cours 5 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective manifeste?

A

C’est l’attention visuel que l’on connait avec cycles saccade-fixation. C-a-d. une recherche constante à l’intérieur du champs visuel (métaphore classique => attention est comme un spotlight)

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2
Q

Qu’est-ce qui influence l’attention manifeste?

A

C’est influencé par le traitement descendant et ascendant. Des items dans notre champs de vision attirent notre attention.

  • ascendant: C’est influencé par l’effet de saillance (bas niveau, plutôt commun = c’est un élément qui est suffisament différent de l’entourage pour attirer notre attention (couleur/contraste/orientation/mouvement)) - traitement ascendant.
  • descendant => nos connaissances à propos d’objets/scènes/tâches et nos attentes vont nous mener à focaliser l’attention à certains emplacements plutôt qu’à d’autre
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3
Q

Explique c’est quoi l’expérience de Vo et Henderson sur le traitement descendant dans l’attention visuel manifeste?

A

Dans leur expérience, deux images sont présentés (image de cuisine). Dans l’une d’elles, un item ne devrait pas être à sa place (imprimante versus chaudron). Grâce au eyetracker qui mesure l’endroit que l’oeil fixe et peut mesuré le temps passé à fixer l’objet (fréquence et durée), Vo et Henderson ont démontré que les participants passaient plus de temps à regarder l’imprimante, car selon leur traitement descendant (attente et connaissance) cet item ne devrait pas être présent sur le four.

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4
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective visuelle “secrète” selon Posner, Nissen et Ogden?

A

Pour Posner, Nissen et Ogden, nous possédons deux types d’attention sélective visuelles. Le traitement attentionné (ou manifeste) et le traitement automatique (qui prend en compte les objets en périphérie du champ visuel).

  • Attentionné => intentionnel, élève le niveau de conscience et bloque l’accès à l’attention par les autres processus
  • automatique=> sans intention, sans conscience et en parallèle avec autres processus demandant l’attention
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5
Q

Quel est le test de Posner et al. (1978) pour mesurer l’attention visuel secrète?

A

La méthode du pré-indiçage qui mesure le temps de réaction (simple). On doit focuser le centre de l’Affichage (garder les yeux immobile - mesuré par electrode sur les côtés temporales des yeux) - on ne mesure pas si l’oeil bouge. On mesure le temps de réaction pour appuyer sur une touche lorsqu’on voit un item qui apparait à l’écran. Il y a un pré-indicage qui est trompeur ou valide et des essaie neutre (50/50 que le stimulus soit d’un côté ou l’autre).
-On veut prouver qu’on n’a pas besoin de bouger les yeux pour reprérer un item dans notre champs visuel. En fait, si le préindiçage est trompeur, notre temps de réaction devrait être plus lent et donc prouver l’existance d’un système attentionnel qui ne nécessite pas le mouvement occulaire.

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6
Q

Explique les résultats de Posner et al. (1978) sur l’attention secrète.

A

De connaitre d’avance l’emplacement du stimulus accélère le temps de réaction et le traitement de l’information (faisceau lumineux.) C’est la preuve qu’il existe un système automatique (secrète) basé sur l’emplacement générale sans nécessité le mouvement oculaire.
-Notre attention est comme une lentille de caméra. (même si le focus est flou sur la périphérie, on est capable de distinguer généralement les items, le diamètre (distance) est variable et il existe un centre focal de l’attention)

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7
Q

Explique le test de Egly, Driver et Rafal (1994) sur le système attentionnel visuel secret de Posner.

A

-Eux croient qu’on porte plutôt attention aux objets qu’aux lieux des scènes.
- POur le prouver, ils ont utiliser le même test que Posner avec le pré-indiçage. Il y a deux rectangles côte à côte. Dans les pré-indiçage valides (75 %), le pré-indice indique par un contour plus foncé l’emplacement où apparaitra le carré noir (sur le rectangle).
-Dans les pré-indiçage trompeur (25 %), il y a deux types : 1-sur le même objet; 2- sur un objet différent. Dans les deux cas, la distance entre le pré-indiçage trompeur et l’emplacement du stimulus est le même. Donc, le temps de réponse n’Est pas influencé par la distance entre l’indice et le stimulus, mais par la différence entre la présence du stimulus sur le même objet et sur un objet différent.
-

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8
Q

Explique quel est le résultat de Egly, Driver et Rafal (1994) dans l’attention basé sur les objets et non la scène.

A
  • le pré-indice influence le TR
  • indice invalide ralentit (coût de 40ms)
  • MAIS SURTOUT, la position de l’indice invalide est significativement différent dépendant qu’il soit sur le même objet (plus court) que sur un autre objet (plus long). Ça démontre que notre attention est porté sur l’objet et non la scène en générale.
  • La position de l’indice invalide change emplacement de l’attention. Ils vont proposer que l’attention est comme une caméra, mais qu’il existe un mécanisme de verrouillage supplémentaire sur la lentille de la caméra (attention visuel)
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9
Q

Suite aux tests de Egly, Driver et Rafal (1994) quels sont les deux types d’attentions visuels qui existent et quels modes sont employés dans un contexte dynamique et statique?

A

1-attention manifeste
2-attention secrète
-Pour les images statiques=> Attention visuelle basée sur l’emplacement dans lequel nos yeux balaient las emplacement différents
-Environnement dynamique=> attention visuelle est basée sur les objets (mécanisme de verrouillage pour suivre le mouvement)

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10
Q

Selon Sternberg (2003), qu’est-ce qui définit la détection du signal visuel?

A
  • C’Est la détection de l’apparition d’un certain stimulus et qui inclut les tâches de vigilance et de recherche.
  • On balaie notre champs visuel à la recherche d’une cible en ignorant les distracteurs (objets qui ne corresponds pas à la cible).
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11
Q

Pourquoi ça nous prend plus de temps à trouver un objet cible avec des distracteurs dans certains cas, mais pas dans d’autres?

A
  • Le nombre de caractéristiques qui diffèrent entre la cible et les distracteurs influencent notre temps de réaction
  • Quand il y a deux caractéristiques (couleur ET forme) qui diffèrent, le nombre de distracteurs n’a aucun impact sur notre recherche (que la cible soit présente ou non) et les résultats montrent qu’on fait de la recherche en parallèle basé sur une recherche de caractéristique
  • Quand il n’y a qu’une seule distinction entre la cible et les distracteurs, le temps de réaction est plus lent, car on fait de la recherche sérielle auto-terminante basé sur une recherche conjonctive (“Recherche de deux caractéristiques apparaissant simultanément sur un même objet”).
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12
Q

Quel est la théorie de Treisman sur l’intégration des caractéristiques?

A

-Il y a deux étapes majeures :
1-L’étape préattentive qui analyse l’objet en caractéristique distincte, c-a-d que l’objet est évalué selon ses dimensions.quand on parle de dimension, c’Est un ensemble de variation qui sont analysés par un sous système indépendant. Et selon Treisman, on aurait un sous-système par catégorie (couleur, forme, orientation, etc.) et une caractéristiques est plus spécifiques comme rouge, bleu=couleur, cercle,carré=forme​
2-l’étape d’attention concentrée=> les caract sont identifiées et recombinées pour chercher une correspondance en mémoire (identification).
-En pratique, dans l’étape préattentive, les caractéristiques sont enregistrés automatiquement et en parallèle dans notre champs visuel complet et va activer les cartes de caractéristiques. Ça explique pourquoi il n’y a pas de temps de réaction plus lent.
-Ensuite, l’étape d’attention concentré demande plus de ressources attentionnelles et on va faire une recherche conjonctive. Lorsque toutes les caractéristiques recherchées sont présentes dans le point de fixation centrale sur l’objet cible nous arrêtons notre recherche (recherche sérielle auto-terminante).

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13
Q

Comment fonctionne la tâche sur les conjonctions illusoires et quel est le but de cette expérience? (Treisman & Schmidt, 1982)

A
  • Le but de l’expérience est de montrer la validité de la théorie d’intégration des caractéristiques.
  • Pour ce faire, les participants doivent rapporter dans l’ordre, au bon endroit et avec la bonne couleur, les lettres situées entre deux chiffres. Les chiffres doivent être rapporté afin de s’assurer que les participants regarde l’ensemble cible. La cible est présenté pendant 120ms, les lettres sont choisit pour avoir le maximum de discriminabilité pour la couleur et la forme.
  • Elles voulaient prouver que le fait qu’on rapporte une lettre avec la mauvaise combinaison couleur/forme provient du fait que le stimulus entrant est divisé en caractéristique par l’activation de carte cognitive de caractéristique (couleur, forme, orientation, etc.). Puis, toutes les caractéristiques présentes dans le champs visuelle de fixation sont combinés pour former un objet unique. Autrement, on serait capable de rapporté la couleur et la forme toujours simultanément. La conjonctions illusoires prouve que le stimulus est représenté par l’activation de cartes cognitives basées une caractéristiques chacune
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14
Q

Quels sont les résultats de Treisman et Schmidt (1984) sur les conjonctions illusoires?

A

Il y a peu d’erreur dans le rapport des chiffres (non-significatif), mais l’erreur la plus fréquente est celle des conjonctions illusoire (13 %). Prouvant ainsi, la séparation en caractéristique suivi de la recombinaison en un tout. Ça soutient la théorie de l’intégration des caractéristiques

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15
Q

Qu’est-ce qui rend la réalisation de tâche multiples plus facile dans certaines situations?

A

-L’attention est une ressource à capacité limité. Donc, certaines tâches demandent moins d’attention (marcher et parler). Un processus demandant peut ou pas d’implication de la part d’un mécanisme conscient, à attention limité est un processus automatique (automaticité). À l’inverse, un processus conscient/contrôlé est intentionnel et nécessite notre attention (conduire).

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16
Q

Que mesure l’effet Stroop (1935)? Et quel est le résultat?

A

L’automaticité du processus attentionnel. On doit soit lire les noms présenté à l’écran (en couleur C1 ou en noir C2), soit nommer la couleur d’une forme (ex: carré) C3 ou nommer la couleur sur un nom (blanc écrit en jaune, il faut nommer jaune). On évalue le temps de réaction et on prédit que nommer la couleur sur un nom devrait être plus lent que lire les noms tout écrient en noir.
-Comme de fait, le temps de réaction pour nommer la couleur sur un mot écrit avec une couleur différente (bleu écrit en jaune) est plus long. De plus, nommer la couleur d’une forme est plus long aussi, mais moins que ci-dessus. Aucune différence significative entre les noms écrient en noir et lire les mots en couleur (et nommer le mot au lieu de la couleur; ex: dire le mot bleu qui est écrit en vert). Le processus de lecture est donc un processus automatique.

17
Q

Est-ce que la pratique est le seul facteur qui rend un processus contrôlé en processus automatique?

A

-Pour le démontrer, Schiffrin et Schneider (1977) ont présenté une expérience avec deux conditions :
1-Appariment Constant (AC)
2-Appariment Varié (AV)
-Dans la condition AC, les participants voyaient un ensemble cible de 2 ou 3 ou 4 lettres puis des masques pour effacer la mémoire sensorielle. Ensuite, il leur était présenté un ensemble avec distracteurs et devaient dire si l’ensemble test avait un item cible présent. Dans ce cas-ci, les lettres étaient toujours des cibles et les chiffres des distracteurs, mais les participants n’en étaient pas informés préalablement.
-Dans la condition AV, c’était la même chose, mais il n’y avait que des lettres et l’ensemble cible changeait à chaque essais. Par exemple, la lettre Q pouvait être une cible dans un essais et un distracteur dans un autre essais.
-hypothèse : l’AV va toujours être de la recherche sérielle auto-terminante et la taille ensemble-mém./affichage-test vont influencer TR​ malgré la pratique.
-Dans le cas de l’AC, après la pratique, la Taille ensemble-mém./affichage-test n’influencera pas les TR​. La recherche sérielle auto-terminante deviendra la recherche parallèle. (soutient les résultats précédent de Swanson et Briggs, 1969).
-Résultats :
1-Dans l’AC, post-test pratique, que la cible soit présente ou non dans l’ensemble test n’influence pas significativement les TR. De plus, la taille de l’ensemble test (nombre de comparaison à faire avec l’ensemble cible) n’influence pas les TR. Donc, c’est de la recherche parallèle (processus automatique=> les temps de réponse deviennent indépendant de la taille de l’ensemble mémoire et l’ensemble test)
2-Dans l’AV, la présence ou non de la cible dans l’ensemble test influence les TR. De plus, la taille de l’ensemble test (nombre de comparaison à faire avec l’ensemble cible) augmente significativement les TR. Donc, malgré la pratique, on fait encore de la recherche sérielle auto-terminante.
-Donc, pour atteindre l’automaticité il faut:
1-pratique extensive
2-association systématique entre un type d’entrée et un type de réponse (en réduisant la complexité d’une information, on la rend automatisé)

18
Q

Que voulaient mesurer Eriksen et Eriksen (1974) dans leur tâche avec “flanker”?

A

-L’effet des flanker c-a-d. l’effet des distracteurs dans le champs visuel lorsqu’on tente d’identifier l’item cible au centre de notre champs visuel attentif.

19
Q

Explique la tâche d’Eriksen et Eriksen avec les “flanker” (1974).

A

-Trois conditions,
1-C1=> la lettre central est flanker de la même lettre que la cible
2- C2=> la lettre central est flanker de lettre compatible, c-a-d. pas la même que la lettre centrale, mais c’est aussi une lettre cible
3- C3=> la lettre centrale est flanker de lettre incompatible donc distracteurs
-Résultats=> aucune différence significative entre C1-C2, mais temps de réponse plus longue pour la C3. Pourtant, notre attention est sur la cible centrale et on ne devrait pas être distrait. L’étude prouve donc qu’il existe une capacité minimale d’attention qui traite la périphérie de notre champs attentionnel qu’on le veuille ou non.

20
Q

Qu’Est-ce que l’étude de Forster et Lavie (2008) veut démontrer?

A

-L’effet de la charge perceptuelle. Suivant la recherche d’Eriksen et Eriksen (1974), ils voulaient démontrer la difficulté à ignorer les distracteurs dans notre champs attentionnel lorsqu’on fait de la recherche visuelle. On ne doit pas bouger notre oeil dans le test (eye tracker)
-2 conditions :
1-condition charge basse=> l’item cible ressort de l’ensemble test. (les distracteurs sont identiques et différent de la cible)
2-charge élevé=> l’item cible est parmi des distracteurs qui partagent des caractéristiques (c’est un ensemble test de lettre). = recherche conjonctive
-Dans le test, il y a 4 types de présentation:
1-compatible => le flanker est le même que l’item cible
2-incompatible => le flanker est différent que la cible
3- impertinent => le flanker est un pikachu
4-pas de distracteur (flanker)
-ON MEsURE LE TR

-RÉSULTATS:
1-le niveau de charge perceptuel (basse ou élevé) influence le temps de réponse
2-seulement dans la charge basse, le fait que la tâche soit facile, il nous reste de la capacité attentionnel pour traiter le flanker incompatible et donc, le temps de réponse est significativement plus lent lorsqu’il le flanker est incompatible. Or, dans la charge élevé, il n’y a pas de différence significative, car il ne nous reste plus de capacité attentionnelle pour traiter le flanker incompatible (attention est une capacité limité)
3- Dans le cas du flanker impertinent, les deux conditions présentent une différence significative, mais l’effet est plus grand dans le cas de la charge basse, car nous avons de la capacité attentionnelle disponible.

-Conclusion:
1-capacité minimale que l’on ne peut pas ignorer
2-La charge perceptuelle va influencer le traitement des distracteurs dans notre champs attentionnel. L’effet des distracteurs est diminué en charge élevé
3-la charge perceptuelle montre qu’on a une capacité maximal au niveau des ressources attentionnelles

21
Q

Qu’est-ce que la recherche conjonctive?

A
  • Recherche de deux caractéristiques apparaissant simultanément sur un même objet
  • c-a-d qu’on recherche un item cible qui partage des caractéristiques sur plusieurs autres items (p-e. recherche une lettre H dans un ensemble de lettre F/E/A)
22
Q

Nommes 3 sources principales de détérioration de performance dans la conduite automobile

A

1-compétition pour le traitement visuel (regarder la radio pour changer le poste au lieu de regarder la route)
2-interférence manuelle (enlever les mains du volant pour prendre le téléphone)
3-distraction cognitive (peut causer une surcharge cognitive lorsqu’on partage nos ressources attentionnelles pour autre tâche que conduire).

23
Q

Comment Redelmeier et Tibirashni (1997) on pu établir la corrélation entre la collision automobile et le cellulaire?

A

Ils ont pris les relevés téléphonique et comparé les heures d’appels/conversation avec l’heure approximative de la collision.
-4.3x plus de chance de collision lorsqu’on parle au téléphone (sous-estimation)

24
Q

Explique l’étude de Briem et Hedman (1995).

A

-Avec un simulateur de conduite (suivre un point visuel), ils ont évaluer l’effet de la manipulation manuel et des conversations sur la capacité à suivre le point à l’écran.
-Dans le cas de la manipulation, ç’a avait un effet négatif sur la conduite. Pareil pour la conversation “difficile” (distraction cognitive) qui perturbe la performance au simulateur. Enfin, les conversations faciles, il n’y a pas d’effet très négatif sur la conduite (pas significatif)
-conversation difficile:
1-tâche mémoire de travail
2-tâche arithmétique mentale
3-tâche raisonnement
-Dans cette étude, surtout, c’est l’effet de la MANIPULATION DE L’ÉQUIPEMENT qui est déterminé comme ayant l’impact le plus négatif. Or, des études plus tard, ça va changer.

25
Q

Explique la 1ere étude de Strayer et Johnson (2001) sur la tâche de poursuite.

A

-Ils utilise le paradigme tâche simple versus double-tâche
- Les participants doivent suivre un point lumineux à l’écran dont la trajectoire est aléatoire et qui vire au rouge ou vert à l’occasion. Les participants doivent suivre le point et appuyer le bouton rouge lorsque le point lumineux vire au rouge.
-La mesure est le nombre de feux rouges manqués (taux d’exactitude) et le temps de réaction aux feux rouge.
-Pour la simple tâche, ils n’ont qu’à faire la base. Pour la double-tâche, 2 conditions:
1-ils doivent le faire pendant qu’ils ont une conversation au cellulaire (appareil ou main libre) - utilisation d’écoute, processus cognitif de réflexion et réponse verbale
2-ils doivent le faire en écoutant une émission de radio

26
Q

Quels sont les résultats de l’expérience #1 de Strayer et Johnson (2001) sur la tâche de poursuite (simple ou double tâche)?

A

2 résultats
1-taux d’exactitude (nombre de feux rouge manqués)
-Dans la simple tâche, le taux d’erreurs est bas et il n’y a pas de différence significative lorsqu’on fait la double tâche d’écouter la radio. De plus, le temps de réaction pour appuyer aux feux rouges n’augmente pas significativement lorsqu’on écoute de la radio.
-Dans le cas d’utilisation du cellulaire, la double tâche d’utilisation du cellulaire est significativement supérieur dans le nombre de feux rouges manqués (2x plus d’erreur) et dans le temps de réaction.. -De plus, la détérioration de la performance main libre ou non est la même.
-DONC, la conversation demande de la manipulation + écoute + effort cognitif + production réponse vocale. MAIS juste écouter n’est pas un facteur.

27
Q

Explique la 2e étude de Strayer et Johnson (2001) sur la tâche de poursuite et qu’est-ce qu’ils voulaient mesurer?

A

-Ici, suite à leur première recherche, ils voulaient connaitre l’impact du téléphone pendant la conduite en évaluant la précision dans la tâche de poursuite.
-Donc, ils ont repris le paradigme simple tâche/double tâche. Le participant doit suivre le voyant lumineux, mais sans les feux rouges.
-2 conditions
1-facile=> la trajectoire de la cible est un peu prévisible
2-difficile=> la trajectoire de la cible est imprévisible.
-On mesure la distance entre le pointeur et la cible (simple tâche)
-Dans la double-tâche, on fait 2 types de tâches téléphone en main :
1-tâche d’ombrage (répété le dernier mot d’une courte liste de mot) qui évalue l’impact de la manipulation + écoute + production réponse vocale
2-génération de mot (il faut donner un mot qui commence par la dernière lettre du mot de la liste qui nous est donné) =>(manipulation + écoute + production réponse vocale + EFFORT COGNITIF)

28
Q

Quels sont les résultats de l’expérience #2 de Strayer et Johnson (2001) sur la tâche de poursuite (simple ou double tâche)?

A
  • Résultat 1 => le taux d’erreur de suivi augmente selon le parcours facile vs difficile
  • Résultat 2=> la tâche d’ombrage n’augmente pas significativement l’erreur de suivi dans l’un ou l’autre des parcours
  • résultats 3=> la tâche de génération de mots augmente significativement le taux d’erreur de suivi surtout dans le parcours difficile.
  • Donc, l’engagement cognitif supplémentaire (pas juste écouter) affecte le taux de précision dans la tâche de poursuite (conduite)
29
Q

Dans le laboratoire hyper high tech de Strayer, Drews et Johnston (2003), comment essaie-t-on de trouver la cause exacte de la détérioration dans la performance de conduite?

A

-Dans le simulateur de conduite, on demande aux participants de suivre une auto spécifique dans la voie de droite. L’auto freine sans avertir et régulièrement (il ne faut pas entrer dans le véhicule evidement).
-On mesure le temps de réaction au freinage, le nombre d’accident, la distance de suivi et le temps qu’on met avant de se reprendre une vitesse de croisière suite au freinage.
-2 conditions :
1-basse densité : on suit une auto seulement
2-haute densité : on suite une auto + 32 autos distracteurs (augmente charge perceptuelle)
-la simple tâche est ce qui est demandé ci-dessus
-la double-tâche => conduite + cellulaire main libre)

30
Q

Dans le laboratoire hyper high tech de Strayer, Drews et Johnston (2003), quels sont les résultats?

A

-les accidents se produisent seulement lorsqu’il y a haute densité ET avec cellulaire

-Temps de freinage => il n’y a pas de différence entre la basse densité (simple et double tâche) et la simple tâche dans la condition haute densité.
=>Dans le cas, de la double-tâche en haute densité, il y a un temps de freinage significativement plus élevé.

-distance de suivi=> significativement plus grande lorsqu’on est au téléphone (basse et haute densité)

-Temps de retour à la vitesse pré-freinage =>
significativement plus grande avec le celluaire (basse et haute densité)

-Donc, la conversation au cellulaire produit une détérioration de la performance au volant ET c’est causé non pas par la manipulation de l’équipement MAIS par l’engagement cognitif!

31
Q

Dans l’expérience de Strayer, Drew et Johnston (2003), pourquoi la conversation au cellulaire dégrade-t-elle la qualité de la conduite? Explique l’expérience

A
  • La tâche dans ce test est la même que dans leur expérience précédente (suivre une auto en basse ou haute densité) avec ou sans cellulaire.
  • Dans le simulateur, des panneaux routiers/publicitaires vont apparaitre durant le test. Après, les participants sont questionnés pour savoir ce qu’ils ont vus (tâche de reconnaissance). Ils ont aussi un eye tracker qui mesure s’ils regardent ou non le panneau publicitaire.
  • résultat=> Simple tâche: deux fois plus de chances de reconnaître les panneaux qu’en double tâche, même si vu durant la simulation. C-a-d.qu’avec le -avec le eye tracker, les deux conditions de participants regardent les panneaux publicitaires autant, mais conduire avec le cell empêche de mémoriser ce qu’on voit (cécité attentionnel)​.
32
Q

Est-ce pire de conduire en état d’ébriété (0.08) ou de parler au cellulaire selon l’étude de Strayer, Drew et Crouch (2006)?

A
  • Selon l’étude qui mesure la vitesse moyenne, le temps de freinage, le temps de réaccélération, le nombre de collision et la force de freinage, le cellulaire est significativement différent dans toutes les mesures sauf la force de freinage (alcool).
  • Donc, le cellulaire baisse significativement la performance de conduite automobile à cause de l’engagement cognitif.
33
Q

Est-il possible d’améliorer la performance en attention divisé selon Hunton et Rose (2005)?

A

-Dans leur étude, ils ont prit des participants non-entrainés à l’attention divisé et des participants entrainé (pilote d’avion). La tâche était difficile pour assurer l’engagement attentionnel et le parcours durait 30 minutes dans un simulateur.
-les 3 conditions étaient :
1-conduite seul
2-passager dos à la route
3- cellulaire conversation

-on mesurait :​
#incidents (vitesse/arrêt/céder/trop près)​
#collisions (personne/objet/auto)
  • Résultat:
  • Les non-entrainés à l’attention divisée performe significativement moins bien lorsqu’ils doivent avoir une conversation avec un passager et encore moins bien au cellulaire (2x pire)
  • Les pilotes ont une différences significative uniquement dans la condition du cellulaire et sont plus performant que les non-entrainés.
  • De plus, les non-pilotes font plus d’anxiété lorsqu’ils parlent au cell
  • Cependant, dans les 2 groupes, l’utilisation du cellulaire démontre une baisse significative dans la performance de conduite au volant. Les conversations au cellulaire demandent plus de ressources attentionnelles qu’avec les passagers
  • Enfin, même avec de l’entrainement, il y a toujours une limite à notre capacité attentionnel et donc, on ne peut pas éliminer l’impact de l’attention divisé au volant. De plus, pour rendre une tâche automatique il faut associé de façon systématique des entrées avec des réponses et ça ne se fait pas avec la conduite, car trop imprévisible (pas systématique)
34
Q

Dans une étude de Drews, Pasupathi et Strayer (2008), ils ont démontré l’impact du passager sur la conduite. Explique brièvement l’étude et présente les résultats. Pourquoi le passager aide dans la conduite?

A
  • Ici les participants étaient en simulateur et devaient prendre une sortie. Ils étaient évaluer sur:
  • Opérationnelle (éléments qui permettent de garder l’auto sur la route): distance au centre de la voie​
  • Tactique (manoeuvrer le véhicule en circulation): vitesse et distance de suivi​
  • Stratégique (tâches de navigation ou de planification): prendre la bonne sortie (oui/non)?​

-Encore ici, il s’agit du paradigme Simple versus double-tâche (cellulaire ou passager)

-Résultats :
1- Dans le cas de la distance avec le centre de la voie de conduite, le cellulaire augmente significativement la distance du centre de la voie
2- Avec un passager, 2 fois plus de gens arrivent à prendre la sortie
3-la distance avec la voiture cible est significativement plus grande quand on parle au cellulaire et plus petit quand on est avec un passager (effet de confiance)

-Pourquoi le passager aide-t-il?​
-Conscience de la situation est partagée (l’interlocuteur voit ce qui se passe)​
-Analyse des conversations​
-Plus de références à la route si conversation avec passager ​
-Conducteur parle moins au passager (et vice-versa) lorsque la route est difficile (cellulaire: parle + pour boucher les silences, car ne voit pas la route)​
-Passager utilise des mots moins longs lorsque la situation de conduite devient plus difficile (≠ cellulaire)​
-Passager peut aider à la navigation ​
(≠ cellulaire)

35
Q

Certains types de passagers peuvent nuirent à la conduite, lesquels?

A
  • Enfants => distraction probable

- Passager contrôlants => augmente notre charge attentionnel en pointant les “possible dangers” qu’eux voient​