cours 12 (final) - mémoire sémantique Flashcards

1
Q

Selon Goldstone & Kersten (2003), qu’Est-ce que la catégorisation (mémoire) et l’apprentissage de concept?

A

1-Mettre des objets ensemble dans des groupes organisés est un processus nommé “catégorisation”
2-Créer une représentation mentale pour une catégorie spécifique est un processus nommé “apprentissage de concepts”

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2
Q

Selon Smith (1989), qu’Est-ce qu’un concept en mémoire?

A

Un concept est une représentation mentale d’une classe (un ensemble) ou d’un exemplaire (objet unique) et est concerné par ce qui est représenté et comment cette information est typiquement utilisée durant la catégorisation.”​

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3
Q

Selon (Goldstone & Kersten, 2003)​, quels sont les 4 fonctions des concepts?

A

1-Filtrage​

  • Fournit des façons informatives/diagnostiques (prédictive) de structurer le monde naturel​
  • -on n’a pas assez directement au monde externe, on a accès au monde externe tel que filtrer par nos concepts (traitement descendant)​
  • le filtrage permet aussi de d’identifier comment une partie de la population (groupe de gens) ou une culture interagissent avec leur environnement

2-Économie cognitive (temps et énergie/stockage)​
-Économie dramatique pour l’espace de stockage requis​

Temps de réaction plus rapides en identification d’objets​

3-Prédiction​

  • Nous permet de généraliser nos expériences avec certains objets à d’autres objets de la même catég.​
  • avec le temps la trace mnésique de nos exemplaire (objet spécifique) se perd/diminue alors que la catégorie reste​
  • identification plus rapide de notre environnement = économie cognitive

4-Communication​
-Lorsque les gens partagent des concepts, commun. La communication est plus facile à propos du monde naturel​

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4
Q

Quels sont les postulats de (Bruner, Goodnow, & Austin, 1956) concernant l’Approche classique des concept?

A

1-Représentations sommaires​

  • Représentation d’un concept est une description sommaire d’une classe entière (s’applique à tous les exemplaires spécifiques également) Donc, une carac spécifique à l’un, mais pas aux autres ne défini pas une catégorie.
  • Donc, les items d’une catégorie sont tous égaux

2-Caractéristiques nécessaires et suffisantes (basé sur règle/définition)​

  • Caractéristiques qui représentent un concept sont individuellement nécessaires et conjointement suffisantes (ET)​
  • Concepts ne sont jamais disjonctifs (OU)
  • C-A-D.=>
  • individuellement nécessaire=> chaque caracq Qui définit votre concept doit absolument se retrouer sur l’objet pour faire partie de la catégorie​
  • conjointement suffisante=> si un objet a l’ensemble des caract qui font partie du concept, c’Est donc suffisant pour qu’il fasse partie de la catégorie​
  • pas disjonctif=> il faut toutes les caractéristiques pour être dans la catégorie, pas un OU l’autre.
  • les carac qui s’applique à une catégorie ne doivent pas s’appliquer à un autre objet qui n’Est pas dans cette catégorie

3-​Inclusion des caractéristiques dans les relations de sous-ensemble​
-Si concept X est un sous-ensemble de concept Y, alors les carac. définitoires de Y sont incluses dans X​
-exemple: le carré est un sous-ensemble de rectangle, car les carac spécifiques aux rectangles sont incluses dans le carrés, mais pas l’inverse
-

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5
Q

Qu’Est ce que l’Approche par réseau sémantique hiérarchique définit par Collins & Quillian, (1969)?

A
  • il s’agit d’un arbre hiérarchique.
  • à chaque niveau hiérarchique, on va avoir les carac les plus générales qui vont s’appliquer (haut vers le bas) et à chaque noeud, on va avoir des carac/concept additionnelles qui vont tjrs s’appliquer à ce noeud et au réseau en dessous​
  • on hérite des caractéristiques des branches supérieurs
  • les noeuds sont les catégories=> les pointes dans le réseau​
  • inclusion en partant du bas en allant vers le haut​
  • inclusion = “est-un…”
  • Propriétés inspirées de l’approche classique​
  • Inclusion​
  • Carac. nécessaires et suffisantes et concepts conjonctifs​ (seule Différence: on peut « annuler » des carac.​)

-Ajouts par rapport à approche classique​
-Représentation hiérarchique des sous-ens.​
-Avantage: Économie cognitive​ (Carac. stockées une seule fois et héritées​)
-Propagation de l’activation=>Si un nœud est activé, activation se ​
propage vers les nœuds associés​
-Explique amorçage sémantique​

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6
Q

Pour prouver l’approche par réseau sémantique hiérarchique, Collins & Quillian, (1969) ont fait une expérience mesurant le temps de réaction. Explique moi tout ça

A
  • Tâche: Technique de vérification de phrases​=> “un dalmatien est un chien” ou ”un persan montre propriété des chats” (Oui/Non)​
  • Variable: Temps de réaction​
  • Postulat de base:
  • de bouger dans le réseau sémantique prend du temps = on mesure le temp de réponse/réaction. Donc, la récupération d’un noeud ou de monter/descendre dans le réseau hiérarchique en partant d’un item plus spécifique (Persan = chat) prend du temps​
  • processus additif

-tâches: 2 types de phrases​
1-Phrases Super-ensemble (S)​ (Déterminer que X est un Y)​
-S0: « Un requin est un requin »​
-S1: « Un requin est un poisson »​
-S2: « Un requin est un animal »​
2-Phrases Propriété (P) (Déterminer si X montre propriété P​)
-P0: « Un requin peut mordre »​
-P1: « Un requin peut nager »​
-P2: « Un requin mange »
N.B. =>le chiffre à côté de S ou P = le niveau qu’on doit monter/descendre dans le réseau et implique donc plus de temps

  • résultats:
  • Nombre de niveaux entre X et Y: facteur dans TR​
  • Vérifier une propriété est toujours plus long que de déterminer l’appartenance​
  • Processus additif​
  • Lignes “parallèles”​=> -c’est plus long pour la condition “propriété”, car on doit en plus vérifier la propriété associé au noeud
  • Soutien pour approche hiérarchique en réseau
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7
Q

Dans leur étude, Meyer & Schvaneveldt (1971) ont voulu savoir s’il existe une réel dépendance lors de l’Activation d’un système dans le réseau dans l’approche par réseau sémantique hiérarchique. Explique moi ça!

A
  • La tâche est simple et basé sur le fait qu’on devrait être plus rapide dans notre performance lorsque les mots sont associés à la même catégorie
  • la tâche est une Décision lexicale​ du genre “Est-ce que paire d’items contient deux mots?​”
  • -il faut déterminer si les deux mots sont les deux des vrai mots​
  • si un seul = “non”​
  • Prédiction: Si les mots font partie d’une organisation sémantique qui:​
  • Associe mots ensemble selon le sens​, alors lorsqu’on Active les mots associés lorsqu’un mot est récupéré​ (Propagation de l’activation) ​alors il serait plus rapide de juger si deux items sont des mots lorsqu’ils sont sémantiquement associés.

-résultat:
-Prédiction confirmée​
-Soutien pour principe de​
propagation de l’activation

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8
Q

Pour prouver empiriquement que l’approche classique des concepts est problématique, Rosch (1973) s’est attardé au postulats de “Caractéristiques nécessaires et suffisantes” en soulignant le fait que ce n’est pas tout les items d’une catégorie qui sont égaux. Démontre moi ça!

A
  • pour lui, l’approche classique est plus flou lorsqu’il faut définir un ensemble/catégorie
  • Si toutes les items sont égaux, ils ne devraient pas avoir un score différent

-tâche:
il faut évaluer si les items d’une liste font partie de la même catégorie (échelle de 1=très typique à 7=pas typique)

  • résultat:
  • les olives ont un score peu typique et donc différent que les pommes alors que ce sont deux fruit

conclusion:

  • Tous exemplaires ne représentent pas également
  • Appartenance catégorielle serait basée sur ressemblance globale ou typicité au concept, et non définitions strictes
  • ressemblance familiale
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9
Q

Suite à l’expérience de Rosch (1973) démontrant l’invalidité de l’égalité entre les items d’une même catégorie (définition flou), Rips, Shoben & Smith (1973) ont tenté de tester les limites de l’approche par réseau sémantique hiérarchique. Montre moi ça

A
  • ​le but est de Voir si les effets de typicité invalident la structure du modèle hiérarchique par réseau sémantique​ comme dans l’étude de Rosch
  • Déterminer si la structure mnésique est analogue à la structure logique, c-a-d qu’est-ce que le classement hiérarchique des éléments selon la logique est vraiment représentatif de la structure mnésique chez les individu.

-tâche:
Technique de vérification de phrases​ “X est un Y” basé sur les catégories. (ex; Chien=> est-ce qu’un dalmatien… et est-ce qu’un huskie….)
-on mesure le temps de réaction

  • hypothèse:
  • si on suite le modèle, le temps de réaction, de dire qu’une baleine est un mamifère devrait être plus rapide que de dire que c’est un animal
  • idem pour un rouge-gorge pour la catégorie oiseau
  • résultats:
  • le modèle n’explique pas le résultat, car le temps de réaction pour une baleine est plus rapide dans la catégorie animal que mammifère
  • conclusion:
  • Effets de typicité ont une influence sur temps de réaction pour catégorisation​
  • Plus typique = catégorisation plus rapide
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10
Q

Basé sur l’approche par réseau sémantique hiérarchique, Rosch et al (1976) ont proposé une alternative au modèle, car Rips, Shoben & Smith (1973) avaient invalidé le modèle de base. Il a fait une étude pour Montrer la supériorité des catégories de base dans des taxonomies organisées hiérarchiquement​. Montre moi ça!

A

-Selon Rosch, la catégorie privilégié lorsqu’on fait la catégorisation ou l’Activation du réseau est la catégorie de base.
Dans son modèle, il y a trois catégorie:
1-superordonné
2-base (ça existerait dans les théories ethnobiologique)
3-subordonné

-tâche
Exp. 1=>Nommer des caractéristiques​
-À l’aide des noms de catégories, on doit lister un maximum de caractéristiques en 90 secondes
-hypothèse:
-Si l’approche par réseau sémantique a raison, participants devraient lister de plus en plus de carac. en descendant dans le réseau​
-Postulat d’héritage/ Processus additif

Résultat:

  • Superordonné: nombre plus bas de propriétés, suivi du niveau de base (comme prédit)
  • PROBLÈME: Pas d’ajout d’information significatif entre niveau de base et subordonné

-conclusion:
ça explique pourquoi on privilégie le niveau de base

EXP 7 => pour prouver que la catégorie de base est privilégié
-tâche: Classification d’objets​
-Participants voient photos d’images, et doivent décider si l’objet fait partie d’une catég. spécifique (équivalent de “est-ce que X fait partie de Y” avec des images)
-​on mesure les temps de réaction
-
hypothèse:
- Si l’approche par réseau a raison, participants prendront moins de temps à déterminer l’appartenance au niveau subordonné​

  • résultat:
  • Avantage pour niveau de base (plus rapide)​
  • Le plus long: Décider si un objet fait partie d’une catégorie subordonnée!
  • conclusion:
  • Avantage psychologique ou privilège pour les catégories du niveau de base (ex: poisson, chaise)
  • Ne peut être expliqué par approche logique
  • Rosch: Niveau de base = niveau optimal d’info​ :
  • Base à superordonné: beaucoup d’info perdue​
  • Base à subordonné: pas beaucoup d’info perdue​
  • Niveau de base = niveau où les items sont les plus similaires les uns aux autres tout en étant distinctifs
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11
Q

Suite aux étude de Rosch, on comprend que le commun des gens emploie le niveau de base (optimal) pour communiquer, mais les expert eux? Tanaka & Taylor (1991) ont voulu tester si le niveau de base est comparable chez les experts que chez les gens commun.

A

-le but est de Vérifier si l’avantage du niveau de base se retrouve chez les experts dans les listes de propriétés (chiens et oiseaux)

-tâches:
EXP 1=> les participants doivent lister des propriétés pour des concepts et exemplaires​
-similaire à l’expérience de Rosch, MAIS les Caractéristiques comptent seulement si elles sont nouvelles pour un niveau (les répétitions sont enlevés)
-on mesure le nombre de nouveaux attributs

  • résultats:
  • Novices: Base > Subordonné (Prédit par Rosch)​
  • Experts testé sur leur domaine d’expertise : Base = Subordonné!!!​ contrairement au novice (qui n’ajoute presque rien à la subordonné)

conclusion
-Preuve que les experts organisent les concepts au niveau subordonné (connaissent plus) => niveau subordonné est privilégié lorsqu’il s’agit de leur domaine d’expertise

-EXP3=>
ils ont voulu démontrer que le niveau privilégié des novices est le niv de base, mais pas les expert qui pour eux c’est le niv subordonné.

  • tâche:
  • Classification d’objets (X est un Y)​
  • on mesure le temps de réaction
  • hypothèse
  • Les novices montreront un avantage du niveau de base par rapport au niveau subordonné mais pas les experts
  • résultats:
  • Novices: Base > Subordonné (Prédit par Rosch)​
  • Experts: Base est égal au niveau Subordonné!!!​ pas de différence

conclusion

  • Preuve que les experts organisent les concepts au niveau subordonné (connaissent plus)
  • le niveau privilégié dépend de l’expertise d’un individu (base ou subordonné)
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