquisition bruit/test bruit
2-acquisition bruit/test silence
3-acquisition silence/test silence
4-acquisition silence/ test bruit
  • Résultats:
  • À la tâche de rappel, Si conditions d’acquisition et le test concordent, performance est meilleure
  • À la tâche de reconnaissance, Si conditions d’acquisition et le test concordent, performance est meilleure
  • -il n’y a pas de différence significative entre étudier avec ou sans bruit
  • interprétation
  • support pour la théorie de spécificité de l’encodage

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14
Q

Eich & Metcalfe (1989) ont aussi voulu démontrer l’effet de contexte, mais cette fois interne. Explique brièvement leur étude et résultats.

A

-le but est de Montrer que ce qui est appris dans un état (humeur) donné est mieux rappelé dans cet état
N.B. événement interne=> pensé, imaginaire alors qu’événement externe=> stimuli

  • Tâche​s:
  • Lecture vs. Génération (Slamecka & Graf)​
  • Tâche de rappel libre

1-pré-tache => questionnaire sur leur humeur et ils doivent atteindre un chiffre spécifique d’humeur donc très triste ou très joyeux avant de commencer la tâche d’acquisition (environ 15 min)​
2-génération dans la tâche d’Acquisition est généré un mots de la même catégorie​
-condition lecture est de lire les 2 mots
-on mesure le rappel du 2e mot (ils ne le savent pas)
3-délai (2 jours)
4-pré-tâche (idem)
5-Rappel libre​ des mots​ générés ou lus​ 2 jours auparavant​

  • Résultats
  • Si conditions d’acquisition + test concordent, performance est meilleure​
  • -effet de génération=> on se rappelle plus les mots qui ont été généré que les mots lus​
  • -effet d’apprentissage de l’état seulement dans “mot généré”​
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15
Q

Pour Goldstein (2018), comment mieux étudier (9)?

A
  • traitement élaboratif
  • organiser le matériel
  • générer le matériel
  • testez-vous
  • espacer l’apprentissage
  • Appariez les conditions d’encodage et de récupération
  • Dormez bien
  • Évitez l’illusion de familiarité
  • fuck off la surlignite (-peterson qui fait un test de surlignage et c’Est le groupe qui ne surligne pas qui performe mieux)
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16
Q

Il existe deux explications à l’oubli en MLT, quels sont-ils?

A

1-Principalement expliqué par​

  • Interférence rétroactive (McGough,1932)​
  • Interférence proactive (Underwood, 1957)

2-Explication alternative (Feigenbaum, 1961)​

  • Information enregistrée intacte​
  • Matériel appris devient inaccessible​
  • Dans un énorme réseau d’info associée​
  • Peut-être qu’on n’oublie jamais…(disponiblité)​
  • Mais ne peut pas récupérer…(pas d’accessibilité)​
  • Utilisation de la spécificité de l’encodage​
  • Pour aider récupération, utilisation d’indices contextuels associés
17
Q

Pour illustrer la récupération dans la spécificité de l’encodage, Tulving & Pearlstone (1966) ont élaborer une recherche basé sur “l’indiçage de l’information”, explique la recherche et les résultats.

A
  • le but de la recherche est de Montrer que le rappel de mots associés avec un indice est plus facile lorsque cet indice est présenté au rappel
  • leur hypothèse est que Certains mots peuvent sembler “oubliés”, mais peuvent être rappelés à l’aide de l’indice original et donc Puisque les mots associés avec catégorie sont présenté durant encodage, voir le nom de la catégorie facilitera le rappel de mots associés

-tâche de rappel libre et rappel indicé

-2 conditions
phase 1 - acquisition => -on entend la catégorie (indice) représentant les mots avant la liste de mot, mais les catégories n’ont pas à être mémorisé​.
-phase 2 - rappel=> conditions 1=rappel libre; condition 2=rappel indicé (l’indice est présenté pendant le rappel et on doit inscrire tous les mots associé à la catégorie)

  • Résultat:
  • Performance de rappel significativement plus élevée si indices catégoriels sont présentés au rappel​
  • Moins de mots rapportés en rappel libre

interprétation:
-Problème = récupération, pas interférence
-la connaissance est encore dans le cerveau, car on peut supposé que les gens dans rappel libre, si on leur donne un indice, ils vont se rappeler plus d’information​
-aucune preuve d’oubli
-Support pour principe de spécificité de l’encodage
-Connaissance disponible, mais seulement accessible à l’aide d’indices présentés à l’apprentissage
-

18
Q

Dans son étude, Mantyla (1986) cherche à optimiser (voir les limites) du principe de spécificité de l’encodage (indiçage). Explique l’étude et les résultats

A
  • le but est de Montrer que le rappel est meilleur lorsque l’on crée nos propres indices de récupération pour le matériel que si on nous le fournie
  • la tâche est de Générer des propriétés associées pour chaque mot d’une liste de 500 et plus…
  • Pour le démontrer, les participants sont divisés en conditions:
  • Nombre de propriétés générées (1 ou 3)​ = indice
  • Générées par soi ou quelqu’un d’autre

hypothèse:
-Mots générés par l’individu vont aider performance (effet de génération)​ et on pense que 3 indices = mieux que 1 indice​

N.B. -aucune tâche est là pour éliminer le fait qu’il soit possible par l’indice de deviner les mots​…

  • résultats:
  • tjrs plus facile avec trois indices qu’un seul​ peut importe la condition (indice par autre ou aucune étude)
  • les indices générés par soient sont toujours meilleur que ceux par les autres​
19
Q

Selon Mantyla (1986), qu’est ce qui caractérise un bon indice lors de l’encodage (spécificité de l’encodage)?

A

Selon Mantyla, caractéristiques de bons indices​
1-Compatibilité: Doit décrire adéquatement le souvenir​
2-Distinctivité: Doit être associé au moins de souvenirs possibles

20
Q

Il faut un certain temps pour consolider l’apprentissage. Explique ce qu’est la consolidation.

A
  • Consolidation​-
  • Processus qui transforme les souvenirs d’un état fragile (sensible aux perturbations) en un état permanent (où ils deviennent résistants aux perturbations)​

-Deux mécanismes fonctionnant en interaction​
1-Consolidation synaptique​=> Changements structurels au niveau de la synapse​ (Minutes ou heures​)

2-Consolidation des systèmes​=> Réorganisation graduelle des circuits neuronaux​ (Mois ou années)

21
Q

Quel est la région du cerveau qui est la structure clé de la mémoire épisodique?

A
  • hippocampe
  • Modèle 1: Standard​
  • Hippocampe encode nouveaux souvenirs​
  • Est connecté avec aires corticales supérieures​
  • Avec le temps, connections entre hippocampe et cortex faiblissent, et connections intra-corticales sont renforcées​
  • Éventuellement, l’hippocampe n’est plus impliqué​
  • Rôle de l’hippocampe: “Rejouer” le souvenir (activité neuronale) et envoyer le signal au cortex (réactivation)​
  • Modèle 2: Traces multiples​
  • Hippocampe encode nouveaux souvenirs​
  • Est connecté avec aires corticales supérieures​
  • Avec le temps, hippocampe reste en contact avec les aires corticales, même pour les souvenirs lointains

22
Q

Dans une étude sur le sommeil et les attentes d’être évalué, Wilhelm et al. (2010) ont élaborer une expérimentation. Explique brièvement l’étude et les résultats

A

-2 buts ici sont visés: 1-l’un est de Montrer que le sommeil améliore la consolidation et par le fait même la récupération; 2-Montrer que l’intention de se souvenir joue un rôle dans la présence ou non de consolidation pendant le sommeil
-tâche d’Apprentissage de paires de mots liés sémantiquement
-variable utilisés:
1-Sommeil vs. éveil (entre apprentissage et rappel)​
2-Apprentissage intentionnel vs. incident

3 phases=>
1-acquistion=> apprendre une liste de mots avec intention (instruction qu’ils seront évalué); aprendre une liste de mots SANS INTENTION (aucune mention d’évaluation) -acquisition => apprentissage intentionnel vs incident​
-groupe suspicieux=> Si les participants, suite au questionnaire post-attente, on leur demande si leur intention était de se souvenir avant de s’endormir et qu’ils font partie du groupe “incident”, on les mets dans le groupe suspicieux
2-sommeil versus éveil (tout heure de la journée ou nuit)
3-rappel indicé (premier mots de la pair de mot)

résultats:

  • Les participants qui ont dormi 8 heures après l’apprentissage performent généralement mieux au rappel que ceux qui sont restés éveillés
  • en ce qui concerne l’apprentissage incident VS intentionnel=> Les participants qui ont dormi 8 heures après l’apprentissage performent mieux s’ils savaient d’avance qu’ils allaient être testés​ (Performance: (Sommeil + Incident) = même résultat que pour le groupe Éveil)

interprétation:
-L’intention d’apprendre mène à plus de consolidation durant le sommeil

23
Q

Lorsqu’un souvenir en MLT est rappelé en MCT, il devient fragilisé et peut être modifier. POur le prouver, Hupbach et al. (2007) ont fait une étude sur la reconsolidation et la modification de souvenirs. Explique l’étude et montre les résultats

A

-le but est de Montrer que la récupération du contexte d’un souvenir est suffisante pour modifier ce souvenir. On veut aussi Montrer le processus de reconsolidation.

-la tâche est:
Jour 1: Apprentissage d’une liste de mots A​
Jour 2: Apprentissage d’une liste de mots B​ (Rappel du contexte ou non​) - le rappel du contexte ou non se fait avant l’apprentissage​
Jour 3: Test de la liste de mots A

-2 groupes
1-avec rappel=> au jour 2, on fait la liste B dans la même pièce (sans panier) et on leur rappel le contexte du jour 1. Le Rappel du contexte fragilisera souvenir de la liste A
2-sans rappel=> aucune mention du jour 1 et on fait la liste du jour 2 dans une pièce différente. Donc, il n’y aura pas d’impact sur l’apprentissage du jour 1
–(pas vue) condition contrôle=> jour 1 et jour 3 seulement (donc pas de jour 2 - expérimentation)

résultats:

  • Groupe “Rappel contexte”: Beaucoup d’intrusions de la Liste B dans le rappel de la Liste A​
  • Groupe “Sans rappel contexte”: Peu d’intrusions de la liste B
  • -contrôle et sans rappel sont similaire

interprétation:

  • Fragilité du souvenir réactivé permet intrusions​
  • Preuve de réactivation + reconsolidation!
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Q

Nader, Schafe et Le Doux (2000) ont fait une expérience sur la modification des souvenirs de peur chez les rats. Explique l’expérience et montre les résultats

A
  • lors de la Consolidation: la Synthèse de protéines permet changement à la synapse responsable pour la formation de nouveaux souvenirs
  • hypothèse: Comme anisomycine (Inhibiteur de synthèse de protéines) empêche consolidation, le médicament devrait aussi empêcher reconsolidation et détruire les souvenirs

-3 conditions
1-conditionnement classique avec anisomycine=> on conditionne le rat à avoir peur d’un son (suivi de choc). Dès que la réponse de peur est activé avec juste le son, on administre l’anisomycine. On test plus tard (jour 3) la réponse au son. = le rat n’a plus peur
2-conditionnement classique avec anisomycine (délai)=>on conditionne le rat à avoir peur d’un son (suivi de choc). Au jour 2, sans le son conditionné, on administre l’anisomycine. Jour 3, on test avec le son conditionné = le rat a peur du son
3-conditionnement classique avec anisomycine suivant la réponse conditionné, mais un autre jour (souvenir modifié)=> on conditionne le rat à avoir peur d’un son (suivi de choc). Jour 2, avec le son conditionné (rappel), on administre l’anisomycine. Jour 3, on test avec le son conditionné du jour 1 = pas de réponse de peur (oubli de la peur)

  • conclusion:
  • Preuve de réactivation et reconsolidation​
  • Montre la fragilité des souvenirs récupérés​
  • Application clinique​: Syndrôme de stress post-traumatique​; Propranolol​; Permet d’oublier