cours 4.2 - attention Flashcards
Qu’est-ce que l’attention selon Sternberg (2003)?
-Le processus attentionnel peut être conscient et inconscient. Il s’agit du moyen par lequel on traite activement une parties des informations qui proviennent de nos sens, mémoire et processus cognitifs.
Qu’est-ce que l’attention en comparaison avec la conscience?
L’attention réfère au processus de traiter en quantité limitée de l’informations par choix (consciemment) ou automatiquement (inconscient) qui proviennent de nos sens, mémoire et processus mentaux.
Selon Sternberg (2003), quelles sont les 3 fonctions de l’attention CONSCIENTE?
1-attention sélective : porter attention à certain stimuli/en ignorer d’autres
2-attention divisée: distribuer de façon prudente les ressources attentionnelles disponibles dans le but de coordonner la performance à plus d’une tâche à la fois
3-détection de signal: détecter l’apparence d’un certain stimulus (par la vigilance/recherche visuelle)
Comment peux tu décrire la vigilance?
C’est lorsqu’on a en tête les caractéristiques d’une cible et que notre champs visuel reste statique. On attend l’apparition de la cible.
(ex: contrôleur aérien)
Qu’est-ce que la recherche visuelle?
-On a en tête les caractéristiques d’une cible, mais notre champs visuelle change de position. On recherche la cible.
En ce qui a trait à l’attention sélective auditive, selon Cherry (1953), comment filtrons-nous les stimulus entrant pour se concentrer sur le message entrant? En gros, comment fonctionne le processus de filtrage et sur quoi est-il basé?
-Selon Cherry, le processus attentionnel sélectif se base sur els caractéristiques physiques pour filtrer les messages. Des caractéristiques comme le sexe/genre de l’interlocuteur, l’intensité/volume, vitesse de paroles/accents, etc.
Comment se déroule le test de Cherry (1953) sur l’attention sélective auditive?
Les participants doivent faire une tâche d’ombrage (shadowing) alors que deux messages simultanés sont entendus. Ils doivent en ignorer un des deux messages. Les deux messages ont ou n’ont pas de caractéristiques physiques différents.
Qu’est ce que l’écoute dichotique?
-L’écoute dichotique est un mode de présentation des stimuli auditifs dans lequel des sons différents sont présentés aux deux oreilles d’un participant. Ce mode de présentation s’oppose à l’écoute « diotique » où le même signal est présenté aux deux oreilles.
Quels sont les résultats du test de Cherry (1953) de la tâche d’ombrage avec présentation dichotique?/
- Pour le message “shadowed” la tâche est relativement difficile, mais la rétention du sens du message est relativement bonne.
- Pour ce qui est du message ignoré, les caractéristiques physiques distinctes sont remarquées. Par exemple, on remarque lorsqu’il y a un changement de sexe/genre, de tonalité basse/haute, le langage versus la tonalité sonore pure (bip sonore), le langage versus le white noise.
- MAIS si on passe d’une langue à l’autre, on NE REMARQUE PAS. Aussi la signification du message n’est pas retenu. De plus, on peut répéter jusqu’à 35 fois le même mot dans le canal ignoré et on ne le mémorise pas.
Comment fonctionne le rapport divisé de Broadbent (1954)? Et qu’est-ce qu’il mesure?
-Le test est une tâche d’écoute dichotique où on présente deux chiffres simultanément (un dans chaque oreille).
-Il y a deux façon de procéder:
1-Soit on demande de rapporter les chiffres en ordre provenant d’un canal d’écoute, puis ceux de l’autre canal d’écoute en ordre.
(p- 427968)
2-On rapporte les chiffre en ordre de présentation (une oreille en premier), mais il faut que ça soit en ordre de présentation et non en par ordre d’oreille.
(p-e. 492678)
Quels sont les résultats obtenus par Broadbent (1954) - rapport divisé?
1-Dans la condition où les participants rapportent dans l’ordre un oreille à la fois : les gens sont capable de se rappeler la séquence 65 % du temps.
2- Dans la condition où les participants doivent rapporter les chiffres dans l’ordre de présentation : on les participants se rappel 20 % du temps.
En conclusion, passez notre attention d’une oreille à l’autre, c’est pas qqch qui est naturel chez l’humain. Le changement de canal est plus difficile.
Expliques moi la théorie du filtre de Broadbent (1958), la première version de la théorie du goûlot?
Powerpoint p.16
- Ce modèle permet d’expliquer l’attention sélective. C’est un modèle sériel basé sur la sélection hâtive.
- Le stimuli atteint la mémoire échoïque (pas d’interprétation) et avant de passer dans le canal à capacité limité (mémoire de travail), il y a un filtre qui ignore une partie des stimuli en se basant sur les caractéristiques physiques des stimuli.
- Une fois dans la mémoire de travail, il y a un traitement descendant de la mémoire à long terme pour identifier le sens du message.
- Selon cette théorie, seul les stimuli auxquels on porte attention sont interprétés par la mémoire à long terme (activation de la connaissance). Et la signification du message ignoré n’est jamais déterminé, car il a été bloquer par le filtre sensoriel.
- On produit alors une réponse verbale.
- MAIS c’est problématique comme théorie
Pourquoi la théorie du filtre de Broadbent est-il problématique?
- Selon cette théorie, les participants ne devraient pas être en mesure d’entendre le canal ignoré. Or, 33 % entendent leur prénom dans le canal à ignoré. Donc, pour être capable de reconnaitre notre nom (et parfois les instructions qui suivent notre prénom), ça veut dire qu’on interprète la sémantique (mémoire long terme) du message. Ça prouve donc, que le message n’Est pas totalement filtré.
- De plus, selon une étude de Treisman (1960), les participants avaient tendances, lors d’une tâche dichotique, à se fier à la sémantique des messages plutôt qu’au canal seul. Les phrases faisaient plus de sens ainsi. Donc, ici encore les participants interprètent le sens du message.
- Aussi, si on présente un mot “biaisant” dans le canal ignoré influence l’interprétation du message dans le canal à écouter. Majoritairement, lorsqu’ils ont à faire un choix sur la signification du message dans le canal à écouter (les deux choix étant synonymes), les gens vont plus souvent prendre la phrase lié au mot dans le canal à ignoré (p-e. aller au sommet/ aller à une conférence lorsque le mot est soit est escalade ou réunion)
- Enfin, si le mot diffusés dans le canal à ignoré est synonymes à celui dans le canal à écouter, ça ralentit la performance à la tâche d’ombrage
- Enfin, des mots conditionnés aux chocs diffusés dans le canal à ignorer peuvent produire une réponse électrodermale (les mots synonymes/d’une même catégorie produisent aussi une réponse). Ça veut dire qu’on accède à l’interprétation du message (sémantique). Prouvant donc qu’il ne s’agit pas de sélection hâtive.
Qu’est-ce que le modèle d’atténuation qui est venu “sauvé” le modèle de traitement sériel de sélection hâtive de Broadbent (Treisman, 1964)?
- Tout comme le modèle de Broadbent, ce modèle de sélection hâtive, l’information cette fois, après avoir passées dans la mémoire échoïque, passe par une ATTÉNUATEUR.
- Il va affaiblir l’un des canaux, mais ne le bloque pas. Les deux messages passent à la mémoire à court-terme, mais l’un des deux est affaiblit ou atténué. C’est ce qui peut expliquer pourquoi le canal ignoré peut influencer notre interprétation sémantique de l’autre message.
- Ils vont passer dans l’unité dictionnaire (mémoire long terme).
- Le sens des messages est déterminé à l’aide “d’analyseurs hiérarchiques (mémoire à long terme)” qui va se baser sur les caractéristiques. Des syllabes=>mots=>grammaire=> sémantique. Les mots ont des seuils d’activation dans l’analyseur. Donc, celui qui passent le seuils d’activation (bas = facile à interpréter) est interpréter sémantiquement.
Démontre ce qu’est le modèle de pertinence de Norman (1968) qui est un modèle de sélection tardive (après interprétation)?
- L’information est sélectionnée d’après l’importance momentanée de l’information (sa pertinence), causée par des facteurs permanents ou temporaires.
- Au lieu de se baser sur les caractéristiques physiques, ce modèle se base sur les caractéristiques sémantiques.
- Traitement descendant du mécanisme de pertinence et traitement ascendant du stimulus auditif
- Le mécanisme de pertinence se base sur : attentes futures, pré-déterminé (précédemment ou maintenant), à partir des propriétés présentes qui sont en train d’être évalué. Par exemple : on parle de cinéma et donc, les mots associés à cette catégorie sont pertinents. C’est déterminé avant ou pendant que l’entrée est analysé et sélectionné
- certaines entrées ont une propriété de pertinence élevé permanente. (notre nom).
- on choisit donc le message qui est activé plus fortement pour suivre avec une réponse verbale dans une tâche d’ombrage.