Cour 9 (final) - mémoire de travail Flashcards

1
Q

QU’Est-ce que l’imagerie visuelle?

A

C’est notre capacité à se représenter le monde réel dans notre esprit en l’absence de stimulus physique?

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Q

Décris la recherche de Sheperd et Metzler (1971) sur l’imagerie mentale avec leur expérience sur la rotation mentale des objets en 3D. Puis présente les résultats et la conclusion de l’étude.
De plus, il y a une partie de l’étude sur la rotation des objets en 2D, peux tu brièvement présenter les résultats?

A
  • Le but est de savoir si l’imagerie mentale fonctionne comme la perception visuelle en étudiant les limites de l’imagerie mentale.
  • On présente aux participants des figures en 3D constitué de cubes interconnectés. La figure présente des connexions de cubes composé de lignes et angles de 90 degrés (3 coudes). Les participants doivent indiquer si la figure cible et la figure test sont identiques ou non. Chaque présentation peut présenter une différence d’angle, rotation entre la cible et le test. On mesure le temps de réaction.
  • Il y a 2 conditions: 1-rotations sur l’axe de l’image originale; 2-rotation en profondeur de l’image originale.
  • Hypothèse: plus l’angle diffère entre l’image originale et l’image test, plus le temps de réaction devrait est long.
  • résultats:
  • lorsque les paires sont identiques => Forte relation linéaire entre la différence angulaire et le temps de réaction.
  • il n’y a pas de différence significative dépendant du type de rotation (profondeur ou axiale)
  • Lorsque les figures ne sont pas pareil, il y a un temps significativement plus long (1 seconde ou plus). On ferait une rotation complète de l’image avant de statuer
  • interprétation:
  • les résultats ressemble à un processus additif linéaire (plus l’angle est différent, plus le temps de réaction est lent)
  • Cohérent avec proposition selon laquelle les participants utilisent une version interne similaire à une rotation externe pour rendre les objets congrus

Rotation en 2D:

  • Degré de similarité entre images 2D statiques n’est pas prise en compte par les participants
  • Participants performent opérations mentales en 3D analogues (interprétation + rotation)​, même si on leur montre des images 2D​
  • Soutien pour représentations figuratives
  • soutien représentation figurative on utilise l’image dans notre esprit pour réaliser la tâche​
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3
Q

On estime être capable de faire une rotation en imagerie mentale d’environ combien de degré par seconde?

A

45 à 60 degré par seconde.

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4
Q

Dans son étude, Kosslyn (1973) se pose la question : Si l’imagerie est semblable (analogue) à la vision, “est-ce qu’on peut se concentrer sur des parties d’un objet imaginé?​”
-Peux tu décrire son étude sur la balayage mentale et présenter les résultats.

A

-Dans son étude, il y a 2 tâches.
1-Apprentissage=> les participants doivent étudier des dessins de contours et les reproduire.
2-Test=> les participants entendent ensuite le nom d’un objet et doivent le reproduire, mais selon une condition différente: 1-reproduire l’objet complet; 2-reproduire une partie de l’objet (focus sur une partie de l’extrémité)
-On mesure le temps de réaction

Résultat:

  • Il n’y a pas de différence significative entre les parties de l’objet si on doit reproduire l’objet dans son ensemble
  • il y a une différence significative dépendant de la distance entre le focus visuelle et l’autre extrémité

interprétation:
-l’hypothèse est que ça reproduit le champs visuelle analogue, c-a-d que pour focuser sur un endroit précis sur un item, on doit se deplacer mentalement pour s’approcher du point précis. Donc, temps de réaction plus longue​

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5
Q

En 1973, Pylyshyn critique la recherche de Kosslyn. Quels sont les arguments présentés par Pylyshyn à l’égard de Kosslyn?

A

-Introspection n’est pas fiable​
-Participants pourraient dire ce que l’expérimentateur veut entendre​
-Ne veut pas dire qu’il s’agit d’un phénomène courant​
-Impénétrabilité cognitive​
-Humains conscients de peu de processus mentaux​
-Faire l’expérience de l’image ne signifie pas nécessairement utiliser l’image​
-Image pourrait être un épiphénomène (coincidence)​
-Représentation/Processus est non-spatial/non-visuel​
-Image produite après le traitement (Simulation Post-décision)​
-Hypothèse de connaissance tacite ​
(Tacit knowledge hypothesis)​
-Utilise savoir déjà acquis à propos de l’environnement pour accomplir tâche​
-Mémoire de la structure des objets/du monde réel​
-Relations entre parties d’objets​
-Distances entre monuments/villes​

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6
Q

Pylyshyn propose une théorie alternative nommée représentation propositionnelle, explique sa théorie.

A

-. Représentations propositionnelles​ :Propriétés des stimuli sont représentées symboliquement (comme lorsque mots du langage représentent objets et relations entre objets)​. Les propositions sont des phrases
-Pourrait expliquer le balayage mental​ selon lui
-par exemple:
Exemple 1: hélice  cabine (ça prend 3 propositions pour y arriver)​
L’hélice est sous le moteur​
Le moteur est derrière la poupe (arrière du bateau)​
La poupe est derrière la cabine​ (ici on serait arriver à l’emplacement sur l’image)
La cabine est derrière la proue (devant du bateau)​
L’ancre est sous la proue

-le nombre de propositions utilisées explique le temps de réaction (les images ne sont pas nécessaire selon lui)

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7
Q

Dans une 2e étude, Kosslyn et collègues cherchent à déterminer si l’information spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels​. Explique son étude et les résultats.

A
  • Il s’agit du même paradigme que dans son étude précédente, soit de se “promener” dans l’image.
  • On mesure le temps de réaction
  • Dans la phase d’apprentissage, On demande aux participants de mémoriser et redessiner la carte (à gauche) en se concentrant sur sept endroits-clés: une hutte, un arbre, un puits, un lac, une plage, un rocher, et un champ.​ Lorsque les participants sont capables de reproduire la carte, on commence le test​
  • Dans la phase du test, Les participants doivent s’imaginer la carte complète​.Ils entendent un mot dénotant un lieu sur la carte et doivent se concentrer sur ce lieu​. 5 secondes plus tard, un autre nom de lieu est diffusé​. Participants doivent balayer la carte et indiquer lorsqu’ils atteignent le 2e lieu​ en se déplaçant en ligne droite le plus vite possible​. Lorsqu’ils atteignent le point cible, ils doivent le dire et le temps que ç’a prit est le temps mesuré (1,2,3,4,5,…arrivé à 7 secondes. Donc, 7 secondes entre point A et B).
  • Hypothèses​
  • plus la distance entre deux cibles = plus le temps de réaction​ est élevé
  • Relation linéaire entre distance et TR​
  • Causé par représentation figurative

résultat:

  • corrélation très forte (.97) entre temps de réaction et distance entre les points
  • Temps de balayage augmente linéairement vs. distance

Interprétation​

  • Distances métriques représentées de la même façon que lorsque carte visuellement perçue​
  • Soutien pour représentations figuratives en tablette VSisuospatiale
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8
Q

Selon Kosslyn, si les objets sont plus gros dans notre perception visuelle, elles présentent donc plus de détails. Basé sur ce principe, il veut démontrer que l’imagerie mentale est aussi similaire sur ce principe. Explique son étude et ses résultats.

A

-“Si l’imagerie fonctionne comme la perception visuelle, les mêmes facteurs devraient influencer la facilité à classifier une partie d’un percept ou d’une image”
-L’étude se passe comme suit, il y a deux groupes
1-les participants doivent s’imaginer un éléphant (1er animal). Puis, ils doivent s’imaginer un lapin (2e animal)
2-les participants doivent s’imaginer une mouche (1er animal. Puis, ils doivent s’imaginer un lapin (2e animal)
-Dans les deux groupes, on va leur poser des questions sur le lapin (exemple: est-ce que le lapin a un museau?) Et les participants doivent répondre le plus vite.
-On mesure le temps de réponse.

Hypothèse

  • l’hypothèse est que si on nomme le 1er animal le plus gros (éléphant) suivi d’un animal plus petit (lapin)=> les 2 entrent dans le champs visuel, mais le 2e (lapin) prendra moins de place et sera moins détaillé et sera plus long à répondre une question à propos du lapin​
  • mais si le 1er animal est petit (mouche) suivi d’un animal plus gros (lapin)=> le lapin sera plus détaillé et prendra plus de place dans l’image et là ça sera plus rapide de répondre à une question à propos du 2e animal

-Résultats:
-Taille relative influence​
temps nécessaire pour​
juger de la présence​
d’une propriété​
-Si éléphant = 1er animal​, 2e animal (ex.: lapin)​
prend moins de place​, Jugement plus lent​
-Si mouche = 1er animal​, 2e animal (ex.: lapin)​
prend plus de place​ Jugement plus rapide​

-interprétation:
-ça ressemble à de la recherche sériel auto-terminante (si on regarde les deux lignes vrai/faux)
-Soutien pour représentations figuratives (connaiss. tacite (Pylychin) n’explique pas l’effet!)
-

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9
Q

Qu’est ce que l’overflow ou le dépassement dans le champs visuel?

A

-notre champs d’imagerie mentale est limité tout comme notre champs visuel​

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10
Q

Kosslyn pousse son expérimentation sur la représentation figurative plus loin en faisant la tâche inverse (pour éliminer les hypothèses alternatives et prouver son argument de base). Comment s’y est-il prit? et quel sonts les résultats?

A

-Ici, il fait la tâche inverse aux participants en prenant comme principe que les dimensions des animaux dans notre tête ne respectent pas notre connaissance réel sur les items
-Créer image mentale d’un éléphant ou d’une mouche et Modifier la taille de l’animal principal en imagerie​ selon leur groupe
1-Voir un éléphant de la taille d’une mouche​
2-Voir une mouche de la taille d’un éléphant​
-Ensuite, on leur demande de Juger si une propriété est appropriée ou non pour le​ second animal (ex: lapin)​
-on Mesure​ le Temps de réponse

Prédiction​:

  • Résultat inverse de l’expérience 1​
  • Temps plus longs si imaginé à côté de la mouche
  • Temps plus courts si imaginé à côté de l’éléphant​
  • Si Pylychin avait raison, la taille relative de l’animal ne devrait pas faire de différence entre les 2 conditions pour les temps de réaction

Résultats:

  • Taille relative influence​ temps nécessaire pour​ juger de la présence​ d’une propriété​
  • Si éléphant = 1er animal​, 2e animal (ex.: lapin)​ prend plus de place​ Jugement plus rapide​
  • Si mouche = 1er animal​2e animal (ex.: lapin) ​prend moins de place​ Jugement plus lent​
  • interprétation:
  • Soutien pour représentations figuratives une fois de plus
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11
Q

Que peut-on dire suite aux résultats démontrés par Kosslyn sur l’imagerie mentale et la représentation relative? Ça serait une composante importante dans quel sous-système du mémoire de travail?

A
  • Ça serait une composante du tampon visuel dans la tablette visuospatiale.
  • Représentations figuratives​:
  • Imagerie mentale “imiterait” la perception visuelle​
  • Préservent les caractéristiques physiques des stimuli qui les génèrent​ comme la Distance/Taille​ et la Relation entre parties​

-Imagerie mentale pourrait donc expliquer​:
1-Transformations mentales​ (rotation objet)
2-Balayage mental​ (focus/zoom sur une partie d’un objet)
3-Analyse structurelle​ (a distance entre des point sur une image)

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12
Q

PLusieurs résultats neuropsychologiques viennent supporté la théorie de l’imagerie mentale par Kosslyn. Donnes brièvement l’étude et les résultats.

A
  • (Kreiman et al., 2000) a démontrer que les neurones spécialisés sont employés autant dans la perception que l’imagerie mentale (correspondance imparfaite).
  • lobe temporal médial (un seul neurone ici, mais il y avait plusieurs autres neurones qui ont été mesuré)​
  • ici, l’expérience a été faite sur un patient pré-chirurgie. L’activation vision était avec présentation image et activation imagerie était en demandant de l’imaginer
  • (Le Bihan et al. 1993) a démontré que ce sont les mêmes aires visuelles (aires communes) qui sont impliquées dans l’imagerie mentale et dans la perception (correspondance imparfaite).
  • -lésion dans la région occipital affecte la vision et l’imagerie mentale​
  • (Ganis et al., 2004) – Ici, ils ont employés la méthodes soustractive (Voxel - IRMf) entre la perception moins l’imagerie mentale. ON présente l’image d’un arbre monochrome sur fond noir et on pose ensuite des questions perceptuelles et en imagerie mentale
  • -dans ce cas-ci c’Est pratiquement le même - 92 % correspondance.​
  • occipital présente une correspondance est imparfaite, mais ça peut s’expliquer par le fait que fermer les yeux implique moins de stimulus visuel que lorsqu’on regarde une image et que nos yeux balaient l’image.
  • (Farah et al. ,1993) ont reprit la tâche de marche mentale par Kosslyn sur un patient à qui on retirait une partie du lobe occipital. Test pré-opération et post-opération
  • Estimer la distance à un objet lorsque cet objet arrive aux limites de notre champ imaginatif (qui serait analogue à notre champ visuel)​
  • Résultat: Retrait du cortex visuel rétrécit le champ visuel ET imaginatif​
  • Augmente taille relative de l’objet en vision et imagerie

-(DeVreese, 1991) ont fait une Étude sur la perception des couleurs en vision et en imagerie chez des patient avec lésions:
1-Perception – Agnosie visuelle (ne pas reconnaître objets)​
-Patients ont de la difficulté à nommer des couleurs présentées visuellement​
-Patients ont de la difficulté à nommer les couleurs d’objets courants (tâche verbale)​
-Pas un déficit au niveau sensoriel​ (Ex: Défaut de la rétine​)
-Capable de différencier les couleurs​ (sont capable de différencier les couleurs, mais pas de les identifier​​)
2-Imagerie​
-Tâches: ne peut nommer des objets d’une certaine couleur, comparer la couleur d’objets, pâle vs. foncé​
-Patients montrent des déficits dans toutes les tâches liées aux couleurs dans l’imagerie​
-Patiente incapable d’imaginer des couleurs

-(Bisiach et Luzatti, 1978)​ ont voulu démontré chez les patients souffrant d’héminégligence si c’était aussi vrai dans le cas d’imagerie mentale.
-Dans le cas d’héminégligence de la Perception​, les Patients qui montrent syndrome d’héminégligence suite à un Dommage au lobe pariétal​, Ignore la moitié du champ visuel et même du corps​
2- en Imagerie​ c’est la Même chose​. On demande au patient de s’imaginer à un endroit connu et de décrire les objets présents dans l’image​. Patient ignore les objets qui sont situés à sa gauche et nomme ceux à sa droite

-Il y en a plusieurs autres dans la diapo 9.1 page 38 à 40. Et un excellent résumé page 41.

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13
Q

Il y a deux types d’héminégligences. Nommes-les

A

-Héminégligence perceptuelle:
-Ne tient pas compte des ​objets dans une moitié du ​champ visuel​
-Pas un déficit au niveau ​visuel (vision 20/20)​
Ex: Manger nourriture​ moitié gauche assiette

  • Héminégligence moteur:
  • Ne tient pas compte d’un côté de son corps​
  • S’habille à moitié, se coiffer d’un côté seulement​
  • Problèmes d’hygiène (se raser/laver d’un côté seulement)​
  • Problèmes de déplacement​
  • Fonce dans des objets/meubles/coins de mur du côté ignoré…
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14
Q

La plus récente critique de Pylychyn (2003) concernant la représentation relative contient deux images et explications pour appuyer sa critique. Nommes les.

A

1-Cube de Decker=> il nous est impossible de reproduire l’effet ambiguë dans notre tête, alors que c’est possible en perception.
2-La réinterprétation d’une image suite à une transformation (rotation) est impossible en imagerie mentale (l’Exemple de l’oiseau qui devient un chat lorsqu’on lui fait une rotation de 90 degré).

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15
Q

À la page 43 diapo 9.1, il y a un excellent résumé pour conclure la représentation relative versus la critique de Pylychyn. Essaie de le résumé.

A
  • Soutien énorme pour représentations figuratives​
  • Mais Pourrait ne pas tout expliquer ​
  • P-e : les Dissociations neuropsychologiques ne sont pas parfaites​
  • Aussi Plusieurs phénomènes visuels impossibles à reproduire​
  • Pylyshyn (1981): Participants pourraient utiliser de multiples sources de connaissance pour résoudre problème dans expériences d’imagerie​
  • Ainsi, on pense que ça serait autant la Représentations figuratives ET propositionnelles​
  • Behrmann et al. (1994): Mécanismes de perception/imagerie correspondent, mais partiellement et ça Expliquerait la plupart des différences​

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16
Q

En 1962, Mourdock fait une expérience sur la courbe de position sériel en rappel libre. Suite à ses résultats, est-ce que le nombre de mot (20-30-40 mots) influencent l’effet de primauté et de récence et donc, la courbe en général?

A

Non, la courbe reste constante même si on allonge la liste de mot à retenir. Il y a toujours un avantage pour le 3-4 premier mots et environ les 6 derniers mots. Le milieu de la courbe reste plate dans tous les cas.

17
Q

Selon le modèle modale d’Atkinson et Shiffrin (1968), qu’est-ce qui caractérise la MLT?

A
  • Capacité théoriquement illimité
  • de durée quasi-permanente
  • on oubli à cause d’interférence
  • processus de transfert en MLT se fait par la répétition
  • indépendant de la MCT
  • Mais tout ça sont des connaissances abstraites….
18
Q

Afin d’évaluer le processus d’encodage en MLT, Rundus (1971) veut démontrer si la répétition est un processus d’encodage en MLT. Présente son étude, hypothèse et résultats.

A
  • Selon Rundus, l’effet de primauté serait relié à la MLT et l’effet de récence à la MCT.
  • Pour y arriver, il fait une tâche de rappel libre et mesure la position sériel du mot. Il présente une liste de mot visuel et demande aux participant de faire la tâche de rappel libre, mais après chaque mot, ils doivent répéter la liste qu’ils ont entendu. Ce faisant, il veut démontrer que la répétition n’affecte que l’effet de primauté et non l’effet de récence

-Il mesure le nombre de répétition pour chaque mot lors d’un essai et la proportion de mots correctement rappelés

  • Résultats:
  • En effet, la répétition n’affecte pas l’effet de récence puisque la proportion des mots correctement rapporté est élevé alors que le nombre de répétition est basse. C’est l’inverse pour l’effet de primauté.

Interprétation:

  • Le nombre de répétition n’Affecte pas l’effet de récence, car les mots sont encore en MCT.
  • Le nombre de répétition renforce la trace mnésique en MLT et lors du rappel, l’infos doit venir de la MLT
19
Q

Dans leur expérience, Glanzer et Cunitz (1966) ont conduit 2 expériences afin de présenter une double dissociation dans la position de rappel sériel et donc, prouver l’indépendance des systèmes de mémoire (MLT et MCT). Décris les 2 expériences et leurs résultats.

A

1) Dans la 1ere étude, ils ont voulu influencer l’effet l’effet de récence sans influencer l’effet de primauté.
-Ils emploient donc la tâche de rappel libre avec délai
1-groupe contrôle=> tâche de rappel libre standard
2-groupe exp=> tâche de rappel libre, mais après avoir vu la liste, les participants doivent compter à voix haute pendant 10 ou 30 secondes (afin d’obstruer la répétition pour les derniers mots - effet de récence)

  • Résultats:
  • Le délai (10 et 30 secondes) affecte l’effet de récence, MAIS n’affecte pas l’Effet de primauté.

interprétation
-en comptant, sans empêche d’encoder l’information de la MCT en MLT pour les derniers mots, mais la répétition des 1er mots reste et donc les traces mnésiques sont plus fortes. L’effet de récence est affecté par le temps de délai (10 secondes - affecté et 30 sec- absent)

2) Dans la 2e étude, ils ont voulu affecter l’effet de primauté sans influencer l’effet de récence. Ils vont donc améliorer l’effet de primauté sans influencer la performance de l’effet de récence. Ils ont utilisé l’espacement dans la présentation de la liste de mot
1-groupe 1=> espacement de 3 secondes entre chaque mots
2-groupe 2=> espacement de 6 ou 9 secondes entre chaque mots

hypothèse
-L’Espacement devrait influencer la capacité de répétition en augmentant le nombre de répétition pour les 1er mots. Plus le temps d’espacement est long, meilleur devrait être la performance pour les premiers mots.

Résultat:

  • L’effet d’espacement influence significativement plus la condition où l’espacement est le plus long (9 secondes) que la condition de 3 secondes dans l’effet de primauté
  • par contre, il n’y a aucune différence significative entre les 3 conditions sur l’effet de récence.

Interprétation:
-étant donné qu’il n’y a pas de différence pour l’effet de récence entre les 3 conditions, ça veut dire que ce n’est pas le même mécanisme (répétition) qui opère dans la MCT que dans la MLT​

20
Q

Dans le modèle de taxonomie de la MLT de Circa (1981), quels sont les 2 types de sous-système en MLT? Et définit les.

A

-Explicite et Implicite
1-Explicite (cours 9.2)
Mémoire explicite​
-Ce que l’on veut dire par “mémoire”​
-Capacité de rappel conscient des faits et événements​
-Affecté en amnésie​
-Permet comparaison et contraste du matériel remémoré​: Supporte l’encodage en termes de relations entre de multiples items/événements​
-Représentationnelle​: 1-Façon de modéliser le monde externe​

-Implicite (cours 11.1)
-Mémoire implicite​
-Exprimée par performance (vs. récupération consciente)​
-Modifications de systèmes de performance spécialisés (i.e., moteurs)​
-Souvenirs révélés par réactivation des systèmes utilisés à l’apprentissage (à l’inverse de révélation consciente)​
-Dispositionnelle: pas de représentation requise​
-Formes​ :
1-Procédurale​=>Habiletés motrices/perceptivo-motrices​;
2-Amorçage (priming)​=> Répétition (repetition)/Conceptuel (semantic)​
3-Simple conditionnement classique​=>Apprentissage d’associations (squeletique, émotions)​
4-Appr. non-associatif (ou “autre”)​=>Exemple: Apprentissage vicariant (Bandura)​

21
Q

Selon Tulving (1983-1985), la mémoire explicite est épisodique et sémantique. Peux-tu définir chacun d’eux

A

1-épisodique (se souvenir)

  • événement spécifique qu’on se souvient
  • expérience personnelle unique aussi nommé mémoire “autobiographique”
  • souvenir d’événement concret
  • le souvenir est encodé avec le contexte (spécificité de l’encodage)
  • acquis maintenant (lors de l’événement)
  • permet le “voyage dans le temps mental” (consciemment) - info temporelle et spacio-temporelle.
  • les cas d’amnésie influence ce type de mémoire
  • affecte la confiance

2-sémantique (savoir)

  • les enfants développent cette mémoire en premier
  • fait généraux
  • n’Est pas lié aux émotions/pensées/ sensation
  • connaissance abstraite
  • extrait du contexte
  • acquis progressivement dans de multiple contexte
  • ne permet pas le “voyage mental temporelle”

DE PLUS:

  • Oubli différentiel​
  • Trait. descendant influence mémoire épisodique​
  • Savoir/Attentes (sémantique) peuvent diriger champ attentionnel​
  • Mémoire épisodique dépend d’où on porte attention​
  • Exemple: Cécité au changement/Tâche de clignement​
  • info épisodique enrichit mémoire sémantique​
  • Faits avec signification personnelle sont plus faciles à mémoriser​ (Exemple: 11 septembre vs. Assassinat de Kennedy​)
  • Dissociations neurologiques (manuel pp. 172-173)​
22
Q

Knowlton et Squire (1995) ont présenté une étude sur la différence entre “se souvenir” et “savoir”. Présente l’étude et les résultats.

A
  • Ils ont présenté une liste de mots à des participants en leur disant qu’ils allaient être évalué dans une tâche de reconnaissance.
  • 2 mesures=> tâche de reconnaissance 10 minutes après la présentation de la liste et 1 semaine après.
  • Les participants doivent indiquer s’ils “se souviennent” ou “s’ils savent” que le mot présenté est dans la liste (36 mots sont dans la liste/ 36 mots pas dans la liste leur sont présentés)

-Résultat:
1-oubli est moins important en ce qui concerne “souvenir”
2-baisse de discriminabilité pour “se souvenir” que pour “savoir”
3-Après une semaine, il y avait plus de participants qui avaient indiqué “savoir” au lieu de “se souvenir” comme dans la premiere tâche de reconnaissance

-interprétation
1-Les réponses « Se souvenir » (mémoire épisodique) ont un patron d’oubli différent des réponses « Savoir » (mémoire sémantique)​
2-Indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (oubli)​
3-Mémoire épisodique devient sémantique avec le temps​

23
Q

Petrican et al (2010) ont testé la différence entre les deux sous-types de mémoires explicites chez une population âgée. Présente l’étude

A

-Ils veulent démontré une différence dans l’évolution de la mémoire épisodique et sémantique
-Deux groupes
1-participants âgés de 58-69 ans
2-participants âgés de 74-85 ans
-tâche de reconnaissance d’événements réels (150) et les participants doivent indiquer :
1-je me souviens; 2-je sais; 3-je ne sais pas/souviens pas.
N.B. -pour savoir si les gens trichent, on ajoute dans la liste des événements imaginaires et si les participants se souviennent de ses événement là ou qu’ils ont une idée de cette événement, on peut considéré comme peu valide leur test. ​
-Dans ce test, la variable événements imaginaires est pratiquement nulle​

  • résultats:
  • On « se souvient » de moins en moins​: Mémoire épisodique (Dégénérescence)​
  • On « sait » de plus en plus avec l’âge: Mémoire sémantique

interprétation:

  • Les deux types de réponse demandés évoluent différemment dans le temps​
  • Plus de mémoire sémantique​
  • Moins de mémoire épisodique​
  • Un type de réponse est sensible à la dégénérescence de l’hippocampe et du cortex frontal (se souvenir – mémoire épisodique)​
  • Autre indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (évolution dans le temps)​
24
Q

Dans une étude, Sachs (1967) se demande si on retient en mémoire mots à mots les informations ou le sens générale (sémantique) des informations. Comment a-t’il fait?

A

-Dans son étude, il présente aux participants une courte histoire (28 courts passages) qu’ils doivent mémoriser.
Puis, on leur représente la même histoire avec ou sans changement et ils doivent à un moment précis (son de clochette) dire s’il y a un changement et lequel
-Dans tous les cas, il y a une phrase critique qui change ou non pour tous les participants.

-12 conditions (3*4)
-1ere phase=> écoute
2e phase=> on réécoute l’histoire et un son de clochette nous arrête pour savoir s’il y a un changement dans l’histoire. Les 3 conditions sont : 1-clochette immédiatement après la phrase critique; 2-80 syllabes après la phrase critique; 3-160 syllabes après la phrase critique
-3e phase=> phrase test est-elle changée (les participants ignorent où est le changement), mais le changement se fait selon 4 conditions: 1-identique (pas de changement); 2-formel (l’ordre de présentation de la phrase est changé); 3-forme passive@active (changement de temps de verbe passif à actif -anglais); 4-changement sémantique (le sens est changé)
-À noter que seule la condition 4 de la 2e phase a un changement du sens de la phrase.

hypothèse:​-

  • Participants devraient remarquer changements très spécifiques si testé tout de suite​
  • Si, avec le passage du temps (délai), la mémoire préserve TOUTE l’information, les participants devraient​: 1-Remarquer si sens change (sémantique); 2-Remarquer si syntaxe change (formel, actif/passif); 3-Pouvoir déterminer si la phrase est identique​;

-Si, avec le passage du temps, la mémoire préserve surtout l’info sémantique, les participants devraient: 1-Remarquer si sens change (sémantique)​; 2-Ne pas pouvoir remarquer si syntaxe change​
(formel, actif/passif)​; 3-Ne pas pouvoir reconnaître une phrase identique​

résultats:

  • Si phrase critique testée immédiatement, participants sont excellents pour identifier tout type de changement (si changement il y a)​
  • À mesure que le temps passe, exactitude réduite en général…mais demeure + élevée pour changements sémantiques

interprétation:

  • Preuve pour codage (surtout) sémantique en MLT​
  • Sens est préservé​
  • Propriétés de l’oubli en MLT explicite (selon Sachs)​
  • Mémoire pour signification du message préservée jusqu’à un certain point​
  • Mémoire pour forme syntaxique du message disparaît tranquillement à mesure que le temps passe​