Cours 6 - Musique et langage, Partie 2 Flashcards

1
Q

Vrai ou Faux. L’idée selon laquelle la musique et le langage serait associés est de plus en plus populaire depuis les 15 dernières années.

A

Vrai. En effet, depuis l’année 2000, le nombre d’articles publiés par année sur le sujet augmente beaucoup.

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2
Q

Donnez deux exemples de raisons pour lesquelles il est utile de comparer la musique et le langage (5 au total).

A

1) Afin de savoir si la musique est spéciale, si elle constitue un module indépendant des autres fonctions cognitives.
2) Afin de mieux connaître les origines de la musique et savoir ce qui s’est développé en premier, la musique ou le langage.
3) Afin d’améliorer les possibles applications en clinique. Par exemple, utiliser la musique pour aider des enfants ayant des difficultés de langage.
4) Afin de mieux comprendre l’impact de la musique en éducation (par exemple sur la performance dans les autres matières).
5) Afin de justifier la recherche scientifique (par exemple, il est utile d’étudier la musique, car elle a un impact sur le langage).

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3
Q

Donnez deux exemples de similitudes que nous pouvons retrouver entre la musique et le langage (4 au total).

A

1) Les deux sont organisés de façon hiérarchique.
2) Le rythme et la mélodie (ou la prosodie pour le langage) sont organisés suivants des principes semblables dans les deux cas.
3) Les deux reposent sur une communication auditivo-vocale.
4) Il y a présence d’un overlap neuronal entre la musique et le langage.

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4
Q

Dans quelle mesure la durée moyenne d’une syllabe dans le langage est elle différente de la durée moyenne d’une note en musique?

a) La syllabe est en moyenne 35% plus longue que la note
b) La syllabe est en moyenne 50% plus courte que la note
c) La note est en moyenne 95% plus rapide que la syllabe
d) La note est en moyenne 18% plus lente que la syllabe

A

b) La syllabe est en moyenne 50% plus courte que la note

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5
Q

Dans quelle modalité est-il plus difficile de déterminer une hauteur particulière du son?

a) Dans la musique, car en moyenne, les notes sont 95% plus rapides que les syllabes.
b) Dans la musique et le langage, sauf pour les personnes ayant l’oreille absolue.
c) Dans le langage, car contrairement à la musique, la hauteur des sons n’est pas fixe et organisée selon une échelle catégorielle.
d) Dans aucun des deux, sauf pour les personnes sourdes.

A

c) Dans le langage, car contrairement à la musique, la hauteur des sons n’est pas fixe et organisée selon une échelle catégorielle.

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6
Q

Contrairement au langage, la musique implique l’organisation hiérarchique de la hauteur des sons dans une échelle catégorielle. À travers les cultures, cette échelle contient en moyenne…

a) 12 tons (É-T = 1)
b) 9 demi-tons (É-T = 3)
c) 6 demi-tons (É-T = 2)
d) 5 tons (É-T = 2)

A

d) 5 tons (É-T = 2)

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7
Q

Vrai ou Faux. Les différences acoustiques entre la musique et le langage ne sont pas supportées par des différences cérébrales.

A

Faux. Il y a des différences cérébrales responsables des différences acoustiques entre la musique et le langage, et donc on ne peut les nier.

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8
Q

Expliquez en quelques mots quelle est l’idée principale derrière l’hypothèse OPERA de Patel (2011, 2014).

A

La musique entraîne une neuroplasticité dans les circuits responsables du langage, ce qui fait en sorte que ce dernier peut profiter des bénéfices que lui apporte la musique.

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9
Q

Selon l’hypothèse OPERA de Patel, à quel niveau du traitement sonore le chevauchement (overlap) neuronal se fait-il entre la musique et le langage?

a) Au niveau acoustique
b) Au niveau de la mémorisation
c) Au niveau de l’attention
d) Au niveau de l’analyse

A

a) Au niveau acoustique

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10
Q

Vrai ou Faux. Selon l’hypothèse OPERA de Patel, la musique traite de façon plus précise les composantes acoustiques de bases des stimuli que le langage.

A

Vrai. Et c’est pourquoi la musique peut aider à comprendre et à produire le langage.

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11
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est faux concernant l’hypothèse OPERA de Patel?

a) La musique utilise énormément la répétition (exemple dans les thèmes et variations), alors que dans le langage, on essaie de l’éviter, surtout par écrit.
b) Le langage mobilise plus l’attention que la musique.
c) La musique évoque plus d’émotions et de plaisir que le langage.

A

b) Le langage mobilise plus l’attention que la musique.

C’est plutôt le contraire qui est vrai.

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12
Q

Quel est l’intervalle le plus utilisé en musique?

a) 2 demi-tons
b) 3 demi-tons
c) 4 demi-tons
d) 5 demi-tons
e) 6 demi-tons

A

a) 2 demi-tons

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13
Q

Dans quelle modalité les intervalles sont-ils en général plus grands?

a) En musique, car plus d’un octave peut être utilisé à l’intérieur d’une même pièce.
b) Quand on considère un grand échantillon musical et plusieurs langues différentes, il n’y a pas de différences entre les deux.
c) En langage, car une phrase déclarative rend compte d’une descente d’environ 7 demi-tons, alors qu’une question rend compte d’une monté d’environ 12 demi-tons en moyenne. Pour sa part, la musique utilise des intervalles très petits.
d) Les deux modalités présentent de grands intervalles, car les deux contiennent une grande variabilité dans la hauteur des sons.

A

c) En langage, car une phrase déclarative rend compte d’une descente d’environ 7 demi-tons, alors qu’une question rend compte d’une monté d’environ 12 demi-tons en moyenne. Pour sa part, la musique utilise des intervalles très petits.

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14
Q

Selon les résultats de l’étude de Zatorre et Baum (2012), dans quelle modalité aurions-nous le plus de difficultés à faire la différence entre un extrait sonore normal et une version de celui-ci, mais avec les intervalles compressés?

A

Ça serait dans le langage. En effet, nous entendons difficilement la différence entre une phrase parlée et cette même phrase compressée ou même dilatée. De l’autre côté, la compression et la dilatation des intervalles d’une chanson modifie considérablement la perception qu’on a de celle-ci.

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15
Q

Vrai ou Faux. Le langage diffère de la musique pour ce qui est de l’organisation de la hauteur des sons. La seule exception est le langage à tons (par exemple le mandarin), qui présente une utilisation aussi fine et précise des hauteurs de sons que la musique.

A

Faux. Même les langues à tons ne sont pas aussi fines que la musique.

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16
Q

Vrai ou Faux. Les interactions entre les régions frontales et auditives du cerveau sont aussi importantes en musique qu’en langage.

A

Vrai.

17
Q

Qu’ont démontré les résultats de l’étude en neuroimagerie de Özdemir et al. (2006) à propos de la localisation de la parole et du chant dans les lobes frontaux?

A

Les régions cérébrales sont relativement partagées entre la musique et le langage et ce, autant à gauche qu’à droite. Toutefois, la parole se situerait préférentiellement à gauche et la musique à droite.

18
Q

Qu’à démontré les résultats de l’étude de Angulo-Perkins et al. (2014) à propos de la réponse cérébrale à plusieurs types de stimuli sonores (musique, parole et bruits environnementaux)?

A

Les résultats ont démontré que la région antérieure du gyrus temporal supérieur s’activait plus en réponse à la musique qu’aux autres types de stimuli. Cela démontre que les régions cérébrales ne sont pas nécessairement spécialisées, mais qu’elles peuvent s’activer de manière préférentielle.

19
Q

Vrai ou Faux. Si deux fonctions sont localisées dans la même région cérébrale, cela veut automatiquement dire qu’elles sont partagées.

A

Faux. Même lorsque la région est de l’ordre de 1 voxel, car même 1 voxel peut contenir des millions de neurones.

20
Q

Vrai ou Faux. Une fonction précise tel que le traitement tonal de la hauteurs des sons se traduirait plus en un réseau neuronal impliquant plusieurs régions cérébrales différentes qu’en une seule région spécialisée.

A

Vrai. Une telle fonction implique plusieurs processus différents et donc, plusieurs régions cérébrales différentes.

21
Q

Qu’est-ce que la technique d’adaptation IRMf?

a) C’est le fait d’adapter les mesures de l’IRMf aux différences individuelles des participants.
b) C’est le fait que cette technique d’imagerie cérébrale s’adapte aux nouvelles découvertes technologiques pour être plus performante.
c) C’est le fait de répéter un stimulus jusqu’à ce que le système nerveux y soit habitué et ainsi enregistrer un arrêt de la réponse cérébrale à l’aide de l’IRMf.

A

c) C’est le fait de répéter un stimulus jusqu’à ce que le système nerveux y soit habitué et ainsi enregistrer un arrêt de la réponse cérébrale à l’aide de l’IRMf.

22
Q

Que démontre l’illusion “Speech-to-song” à propose des réseaux neuronaux responsables du traitement de la musique et du langage?

A

L’illusion démontre que la musique et le langage sont soutenus par des réseaux neuronaux différents. En effet, le fait d’activer le réseau du langage de façon répétée fatigue ce dernier qui cesse alors de répondre, ce qui laisse place à l’activation d’un autre réseau, celui de la musique.

23
Q

Quelle est la principale limite de l’étude de Hymers et al. (2015) et qui portait sur les mécanismes neuronaux sous-tendant la parole et la musique et l’utilisation de l’illusion afin de les différencier?

A

Les auteurs affirment que puisque la même région cérébrale est activée pour les deux modalités lors de l’illusion, la musique et le langage sont indissociables. Toutefois, puisqu’ils utilisent la répétition, on devrait plutôt observer une fatigue neuronale et ainsi un arrêt de la réponse cérébrale. Les auteurs n’en font aucunement mention.

24
Q

Qu’à démontré la nouvelle technique d’analyse multivoxel à propos des réponses cérébrales aux divers types de stimuli sonores?

A

Cette méthode a révélé la présence d’un réseau cortical distinct qui répondait de façon sélective à la musique (et pas aux autres types de stimuli sonores), et un autre qui répondait sélectivement à la parole et ce, dans une même région cérébrale.

25
Q

Nommez un désavantage des techniques de neuroimagerie dans les études comparant la musique et le langage.

A

Ces études impliquent l’administration de tâches complexes qui recrutent de multiples mécanismes dont la plupart sont partagés (audition, attention, systèmes vocaux, etc.).

26
Q

Comment peut-on utiliser l’interférence afin de tester l’hypothèse de l’association entre la musique et le langage?

A

On présente une phrase parlée et une mélodie de façon simultanée. Si les deux sont soutenus par des systèmes différents, il n’y aura pas d’interférence. Alors que s’ils partagent le même système, il y aura une interférence entre les deux.