cours 11 (final) - mémoire à long terme (épisodique, implicite vs explicite) Flashcards

1
Q

Pour Tulving, Schacter & Stark (1982), il existe une limite à la mémoire explicite qui s’expliquerait par la mémoire implicite. Explique leur étude et présente leur résultats.

A
  • le but est de Montrer un effet inexpliqué par propriétés de la mémoire explicite (épisodique ou sémantique)​
  • Montrer une dissociation claire entre ce nouvel effet de mémoire non-explicite et mémoire explicite

-La tâche est d’apprendre une liste de mot (on ne les averti pas qu’ils seront évalué plus tard - apprentissage incident). Puis, ils sont testé selon 2 conditions et puis retesté plus tard.
Phase 1 =>étudier une liste de mot qui leur est donné (1 mot au 5 secondes). Puis, rétention de l’information pendant une heure.
Phase 2=> test selon 2 conditions: A) tâche de reconnaissance standard; B) tâche de complétion de mot (mot dans lequel on a enlevé des lettres). Puis rétention pendant 7 jours.
Phase 3=> test à nouveau comme dans la phase 2
N.B. => lors des tests de complétion certains fragment proviennent de la liste de mot d’apprentissage et certain sont des nouveaux mots
-fragment de mot=> ça doit être le premier mot qui leur vient à l’esprit et on ne mentionne pas la liste de mot pendant la tâche d’apprentissage. Donc, on ne demande pas qu’ils se rappellent consciemment

Hypothèse:

  • ils devraient en principe y avoir autant de chance pour les mots en tâche d’apprentissage et les mots nouveaux puisqu’on ne leur demande pas de se souvenir explicitement de la liste de mots vue il y a une heure.
  • AUSSI, après 7 jours, On tend à oublier info épisodique (explicite)​
  • Si oubli est différent entre tâches, alors tâche de fragments de mots utilise autre chose que mém. explicite

-Résultats :
APRÈS 1 HEURE=>
-avantage pour les mots déjà vu dans la condition fragment de mots
-après une heure, il y a une plus haute probabilité de se rappeler d’un mots déjà vu dans la liste qu’un nouveau mot​
APRÈS 7 JOURS=>
-Performance en reconnaissance baisse sur une période de 7 jours​
-Mais pas la performance de complétion de mots​
–résultat critique qui prouve HORS DE TOUT DOUTE qu’on n’a pas pu utiliser la mémoire explicite pour effectuer la tâche de complétion de fragment de mots et qu’on a dû utiliser un autre système de mémoire​

-Conclusion:
APRÈS 1 HEURE=>
-Selon Tulving et sa théorie de l’amorçage, la Présentation d’un stimulus (l’amorce) a un effet qui continue même lorsqu’il n’est plus présent, facilitant la réponse lorsque le même stimulus réapparaît plus tard de façon identique ou incomplète
-Amorçage de répétition ne peut être expliqué par mémoire explicite=> l’effet peut apparaitre sans que le participant ne puisse dire qu’il se souvient du mot​
-Une partie de la MLT n’est pas explicite (épisodique/sémantique)
OU
-​Interprétation alternative*​
Participants utilisent rappel conscient de mots de la liste pour compléter les fragments (explicite)
APRÈS 7 JOURS=>
-Effet d’amorçage de répétition​ est Constant à travers le temps​ et Ne dépend pas de la mémoire explicite​
-Performance demeure équivalente même lorsque mémoire explicite se dégrade
-Dissociation entre mémoire explicite et un autre système non-explicite

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2
Q

Nommes les différents sous-systèmes de la mémoire implicite (4) et à quoi est-elle associé comparativement à la mémoire explicite? ET comment se a-t-on pu prouver l’existance de ces sous-systèmes?

A
  • La mémoire implicite est associé à la performance. Comparativement à la mémoire explicite qui est associée à la connaissance.
  • De plus, il s’agit d’une mémoire dispositionnelle à l’inverse de la mémoire explicite (expositionnelle => fait et événement qu’on peut se représenter consciemment en mémoire et de faire un modèle de la réalité qu’on peut tester)
  • il n’y a pas de représentation mentale dans la mémoire implicite
-Sous-systèmes=>
1-procédurale
2-amorçage
3-conditionnement classique
4-apprentissage non-associatif
  • la mémoire “implicite” est un terme parpaluie=> englobe plusieurs sous-types de mémoires qui n’ont apparement rien en commun à part le fait qu’ils ne sont pas conscient et verbalisabe.​
  • la raison qui explique comment on peut diviser la mémoire implicite en sous-groupe provient de résultat neurologique​
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3
Q

Il existe deux types d’amorçages, quels sont-ils?

A
  • Amorçage de répétition=> Présentation préalable du stimulus qui va faciliter le traitementent subséquent du même stimulus même si on ne se souvient pas explicitement de la présentation du 1er stimulus
  • amorçage conceptuel (sémantic en anglais)=>la présentation préalable d’un stimulus va facilité le traitement subséquent d’un stimulus qui n’Est pas identique, mais relié sémantique/concept et ça va fonctionner même si on ne se souvient pas du 1er stimulus associé​
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4
Q

Comment départage-t-on dans une étude l’apprentissage intentionnel et incident?

A

-apprentissage incident=> on ne demande pas explicitement au participant d’apprendre de la tâche, donc il y a un apprentissage incident - à l’inverse de l’apprentissage intentionnel où on dit aux participants qu’ils seront testés

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5
Q

Comment départage-t-on dans une étude l’apprentissage explicite et implicite

A
  • la différence entre les deux pour les tester c’est les instructions liés à la tâche et rien d’autre​
  • instruction direct (explicite)=> on demande au participant de consciemment se rappeler ​
  • instruction indirect (implicite)=> faire une tâche sans lui demander de faire un rappel, c’est donc basé sur une préexposition au matériel/stimulus
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6
Q

Dans l’expérience de Jacoby & Dallas (1981) sur la mémoire implicite VS explicite, il faut que tu démontres quels types d’apprentissage ils ont employé et le type de mémoire qui est employé?

A

-Le but de leur expérience est d’influencer un type de mémoire sans influencer l’autre en intégrant les niveaux de traitement.

2 phases=>
1-Apprentissage=> les participants ne sont pas informés qu’ils seront évalués plus tard (apprentissage incident). ils sont divisé en 3 conditions basées sur les niveaux de traitement (typographie, rime et sémantique)
2-Test=> ici les participants sont testé sur leur mémoire explicite (tâche de reconnaissance qui fait appel à leur mémoire) et implicite (tâche d’identification rapide (35ms) d’un mot. on doit juste identifier le mot qu’on vient de voir et certains mots qui ont été vu dans la tâche d’apprentissage et si d’autres mots (présent ou non dans la liste d’apprentissage) non.

hypothèse:

  • On veut influencer la performance d’identification rapide=> les mots vus dans la phase d’apprentissage (incident) devraient être reconnu plus souvent que les mots nouveaux. Exposition préalable
  • Le niveau de traitement devrait influencer la mémoire explicite, mais pas la mémoire implicite.

Résultats:
1-le niveau de traitement influence la performance de reconnaissance (explicite)
2-le niveau de traitement n’influence pas la performance d’identification rapide (implicite)

interprétation:
-Dissociation entre mémoire implicite et explicite​

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7
Q

Jacoby et Dallas (1981) ont fait plusieurs études pour dissocier la mémoire implicite VS explicite. Dans le cours, nous n’avons pas trop élaborer dans ces études, mais seulement vu les résultats. Présente les résultats et la dissociation qui en découle.

A
  • Lors d’une tâche de lecture VS anagramme (génération)
  • Dans la tâche de reconnaissance (explicite) il y a une différence significative entre la lecture et l’anagramme
  • Dans la tâche d’identification rapide (35ms), il n’y a pas de différence significative entre la lecture et l’anagramme (génération)
  • Dans une tâche de temps de présentation varié pour des items:
  • Lors de la reconnaissance standard (explicite), il y a une différence significative pour les items vus plus longtemps.
  • Pour l’identification rapide, il n’y a pas de différence significative.
  • Lors d’une tâche basé sur la présentation groupé ou espacé des items:
  • Différence significative pour la reconnaissance standard
  • Aucune différence significative pour l’identification rapide
  • POur une tâche basé sur un délai suite à la présentation d’items:
  • la performance diminue après 24h (contrairement à 15 min) pour une tâche de reconnaissance standard
  • Aucune différence significative pour l’identification rapide.

-EN BREF, la mémoire explicite est influencé par le temps, le type de présentation, la génération. Au contraire, la mémoire implicite n’est pas significativement influencée par ces facteurs.

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8
Q

Dans une étude sur l’amorçage, Sperber et al. (1979) ont voulu démontrer que la présentation unique d’un mot/image peut influencer le traitement d’un mot/image de la même catégorie sémantique​. Explique son étude et show les résultats

A
  • Son but est de Montrer de l’amorçage basé sur le sens des items (-à quel point c’est plus facile de reconnaitre un mot/image qui est sémantiquement similaire)
  • pour ce faire, il présente aux participants une paires de mots/images dont la moitié sont sémantiquement reliés (ils ne sont pas au courant=mémoire implicite).
  • La tâche des participants est de soit lire le mot ou regarder l’image. Puis dans la phase de test, on présente le mot ou l’image, les participants doivent rapidement identifier la cible.
  • Résultats:
  • Toujours plus rapide de nommer la cible si l’amorce est sémantiquement reliée (mots ou images)
  • toujours plus rapide de nommer un mot qu’une image
  • Conclusion:
  • Support pour le transfert AVL de la tablette Visuospatiale à la boucle phologique (qui explique le temps différent entre l’image et le mot)
  • Support pour l’Existence d’un processus implicite d’amorçage sémantique
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9
Q

Dans leur étude neuropsychologique, Graf, Squire & Mandler (1984) ont tenté de démontrer la différence entre la mémoire implicite et la mémoire explicite chez des patients souffrants d’amnésie antérograde. Explique l’étude et les résultats.

A
  • Les participants ne savent pas qu’ils seront évalués (apprentissage incident). Ils leur sont présenté une liste de 10 mots de 4 à 7 lettres pour lesquelles, les 3 premières lettres étaient choisit, car avec ses 3 lettres, ils étaient possible de faire environ 10 mots avec.
  • -ici, l’important est que lorsqu’on prend les 3 premières lettres d’un mots, ces 3 premiers lettres là ne sont vu qu’une seule fois dans la liste expérimentale, mais pourrait former jusqu’à 10 mots différents (les trois lettres) qui ne sont pas dans la liste​

-Tâches:
phase 1=> apprentissage basé sur le niveau de traitement ( 1-rime; 2-appréciation du mot)
phase 2=> ils sont testé en rappel libre standard
phase 3=> ils sont testé en 2 conditions
a)rappel indicé et sont informé que ça provient de la liste de mots et certain non (explicite)
b) complétion du mot avec 3 lettres qui débutent de chaque mot provenant ou non de la liste expérimentale. (mémoire implicite)

  • résultats:
  • Dans la phase 2=> il y a une différence significative entre le groupe contrôle et les amnésique
  • Dans la condition de rappel indicé (explicite), il y a une différence entre contrôle et amnésique
  • AUCUNE DIFFÉRENCE dans la condition de complétion de mots (implicite)
  • conclusion:
  • Complétion de mots => Amnésiques ont tendance à produire mots déjà présentés
  • Dissociation neuropsychologique montrant systèmes séparés pour mémoire implicite et explicite​
  • Amnésie maintenant vue comme déficit de mémoire explicite​
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10
Q

Dans une étude de Reber (1967), il tente de montrer l’apprentissage implicite d’une série de règles grammaticales pour une langue inventée. Explique l’étude et présente les résultats.

A
  • séquence de lettres qui ne forment pas des mots et les mots grammaticales ont 6/7/8 lettres, alors que les non-grammaticales n’ont que 5 lettres​=> Ici, il s’agit de la règle, mais les participants ignorent cette règle
  • dans la tâche 1=> on leur dit qu’il y a une règle grammaticale derrière les mots vus dans la 1ere phase (phase apprentissage) et qu’il y a une diffèrence entre des séquences qui respecte les règles grammaticales et celles qui ne respectent pas les règles. (apprentissage incident, car il ignorait la règle lors de la phase d’apprentissage)​
  • 2e tâche=> présente des séquences jamais vu et ils doivent déterminer si ça respecte la règles de grammaire ou non-grammaticale sans nommer de facon explicite l’ensemble de règles​

-la complexité de la règle fait qu’on peut pas déterminer verbalement c’est quoi la règle​

​résultats:

  • Tâche 1: Apprentissage plus rapide lorsque séquences sont grammaticales
  • Tâche 2: Participants reconnaissent séquences grammaticales et non-grammaticales (78.9%)
  • malgré l’incapacité à expliquer la règle de grammaire artificielle, ils identifient 78.9 % les séquences grammaticales et les non-grammaticales​
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11
Q

Dans un étude sur la publicité et la mémoire implicite, Perfect & Askew (1984) ont voulu démontrer que les tests implicites révèlent plus que les tests explicites en marketing​. Explique l’étude et présente les résultats

A

-ils veulent Tester la mémoire implicite à l’aide de tests indirects​ et Montrer l’influence de la mémoire implicite sur notre appréciations des pubs (sans mémoire explicite)
-Dans la tâche, il faut évaluer la disposition du magazine (son article) ou la propriété d’une pub.
N.B. dans le magazine, il y avait toujours une page de pub et une page d’article sur la page opposée​

-tâches:
-condition 1 (exposition incident)=> on mentionne pas les pubs et on ne leur dit pas qu’ils doivent l’évaluer, mais juste qu’ils doivent évaluer les facteurs attrayants d’un magazine en les questionnant sur les articles​
-Questionnaire à propos des articles​
-donner leur Opinion pour améliorer disposition magazine (5 min.)​
-condition 2 (exposition intentionnelle)=> les gens sont instruient à regarder les pubs​ (ils sont informé que les pubs sont l’item cible)
-ils doivent donner la Caractéristique plus frappante de chaque pub​
-développer leur Opinion pour améliorer pub (5 min.)
-ENsuite, selon leur condition ils doivent:
=>Tâche 1: Évaluation de pubs (implicite​)
-50 photos de pubs (25 vues/25 non-vues)​
-4 échelles de mesure Likert (1 à 7)​
-1=maximum, 7= minimum (!!!)​ => ils ont fait l’échelle à l’envers (Échelles: accrocheur, attrayant, mémorable, distinct​) - Selon 1ère impression (implicite)​
=>​Tâche 2: Reconnaissance (explicite​) =>Pubs présentées une à la fois​ (Vue/non-vue )

  • résultats:
  • Les gens dans la tâche 1 (condition incident)=> les gens ne se souviennent pas d’avoir vu la pubs contrairement à l’autre groupe (intentionnelle)
  • Dans la tâche 2=> dans les 2 conditions, les pubs déjà vu avaient une meilleur côte, ce qui est normale, mais le fait est que c’Est même si on ne se souvient pas de l’avoir vu! (implicite)
  • Conclusion:
  • Indique que c’est principalement la mémoire implicite qui est impliquée dans le changement d’attitudes
  • Pas besoin de mémoriser les pubs pour qu’elles soient efficaces et vues comme plus positives
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12
Q

Qu’Est-ce que la bosse de la réminiscence?

A

-Il s’agit de la courbe qui démontre nos souvenirs autobiographique les plus marquant. Et la moyenne de la courbe se situe entre 10 à 30 ans.

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13
Q

Il existe 3 hypothèses en compétition pour expliquer la courbe de la réminiscence. Nommes les.
Si tu t’en souviens, explique comment on peut expliquer ça par un questionnaire et qu’est-ce que ça représente un script de vie.

A

1-Image personnelle (Rathbone et al., 2008)​

  • Mémoire améliorée pour événements se produisant lorsque nous formons notre image de soi/identité personnelle​ (Généralement entre adolescent et jeune adulte​)
  • Lorsqu’on demande de lister événements définissant l’identité, les gens listent des événements de la bosse (Graduation/Université/Mariage/Carrière/Premier-né​)

2-Script de vie culturel (Bertntsen et al., 2004)​

  • Événements attendus selon la culture​
  • Sweet 16/Secondaire 5/Premier amour/CÉGEP/Mariage Enfants/Droit de vote/Première brosse​ (Se déroulent durant la bosse​)
  • Plus facile de se rappeler parce que cadrent dans le “script” pour la culture de laquelle nous provenons​

3-Cognitive (Schrauf et al., 1998)​

  • Périodes de changement rapide suivies de stabilité causent un encodage plus fort des souvenirs​
  • Adolescence=> ”Tourmente”​
  • Jeune adulte​=> Changement relations/Statut familial/Éducation/Travail
  • IMAGE PERSONNELLE=> c’est un questionnaire avec la mention de “je suis….” Et les gens doivent compléter lla phrase avec le rôle qui les définisse et ils doivent rapporter un souvenir qui est associé avec. ​
  • On remarque que les gens se souviennent généralement avant ou juste après qu’ils viennent d’endosser un rôle​
  • SCRIPT DE VIE=> c’Est des attentes de vie qui sont attendu culturellement pour une vie prototypique, c-a-d dans une vie idéale.​
  • c’Est un script de vie idéalisé​
  • une vie moyenne=> c’est plus basé sur la réalité qui est attendu dans la culture, mais on s’attends pas à ça dans le script de vie culturel sociale​
  • généralement les gens rapportent des événements qui sont en lien avec la carrière, l’éducation, la famille et ce sont des événements qui se déroulent entre 10-30 ans​
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14
Q

Dans l’étude de Bartlett (1932) avec “War of the Ghosts”, il a voulu Déterminer si on possède mémoire mot-à-mot​ ou sinon, si notre mémoire diffère de véritable récit/événement. Qu’arrive-t-il lorsqu’on fait de la réécriture répétée chez les participants?

A
  • Dès la 1ere reproduction, le Style, rythme, mode précis de construction de l’histoire sont oubliés​ : on ne reproduit pas la construction littéraire de l’histoire, mais la Signification générale demeure​.
  • On remarque:
  • Simplification d’événements/structure​
  • Omission/Ajout de détails​
  • Transformation de détails sous forme plus familière (Respecte la culture du participant et non de l’histoire)
  • Ensuite, D’une reproduction à l’autre​, on s’attache à notre représentation mentale de l’histoire​ (Forme générale ou plan persistant, même si faux​)
  • Détails deviennent rapidement stéréotypés/stables​
  • Changements souvent liés à situation courante​
  • Détails reproduits s’ils suivent un cadre général cohérent​
  • Si intervalle de rappel plus long​
  • Histoire plus courte, mais sens général stable​
  • Élaboration/Invention plus fréquentes​
  • Détails inventés/associés si concordent avec histoire générale stéréotypée
  • En conclusion:
  • MLT et récupération principalement basées sur sens “plutôt stable” mais détails instables (épisodique)​
  • MLT est (re)constructive et imprécise​
  • MLT en réinterprétation constante pour concorder avec histoire/connaissances personnelles​
  • Processus de récupération/reconsolidation
  • On fait aussi de la mésattribution (oublie de la source du message)
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15
Q

Quels sont les 7 péchés de la mémoire selon Schacter (2007)?

A

1-Éphémérité: Accessibilité décroissante de la mémoire avec le temps
2-Distraction: Manques d’attention/Oublier de faire des choses (encodage ou récupération)
3-Blocage: Inaccessibilité temporaire d’info enregistrée (ex: oublie temporaire d’un mot qu’on connait)
4-Persistance: Souvenirs non-voulus que les gens sont incapables d’oublier (ex: TSPT)
5-Mésattribution (Erreur d’identification de source): Attribution de souvenirs à des sources incorrectes/croire que l’on a vu/entendu quelque chose mais ce n’est pas le cas
6-Biais: Distorsions rétrospectives produites par connaissances/croyances courantes
7-Suggestibilité: Incorporation d’info trompeuse en mémoire avec questions tendancieuses, tromperie ou autres

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16
Q

Dans leur étude sur les “faux souvenirs” (mésattribution), Roediger & McDermott (1995) ont fait une expérience et une pré-expérience. Explique tout ça

A
  • Le but est de déterminer à l’aide d’une tâche de reconnaissance et de rappel libre.
  • Les participants se font lire 6 listes de 12 mots.
  • pour créer la liste de mots, ils ont fait une pré-expérience avec d’autres participants. Ils leur ont présenter un mot critique (dans ce cas-ci, c’est le mot “chaise”). Ensuite, on leur demande de lister tout les mots qui sont ASSOCIÉS au mot “chaise”. Ensuite, ils ont fait un classement avec les mots des tous les participants et ils ont pris le top 12. C’Est ces 12 mots qui seront utilisé pour l’expérience​
  • À la suite de chaque présentation de la liste, les participants doivent faire une tâche de rappel.
  • À la fin de l’Expérience, ils doivent répondre à un test de reconnaissance leur demandant d’évaluer (1 à 4) leur niveau de confiance à propos de s’ils ont vu ce mot ou pas.
  • Résultats:
  • tâche de rappel libre=>
  • on voit une courbe sériel classique d’une tâche de rappel libre
  • les mots critiques (donc ceux qui n’ont pas été présenté dans la liste, mais à qui on faisait référence) ont été aussi souvent nommé que les mots au milieu de la courbe sériel.
  • le rapport de mot critique est comparable aux mots de rappels du milieu de la liste d’un rappel sériel​
  • tâche de reconnaissance (niveau de confiance)=>
  • les participants sont capables de différencier les mots vu des mots non-vu
  • Cependant, les Participants sont très inexacts pour reconnaître mots critiques comme étant des nouveaux mots et les confondent avec les mots de la liste.
  • Conclusion:
  • On peut produire de faux souvenirs en associant du nouveau matériel avec du matériel précédemment appris et sémantiquement relié
  • Support pour la mésattribution (Schacter, 2001)​
17
Q

POur démontrer que les biais d’inférence influencent notre mémoire, Bransford & Johnson (1973) ont élaborer une étude. Explique moi tout ça.

A
  • On lie aux participants 6 histoires.
  • Puis, après délai, on leur fait une tâche de reconnaissance avec des phrases similaires (pas identique) et identique. La phase de test est pareil pour les 2 conditions (on leur présente une phrase non-relié/identique/critique). Critique fait référence à une erreur d’inférence (tentative de…)

-2 conditions expérimentales:
1-Expérimentale: histoires suggèrent un instrument ou une conséquence particuliers impliquées dans l’action décrite
2-Contrôle: aucun objet ou conséquence suggéré, ou objet/conséquence suggéré est différent

-résultats:
-Probabilité de fausse reconnaissance plus élevée dans la condition expérimentale
-Probabilité égale de reconnaître la​
phrase comme provenant de l’histoire​
–différence de 40 % entre les 2 conditions dans la tâche avec inférence​ (fausse reconnaissance)

  • Conclusion
  • Participants dans condition Expérimentale ont inféré des détails supplémentaires dans l’histoire originale​
  • Récupération: connaissance courante influence ou déforme mémoire épisodique rétroactivement (Biais)​
18
Q

Pour démontrer que les souvenirs peuvent être modifier à l’externe, Loftus, Burns et Miller (1978) ont fait trois expériences pour tester cette théorie. Sans entrer dans les détails, explique les facteurs clés de l’étude

A

-Leur but est de Vérifier comment l’info introduite après un événement influence le souvenir du témoin pour cet événement
-Ils ont fait 3 expérience pour le démontrer
1-Suite à la présentation d’une vidéo montrant une collision, est-ce qu’un mot dans la phrase influence la perception de notre souvenir? (ex: L’auto qui a accroché l’autre voiture roulait à combien (rep: 31.8mph) VS “ “ a démolie l’autre voiture “ “ (rep: 40.5mph).
ET, on leur demande s’il y avait du verre brisé suite à la collision (la vrai réponse c’est rien du tout), mais malgré cela, la condition contrôle=12 % (oui), et ça augmente selon la condition expérimentale.

2- 4 conditions expérimentales (2*2) concernant un accident véhicule et piéton (incident)
phase 1=> présentation diapo avec un signe ARRÊT ou “ “ avec un signe CÉDER LE PASSAGE
phase 2=> Questionnaire (20 questions) concernant la diapo avec soit info biaisé ou info concordante
C-A-D=> grp1=> diapo ARRêT/question ARRêT (congruent)
grp2=> diapo ARRêT / question CÉDER (non-congruent)
grp 3=> diapo CÉDER / question CÉDER (congruent)
grp 4=> diapo CÉDER / question ARRêT (non-congruant)
-À la fin, on fait une tâche de reconnaissance et on leur demande lequel des deux images étaient l’image originale de la phase 1 de leur groupe (CÉDER ou ARRêT)
-Quand participants exposés à information trompeuse post-événement, ils intègrent cette nouvelle info (trompeuse) dans leur représentation mnésique. Donc, altération de la mémoire (75 % dans la condition congruent VS 41 % non-congruent)

3-Ils ont ensuite voulu savoir si avoir un délai avant de donner l’info trompeuse suivant l’intégration de l’info original peut influencer l’altération du souvenir
-ils ont repris l’expérience des diapo, mais le questionnaire est donné avec ou sans délai
-le questionnaire est donné avec info conséquente, trompeuse ou neutre (on ne parle pas du panneau)
-ensuite, on fait le test de reconnaissance avec ou sans délai
-les résultats:
-QUESTIONNAIRE SANS DÉLAI=>
En moy., plus l’intervalle de rétention est long = moins bonne est la performance​ de mémoire (éphémère)
-Information conséquente aide, information trompeuse nuit (suggestibilité)
–plus le temps avance avant le test de reconnaissance, plus l’info trompeuse s’efface en mémoire et perd de son influence négative.​
-ex: tout de suite après un crime, un policier tente d’insérer des faux éléments dans notre souvenir, mais des semaines plus tard, au procès, notre mémoire s’est affaiblit pour les faux éléments et le souvenir original
-QUESTIONNAIRE AVEC DÉLAI=>
-Idem pour tous SAUF pour le temps de rétention avant reconnaissance: Info trompeuse gagne de l’influence avec le temps, car l’événement originale (diaporama) s’est effacé avec le temps (bonne infos), mais comme l’info trompeuse est fraiche (juste avant la tâche de reconnaissance) plus elle altère le souvenir
–exemple: l’avocat, des semaines plus tard suivant l’incident, tente d’insérer des faux éléments dans nos souvenirs